you are my blood, you're my breath, you're my heart, you're my life

«Dégage Camomille, tu vois pas que je suis occupé. » Camomille. Je lève les yeux au ciel en faisant une grimace. Je déteste ce surnom. Je vois pas pourquoi il s’évertue à m'appeler ainsi. Camomille quoi. Bon même si déteste ça, c'est le seul que j'autorise à m'appeler ainsi. Il a beau avoir 4 ans de plus que moi, nous sommes très proche mon frère et moi. Nous ne formons qu'un. Je ne suis pas aussi proche de mon autre frère, que j'aime beaucoup également cela n'empêche rien, mais je sais pas, je n'ai pas cette même complicité. « Allez s'il te plait viens avec moi. S'iiiiiiiil te plaiiiiiiiiit. » Je sais qu'il ne peut pas me résister très longtemps. J'ai cette capacité à très vite le faire craquer et surtout lorsque je le regarde de la façon dont je suis en train de le faire là maintenant. Et alors que je pensais qu'il allait simplement lâcher son stylo, qu'il se tournerait simplement et qu'il m'accompagnerait dans le jardin, il ne fit rien de cela. Non, je l'entendis ronchonner et alors que j'allais rajouter un petit quelque chose, il se jette sur moi et me lance sur son épaule et sort en courant de sa chambre. J'essaye de me débattre, je le frappe avec mes pieds et mes mains, mais il ne me lâche pas. Non il rigole en courant dans la maison alors que je ressemble à un sac de pomme de terre sur son épaule. Et alors qu'on sort dans le jardin j'entend mes parents crier derrière nous. Qu'est ce qu'ils sont vieux jeux ces deux là c'est pas possible.

Ma vie vient de s'effondrait. Depuis maintenant deux jours, plus un mot ne sort de ma bouche. Plus aucun sourire ne se dessine sur mes lèvres. Je ne mange plus, je ne dors plus. Je passe mes journées à pleurer. Je le déteste, je le hais. Comment peut il me faire ça à moi. Je sais que ce n'est pas sa faute, mais je ne peux pas contrôler mes sentiments. Je ne peux pas me dire que mon frère va peut être me quitter. Qu'il va me briser le coeur en partant. Et s'il part, jamais il ne reviendra. Je hurle, je jette tout ce qui se trouve sous mes mains. Ma chambre est sans dessus dessous. La porte s'ouvre et mon second frère entre. Il ne dit rien et attend simplement que je me calme. Une fois fait, il entre dans ma chambre et vient s'asseoir sur mon lit. Je le rejoins et il referme ses bras autour de mon faible corps. Les larmes coulent sur mes joues. « Maman va rejoindre papa à l'hôpital. Tu devrais y allez tu sais. » Je n'ai pas envie de parler. Je n'ai pas envie d'allez à l'hôpital, je n'ai pas envie de voir mon frère allonger dans un lit, blanc comme un lingue et relier à des machines. La personne qui se trouve là bas ce n'est pas mon frère. Non ! Mon frère lui a la joie de vivre, le sourire toujours sur les lèvres, les yeux qui pétillent.

Je me suis enfin décider à rendre visite à mon frère à l'hôpital. Il m'a fallut deux jours de plus pour enfin prendre mon courage à deux mains et allez le voir. Je ne sais pas encore si j'aurais le courage d'entrer dans sa chambre mais je suis là. Ma mère a voulu m'accompagner, j'aurais aimer y allez seule, mais n'étant pas majeure, je n'ai pas le droit de me balader dans l'hôpital sans un adulte avec moi. Connerie. Après avoir traverser de nombreux couloir je me retrouve enfin devant la fameuse porte. J'entend les nombreuses machines qui aident mon frère. J'essaye de ne pas pleurer je me pince même pour résister et pousse la porte. Mais là c'est plus fort que moi, je fond en larme et sors de la chambre. C'est pas possible. Je n'y arriverais jamais. Mais ma mère me force à entrer parce que si le pire devait arriver je regretterais de ne pas être allez le voir. De ne pas être allez lui dire au revoir..
Le pire arriva trois jours plus tard où un coup de fil fut le coup de grâce sur cette semaine.

another part of me

Quelques mois après le drame, je suis méconnaissable. Je me suis teins en blonde, je me suis fais percer le nez et même tatouer. Une chose que je n'aurais jamais fais si mon frère avait été là. Mais il ne l'est pas et personne n'est là pour me dire quoi faire ou non. Enfin mes parents peut être mais leur avis j'en ai vraiment rien a faire, ils peuvent raconter ce qu'ils veulent c'est plus leur vie. C'est la mienne maintenant. Eux qui pensaient faire de moi une petite fille modèle qui sortirait avec un gentil petit garçon, manque de bol je sors actuellement avec une fille. C'est sûrement une passade mais en fait je ressens quelque chose d'étrange lorsque je suis avec Arian. Je sais que je fais ça juste pour faire chier ma famille, mais en fait je suis en train de me faire prendre à mon propre jeux. Je suis bien avec elle, on parle, on ne cesse pas de parler, on s'amuse, on rigole. Je sais pas, peut être en fait je suis prête à réellement sortir avec elle. A sortir avec une fille.

i kissed a girl and i like it

« Papa, Maman, Alex, je vous présente Arian. Mon amie. .. Non non, Ma petite amie. » Je soupire. Je n'y arriverais jamais. Il faut que j'annonce à mes parents que je sors réellement avec elle, que ce n'est pas simplement une bonne amie. Cela doit faire une bonne heure que je m'exerce sur le trottoir de la maison de mes parents. Si Stephan avait été là, il m'aurait tenu la main en entrant dans cette maison de barge. Parce que oui je vis chez les barges. Mes parents sont tellement conventionnel. Chez eux c'est les petites fleurs dans toute les pièces. Jolie nappe en soie lorsqu'on reçoit du monde et porcelaine sur la table. Ils font des manières, des tas de manières. Les robes à fleur et les costards trois pièces ce n'est pas mon genre et les soirées pleines de chichi avec toute ces discussions sur l'avenir, les enfants, mon dieux. Une horreur. Alors comment leur annoncer que leur petite fille chérie sort avec une fille depuis près d'un an. « Bouge toi les fesses camomille et dis leur la bonne nouvelle. Que tu sois heureuse c'est le plus important. » Ce sont les mots exact que mon frère m'aurait dit. Je le connais par coeur, il aurait été 100% avec moi et m'aurait soutenu.

Je les regarde, ils ne disent rien. Ma mère me regarde froidement et j'ai l'impression que mon père va pleurer. Quand a mon frère, lui il sourit, il se retient, je le vois il meurt d'envie de se lever et de me prendre dans mes bras. Son sourire en dit long. « Dite quelque chose. Ce silence.. ça me tue ! » Mais toujours rien. Au bout de longue minutes, mon frère finit par parler le premier. « C'est génial.. Tape m'en cinq. » Il se lève et lève la main pour que je tape dedans et il me prend ensuite dans ses bras. J'ai envie de rire. Pas que cette situation me fasse beaucoup rire, mais de nervosité. Alex a vraiment le don de détendre l'atmosphère, il me sourit alors que mes parents sont en train de se décomposer sur le canapé.

it's my life

Je suis serveuse dans un petit café en centre ville. Tout les jours je vois cette magnifique petite blonde. Je connais ce qu'elle prend par coeur. Elle n'a même pas besoin de le dire que je sais ce qu'elle commandera d'avance. Ca fait des années que je n'ai pas reparler à mes parents. Je vois mon frère très souvent, c'est le seul lien que j'ai avec ma famille, et ça ma convient très bien. Arian m'a quitter quelques mois après avoir annoncer à ma famille que j'aimais également les filles. C'est pas bien grave. Toute cette histoire m'a aider à avancer encore un peu plus.

Je suis serveuse dans un petit café en centre ville. Tout les jours je vois cette magnifique petite blonde. Cette magnifique petite blonde du nom d'Emy. Je sais pas, il y a quelque chose en elle qui.. qui, je ne saurais le décrire. Ce que je peux dire c'est qu'elle est sacrément mignonne et que son sourire, ses yeux, elle tout simplement me fait tellement sourire. Et lorsque je la vois ma journée s'illumine.