Trouver sa moitié exige-t-il au préalable de se couper en deux morceaux de volumes equivalents ?
Auteur
Message
Rory Z. Forman
◊ STATUT : je t'en pose moi des questions ? ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Je sais pas trop. Chez Aspen si elle a besoin de moi. Je Link si j'ai besoin de lui. (et non pas besoin dans ce sens là !) ◊ AVATAR : Lucy Kate Hale ◊ CRÉDIT : Jewel
Sujet: Trouver sa moitié exige-t-il au préalable de se couper en deux morceaux de volumes equivalents ? Mar 4 Fév - 1:41
Rory Zélie Forman
« feat.Lucy Kate Hale »
Hey l'asticot ! Tu veux un bonbon à la menthe ? Bah réponds d'abord à mes questions, c'est pour savoir si t'es fiable. Commence par me dire ton nom l'zigoto ! « T’essayes de faire du chantage à mon estomac, c’est ça ? C’est fourbe ! Je sais pas où t’as appris que j’adorais les bonbons à la menthe mais t’es vachement bien renseigné ! Enfin bref. Je m’appelle Rory. Ouais comme Rory Gallagher, le plus grand guitariste du monde, et c’est pas moi qui le dit, c’est Jimi Hendrix ! Ça impose le respect hein ? Je me suis toujours persuadée que mes parents avait choisi mon nom par rapport à lui, mais en vrai j’en ai pas la moindre idée, je leur ai jamais demandé. En même temps t’imagine l’horreur si finalement ils m’annonce que je tiens ce prénom de je ne sais quel grand oncle oublié au fin fond de l’Arizona ? Non, non, non Rory Gallagher, ça, ça envoie du steak par paquet de douze ! Sinon comme deuxième prénom mes parents ont opté pour Zélie. Ça doit être ma touche de féminité. Parce que faut bien l’avouer, Rory, ça fait plus virile qu’autre chose. J’trouve que Zélie c’est plutôt mignon comme prénom, j’pourrais te faire un cours sur sa signification, te dire tout ce qu’on dit sur les Zélie – et tu te rendrais compte que ça me correspond plutôt bien – mais on est pas là pour ça n’est-ce pas ? Donc je vais abréger et finir par le meilleur. Mon nom de famille est – attention roulement de tambour s’il vous plait ! – FORMAN !… Dis le rongeur tu pourrais au moins faire semblant d’être un minimum impressionné non ? Je viens quand même de t’annoncer que je faisais partie de la meilleure famille qui existe au monde, que dis-je ! dans tout l’univers. Limite après avoir entendu ça tu devrais te prosterner devant moi ! Mais bon je suis magnanime, je t’en veux pas, après tout t’es un rongeur, tu peux pas tout comprendre…. Mais rongeur ou non, retiens quand même bien mon nom : Rory Z. Forman, parce que je suis pas quelqu’un qu’on oublie facilement ! » La loose ! Ensuite, dis-moi comment les autres t'appellent. « La loose ? LA LOOSE ! Non mais je vais t'en foutre moi de la loose ! Y a pas de loose qui tienne mon coco, j'ai le meilleur nom de la terre et toi t'es juste jaloux parce que tu t'appelles... Tu t'appelles comment d'ailleurs ? Tu t'es même pas présenté ! T'es parents écureuils ils t'ont pas appris la politesse c'est ça ? Pfff !Enfin bref, t’es mignon mais un peu con comme on dit, j’t’en veux pas. Pour ce qui est des surnoms y en a bien qui m’appelle Ryry mais je peux pas dire que je suis fan à cent pour cent. Si j’avais un fifi et un loulou, je dis pas mais là… Non Ryry tout seul c’est un peu moche. Et puis j’ai envie de dire Rory, c’est suffisamment court non ? Oh bien sûr des surnom j’en ai d’autre, mais je vais pas m’amuser à te donner une liste exhaustive, ils varient bien trop en fonction de l'humeur des gens. » Pauv' toi. Maintenant je veux savoir ta date de naissance, et lésine pas sur le lieu ! « Tu sais va vraiment falloir que t'arrête de me plaindre ! Non parce qu'honnêtement sur c'est point là il y a pas vraiment de raison. Je dis pas que ma vie est toute rose bonbon mais pour le moment je t'ai encore rien dit de vraiment traumatisant donc on va songer à se calmer... Et pour répondre à ta question, ici même, à Passadena si tu veux tout savoir, même que c’était le 19 septembre 1989. Maintenant que t’es au courant t’as pas d’autre choix que de m’offrir un cadeau tout les ans. » T'es pas gâté toi. Et en plus bientôt retraité, t'es juste bon à jeter ! Bon alors, faut aussi que tu m'dises sur quoi t'es branché. « J'abandonne. Je ne comprends vraiment pas ta façon de penser. A mon avis il y a quelque chose qui tourne pas rond. Tu dois avoir un complexe où un truc comme ça pour vouloir absolument plaindre la vie des autres sans raison... Je veux pas aggraver ton complexe du coup je vais me contenter de répondre à tes questions sans plus de commentaire... Moi j’aime les hommes, les vrais ! Enfin plus ou moins quoi… Mais oui je dois bien le reconnaitre des abdos bien dessinés, ça me fait plus fantasmer qu’une paire de sein. Même s’il m’arrive quelque fois d’embrasser des filles quand j’ai trop bu. J’crois pas que ça soit de l’homosexualité refouler, non j’fais ça en toute amitié…» Boooooring. C'est pas tout, dis-moi ce qu'il en est de tes relations. «Alors j’ui célibataire. Et je le vis bien. J’ai pas besoin d’avoir un homme dans ma vie pour me sentir complète moi ! Bon après je dis pas, je suis pas non plus complètement opposé à l’idée de me trouver quelqu’un. Le truc justement c’est que j’ai pas trouvé pour le moment et que j’ai pas que ça à faire que d’en chercher un a tout prix. » Heureusement pour les autres ! Par contre ta tête ne me parle pas, redis-moi depuis quand tu es là. « On peut pas vraiment dire que je sois nouvelle. Je fais presque partie du paysage maintenant. Je traine dans le coin depuis quoi… quinze ans ? Ouais un truc comme ça. Bon d'accord j'ai un peu mis les voile depuis cinq ans mais c'est pas comme si j'étais pas revenue de temps en temps. » J't'ai à l’œil, n'touche pas à mes noisettes ! Je trouverai toujours un moyen de te châtier. Tu deales quelle genre d'affaires déjà ? « je fais de l’art mon petit monsieur ! Enfin je suis pas vraiment, encore, officiellement une artiste à part entière mais on va dire que je compte bien y arriver un jour. Un jour j’aurais mon nom dans le générique d’un film ! Si c’est pas la classe ça ! Mais bon en attendant c'est pas vraiment à Pasadena que je vais faire carrière. J'ai un peu du laisser tomber mes projets pour revenir ici. Mais ils sont juste en stand by. Je compte bien les reprendre un jour. En attendant faut que je me trouve un job alimentaire le temps que je reste ici. Et puis ma caméra est toujours avec moi, pas question que je perde la main. Je suis sur que même ici je peux réussir à monter quelque petit film...» Qu'est-ce que je m'ennuie ici. Parle-moi un peu de toi. « En fait je sais pas trop quelle genre de fille je suis. Je suis plutôt compliqué tu vois, c’est pas très facile à résumer. Mais bon je vais essayer pour te faire plaisir. Alors Je suis, je suis… ah oui ! Je suis énergique ! Mais tu vois dans le genre très énergique, moi me poser c’est pas trop mon truc, sauf quand je regarde un film bien sûr, mais sinon je cours toujours partout, j’ai toujours deux-cents-cinquante-milles projets, deux-cents-cinquante-milles truc à faire. C’est que tu comprends, pour faire bouger les choses on peut pas juste rester le cul posé sur une chaise ! Il faut s’activer un peu ! Et moi, il y a plein de chose que j’aimerais faire bouger. Je suis plutôt engagé comme fille. Je défends la veuve et l’orphelin, tout ça, tout ça, je manifeste (parfois de façon un peu trop contestataire ce que me vaut quelque petit soucis). On dit souvent de moi que j’ai une grande gueule, je dis ce que je pense et pas forcément avec beaucoup de tact, non pour le tact faut aller voir Sara moi j’ai pas le temps pour ça. Sinon j’adore faire la fête, tester plein de truc, dépasser les limite. C’est qu’on ne vit qu’une fois tu comprends ? Je vais pas te sortir YOLO ! parce que c’est un peu pourri comme expression mais c’est l’idée. Alors tant pis si je dois prendre des risques ! Je les prends et j’aime ça. J’adore débattre avec les gens, parler, échanger mon avis, je parle beaucoup en fait, peut-être trop. Mais malgré tout ça, je ne me prends pas trop au sérieux, c’est pas parce que je manifeste pour les droits de la femme que je suis pas capable de déconner quand j’en ai envie. Et j’en ai souvent envie. Que te dire d’autre… Je suis pas très, très douée avec les garçons. Tellement prise dans mes idées féministes que la plus part du temps je dois leur faire un peu peur. Le truc c’est que j’ai rien contre les gens qui sont libéré sexuellement parlant et qui couche à droite à gauche, c’est juste que c’est pas mon truc. Moi j’ai envie de connaitre les gens, pas de coucher avec ! Enfin si le sexe c’est bien mais c’est pas mon but dans la vie. Et de toute manière je suis un peu autiste de ce côté-là, je suis incapable de me rendre compte quand quelqu’un me drague alors. Touts les mecs avec qui je suis sortie étaient avant tout des amis à moi que je connaissais bien. Je suppose que j’ai besoin de ça pour être en confiance, sinon j’ai l’impression que je vais me faire avoir. Je suis peut-être un peu trop sur la défensive ou je sais pas quoi mais bon…. Quand je vois l’état de Scertaine de mes connaissance pour des histoires de mec, je me dis que c’est peut-être pas plus mal. J’ai pas envie de souffrir par amour. Enfin voila, je sais pas quoi te dire d’autre moi. Je pense qu’il faut me fréquenter si tu veux vraiment apprendre à me connaitre ! » Ça envoie du lourd... ! Une dernière avant ton bonbon à la menthe, dis-moi qui se bat pour toi. « Leonard et Ross se filent des baffe pour moi. Si c'est pas mignon ça ! » Ok, tiens le voilà ton bonbon à la menthe !
Question pour un champion !
Qui de la poule ou de l’œuf est venu en premier ?
Chez vous, impossible de dîner en famille sans ?
Dans votre sac de voyage, vous avez déjà rangé ?
Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un bureau ?
Le soir, vous vous détendez devant votre émission de télé préférée ?
La dernière fois que vous avez fait l'amour, c'était ?
dis-moi ce que tu caches sous ton tablier
pseudo : Roh allez ! vous le connaissez toujours pas depuis le temps ! présence : j'ai pissé au quatre coins du forum pour marqué mon territoire, ici c'est chez moi, alors compté pas vous débarrasser de moi comme ça le secret d'alvin : Il est... flovershalp ? commentaire sur le forum : (je trouve que c'est un bon résumé !)où l’as-tu découvert : Mais arrêtez de me rappeler que j'ai pas de mémoire et que je sais plus ! pfff, dis entre toi et moi, t'as bien une préférence parmi les admins ? bon moi j'voterais pour moi (Sheldon) et après Alvin, les quatre autres sont des proies trop faciles. On les met trop rapidement dans le lit, ils préfèrent leur vie remplie de pêchés que la science : Link (non mais si je dis pas ça je vais me faire tuer par une mamy Cha en furie et moi j'ai peur ! ) (et puis vous savez bien que je vous aime toutes bande de folles !!).
CODES BY CATSOON
Dernière édition par Rory Z. Forman le Sam 15 Fév - 0:38, édité 3 fois
Rory Z. Forman
◊ STATUT : je t'en pose moi des questions ? ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Je sais pas trop. Chez Aspen si elle a besoin de moi. Je Link si j'ai besoin de lui. (et non pas besoin dans ce sens là !) ◊ AVATAR : Lucy Kate Hale ◊ CRÉDIT : Jewel
Sujet: Re: Trouver sa moitié exige-t-il au préalable de se couper en deux morceaux de volumes equivalents ? Mar 4 Fév - 1:42
when i was five years old, my mom always told me that happiness was the key to life. when i went to school,they asked me what i wanted to be when i grew up. i wrote down happy. they told me i didn't understand the assignment and i told them they didn't understand life
J’ai aligné mes crayons bien en ordre sur mon bureau. Mon tout petit bureau. Celui de papa est mille fois plus grand que le mien. J’aimerais bien en avoir un aussi grand comme ça je pourrais avoir beaucoup plus de place pour faire mes dessins. J’aime bien dessiner. Papa dit que j’ai l’âne d’une artiste. Moi je vois pas trop ce qu’un âne vient faire dans le fait que j’aime faire des dessins, mais bon… J’crois que c’est un genre de compliment alors je dis rien. Un jour je demanderais peut-être à Aspen ce que ça veut dire. Aspen elle sait toujours tout. C’est parce que c’est ma grande sœur, c’est normale. Même si ça m’énerve un peu des fois. Parce qu’elle me regarde comme si j’étais stupide. Mais c’est pas ma faute à moi ! J’ai pas avalé un dictionnaire, je suis petite, alors c’est normal que je sache pas tout. Mais quand j’arrête pas de lui poser des questions, au bout d’un moment elle lève les yeux au ciel et elle me regarde comme si j’étais stupide. Alors pour l’âne je sais pas trop, je vais attendre encore un peu avant de lui poser la question, histoire de voir si je peux comprendre toute seule. Et puis pour le moment c’est pas vraiment une leçon de vocabulaire qui m’intéresse. Non je suis très, très concentrée. Je vais bientôt finir mon dessin et faudrait pas que je le rate alors que j’ai tout bien fait jusque là. Je repose mon crayon bleu, bien à sa place entre le violet et le bleu clair, et j’attrape le rouge. C’est la partie la plus difficile. Si j’en mets trop, ça sera tout moche, il faut que je fasse attention. Mais ça va, parce que la maitresse dit que je suis appliquée. Je colorie bien dans les traits. Pas comme Becky, elle, elle colorie toujours à côté, mais ça la dérange pas. Elle dit que c’est pas elle qui sort des traits mais les traits qui refusent ses couleurs. Moi ça me fait rire, Madame Ridley beaucoup moins. Je sais pas pourquoi Becky énerve autant les gens, je suppose qu’ils aimeraient qu’elle soit un peu plus normale. Mais Becky, elle fait rien comme tout le monde. A croire qu’elle adore faire n’importe quoi. La semaine dernière, elle a utilisé la peinture pour mettre plein de couleur sur le mur. Elle a dit qu’il était beaucoup moins triste comme ça. Madame Ridley, elle l’a grondée tellement fort qu’on l’a entendu dans toute l’école. Mais moi je pense juste que Becky aussi à l’âne d’une artiste. Une artiste qui dessinerait pas dans les traits, c’est tout. Et même si les autres disent qu’elle est folle, moi je l’aime beaucoup ma petite Becky, alors je laisserais personne lui faire du mal. C’est pour ça que j’ai donné un coup de pieds à Joshua l’autre jour, parce qu’il avait tiré les cheveux de Becky. Je me suis quand même fait gronder, même si j’avais une très, très bonne excuse et moi je trouve pas ça juste mais bon… Au moins il y réfléchira à deux fois avant de venir nous embêter cette patate de Joshua. Je suis tellement concentrée sur ma feuille de papier et sur mon crayon rouge que j’entends pas la porte de ma chambre s’ouvrir. Alors du coup quand Aspen me pose une question, je manque de faire un arrêt du cœur. « Qu’est ce que tu fais Rory ? » Je fais un bond de deux mètres de haut sur ma chaise et je plaque ma main sur mon cœur, comme ils font à la télé quand ils ont peur. Je me tourne vers ma sœur, et j’ai les yeux comme des boules de billard. « ça va pas de me faire des frayeurs comme ça ! » Ma sœur dit souvent que je suis bizarre, parce que j’utilise des mots comme « frayeur » ou « couard » mais qu’en même temps je suis persuadée que mes peluches bougent la nuit. Moi je lui réponds que ça a rien à voir et que d’abord c’est tout à fait possible que les peluches soient vivantes quand on les regarde pas, comme dans toy story, et que c’est pas parce qu’on le voit pas que c’est pas vrai. « désolé ». « Je dessine, tu veux voir ? » Et toute fière, ma frayeur envolée, je lui montre mon chef d’œuvre. C’est plein de couleur dans tous les sens et moi je trouve que c’est très réussi. J’ai bien mis une heure à le faire alors y a plutôt intérêt que ça soit réussi en même temps. « Hum, hum… et c’est sensé représenter quoi exactement ? » Je tourne le dessin vers moi et le regarde une nouvelle fois, essayant de trouver ce que ma sœur n’a pas compris. C’est pourtant évidant ce que ça représente. « c’est quoi que tu reconnais pas ? Le dinosaure ? Ou le lapin de Pâque ? Ou alors c’est la soucoupe qui lance des rayons laser ? Pourtant moi je trouve qu’elle est réussi la soucoupe moi ! En même temps c’est vrai qu’elle est un peu caché par le château de la princesse qu’est entrain de se faire enlever par les extraterrestres, mais bon on devine quand même non ? Et puis si on a reconnu le petit chien là on sait bien qu’à côté, ça peut être que le prince charmant… » J’ai désigné tour à tour les différents détails du dessin pendant que je donnais mes explication. Et ce n’est qu’à la fin que je relève les yeux vers ma sœur pour la voir afficher un air complètement perdu. Ses yeux vont de ma feuille de papier à ma tête, de ma tête à ma feuille de papier, ect… « Ah oui… maintenant que tu me le dis, ça semble évident… » Je lui offre mon plus beau sourire, contente qu’elle ait enfin compris toute la subtilité de mon talent artistique. « Tiens, regarde, j’en ai fait un autre ! » Je lui tends aussitôt une autre feuille de papier et commence directement à lui expliqué chaque détail. Si elle n’a pas compris le dinosaure, je me doute bien que je vais devoir l’aider pour celui là aussi. « Alors tu vois là c’est Wayne et il est entrain d’essaye de piquer les patates sautés dans l’assiette de maman, sans qu’elle s’en rende compte, et là dans le jardin c’est le chat et y a un autre chat sur le muret parce que c’est son ami et qu’il vient lui rendre visite. Et là c’est moi. Et à côté c’est toi. Je porte une robe de princesse parce que tu m’as habillée pour que je sois la plus jolie de l’école et tu m’as mis des nœuds dans les cheveux et je porte les chaussures très, très haute de maman, d’habitude j’ai pas la droit mais là elle veut bien parce que ça va bien avec la robe que vous m’avez choisi. Et tout là haut il y a un soleil parce qu’il fait beau… Voila…. Il te plait ? » Je vois que Aspen sourit et ça me fait plaisir parce que j’aime bien quand ma sœur est contente. « oui beaucoup. Tu sais quoi, t’es complètement folle mais je suis contente d’être ta sœur. » J’hausse les épaules, les gens me disent souvent que je suis folle. Même s’ils me le disent moins souvent qu’à Becky. Mais c’est juste que j’ai beaucoup d’imagination. C’est maman qui le dit. « moi aussi je suis contente d’être ta sœur. » « tu viens on va jouer dans le jardin. » Je repose le crayon rouge à sa place, entre le marron et le orange, je range bien toute mes feuilles et je me lève avec un grand sourire qui montre toute mes dents. « d’accord »
CODES BY CATSOON
There would be no passion in this world if we never had to fight for what we love
« Il parait que ton père s’est barré quand il a vu ta gueule à la naissance ? Qu’il a tellement eu honte d’avoir une fille comme toi qu’il à changer de ville ! » Je le regarde et j’essaye de mettre dans mes yeux toute la haine que je ressens pour lui en ce moment. Pauvre con ! Connard ! Fils de pute ! Arriéré congénital ! Et ton père à toi, il t’a jamais dit qu’il regrette tous les jours que les neurones ai été en option dans ta fabrication ? Ou alors c’est de famille et vous arriver à peine à atteindre un Q.I. de 60 en vous y mettant à deux ? j’aimerais lui cracher ses mots au visage. J’aimerais lui faire bouffer ses dents, lui arracher sa putain d’arrogance. J’aimerais surtout qu’il se taise. Mais il continue de parler. Encore et encore. A croire qu’il sait pas quoi faire d’autre. Il s’éclate l’enfoiré. Parce que c’est facile. Facile de jouer au caïd quand on a en face de soi un moustique haut comme trois pommes. Une fillette de onze ans. Facile d’ouvrir sa grande gueule quand toutes ses victimes ont au minimum un an de moins. Facile de se croire fort quand tout ce que je suis capable de faire c’est lancer des éclaires avec mes yeux. Même pas de vrais éclaires, juste des faux que personne ne voit, des qu’on s’imagine dans sa tête. « Je me demande comment ta mère fait. Si j’étais à sa place je t’aurais laissé à la DASS et j’aurais rejoint ton père. Enfin elle s’est peut-être habituée avec le temps. Y avait déjà deux essais ratés avant toi à ce que j’ai cru comprendre. Toute une famille de dégénéré. Après tout la tare vient peut-être d’elle. » « Ta gueule » C’est tout ce que j’arrive à dire. Un tout petit, ridicule, minuscule, ta gueule. De quel droit, il vient me parler de ma famille, de quel droit il vient me cracher à la gueule des horreurs sans nom. Qu’est ce que ça lui apporte ? Je suis sûr qu’il fait ça aujourd’hui parce que Aspen n’est pas là. Elle est malade. Sinon il n’aurait jamais eu les couilles de venir me dire ça. C’est injuste, moi aussi j’aimerais pouvoir me défendre. Mais je suis une fille et je suis trop petite alors qu’est ce que je peux faire ? Même Becky n’est pas là pour me soutenir. C’est vraiment pas mon jour. Et les autres, ils se content de nous regarder et de se marrer. Pas un seul ne me viendrait en aide. Ils sont pathétiques, je les déteste. Ils ne savent rien de ma famille. Ils ne savent pas que Aspen est la meilleure grande sœur au monde, ils ne savent pas que Wayne est toujours là pour m’aider à faire mes devoirs, qu’il est tellement parfait que dans son lycée toutes les filles veulent sortir avec lui. Ils ne savent rien. De nous, de nous traditions, de nos habitudes, de tout ce qui fait qu’on est une famille. « T’as dit quoi ?! » Je sens ma respiration qui s’accélère, je sens la colère qui monte et mes poings qui se serrent. Après tout rien à foutre qu’ils soient plus grand, plus nombreux, plus fort. Rien à foutre de savoir que j’ai aucune chance. J’ai rien à perdre. J’ai même pas peur. Je les hais. Ils ont pas le droit de dire ça. Même si je sais que ça compte pas vraiment. Même si je sais que mon père m’aime, qu’il est triste de pas nous voir plus souvent, que mon frère et ma sœur feraient tout pour moi, que j’ai la meilleure famille au monde. Oui, même si je sais tout ça, ils ont pas le droit. Parce que malgré tout, ça fait mal. Ça fait comme une déchirure au creux de mon ventre, comme une envie de vomir au coin des lèvres, comme si mon cœur il allait s’arrêter et jamais repartir. Parce que même si je sais tout ça, il y aura toujours cette petite voix au creux de ma tête pour me dire que papa il m’aimait pas assez pour rester, que s’il est partie c’est à cause de moi. C’est forcément à cause de moi parce qu’il a fallu que je naisse pour qu’il fasse ses valises. Ouais ça fait mal et eux, ils en profitent et je les déteste. Je relève la tête et je leur fais ma tête de quand je suis pas contente. Parce que là, je suis vraiment, vraiment pas contente. « J’ai dis ta gueule, connard ! » Je bondis sur mes pieds, lui saute au cou. Mais pas vraiment pour un câlin. Ouais je suis un poids plume, ouais je fais deux têtes de moins que lui, ouais j’aurais pas du. Mais j’ai la haine. Et mes petits poings ridicules s’écrasent quand même sur sa tête de con. Et je me dis qu’au moins pendant trente secondes, trente petites secondes, il a regretté d’être un tel enfoiré.
[…]
«… Ils refusent de nous dire pourquoi ils se sont battus, mais vous devez comprendre madame Forman que de tel incident ne peuvent pas se produire dans cette école ! » « Je comprends, bien sur je comprends, je… » « je suis obligée de la renvoyer pour une semaine, vous comprenez, elle lui a tout de même cassé le nez ? » « oui bien sûr je comprends, mais vous savez ce n’est pas facile pour elle en ce moment, c’est… » « Nous avons tous nos problèmes Madame Forman, tous. Et les règles sont les règles. Elles doivent s’appliquer pour tout le monde. » « bien sûr, bien sûr, mais… » « ça sera tout Madame Forman. » Ma mère reste un instant la bouche ouverte, prête à sortir une autre phrase, prête à me défendre encore un peu. Puis elle renonce, se lève prend ma main et me traine derrière elle. Sûr qu’elle est pas contente. Personne n’est content après moi aujourd’hui. C’est parce que mes petits poings ridicules ont fait un peu plus de dégât que prévu. Je voulais pas ça moi. Pas vraiment. Je pensais pas qu’on serait obligé d’appeler l’ambulance et qu’il saignerait beaucoup, beaucoup. J’espère qu’il est pas mort quand même. On peut mourir d’un coup dans le nez ? Moi je voulais pas ça. Je voulais juste qu’il se taise. Et maintenant je me suis fait gronder et je sais bien que je vais me faire gronder encore. Parce que Maman elle fronce les sourcils, et elle marche très vite, comme quand elle est vraiment en colère. Comme quand j’ai cassé la fenêtre de la voisine. Elle ouvre la portière de la voiture et me fait entrer dedans avant de s’assoir au volant. Elle ne m’a pas encore dit un mot et ça fait encore plus peur que si elle avait crié. On roule en silence. Sans un bruit. Juste le moteur. Je vais devenir dingue. « C’était pas ma faute ! C’est lui, il me provoquait. Il… Il arrêtait pas de se moquer de moi, il disait que papa il m’aimait pas et que c’était à cause de moi qu’il était partie et qu’on… et qu’on… et qu’on était qu’une famille de raté ! et que tu…» Je parle vite, très vite. Sans respirer parce que si j’arrête elle me laissera pas continuer et si elle entend pas tout elle sera encore fâchée. Mais pourtant je ne finis pas ma phrase, je me tais et je regarde par la fenêtre. Finalement c’est pas grave si je me fais gronder. Finalement rien n’est grave, parce que je ne peux pas finir de raconter. Faut que je la protège ma petite maman. Elle doit pas entendre toutes ces horreurs. Mais j’ai beau me taire, ses mains se serrent sur le volant, tellement fort qu’elles deviennent toute blanche. J’aurais du me taire. On se gare devant la maison et on descend toutes les deux en silence. Wayne et Aspen nous attendent dans le salon et j’ai l’impression que tout le monde me regarde. Alors je baisse la tête et je regarde mes pieds. « Ce soir on mange chinois ! » Aspen, Wayne et moi on se regarde avec des yeux ronds comme des soucoupes. A la maison on mange chinois que quand on a quelque chose à fêter, pas quand l’une de nous fait une très, très grosse bêtise. Je me demande si le choque de découvrir que sa petite fille est en réalité une dangereuse psychopathe n’a pas rendu ma mère complètement folle. Elle se penche vers moi et m’embrasse le front « Ce n’est pas à cause de toi si ton père est parti. Et notre famille à beaucoup de chance d’avoir quelqu’un prête à la défendre comme tu le fais. ». Puis elle se retourne et se dirige vers le téléphone pour passer commande. « Oh et chérie ?… La prochaine fois que tu casses le nez de quelqu’un je te prive de sortie jusqu’à ta majorité… » Je la regarde un peu abasourdi. C’est bizarre, j’ai l’impression que tout est oublie, qu’il n’y a plus d’incident, et que tout est redevenu normal. Je pourrais poser la question mais j’ai bien trop peur qu’il change d’avis. Alors je ne dis rien, je souris, et je vais les rejoindre pour choisir ce que je veux manger ce soir.
CODES BY CATSOON
Ah t’es pas mort ! Très bien salut !
Papa voudrait que je défasse mes cartons. Mais j’ai vraiment, vraiment, pas le courage de le faire. Y en a trop, beaucoup trop ! Je sens que ça va encore me prendre trois plombes et j’ai pas envie. Je crois que je les ouvrirais quand je n’aurais vraiment plus le choix. Quand je devrais trouver un livre ou encore ressortir mes affaires pour le collège. Ouais quand vraiment il faudra que je trouve quelque chose au milieu de tout ce bazar je m’y mettrais, mais pas maintenant. Je me faufile hors de ma chambre et jette un coup d’œil dans l’escalier pour voir si la voie est libre. J’entends la voix de mon père qui sort de la cuisine, et madame belle-maman doit être dans son bureau, si je me débrouille bien, je devrais réussir à sortir sans que personne ne me voit. Je me mets en mode commando et commence à descendre l’escalier sur la pointe des pieds. Le problème c’est que je ne connais pas encore très bien la place. Les marches qui grincent, tout ça, tout ça… A Bloominghton je savais exactement par où passer pour que personne ne me remarque mais là… Je vais devoir redoubler de prudence. Heureusement la maison est neuve, c’est pas une de ces vielles baraques qui couinent de toute part à peine on pose le pied sur un bout de plancher. J’arrive donc à atteindre la sortie sans trop de difficulté. Je jette un dernier regarde derrière moi et prend la poudre d’escampette. Rory part à la conquête de Passadena ! Rangez les poussettes et les déambulateurs parce que ça va swinguer grave ! ou pas. En vérité je ne connais rien de cette ville. Oh ! je suis déjà venue ! Pour voir mon père mais c’était juste pendant quelque jour. Et puis on sortait rarement dans les rues. Je veux dire, on était petit, le jardin nous suffisait. Et puis on venait pour passer du temps avec Papa pas pour vagabonder dans les rues. Alors non je ne connais pas Passadena. Pas encore. Mais ça va venir. Parce qu’on s’installe ici Aspen et moi, il parait que ça ne peut que nous faire du bien. Parce qu’Aspen… Maman dit qu’Aspen traverse une mauvaise passe, qu’elle a besoin de changer d’air, d’être recadrée. Et moi je casse des nez. Il parait que ça ne peut nous faire de mal ni à l’une ni à l’autre de passer un peu de temps chez papa. Wayne lui il n’est pas venu parce qu’il ne casse de nez à personne et qu’il ne fait pas de bêtise comme Aspen. Et puis je crois qu’il ne voulait pas venir. Il est plus grand, maman a dit que ça serait plus compliqué pour lui de recommencer dans une nouvelle ville alors il est resté avec elle. Moi je trouve ça mieux, comme ça maman elle va pas être toute seule, même si ça me fait bizarre de ne plus habiter avec mon frère. Enfin moi j’ai encore Aspen. Et puis il y a Sara aussi mais Sara… elle me fait un peu peur, elle a l’air trop parfaite, trop… trop parfaite. Enfin bref pour le moment ce n’est pas la question. Pour le moment la question c’est la découverte de cette ville où je vais vivre. Même si pour l’instant tout ça ne me semble pas vraiment passionnant. Je m’attendais pas vraiment à un truc extraordinaire, du genre attaque d’extraterrestre ou pom-pom girl qui défilent dans les rues déguisées en télétubbies, mais j’espérais quand même trouver un peu d’animation. Sauf que non. Rien. Que dal. Nada. Le néant absolu du divertissement. Bon en même temps, c’est vrai on est dimanche, il fait gris, et je pense même qu’il va se mettre à pleuvoir, mais quand même ?! Pas une âme qui vive à trainer dans les rues ! Tu parles d’une désillusion ! Je ne perds pourtant pas espoir et continue de déambuler dans les rues, laissant mon regarde trainer de droite à gauche pour me familiariser avec le coin. Je dois au moins reconnaitre que c’est plutôt joli dans l’ensemble, les petites maisons, tout ça, tout ça… ça a du potentiel… Bon bien sûr si je pouvais tomber sur un truc du genre maison délabré et sûrement remplis de fantôme je trouverais ça encore plus cool. Mais je suppose que pour ça, il faudrait que j’aille un peu plus vers la périphérie de la ville, bizarrement les fantômes préfèrent la campagne que les centres villes. Donc ça ne sera pas pour aujourd’hui, si je reste dehors trop longtemps quelqu’un va finir par remarquer ma disparition et ils vont s’inquiéter. D’ailleurs je ferais bien de rentrer. Sauf que pour ça il faudrait que je sois capable de retrouver mon chemin. J’étais pourtant persuadée d’avoir tourné à droite tout à l’heure… A moins que ça ne soit à gauche…. Bien Joué Rory ! Je crois que pour ta première sortie en ville, tu viens de prouver que ton sens de l’orientation était inexistant ! Lucky you ! « Hey ! Salut ! Je t’ai jamais vu dans le coin, t’es nouvelle en ville? » Mon cœur rate un battement et je me retourne légèrement flippée. Ouais j’aime bien les fantômes mais ça n’empêche que quand j’en croise un, même moi j’ai le droit d’avoir une petite montée d’angoisse ! Parce que je vous jure, il n’y avait personne, strictement personne dans cette rue il y a deux secondes de ça, donc c’est forcément un fantôme ou un truc du genre qui vient de me parler, CQFD ! Sauf qu’en fait non, c’est juste un garçon tout ce qu’il y a de plus normal qui me regarde en attendant une réponse. Je crois que je suis légèrement contrarié que ce ne soit pas un être surnaturel, et surtout un peu vexé qu’il ait réussit à me faire peur, c’est pourquoi je lui réponds un peu méchamment alors qu’il y est pour rien lui. « Non avant j’étais la fille invisible et on vient tout juste de trouver comment me faire réapparaitre ! » J’lui souris, trop fière de ma connerie. Et lui aussi me souris d’ailleurs, pas plus vexé que ça par ma réponse. Il semble même trouver ça drôle. En tout cas, il se démonte pas et enchaine sur une nouvelle question. « Ah c’était donc ça ! Et sinon mademoiselle la femme invisible, vous semblez un peu perdue, auriez-vous besoin d’aide pour retrouver votre chemin ? » « Pourquoi tu te sens l’âme d’un saint Bernard ? » Ouah ! j’ui en forme dites donc aujourd’hui. Pauvre garçon, il essaye juste d’être gentil mais c’est plus fort que moi. Vous savez ce que c’est, la fierté et toute les conneries du genre qui me font dire que j’ai pas besoin d’aide alors que manifestement si ! J’ai besoin d’aide ! Les rues de cette ville sont pires qu’un labyrinthe. « Oh non tu sais moi je demandais juste ça comme ça, vu que ça fait trois fois que je te vois passer dans la rue dans un sens puis dans l’autre… Enfin si t’as pas besoin de moi tant mieux. A plus mademoiselle la femme invisible. » et le voila qui me tourne le dos et commence à se diriger vers la maison qui se trouve juste à côté de nous. Le moment où il pose le pied dans l’allée de son jardin est le moment précis où la première goutte d’eau s’écrase sur mon front. Et merde ! ]« Euh... Hey ! Attends ! Hey toi ! » Je cours vers lui et lui attrape la manche pour qu’il se retourne vers moi. « J’ui désolé. Euh… ouais en fait, je suis perdue et il pleut et… Tu veux bien me dire comment rentrer chez moi ? » Il se marre et je dois reconnaitre qu’il a tous les droits pour ça. Je me sens un peu ridicule à l’heure actuelle mais bon… pendant que je lui parlais la pluie s’est mise à tomber beaucoup plus fort et on commence à être trempé tous les deux. Il enlève sa veste et la met au-dessus de nos têtes. Puis on part tous les deux en courant à travers les rues de Passadena, suivant le chemin que le garçon qui n’est pas un fantôme nous fait prendre pour me ramener chez moi. On finit enfin par aller s’abriter sous mon porche. « merci » « mais de rien ! Allez salut mademoiselle la femme invisible et prends une carte la prochaine fois que tu sors, je serais pas toujours là pour jouer les saint Bernard ! » Je lui souris, amusée, et le regarde repartir, son manteau toujours au-dessus de la tête. Je réalise que je connais pas son nom juste au moment où il s’arrête pour me lancer un dernier regard. « En fait je m’appelle Lincoln » Ah croire qu’il lit dans mes pensées. « J’m’appelle Rory. » Il me fait un signe de la main et part en courant pendant que je me dépêche d’aller me réfugier au chaud dans la maison.
CODES BY CATSOON
- Tu as déjà été amoureux, non ? - Une seule fois... - Bien. - Et c’était de toi. - Bon ça va être difficile mais je vais essayer de faire abstraction.
« LIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNN !!!! » Mon cri résonne dans toute la maison et on pourrait presque croire que je suis en train de me faire attaquer par un sérial killer psychopathe (oui je sais c’est un pléonasme mais c’est pour être sûr que vous compreniez bien). Sauf qu’en fait, non. Rien de tout ça. Je me fais juste attaquer par un de mes meilleurs amis qui n’a pas trouvé meilleure idée que de laisser glisser des glaçons dans mon dos. Vous trouvez ma réaction exagérée ? ON EST EN PLEIN HIVER !!! A cause de lui je pourrais attraper froid, tomber malade et mourir d’une pneumonie ! Alors non ma réaction n’a rien de déplacé. Même si je suis chez lui et que ses parents vont sûrement me prendre pour une folle. Mais ça ce n’est qu’un détail, après tout, je suis presque sûr qu’ils sont habitués, c’est pas comme si je passais la moitié de mon temps chez eux, mais presque, alors des crises de folie de ma part, ils en ont vu d’autre. Je me secoue dans tous les sens pour faire tomber les cubes de glace de mon pull. Je dois avoir l’air passablement ridicule et quiconque passerait par-là se demanderait sûrement si je ne suis pas en train d’inventer une nouvelle danse. Mais j’m’en fous, parce que le ridicule ne tue pas alors que les pneumonies si ! Et oui je fais une fixation sur les pneumonies, si ça vous pose un problème… ben c’est pareil. Et pendant que m’agite, Link en profite pour prendre la tangente. « Si je te chope, Bing, t’es un homme mort ! » Alors tremble pauvre mortel ! C’est pas parce que je fais trois centimètres de haut qu’il ne doit pas avoir peur et normalement il le sait ! Je veux dire, ma vengeance sera terrible ! Je sais pas encore ce que je vais lui faire mais je suis sûr que je trouverais quand je l’aurais attrapé. D’ailleurs en parlant de ça… Je m’élance à sa suite et commence à gravir les escaliers. Il n’est pas vraiment dur à suivre, je l’entends glousser d’où je suis tellement il est fier de sa connerie. Et puis ça a beau être sa maison, il n’est pas très malin ce petit, il arrive à foncer droit dans un mur, avec moi sûr ses talons. « Ahah ! t’es fait comme un rat mon p’tit ! » Je le vois joindre les mains devant lui et me regarder avec un air de chien abandonné sous la pluie, mais l’effet est légèrement mis à mal par le fait qu’il n’arrive pas à s’arrêter de rire. « Je vous en supplie votre grandeur, soyez indulgent, c’était un accident ! » Un accident mon cul ! Il va pas réussir à me faire croire que les glaçons ont sauté tout seul de sa main pour atterrie dans mon t-shirt ! « Je m’appelle Inigo Montoya ! Tu as tué mon père prépare toi à mourir ! » J’ai pris un parfait accent espagnol pour sortir ma dernière réplique. Bon d’accord, elle semble un peu déplacée vu le contexte mais c’est juste qu’on a regardé Pincess Bride ensemble pour la millième fois hier et qu’il fallait vraiment que je ressorte cette citation. « Comme vous voudrez princesse ! » il a l’air d’avoir aussi peur que s’il était devant d’adorables chatons mais c’est pas grave, je ne me démonte pas et me jette sur lui. C’est pour ça que deux secondes plus tard, je me retrouve la tête en bas sur son épaule entrain de m’étouffer à moitié tellement je rigole. Je suis décidément un poids plume. « Lâches moi ! Lâches moi ! Ou ma vengeance sera terrible ! » D’accord j’ai déjà été plus convaincante, mais c’est l’un de mes principaux traits de caractère : ne jamais s’avouer vaincu et ne jamais montrer de faiblesse. Je me débats comme je peux, mais Link me tient fermement. « Vous êtes mignon les amoureux, mais vous savez quoi, vous bloquez le passage… » Link se retourne aussi sec (et donc moi avec puisque je suis toujours sur son épaule, je vous le rappelle) et on se retrouve nez à nez devant Zazou. Son grand frère Zazou. Il me faut à peu près un dixième de seconde pour devenir rouge tomate. L’avantage c’est que vu que j’ai la tête en bas, je peux toujours dire que c’est à cause du sang qui me monte au cerveau. Mais en faite c’est pas tout à fait pour ça. D’abord c’est parce que je me sens tout du coup un petit peu con, accrochée comme ça à l’épaule de Link. En suite c’est aussi parce que c’est Zazou. ZAZOU ! Si vous ne comprenez pas c’est sûrement parce que vous n’avez jamais vu Zazou. Ce mec est un dieu vivant, Apollon réincarné je vous dis. Quand je le vois, je peux pas m’empêcher de rougir, c’est vraiment plus fort que moi. Pourtant y a rien de surprenant à ce qu’il soit canon, je veux dire Link a pas à avoir honte à côté de lui, bien au contraire. Parce que Link est carrément aussi canon que son frère, mais c’est différent parce que Link je le connais. Enfin… différent, faut le dire vite et c’est bien ça le dernier problème. Ces temps-ci j’arrête pas de me dire que Link est vraiment mignon, genre vraiment ! Sauf que je suis pas sensée penser ça, c’est juste un ami, on est pas sensé trouver ses amis affreusement mignons. Alors forcément quand Zazou nous appelle les amoureux ben moi ça me rend toute bizarre. Parce que je sais que Link va juste se marrer en lui disant qu’il dit de la merde. Et que je vais sûrement faire la même chose. Sauf que… Est-ce que Zazou dit vraiment de la merde ? C’est un peu le bordel dans ma tête et je suis pas sûr de pouvoir le jurer sur la tête de ma grande sœur que je ne ressens pas un peu plus que de l’amitié pour lui. Oh God ! Je sens que tout ça va devenir très compliqué si je continue d’y penser. Link fini par me reposer par terre et je remets discrètement mes vêtements en place, pendant qu’on s’écarte pour laisser passer son frère. « Tu viens on va regarder les cartoons ! » j’hoche la tête, cet incident m’aillant momentanément fait oublié mes idées de vengeances, et je le suis, l’observant pendant qu’il ouvre la marche. Sérieusement, qu’est-ce que je ressens réellement pour Link. Je le connais depuis que je suis arrivée à Passadena, et il y a pas si longtemps tout était clair pour moi mais maintenant… C’est vrai qu’il est incroyablement beau, je sais que d’autres filles pensent la même chose, puisqu’elles m’ont parfaitement fait comprendre qu’elles étaient jalouses de notre relation. Mais il n’est pas juste beau, il est aussi drôle, gentil, attentionné, il adore regarder les dessins animés avec moi, il n’a pas peur des histoires d’horreur, il est prêt à faire toute les conneries que je lui propose et puis il est adorable, intelligent, charmant, en…. Et merde… Je crois bien que je suis amoureuse. « OH OUI !!! Bip Bip ! » On dirait un gamin le jour de noël ! Je ne suis pas du genre à prendre la fuite et à tourner trois plombes autour du pot mais pour une fois je vais faire une exception. Je lui dirais ce que je ressens mais demain, pas ce soir, ce soir on regarde les cartoons ! Je le rejoins sur le canapé et commence à regarder l’épisode sans un commentaire de plus.
CODES BY CATSOON
Ne freinez jamais, une voiture c’est fait pour rouler pas pour s’arrêter.
Des fois je m’impressionne moi-même. De toutes les idées débiles que j’ai un jour eu, celle-là est définitivement la meilleure. Je peux pas m’empêcher de sourire rien qu’en me rappelant à quel point je suis géniale. Et aussi, je dois bien l’avouer, en me remémorant la gueule qu’a tiré mon petit jedi quand je lui ai expliqué mon idée lumineuse. Je vous jure c’était tordant, il a fait ce truc bizarre avec son sourcil et une sorte de moue indescriptible, je pense que son corps essayait d’exprimer le fond de sa pensée, à savoir que je suis complètement barge. C’était vraiment énorme, même en essayant de me l’imaginer j’aurais pas pu rêver mieux comme réaction. En même temps faut dire que j’ai cogité un petit bout de temps avant d’enfin trouver un défi à la hauteur de mon petit Anakin. J’lui ai déjà fait le coup de bouffer trente-deux piments d’un coup, de crier au viole au milieu du centre commercial, de se teindre les cheveux en vert et même de défiler dans la rue déguiser en nazi. Ouais je lui en ai fait voir des vertes et des pas mûres alors forcément quand il s’agit de renouveler le style ça demande un peu de réflexion. Je suis un géni mais même moi je ne trouve pas toujours l’inspiration juste en claquant des doigts. Sauf que quand je suis passée devant la maison du vieux MacCornac, ça a fait tilt. Cet homme est une légende dans le coin. Sérieusement on entend tellement d’histoire circuler sur son compte qu’on pourrait presque en tirer un roman. Enfin ce qui revient le plus souvent c’est quand même qu’il est alcoolique, misanthrope et qu’il possède un Beretta qu’il rêverait de pouvoir utiliser sur autre chose que sur des animaux. Joey Brackford m’a raconté l’autre jour que le vieux MacCornac lui aurait couru après en menaçant de lui arracher les couilles et d’en faire de l’engrais parce qu’il avait eu l’audace de s’aventurer dans sa propriété. Moi ce que j’en pense c’est que les légendes se doivent d’être vérifiée. Et que tant qu’à faire si je peux trouver quelqu’un pour les vérifier à ma place c’est encore mieux. Je crois que ce que j’aime le plus chez Anakin c’est que malgré le fait qu’il soit persuadé que j’ai un pète au casque, il ne dit pourtant jamais non à ce que je lui propose de faire. Parce que techniquement il pouvait refuser. J’y serais allée toute seule chercher une pomme au fond du jardin de l’homme au Beretta. Bon, oui, je l’aurais sûrement traité de poule mouillée jusqu’à la fin de ses jours mais ça c’est une autre histoire. Après tout je lui ai quand même laissé le choix : prouver à tout le monde que j’ai plus de couille que lui ou se faire canarder par un dangereux psychopathe pour avoir tenté de voler une pomme. J’y suis pour rien s’il est aussi timbré que moi et qu’il a choisi la seconde option. Des fois je trouve ça vraiment dommage que Dark Vador ne débarque à Passadena que le temps des vacances d’été, s’il était là toute l’année sûr qu’il y aurait moyen de bien se marrer. Mais bon, c’est la vie, tout ce que compte c’est qu’au moins quand il est là, on en profite bien ! Ça doit faire dix minutes qu’il a escaladé le grillage et qu’il s’est faufiler dans l’antre de la bête. Je suis sûr qu’il met autant de temps parce qu’il s’amuse à jouer au sioux. Il doit être en train de ramper dans l’herbe pour ne pas se faire repérer, ce gars adore se prendre pour James Bond. « COUUUUUUUUUUUUUURS !!! » Le cri d’Anakin me tire de mes pensées et je me redresse pour comprendre ce qu’il a à hurler comme s’il avait le feu au cul. Le truc justement c’est que ce qu’il a au cul c’est pas le feu mais un doberman adulte qui doit pas peser loin de cinquante kilos et qui, apparemment, rêve de planter ses crocs dans l’arrière train de mon ami. Je crois que ce moment restera à jamais gravé dans ma mémoire ! Sérieusement c’est un moment historique ! A croire que mes rêves les plus fous se réalisent. Vous trouvez que je suis horrible ? Non mais comprenez-moi, vous allez pas me dire qu’il n’y a pas quelque chose de légèrement comique dans cette scène, si ? Je suis sûr qu’en ce moment Dark Vador remercie tous les dieux de la création que ses parents lui aient payé des cours de sport plutôt que des jeux vidéo. C’est qu’il court sacrément vite ce petit. Enfin je pense qu’à sa place aussi je me découvrirais soudainement des ailes. Mais pour l’heure moi je suis bien tranquille derrière une barricade qui me protège, en train de regarder mon pote de connerie battre son propre record de vitesse. Arrivé au niveau de la grille, il lui faut un peu près un dixième de seconde pour l’escalader et sauter à côté de moi. Le chien quant à lui se retrouve très frustré de louper les fesses d’Anakin de quelque seconde et se jette sur le grillage, espérant le faire céder sous son poids et aboyant tout ce qu’il peut. « Putain te marre pas Forman ! J’ai failli me faire bouffer par un chien à cause de tes conneries ! » Mais y a rien à faire, je peux pas m’empêcher de rire comme une conne. « Oh putain mais t’aurais vu ta… » un coup de feu vient interrompre ma phrase et on se retourne tous les deux dans un sursaut pour voir que le maitre du doberman à l’air encore plus féroce que son chien. « Si je te chope mon gars, je te fais frire les roubignoles ! » Le vieux MacCornac avance vers nous d’un pas déterminé en abaissant son Beretta dans notre direction. Anakin et moi, on échange à peine un regard avant de se barrer en courant en dignes jedis que nous sommes. Parfois la fuite et la meilleure des solutions. Je crois bien qu’on coure comme on n’a jamais couru de notre vie. Enfin surtout moi parce qu’Anakin vient de se faire courser par un doberman alors forcément il a déjà expérimenté la vitesse de la lumière. Pour moi en tout cas c’est une grande première. On finit par s’arrêter au coin d’une rue, vidés de toute notre énergie. Je me laisse tomber au sol, morte de rire. On a beau dire, mais des frayeurs dans le genre ça nous fait nous sentir vivant. Mon petite australien préféré se laisse tomber à côté de moi et me jette une pomme dans les mains. « Y a plutôt intérêt qu’elle soit bonne. » Ce qui me fait rire de plus belle, un peu plus et je vais finir par étouffer. Je croque dedans et lui la repasse aussitôt. « mouais… pas mal… » Je le regarde en souriant et lui se contente de lever les yeux au ciel avant de prendre un bout de la pomme à son tour. « Tu viens, on va sauter de la falaise ! » Je me relève et lui tends une main pour l’aider qu’il saisit sans hésitation. Sauter des falaises, tiens encore une bonne connerie à faire ça. Papa me l’a formellement interdit mais que voulez-vous je n’écoute jamais ce qu’on me dit. Et puis jusqu’à présent on ne s’est encore jamais rompu le cou…
CODES BY CATSOON
- Ta robe est un peu anachronique. - C’est vintage, je te signale. - C’est pas parce que c’est vintage que c’est beau.
« Aïe… Aïe, Aïe, Aïe, Aïe, Aïe… Mais Aïeeeeeeeeeeee ! » Je plaque une main sur ma tête pour soulager le tiraillement de mes cheveux et lance un regarde noir à Aspen qui me le rend sans aucune gêne. « Tu veux pas arrêter de te plaindre Rory ? Et puis enlève ta main, je vais jamais y arriver sinon ! » On reste quelque seconde à se fusiller du regard puis je finis par renoncer et laisse retomber mon bras à mes côtés fixant au passage une tâche sur le mur. Se concentrer sur autre chose pour oublier la douleur. De toute manière je n’ai pas vraiment le choix. J’ai beau avoir un caractère bien trempé, bizarrement face à Aspen ça ne sert à rien. Je n’ai aucune chance contre elle. Cette fille obtient toujours ce qu’elle veut, ça me fascine. Par contre pour ce qui est de subir en silence, elle rêve et en couleur qui plus est. Pour le moment faire savoir à tous les habitants de cette maison que je suis en train de souffrir le martyr est mon seul plaisir alors je ne vais certainement pas m’en priver. J’ai l’impression que le supplice dur depuis des heures. Sûrement parce que c’est un peu le cas. Avant qu’Aspen décide de faire un sort à mes cheveux, je suis passée par l’étape maquillage, habillage, chaussurage (oui ce mot existe surtout si votre sœur s’appelle Aspen et qu’elle a en sa possession plus d’escarpin-sandale-botte-ballerine-basket-bottine-et-autre-soulier que le magasin du coin de la rue), le coiffage est juste la dernière ligne droite avant que j’atteigne la perfection. Et quand je parle de perfection, ce ne sont pas mes mots mais bien sûr ceux de ma styliste attitrée. Dire qu’à la base tout ça est entièrement ma faute ! Parce que, oui, après des années à servir de poupée Barbie à mes sœurs, j’ai enfin, de ma propre initiative, demandé qu’elles me viennent en aide. Là tout de suite présentement au moment exact où je vous parle, je pourrais pas jurer que je ne regrette pas. Mais de toute manière c’est trop tard n’est-ce pas ? Alors puisque je ne peux pas revenir en arrière, je me contente de me trémousser sur ma chaise, de manifester bruyamment mon mécontentement et de souffler aussi souvent que je le peux. Et Aspen n’arrête pas de me dire de tenir en place et d’arrêter de grogner parce que ça ne l’aide vraiment pas à aller plus vite. Je sais bien que je devrais l’écouter, parce qu’après tout on n’a pas toute la nuit et que je suis un peu attendue quelque part alors si je ne suis pas prête à temps… tout ça n’aura vraiment servi à rien. Mais le problème justement c’est que je ne suis pas sûr du résultat. Pas que je doute des capacités de Sara et d’Apsen mais… Elles ont caché tous les miroirs ! TOUS ! Comme quoi, il ne faudrait pas que je me vois avant le résultat final et blablabla et blablabla. Non mais franchement ! Est-ce qu’elles ont la moindre idée de ce que ça me fait de les voir s’agiter autour de moi sans avoir le droit de regarder ce qu’elles sont en train de faire ? Je veux dire c’est quand même ma tête qui est en train d’être transformée, je considère que je devrais être en droit de voir l’avancée du chantier. Sauf que non. Et que de toute manière j’ai pas mon mot à dire. J’ai perdu tout pouvoir sur la situation au moment où j’ai fini ma phrase « vous voulez bien m’aider à me préparer ? » J’ai l’impression d’être tombée dans un traquenard. Je suis sûr qu’elles préparent tout ça depuis le début ! Oui le début exactement ! C’est-à-dire le jour de noël, l’année de mes trois ans quand Aspen a commencé à me préparer pour la fête ! Et Sara avec sa petite tête d’ange et son air d’innocence ! Vous pensez bien, sûr c’est pas Aspen, mais quand j’ai fini par arrêter de devenir rouge tomate quand elle me parlait – parce qu’elle m’intimidait trop – elle a pas attendu très longtemps pour rattraper toutes les années où je n’avais pas pu lui servir de poupée Barbie. Je suis sûr qu’Aspen l’a mise dans la conspiration ! C’est un plan machiavélique de leur part et elles n’ont fait depuis lors qu’attendre ce jour fatidique pour moi ! Et non je n’en rajoute pas un petit peu, elles en sont capables ! J’aurais dû lutter et déjouer leur projet mais je suis faible et je n’ai rien vu venir. Parce qu’après tout, les cheveux lâchés, une basique robe noire et un trait de crayon sous les yeux (mis sans m’éborgner) c’était largement suffisant non ? Vu qu’en temps normal je ne suis pas la fille la plus féminine de la terre, la différence aurait déjà était énorme ! « ça y est j’ai trouvééééééééééé ! » Et voilà ma deuxième tortionnaire qui revient, nous montrant fièrement une fleur blanche comme si elle nous présentait le saint graal. Aspen réagit d’ailleurs exactement comme si c’était le cas et une deuxième paire de main vient s’afférer sur mon crâne. Mon Dieu mais que quelqu’un me vienne en aide ! « Et voila ! C’est fini ! » Pour de vrai ? C’est pas une blague ? Je suis libre ? Sara et Aspen me prennent chacune par une épaule et viennent me placer devant la glace que ma sœur dévoile théâtralement. J’en ai le souffle coupé ! Je retire tout ce que j’ai dit ! Ça valait le coup de souffrir un peu, c’est mille fois mieux qu’une basique robe noire et qu’un trait de crayon. Je suis magnifique. Non vraiment on dirait une princesse ou un truc dans le genre. Pas que je rêve d’être une princesse mais… Mais c’est tout simplement parfait. C’est comme si j’étais une autre moi. Une moi dans une robe de soirée rouge déjà c’est pas tous les jours ! Une moi qui serait une vrai femme, enfin presque une vrai femme, une petite femme de dix-huit ans prête à faire tourner toutes les têtes. Je n’ai pas vraiment l’habitude de me mettre en valeur. Pas que je sois négligée mais j’aime mieux les jeans aux jupes et le pratique à l’ultra esthétique et tape à l’œil. Je me fais bien assez remarquer avec mon caractère, je n’ai pas besoin d’en rajouter plus que ça. Sauf que ce soir est différent et je suis vraiment contente de pouvoir montrer à tout le monde que finalement moi aussi je peux avoir un maquillage sans bavure, une coiffure sophistiqué, des talons de dix centimètres et une robe qui explique plus que parfaitement que je fais bien partie de la gente féminine.« Alors c’est qui qui va être la plus belle de sa promo ? » Je rigole à la remarque d’Aspen et réponds sans hésiter. « Y a pas photo ça peut être que moi ! » je me retourne et attrape mes deux habilleuses (en faisant tout de même attention à ma coiffure !) « Vous êtes les meilleures ! » « Bien sûr qu’on est les meilleures ! on a ça dans le sang que veux-tu ! » On rigole toutes ensemble et à ce moment précis je n’ai pas le moindre doute là-dessus, j’ai la meilleure famille du monde ! J’entends sonner à la porte et je sais que c’est Link. « Je crois que ton cavalier est arrivé poulette ! Allez, va le faire baver ! » Je relâche enfin mon étreinte et après un dernier sourire je me dirige vers l’escalier. Sara et Aspen me suivent, je sais déjà qu’elles ont préparé l’appareil et j’espère que les photos seront réussite. Papa me regarde descendre et je suis sûr qu’il a les larmes aux yeux. Il me sert dans ses bras. « Ma petite fille… » Instant nostalgie. Je suis la petite dernière. Aspen et Sara ont beau être passé par là avant moi, a l’ému toujours autant. Nous voir grandir. « Tu es magnifique chérie ! » Il vient déposer un baisé sur mon front. « Papa ! Ma coiffure ! » « Désolé, désolé, allez va ouvrir avant que ton cavalier ne s’enracine derrière la porte. » Je lui souris et m’avance vers la porte. J’ai hâte de voir mon petit Link en costard, j’espère qu’il m’aura choisi une orchidée rouge. Tout doit être parfait. Après tout, un bal de promo ce n’est pas tous les jours que ça arrive.
CODES BY CATSOON
Dernière édition par Rory Z. Forman le Jeu 6 Fév - 0:14, édité 9 fois
Rory Z. Forman
◊ STATUT : je t'en pose moi des questions ? ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Je sais pas trop. Chez Aspen si elle a besoin de moi. Je Link si j'ai besoin de lui. (et non pas besoin dans ce sens là !) ◊ AVATAR : Lucy Kate Hale ◊ CRÉDIT : Jewel
Sujet: Re: Trouver sa moitié exige-t-il au préalable de se couper en deux morceaux de volumes equivalents ? Mar 4 Fév - 1:42
Il me manque. C’est atroce, il me manque tellement. C’est pas par vagues, c’est constant. Tout le temps, sans répits.
« Mademoiselle Forman ? » Je relève la tête de ma copie. Quoi ? Qui me parle ? Il voit pas que je suis occupée ? Non mais sérieusement, déjà que je suis loin d’être un génie des maths si on m’interrompt en plein milieu de mes exams, je vais jamais m’en sortir. « Venez avec moi je vous pris » Je regarde ma copie, puis mon prof, puis le surveillant, puis mon prof. Ce dernier me fait un signe de tête m’incitant à me lever. Alors je m’exécute en pousse un léger soupir. Dire que j’avais presque réussi à résoudre ce problème. Je suis sûr que quand je vais revenir m’assoir devant mon devoir, j’aurais tout oublié. Je suis le pion dans les couloirs et il ne me décroche pas un mot. C’est vrai que m’expliquer pourquoi il est venu me cherché en plein milieu d’un cours, ça serait trop demandé. Arrivé devant l’accueil, je vois mon père qui m’attend. « Papa ? Qu’est-ce que tu fais là ? » Il se tourne vers moi. Il ne sourit pas. J’aime pas ça. Tout de suite je pense à pire. Je suis sûr qu’il est arrivé quelque chose à Aspen. Ou à Wayne. Ou Maman. Ou quelqu’un. Peut-être qu’une météorite c’est écrasée sur la maison. Oh mon dieu mes peluches ! « Papa ?» « Viens, je t’expliquerais dans la voiture. » Hein ? De quoi ? Qui est mort ? Je veux savoir. Mais il ne me laisse pas le temps d’insister et se dirige vers la sortie. Alors je me mets juste à lui courir après pour le rattraper.
« Rory, il faut qu’on y aille. » Je tourne la tête vers Sara. Me lève. Je suis un automate. Elle me prend la main. Je la laisse faire. Je suis fatiguée. La journée vient pourtant tout juste de commencer.
« J’ai dit à ton école que ta grand-mère venait de mourir » Je regarde mon père sans vraiment comprendre. « Papa… Mamie Jane est morte il y a deux ans tu te souviens ? » Mon père est atteint de sénilité précoce. Je sens que ça va être la merde à la maison bientôt. « Oui merci de me le rappeler chérie. » Il me regarde en souriant. Oui ben je sais pas moi, il me dit ça, il veut que je lui réponde quoi ? « Mais ton école n’en sait rien donc bon… » J’ouvre la bouche et la referme tel un poisson rouge tombé de son bocal. « Tu veux dire que tu m’as kidnappé à mon contrôle de math ? »Mon père se marre. « Kidnappé c’est peut-être un peu exagéré. On va dire que j’ai emprunté ma fille à son devoir de math pour pouvoir passer un peu de temps avec elle. Tu auras bien d’autre occasion d’avoir des taules en math. » Je rigole en lui tapant l’épaule. « Saches que je suis excellente en math ! » « Mais oui ma puce. » Mon sourire reste accroché à mes lèvres pendant que je regarde la route qui défile par la vitre. Depuis que je suis arrivé à Pasadena, je n’ai pas eu beaucoup de temps avec mon père pour moi toute seule. « On va où ? »
« tu es sûr de vouloir le faire ? Tu n’es pas obligé tu sais ? » Je ne dis rien. Je me contente de lui lâcher la main et d’avancer vers la porte. J’ai peur de ce qu’il y a à l’intérieur. Mais je dois le faire. Je dois le faire n’est-ce pas ? Parce qu’après je ne le verrais plus. Plus jamais.
« Don't You Forget About Me. Don't Don't Don't Don't. Don't You Forget About Me ! » On chante à tue-tête, fenêtres baissées, pendant que la voiture file sur l’autoroute direction la mer. La justesse n’a jamais vraiment été quelque chose de famille mais on s’en fout. On a déjà massacré les Doors et les Beatles. Rien ne nous fait peur à nous. J’ai l’impression de passer la plus belle journée de ma vie. C’est comme si je redécouvrais mon père sous un nouveau jour. Il m’a parlé de ses folles années où il parcourait les Etats-Unis pour voir des concerts. C’était avant la naissance de Wayne. Et puis on s’est arrêté à Abbott parce que papa voulait absolument me prouver qu’on y trouvait les meilleures glaces du Texas. J’aimerais continuer à rouler pour toujours. Il est gris. Si gris. C’est comme si ce n’était pas lui. Je ne le reconnais pas. Mes jambes cèdent sous moi. Je m’écroule. Je n’arrive plus à respirer. J’aimerais tellement me réveiller. Ce n’est pas vrai. Tout ça. Ça ne peut pas être vrai.
« Non papa, je ne te parlerais pas des garçons. » « Ahah ! Donc il y a bien des choses sur les garçon à raconter ! En tant que ton père, j’ai le droit de savoir. » Je ne peux pas m’empêcher de rire. « En tant que mon père tu n’as droit à rien du tout et tu devrais le savoir. Sur quelle planète vie tu, où les filles racontes leur histoire de garçon à leur père ? Et puis il n’y a pas d’histoire. Il n’y a pas de garçon. Il y a juste Link. Et puis c’est Link donc bon…» « Mouais je l’ai à l’œil ce petit ! » « Arrêtes papa ! Je t’interdis de faire peur au seul ami que j’ai ici ! » Je fronce les sourcils pendant qu’il rigole comme un débile. « Je sais chérie, je sais. Je ne vais pas faire peur à Link tu sais bien qu’il est toujours le bienvenu à la maison. » Je cale ma tête sur l’épaule de mon père. Assis sur le sable fin, on regarde la mer. On est allé se baigner en arrivant. Il n’y avait personne dans l’eau. Surement parce qu’on est en plein milieu de la semaine et que les gens sont au travail. Et aussi un peu parce que l’eau est encore gelé à cette période de l’année. Mais on est des Forman nous. Rien ne nous fait peur. La journée touche à sa fin. Je sais qu’on va bientôt devoir rentrer. Ça me rend un peu triste.
Ils ont fini par refermer le cercueil. Il a fallu marcher jusqu’à l’église. Suivre le corbillard. Aspen et Sara marchait à côté de moi. Je sais que Link n’était pas loin derrière. J’essaye de me rappeler que je ne suis pas seule. Et pourtant. J’ai l’impression d’être abandonnée. Je ne suis pas prête à affronter le monde sans lui.
La voiture est garée devant la maison. Il est tard. On reste assis à nos places. Je ne suis pas pressée de descendre. De retourner à la vraie vie. Mon père passe une main dans mes cheveux, je le regarde en souriant. « Je sais que de déménager ici n’a pas été facile pour toi ma chérie. Et je sais que tu as un peu de mal à trouver ta place à la maison. Mais je voulais que tu saches que je suis très content que tu viennes vivre avec nous. Parce que tu es ma petite fille adorée. » Je me penche vers lui et le sert dans mes bras. C’est le meilleur père du monde. « ça pourra être notre secret cette journée ? Juste à toi et moi ? » Mon père me sourit de nouveau et m’embrasse sur le font. Puis on sort de la voiture.
Il n’y aura plus jamais les regards complices devant the breakfeast club. Il n’y aura plus les souris quand nous mangerons une glace. Il n’y aura plus les fous rires que personne ne peut comprendre. Il n’y aura plus le premier bain de l’année au mois de mars quand personne ne veut entrer dans l’eau à part nous. Il n’y aura plus rien. Cette journée à deux va disparaitre car il n’y aura plus que moi pour me souvenir. Il n’y aura plus rien parce que le 2 juin mon père est mort. Et j’ai l’impression de mourir un peu avec lui.
CODES BY CATSOON
Parfois, il faut savoir quitter les gens que tu aimes. Mais ça ne veut pas dire que vous ne devez plus vous aimer... Parfois, il faudra être sûr que tu l’aimes plus que tu ne le penses.
« Avoues moi tout Rory chérie, tu fuis parce que tu n'arrives plus à vivre en cachant l'amour débordant que tu me portes ? » Que répondre à tant de connerie ? Rien. Une morne indifférence, c ‘est tout ce qu’il mérite. Je continue de plier méthodiquement mes affaires en lui tournant obstinément le dos. Ça ne va jamais renter. Jamais. Que quelqu’un m’explique comment j’ai pu fermer cette valise en partant de Pasadena ! Je veux bien comprendre qu’en un an on accumule des affaires mais à ce point-là…C’est pas comme si j’avais acheté des doudounes pour l’hiver ! On est en Australie bordel de merde ! Je me suis achetée quoi…quelques maillots de bain, des paréos, des shorts, bref rien de bien volumineux. Et pourtant j’ai l’intime conviction que je n’arriverais jamais à fermer cette valise. Et quand bien même j’y arriverais, elle ne sera jamais réglementaire pour aller dans l’avion. « Ok donc en clair c’est ton dernier jour sur la terre promise qu’est l’Australie, ton dernier jour en mon illustre compagnie et tu as juste décidé de me snober honteusement ? » «Tout à fait. » « Femme sans cœur.» « Ça s’appelle un sevrage progressif, histoire de t’habituer au manque que tu ressentiras forcément une fois que je serais partie» « Arrête de dire n’importe quoi Rory chou on sait tous que c’est toi qui va être en manque de ma sublime personne » « Non c’est toi. » «Non toi ! » Pour ce qui se poserait la question : oui on peut continuer très longtemps comme ça. « Non, toi…» « Non… » Tiens, il se tait, comme quoi des choses surprenantes arrivent tous les jours. « Pour une fois je vais me montrer plus mature que toi et je vais dire arrêtons là les conneries… Parlons sérieusement… tu vas pleurer à l’aéroport en abandonnant ton mec ? » C’est ça qu’il appelle parler sérieusement ? Il manque clairement des neurones à ce garçon. « Oh oui ! Je suis sûr que vous allez faire comme dans les films ! Il courra à travers les barrières de sécurité et essayera de te retenir avant de finalement monter dans l’avion parce qu’il ne supporte pas l’idée de vivre loin de toi !» Je finis par lâcher le jeans que j’étais en train de plier et me tourne vers Anakin, mon visage exprimant clairement toute mon affliction. « Quoi ? Ça serait trop romantique ! » D’accord, mon visage plein d’affliction n’est apparemment pas suffisant. J’attrape donc un cousin qui traine et lui jette au visage. Peut-être que Dark Vador comprend mieux la violence que les expressions faciales. « Rappelle-moi la dernière fois où tu m’as vu être romantique ? » « Non c’est vrai, toi tu es une femme sans cœur… mais Baze… » Baze ? BAZE ?! Romantique ? Je vais finir par croire qu’Anakin a refait des spacecake sans moi, je vois pas d’autre solution. Bon qu’on soit d’accord, je ne dis pas ça parce que Baze, mon « copain », est un connard sans nom. Mais déjà notez les guillemets. Baze et moi c’est… je suppose que comme nous ne formons pas un couple classique certaines personnes diraient compliqué. Sauf que justement c’est l’inverse de compliqué. C’est facile, simple, pas prise de tête. Il suffit de voir comment tout ça a commencé. Des cours de surf. Comment quelque chose qui commence par des cours de surf pourrait devenir compliqué. Et puis il y a eu les soirées sur la plage, l’alcool, la première fois où on s’est embrasé, la deuxième. Et puis les aprèm passés ensemble. Le sexe. Oh mon dieu le sexe ! Ça, ça va surement me manquer. Faut dire qu’en toute modestie on avait une bonne alchimie tous les deux. Alors oui je suppose que les gens nous considéraient comme étant un couple. Je suppose même que d’une certaine façon nous l’étions. On n’a juste jamais formulé les choses de cette façon. En fait on s’est jamais posé la question, jamais mis de mots sur tout ça. Est-ce que Baze va me manquer ? Oui sûrement. J’adore ce gars. Est-ce que je vais pleurer à l’aéroport ? Sûrement que non. Pas plus que je ne pleurerais pour Anakin. Je ne suis pas amoureuse de Baze. Et même si on n’en a pas parlé, je ne pense pas non plus qu’il soit amoureux de moi. C’était bien le temps que ça a duré. Maintenant il faut passer à autre chose. J’espère juste que je le reverrais bientôt. Si je reviens en Australie ou s’il passe aux Etats-Unis. « Tu dis tellement de connerie à la minute mon petit Kikin que ça pourrait presque être inquiétant. » « Rooh, ça va ! c’est ta faute aussi ! Avant que tu t’incruste chez moi, je regardais pas vraiment de comédie romantique vois-tu… » Yep, je dois reconnaitre ma culpabilité sur ce point-là. Mais même s’il le nierait, je sais dans le fond qu’il adore ça. Un grand sentimentale ce petit Dark Vador. Il vient s’assoir sur le lit à côté de ma valise et commence à m’aider avec mes affaires. « Toujours pas moyen que je te convainques de venir avec moi pour les vacances. ? » Il dit ça mine de rien mais je sais bien qu’en vrai, si je lui disais que finalement je partais faire le tour des Etats-Unis avec lui il serait fou de joie. Peut-être même qu’il me ferait une petite danse du bonheur pour célébrer l’évènement. Et si vous n’avez jamais vu Anakin faire une danse du bonheur, alors vous avez clairement manqué quelque chose. Je me contente de lui sourire un peu désolé. Je lui ai déjà expliqué en long et en large pourquoi je ne pouvais pas venir avec lui. J’ai déjà eu une année de vacance. Il faut que je retourne à la vraie vie maintenant. Et puisque j’ai décidé de ne pas rentrer à Pasadena et de m’installer à New-York, il faut bien que je m’organise pour la rentrée. Trouver un appart, prendre mes marques… J’ai été prise dans cette école de cinéma et je sais que j’ai plutôt intérêt à me bouger le cul pour tout déchirer l’année prochaine. C’est une chance pas croyable que j’ai et je n’ai définitivement pas le droit de la gâcher. Alors non, je ne partirais pas en road trip avec Anakin mais bon, il passera me voir à New-York à la fin de son voyage, juste avant de partir pour Pasadena. Il me l’a promis. « Allez rends toi utile, assis toi sur cette valise que je puisse la fermer. » Mon avion est dans 24h et on n’a encore ma grande soirée de départ a préparé. J’ai déjà perdu bien assez de temps avec cette foutu valise.
CODES BY CATSOON
- Et qu’est-ce qui se passe si une voiture arrive ? - On meurt !
« Tu vas vraiment porter ça ? » Je regarde le miroir dans lequel je me reflète. Mes mains lissent distraitement les plies de ma robe. Noire. Sobre. Elégante. Et mes boucles brunes, emprisonnées par un ruban. Elles faisaient trop sauvages. Trop indisciplinée. Je me suis mise du crayon noir, du mascara, du rouge à lèvre. Pour dissimuler mes traits de petite fille. Je ne suis plus une petite fille. Vingt-cinq ans. Je suis grande maintenant. Et quand bien même je ne le serais pas. C’est ce qu’on attend de moi. Je n’aurais peut-être pas dû me maquiller les yeux malgré tout. Je vais pleurer. Je vais ressembler à un panda. Je m’en fous d’être jolie. Mais j’ai l’impression qu’il faut que je fasse un effort. Peut-être que les autres attendent de moi que je sois jolie. Et grande. Les autres attendent un peu trop de moi. Je replace une mèche récalcitrante derrière mon oreille. « Tu auras dû mettre la rouge. C’est celle qui te va le mieux. Tu fais un peu trop sinistre dans celle-là. » Sinistre. Bien sûr que je fais sinistre. C’est de circonstance après tout. On n’a pas le droit de porter du rouge. Enfin je crois. Il faut une tenue de circonstance. De circonstance. Je n’aime pas ce mot. « Quoi que… Je suppose que tu ne veux pas associer ta jolie robe rouge à tout ça. C’est celle que tu portais à ton bal de promo. Ça serait dommage de mélanger les souvenir. » C’est vrai. La robe rouge doit rester la robe du bal de promo. Elle sera toujours la robe du bal de promo. Et la robe noire…. La robe noire sera pour aujourd’hui. Et je la brûlerais en rentrant. Je ne veux pas me souvenir de ça. Je ne veux pas. J’en ai plein d’autre des souvenirs. Des tones. Des beaux. Mais celui-là. Cette journée. Non. Je ne veux pas m’en souvenir. Je brûlerais la robe en rentrant. «Tu crois vraiment que ça te fera oublier ? » Non… sûrement que non. Mais ça m’évitera de la voir tous les jours dans ma garde-robe. Ça empêchera les souvenir de me sauter à la gueule. C’est déjà ça. «Enfin si c’est pour la brûler… t’as raison, celle-là fera l’affaire. Je ne l’ai jamais vraiment aimé de toute façon. » J’aurais préféré que tu l’aimes. C’est un peu pour toi quand même. Beaucoup pour nous. C’est toujours pour les autres. Mais après tout, toi tu seras dans un costard noir. Tu n’as jamais aimé les costards. Ils te font ressembler à un pinguoin. Et tu seras pâle. Tellement pâle. Papa était gris. J’espère que tu ne seras pas gris. Moi j’aurais la robe noire. Tant pis. J’aurais préféré que tu l’aimes. Les autres m’attendent. Il faut que je parte. Que je quitte la chambre. Je n’ai plus le temps de me changer. Tant pis. J’aurais préféré que tu l’aimes.
« Aspen, il faut qu’on y aille.» Elle lève les yeux vers moi. Je ne suis même pas sûr qu’elle me voie. Elle est perdue. Ma grande sœur. Si petite maintenant. Je m’approche. Remet en place une mèche de cheveux. Nous avons les mêmes. Sauvages. Indiscipliné. C’est de famille. Je l’embrasse sur le front. Elle ferme les yeux. J’ai l’impression qu’un rien suffirait à la briser en mille morceaux. Elle est déjà brisée. Si fragile maintenant. J’ai peur pour elle. Je dois être forte. De nous deux, la grande sœur maintenant, ça doit être moi. Je ne suis pas vraiment préparé pour le rôle. Elle regarde droit devant elle, assise sur le lit. Elle n’est pas prête. Comment pourrait-elle l’être ? Je vais jusqu’à son dressing, attrape une paire de chaussure. Noire. Sobre. Aujourd’hui tout doit être noir et sobre il me semble. Je les lui apporte, attrapant au passage les pinces qui trainent sur la commode. Je relève ses mèches, arrange sa coiffure. Elle est prête. Aussi prête qu’elle puisse être. Je ne peux pas faire plus. Juste les vêtements. Le reste, la peine, la douleur, la mort lente, je ne peux pas la préparer pour ça. On est jamais prêt pour ça. Je lui prends la main. La fait se lever. Il faut qu’on y aille. Qu’on quitte la chambre. La maison. On nous attend. Je voudrais ne pas y aller. On nous attend. Je voudrais m’effondrer. Je tiens sa main dans la mienne et je ne m’effondre pas.
« J’aurais voulu qu’il n’y ai que moi. » J’aurais voulu qu’il n’y ai personne. « Elle va me haïr maintenant. » Je regarde Aspen. Elle est avec Alice. Elle tient le choc. Tenir le choc. Ça ne veut strictement rien dire. Ce n’est qu’une question de secondes. De minutes. Elle va s’effondrer. Le choc va lui mettre un uppercut dans l’estomac et elle va s’effondrer. Il n’y a rien à faire. Je ne sais pas si elle te hait. Elle n’a pas vraiment parlé. Pas à moi. Je ne sais pas ce qu’elle ressent. Personne ne le sait. C’était son fils. Mais ce n’était pas ta faute. Juste un accident à la con. « Si je ne l’avais pas amener avec moi rien ne serait arrivé. On serait heureux. » Tu ne pouvais pas savoir. Personne ne pouvait. Ça ne s’imagine pas ces choses là. Ça ne nous arrive pas à nous. Aux autres oui. Toujours aux autre. Pas à nous. On avait déjà donné. Il y avait eu papa. Ce n’est pas ta faute. Et puis c’est trop tard maintenant. « Tu vas devoir être là pour elle. Moi je ne peux plus faire grand-chose maintenant. » Et moi ? Qui va être là pour moi ? J’aurais voulu que tu y ailles à pied. « Je sais. Je suis désolé. » Ce n’était pas ta faute. « Rory ? » Je me retourne. Link. Je ne l’ai pas revue depuis trois ans. Mais il est là. Il sera toujours là lui, n’est-ce pas ? Link. Link et le premier baiser. Link et les fous rire. Link et la première fois. Link et les bêtises. Link. Juste Link. J’ai du mal à croire que je ne l’ai pas vu depuis si longtemps. « Tu tiens le coup ? » Non. Bien sûr que non. Il y a des coups que personne ne peut tenir. Je ne dis rien. Je me blottie dans ses bras. Il me rend mon étreinte. Les bras de Link. Ça semble si facile. Si évident quand il est là. Les bras de Link quand je suis fatiguée. Les bras de Link quand je suis triste. Comme avant. Et il y a son odeur. C’est toujours la même. Du moins j’en ai l’impression. L’odeur de mes souvenirs. Peut-être qu’il a changé de parfum. Peut-être que je confonds tout. Je voudrais rester comme ça pour toujours. Dans les bras de Link. Là, rien de mal ne pourra arriver. Je ne sais pas s’il voudrait. C’est peut-être déplacé. Il a juste voulu être gentil. Il est passé pour moi. Par politesse. Trois ans. C’est long trois ans sans se voir. Il me manque. Aujourd’hui plus que jamais. Et pourtant il est là. Mais c’est différent. Avant c’était lui et moi. Link et Rory. Maintenant… trois ans. Il doit y avoir une nouvelle jolie petite demoiselle impertinente dans sa vie. Dans son lit. C’est Link après tout. Je n’ai plus le droit de m’accaparer ses bras. J’aurais voulu. Tan pis. Encore quelque seconds et je m’écarte. « Désolé » Il secoue la tête. Pas de quoi être désolé. Aujourd’hui j’ai tous les droits. Mais quand même…. J’aurais voulu rester dans ses bras. « Il faut que j’aille voir ma mère. Merci d’être venu. » Je le laisse là. Trois ans. J’aurais aimé le revoir dans d’autre circonstance. « Je ne l’aime pas. » Tu ne l’as jamais aimé. Va savoir pourquoi. Toujours à lui lancer des regards noirs et à râler quand j’allais le voir. C’est pourtant un mec bien. « Pas assez. Pas pour toi. » Tu m’as déjà dit ça avant. Pas un mec bien pour moi. « Un mec bien pour ma petite sœur ça n’existe pas. » Il faudra bien pourtant. Peut-être pas lui. Mais il faudra bien qu’il y en est un. Tu ne pourras pas toujours me protéger. « J’essayerais. » Trop tard.
« Je vais m’en occuper maman. » Elle a l’air aussi perdu qu’Aspen. Elle partage la même peine. D’une certaine façon. Je suppose que dans les faits aucune peine n’est comparable à une autre. « Allez, viens par-là toi. » Lilly glisse des genoux de ma mère et court dans mes bras. Maman semble soulagée d’une certaine façon. Pauvre gosse. Personne ne sait vraiment comment s’occuper d’elle aujourd’hui. Elle est trop petite. Elle ne comprend pas. Elle voit tout le monde si triste autour d’elle et elle ne doit même pas vraiment saisir pourquoi. Et nous… On la voit. On la voit si bien. Mais je ne peux pas m’empêcher de voir Jule collé à ses baskets. Il n’y a plus de Jule. Je la prends dans mes bras et l’emmène ailleurs. Une autre pièce. Moins de monde. Elle a tous ses jouets posés sur le sol. Je m’assoie sur une chaise. La regarde. C’est fou comme elle lui ressemble. Il aurait été pareil. Si on lui en avait laissé la chance. Si plein de vie. Si souriant. J’aurais voulu le voir grandir. « Tati Rory ? » « Oui ma puce ? » Je la regarde. Esquisse un faible sourire. Elle a cette tête sérieuse qu’elle prend parfois quand elle bloque sur quelque chose. « Pourquoi tout le monde il est triste ? » Je ne sais même pas quoi lui répondre. J’aimerais ne pas avoir à lui expliquer. Je sais qu’on lui a déjà dit. Mais comment pourrait-elle comprendre ? Ça n’a pas de sens. « Les gens sont tristes pour Jule et Wayne ma chérie. » Elle penche sa petite tête vers ses poupées, les manipule distraitement. «Papa, il a dit que Wayne et Jule ils sont partis. » « Oui Lilly » « Mais pourquoi est-ce que tous les mondes ils sont triste. Ils vont revenir. » Je m’assoie sur le sol et la prend sur mes genoux. Elle relâche ses poupées et rive ses pupilles dans les miennes. Je passe une main sur sa joue. « Non ma chérie.» « Ben si quand les gens partent, ils reviennent. Comme maman quand elle est partie avec toi. » Elle parle de la fois où Aspen est venu me voir à New York. Elle est partie quinze jours. Tyler nous a dit que Lilly avait pleuré tous les soirs, elle pensait qu’Aspen avait disparu pour de bon. Il a passé son temps à lui dire que quand les gens partaient, ils finissaient toujours pas revenir. Mais pas cette fois. Je l’embrasse. La serre contre moi. J’ai les larmes aux yeux. Il ne faut pas que je pleure. Il faut que je sois forte. « Pas cette fois ma chérie. C’est different cette fois…. Wayne… et Jule sont partis quelque part d’où on ne peut pas revenir. » Elle fronce les sourcilles. « Où ? Où ils sont partis? » « On ne sait pas ma chérie. C’est compliqué. C’est un endroit très, très, très loin d’ici. » « Pourquoi ils sont partis ? » Parce qu’une voiture les a fauché en plein course. Parce que le monde est cruel et que la vie est injuste. « Il leur est arrivé quelque chose et… ils ont dû… » Je reprends mon souffle. « Oncle Wayne et Jule c’est comme s’ils dormaient ma chérie. Mais tellement profondément qu’ils ne pourront pas se réveiller. » « Comme la belle au bois dormant ? » « Non. C’est pour ça qu’on dit qu’ils sont partis. Ils ne se réveilleront pas, même si on les embrasse. Leur… » Comment appeler ça ? Leur âme ? Leur esprit ? Je ne suis même pas sûr d’y croire. «Quand tu rêves, ton corps est quelque part et toi, toi tu imagines d’autre chose, tu vies… d’autre chose. Jule et Wayne ils sont partis là-bas. Ici il n’y a plus que leur corps qui dort. » Elle se sert contre moi. Je crois qu’elle commence à comprendre. « J’aimerais qu’ils se reveillent. » « Moi aussi ma puce. Moi aussi…»
« J’espère qu’elle sera plus sage que toi. Ou il faudra trouver quelqu’un d’autre pour lui éviter les gardes à vue. »
« Rory qu’est-ce que tu fais ? » Mes mains baignent dans l’eau de l’évier. J’attrape une autre assiette et commence à frotter. « Rory ? » « Je fais la vaisselle. » un autre verre. Tout s’accumule sur le côté. Il faudrait que j’essuie. Tout va tomber sinon. « Tu n’as pas à faire ça Rory. Quelqu’un d’autre s’en chargera. » « C’est bon Sara. T’inquiètes, ça me dérange pas. » ça ne me dérange pas. Je préfère même. Rester occupée. Surtout rester occupée. Lilly a fini par s’endormir. Il y avait trop de monde dans le salon. Je préfère être ici. « Rory…» « Ça va je te dis. » « Rory regardes moi. » Je sors mes mains de l’eau. Les essuie rapidement sur ma robe. Me tourne vers elle. Elle ne dit rien. Elle me regarde juste. Je sens ma gorge qui se sert. Je sens mes yeux qui brûle. Elle ne dit toujours rien. Je sers les poings. « Tu n’as pas à être forte pour tout le monde Rory. » Ma lèvre se met à trembler. Je détourne le regard. Observe le jardin dehors. Renifle. Je m’écroule. On finit tous par s’écrouler. Mon corps est parcouru de frisson. Les larmes inondent mes joues. Sara passe son bras autour de mes épaules. Et je m’accroche à elle comme si j’allais me noyer. « Comment je vais faire Sara ? Qui va me dire que la robe rouge me va mieux que la noire ? Qui va fusiller mes petits copains du regard parce qu’ils ne me méritent pas ? Qui est ce qui va me sortir de garde à vue parce que j’aurais fait n’importe quoi ? Qui est ce qui me tiendra tête quand je dis n’importe quoi et que je m’emporte ? Comment je vais faire Sara ? Comment je vais faire sans lui ? Je voudrais juste qu’il soit là… » Les larmes. Encore les larmes. Les larmes qui ne s’arrêteront jamais. Et la peine infinie. La peine avec laquelle on doit vivre. Je revois les deux cercueils. Celui de Jule. Si petit. Si petit. Il avait encore tellement à vivre. Toute ces première fois qu’il ne fera pas. Tous ces endroits qu’il ne verra pas. Sara me caresse les cheveux. Je crois qu’elle parle. Je n’entends pas. Je la serre juste contre moi. Si fort que j’en ai mal au bras. Je ne veux pas qu’elle parte. J’ai besoin d’elle. J’ai besoin de quelqu’un.
« Au revoir petite sœur. Tâche d’avoir une belle vie. » Et je le laisse partir. Mon grand frère. Mon héros. Je le laisse partir. Il tiens dans sa main, celle minuscule d’un enfant qu’on aura pas laissé grandir. Et lui aussi je le laisse partir. Au revoir Wayne. Au revoir Jule. Si le paradis existe, j’espère que vous nous attendrez de l’autre côté.
CODES BY CATSOON
Dernière édition par Rory Z. Forman le Dim 16 Mar - 21:48, édité 4 fois
Sujet: Re: Trouver sa moitié exige-t-il au préalable de se couper en deux morceaux de volumes equivalents ? Mar 4 Fév - 21:08
Parlons sérieusement à présent
Tu as trouvé ta moitié : I'M HERE J'étais là depuis longtemps mais bon tu as pas ouvert les yeux, non toi tu as fuis la ville. M'en fous j'ai gardé le chat (tiens ça me fait penser qu'il est toujours vivant mais je doute que Rory le retrouve en mode "taille fine" ) Non mais c'est pas grave on va ouvrir nos yeux en même temps et KABOUM OUAIS PARCE QUE RORY ET LINK SONT FAIT POUR ÊTRE ENSEMBLE TU ENTENDS CA LE BLOND
Ensuite parlons plus sérieusement : Elle est pas née à Bloominghton mais à Pasadena mais ça on s'en fout ça ne concerne pas Link :mdr:Mais là on ça se complique : TU PEUX AVOUER QUE TU ES LINCOLNPHILE c'est tout à fait compréhensible mon bouchon J'te rassure il le saurait lui aussi s'il pouvait l'être mais oui il s'aime bien Franchement elle va comprendre la blondinette :héhé:bon elle a dit qu'elle voulait que j'enlève toute la partie te concernant :roll:C'est vrai qu'elle me l'a dit, parce que je l'ai pas cité comme elle le voulait. C'est qu'elle a aussi une emprise sur moi Emprise sexuelle hein :mdr:Ouais bah t'avais qu'à pas partir :pff:T'as faute d'abord si notre enfant est obèse ! Il va être la honte de la famille. Vilaine maman ! Shame on you !
Ensuite, tu peux dire que tu es la propriété privée de Lincoln Bing -j'allais dire Forman- oui bon je dois tout avouer, quand ils vont se marier Link va prendre le nom de Rory :mdr:Bah ouais il est soumis. Et puis c'est Rory Je l'aime trop Lucy et depuis longtemps
On est beau Un jour j'arriverai à voir le 18
Mot de la fin J'ai hâte que ça parle de moi dans cette fiche
Rory Z. Forman
◊ STATUT : je t'en pose moi des questions ? ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Je sais pas trop. Chez Aspen si elle a besoin de moi. Je Link si j'ai besoin de lui. (et non pas besoin dans ce sens là !) ◊ AVATAR : Lucy Kate Hale ◊ CRÉDIT : Jewel
Sujet: Re: Trouver sa moitié exige-t-il au préalable de se couper en deux morceaux de volumes equivalents ? Jeu 6 Fév - 1:08
J'ai pas fuit la ville !! non mais oh ! j'ai pris un peu de temps (5 ans ) parce que j'en avais besoin Non et puis hein tu vas pas me faire pleurer sur ton sort non plus ! c'est pas comme si Link était resté à se languir de Rory pendant 5 ans D'ailleurs il étaient même plus ensemble quand Rory elle est partie
Et puis je vais jamais admettre être Linkophile ! ça va pas la tête, après il se sentirait plus le petit ! De toute manière on sait tous les deux que dans l'histoire c'est Rory qui porte la culotte donc c'est plutôt Link qu'est Roryophile Et puis en plus Rory elle sait pas encore qu'elle a re des sentiments pour Link (et même si elle arrivait à le concevoir elle voudrait pas le reconnaitre, elle dirait qu'il est beaucoup mieux avec l'autre blonde )
Et puis ça y est ça parle de toi dans la fiche (enfin bon t'avais déjà lu parce que c'était les anciennes partie sur Dimitrie et Sully mais quand même ) Je suis pas sur d'avoir le temps de mettre une autre partie sur Link parce que j'entame les partie un peu plus dramatique là (avec un intermède en Australie pour pas trop déprimer quand même XD) du coup pas trop de place pour Link mais t'inquiète on se rattrapera en rp
Je ne suis pas fou ! Ma mère m'a fait passer des examens.
Dr Sheldon Cooper
◊ STATUT : en couple avec Alvin ! ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : je suis le grand manitou, je ne délivre pas mes recettes. ◊ AVATAR : Jim Parsons ◊ CRÉDIT : (c) catsoon & Tumblr
Sujet: Re: Trouver sa moitié exige-t-il au préalable de se couper en deux morceaux de volumes equivalents ? Ven 14 Mar - 11:05
tu es validée
Le verdict est tombé, j'ai bien réfléchi mais c'est ainsi... celles qui ont été désignées comme étant tes mentors sont... ROSS GELLER & SES DINOSAURES ! Je sais ça t'enchante ! Moi je m'en fiche. Et voilà qu'Alvin est jaloux, je serais toi, je me méfierais des projections de noisettes... ! Maintenant que tu fais partit des nôtres, enfin surtout des leurs, je t'invite à faire tes demandes de rang, de logement, de ce que tu veux. Et tu vas aussi pouvoir te faire des amis. Moi je n'en ai pas besoin, je me suffis à moi-même. Et puis y a toujours Alvin. Et puis si il te manque quelqu'un, tu peux toujours aller lancer une annonce. Enfin eux, ils appellent ça scénarios.
Je crois que tout est dit, il est temps pour toi de voler de tes propres ailes (j'ai jamais compris pourquoi on dit ça) et de t'amuser comme le font tous les autres ! Bon jeu, et ne deviens pas trop fou ! Je suis la seule personne lucide ici... !
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Trouver sa moitié exige-t-il au préalable de se couper en deux morceaux de volumes equivalents ?
Trouver sa moitié exige-t-il au préalable de se couper en deux morceaux de volumes equivalents ?