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 La plupart des gens n’ont aucune reconnaissance d’être en vie.

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Neal F. McGeary

Neal F. McGeary



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Féminin
◊ STATUT : Rien à foutre
◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Six pieds sous terre ;)
◊ AVATAR : Andrew Garfield
◊ CRÉDIT : © Dark dreams. + tumblr.

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MessageSujet: La plupart des gens n’ont aucune reconnaissance d’être en vie.   La plupart des gens n’ont aucune reconnaissance d’être en vie. EmptyLun 27 Jan - 18:10

Neal Freddy Alaric
McGeary
« feat. Andrew Garfield»

   
Hey l'asticot ! Tu veux un bonbon à la menthe ? Bah réponds d'abord à mes questions, c'est pour savoir si t'es fiable. Commence par me dire ton nom l'zigoto ! « J'en ai rien à foutre de ton bonbon ou d'une autre connerie du genre. T'as cru que j'avais mon temps à perdre avec toi ? J'ai pas spécialement envie d'entendre des conneries dites par un rongeur. Par contre j'aime qu'on parle de moi, je m'appelle Neal, Freddy et Alaric me viennent de mes grands pères. Fin c'est ce qu'on m'a dit. McGeary est mon nom et je suis le dernier de la lignée... » La loose ! Ensuite, dis-moi comment les autres t'appellent. « J'ai une sainte horreur des surnoms va voir ailleurs si j'y suis. M'appelle pas, je viens toujours vers le gens intéressant ou les jolies filles. Sinon contente toi de m'appeler Neal. » Pauv' toi. Maintenant je veux savoir ta date de naissance, et lésine pas sur le lieu ! « Je suis né à Limerick, c'est en Irlande si tu ne connais pas ta géographie et bien l'Irlande se situe de l'autre côté de l'océan. J'ai vu le jours le 01 mars 1989, ouais c'est bientôt et j'compte sur toi pour m'offrir un cadeau.» T'es pas gâté toi. Et en plus bientôt retraité, t'es juste bon à jeter ! Bon alors, faut aussi que tu m'dises sur quoi t'es branché. «  J'ai une horreur des moutons, non mais t'as vraiment cru qu'un canon comme moi pouvait se taper ce genre de truc ? Je tape que dans l'excellence ! J'suis pas gay, non mais ça va pas la tête et encore moins zoophile, les femmes suffisent amplement à mon bonheur. » Boooooring. C'est pas tout, dis-moi ce qu'il en est de tes relations. « Ennuyant non mais tu te fous de ma gueule, c'est toi qui me pose toutes ses questions et tu oses dire que je suis ennuyeux. J'ai envie de te dire va te faire mon ami, t'obliges pas à m'écouter. Je sais que je suis mieux que toi dans tous les domaines. Sinon j'crois que j'vais devoir bosser alors ma soirée va se retrouver in solo dans ma chambre. SUPER ! J'adore t'as pas idée. Et si tu veux savoir, oui je suis célibataire. » Heureusement pour les autres ! Par contre ta tête ne me parle pas, redis-moi depuis quand tu es là. « J'sais pu ça va faire quelques mois, six mois voir un peu plus. J'ai une horreur de cette ville mais je n'ai pas le choix, on m'a trahis et me voici ici. Crois-moi bien que sinon je ne serais jamais venu, moi ici ? Le pays des gros, des cons et de tout ce qui va dedans, trop peu pour moi. Je vaux beaucoup mieux que ça, mais les docteurs en ont décidés autrement et vu qu'on m'a enfoncé un couteau dans le dos, je n'ai pas vraiment eu le choix. » J't'ai à l’œil, n'touche pas à mes noisettes ! Je trouverai toujours un moyen de te châtier. Tu deales quelle genre d'affaires déjà ? « J'suis pas du genre à dealer vois-tu. Je suis encore à la fac, à mon âge et oui je sais bien. Je me suis un peu perdu en cours de route, ce qui fait que j'ai dû reprendre des études. Je suis en master de commerce international, spécialisation photographie. C'est un cours en plus qui me fait du bien et surtout ou je me sens moi. Les gens me font pas chier et je suis doué dedans. J'ai pris le commerce plus par obligation pour faire plaisir à mon père et puis faudra quelqu'un pour s'occuper de l'entreprise un jour ... Sinon Boo me fait bosser à la boulangerie, l'horreur en soit.  » Qu'est-ce que je m'ennuie ici. Parle-moi un peu de toi. « J'suis assez différent du mec que j'étais avant. Fin j'suis toujours celui là, j'adore toujours autant parler de moi mais ça dépend quelle partie. Ouais c'est vrai que je suis égoïste, narcissique, chiant, dragueur, immature, con, boulet, séduisant, impulsif, lunatique, calculateur, manipulateur ... J'en passe et des meilleurs. J'aime que les gens voient en moi une image classe et distinguée et quand ils apprennent à me connaître, ils prennent peur. J'adore rire avec mes potes, du moins LES VRAIS qui sont restés au pays. J'aime m'amuser, vivre et pas me prendre au sérieux. En ce moment je vois bien que je n'arrive pas à retrouver ce Neal là. J'suis plus rustre, distant, froid, méchant, égoïste, solitaire, désinvolte, bagarreur, têtue ... J'en reste pas moi, Neal McGeary, l'mec intelligent, sûr de lui, beau gosse et machiavel.  » Ça envoie du lourd... ! Une dernière avant ton bonbon à la menthe, dis-moi qui se bat pour toi. « First choice : Joey & second : Joey  La plupart des gens n’ont aucune reconnaissance d’être en vie. 4153354820 » Ok, tiens le voilà ton bonbon à la menthe !
   
     

Question pour un champion !

 
Qui de la poule ou de l’œuf est venu en premier ?

 La poule ? Bah oui c’est trop logique, la poule pond l’œuf donc elle vient avant. Y a même pas de question à se poser.

L’œuf, of course !!! Parce que la poule doit être pondue donc elle doit venir d’un œuf, ce qui veut dire que l’œuf vient en premier. CQFD !

Euh… poule ou œuf moi je m’en fiche, à dire vrai je me suis jamais posé la question. L’important c’est que les deux soient comestibles.

Aucun des deux, c’est l’un des grands mystères de la vie, on ne pourra jamais savoir qui vient en premier car la poule pond, sachant qu’elle a même été pondue avant… Je dirais la réponse D.


Chez vous, impossible de dîner en famille sans ?

 Avoir prévu la date un mois à l’avance, on sait jamais si Tante Germaine décède entre temps ou qu’une nouvelle dispute éclate entre Marthe et Alphonse.

Boire une bonne bouteille de vin car c’est bien connu que l’alcool réuni tout le monde. Enfin il met surtout tout le monde d’accord.

Recouvrir la table d’une belle nappe en tissu, la présentation est le maître mot. Il faut que tout soit parfait quand Mamy Monique va venir dîner.

Être interrompu par Edmond qui arrive avec une heure de retard bourré comme pas possible et qui chante l’hymne national en rotant.


Dans votre sac de voyage, vous avez déjà rangé ?

Chargeur de portable, chargeur de téléphone, chargeur d’ipod ! C’est bon j’ai les indispensable, je serai au courant de tout avant tout le monde.

L’appareil photo, le bloc note, les crayons de couleurs, la crème solaire, les lunettes de soleil, la trousse de secours et le bob. L’aventure ! J’arrive.

Mon dernier bikini hyper tendance, mon short, mes tongs, mon fer à lisser, l’anti-moustique, ma trousse de maquillage. Impossible que je passe inaperçu cet été ! La star c’est moi.

Mon passeport, mon sac de couchage, quelques fringues, mon appareil photo, ma brosse à dent et une barre de chocolat. J’hésite à prendre le livre et la musique mais là où je vais pas besoin. On revient aux sources
Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un bureau ?

Si je me pose cette question c’est que l’esprit pervers de Lewis Carroll est entré en moi. C’est LA question du roman. Y a-t-il une bonne réponse ?

Dans l’optique Ikea, un corbeau peut aisément ressembler à un bureau. De nos jours les norvégiens sont capables de tout. Soit le bureau va avoir la forme d’un corbeau ou alors ils vont rebaptiser le bureau « corbeau ».

T’as cru qu’on était dans le roman d’Alice aux pays des merveilles ? Tu m’as pris pour le chapelier fou ou quoi ? Un corbeau ne pourra jamais, ô grand jamais ressembler à un bureau et inversement.

Hum… C’est une nouvelle variante ? C’est assez perplexe car ça peut être philosophique, le corbeau peut signifier autre chose. Tout ceci peut-être différent, la question pourrait-être « Et si nous étions des corbeaux et des bureaux ?! ».


Le soir, vous vous détendez devant votre émission de télé préférée ?

Suivre l’émission à plusieurs, c’est bien connu que c’est plus amusant. Je vais aussi partager n petit statut sur Facebook, histoire que mes amis soient au courant de mon choix.

Non mais allô ! T’es un humain et tu regardes pas la Tv ? Quelle honte ! Enfin ça c’est ce que te dis la bimbo du coin, car pour toi, la meilleure recette pour une soirée détente est de la bonne musique et un livre.

Qu’est-ce que ce programme ? Je ne comprends pas la moitié de ce qui se passe et puis c’et qui lui ? J’ai encore du passer trop de temps au boulot et bien évidemment j’ai raté des épisodes !

Les confiseries, la télécommande pas trop loin, une bonne paire de chaussette et une amie ! Paraît pour zoner et critiquer la moindre nullité qui passe, histoire de me sentir supérieur psychologiquement.


La dernière fois que vous avez fait l'amour, c'était ?

Je ne sais pas j’ai oublié… Ça fait bien longtemps que j’ai pratiqué le sport à deux. Je me demande si je saurai encore le faire…

Mémorable ! Le pied ! J’ai encore des frissons partout dans le corps.

Frustrant, horrible, décevant, bref le néant totale, a oublié et vite !

Comme d’habitude, agréable et satisfaisant.

   

dis-moi ce que tu caches
   sous ton tablier

   
pseudo : Bah toujours le même, ah oui c'est vrai, j'ai pas encore rempli les autres. Donc Taz pour vous et Mamy Cha pour les intimes :héhé:et les plus intimes c'est autre chose La plupart des gens n’ont aucune reconnaissance d’être en vie. 875295435présence : Un peu beaucoup tous les jours :roll:Je vous rassure j'ai une vie, si, si la je me mets juste en mode boulot donc beaucoup moins de sortie La plupart des gens n’ont aucune reconnaissance d’être en vie. 1881463262le secret d'alvin : Il aime la pêche comme moi. La plupart des gens n’ont aucune reconnaissance d’être en vie. 4153354820commentaire sur le forum : Chatta, reste chatta I love you. où l’as-tu découvert : Je l'ai un peu créé y a plus de deux ans à présent La plupart des gens n’ont aucune reconnaissance d’être en vie. 277638789pfff, dis entre toi et moi, t'as bien une préférence parmi les admins ? bon moi j'voterais pour moi (Sheldon) et après Alvin, les quatre autres sont des proies trop faciles. On les met trop rapidement dans le lit, ils préfèrent leur vie remplie de pêchés que la science : Boo La plupart des gens n’ont aucune reconnaissance d’être en vie. 2806429274
   

     CODES BY CATSOON


Dernière édition par Neal F. McGeary le Mer 9 Avr - 11:57, édité 2 fois
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Neal F. McGeary

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MessageSujet: Re: La plupart des gens n’ont aucune reconnaissance d’être en vie.   La plupart des gens n’ont aucune reconnaissance d’être en vie. EmptyLun 27 Jan - 18:11

Good morning, and in case I don’t see ya, good afternoon, good evening, and good night!

     

   
quatre ans d'âge mental, mais c'est cool, elle a cinq ans. L'écart est pas trop important. Et puis elle le vit bien.


McGeary un nom important à Limerick. Marvin McGeary s’était fait un nom dans l’industrie du textile et du prêt à porter. Il avait réussi là ou sa famille avait échoué, du moins c’est ce qu’il aimait à se dire. Lui fier de ses origines, fier de son entreprise, petite au début et à présent florissante. Aujourd’hui pourtant il ne fêtait pas un gros contrat ou une nouvelle découverte. Non aujourd’hui il fêtait l’arrivé de son fils, le petit avait vu le jour il y a maintenant deux jours. La mère et l’enfant se portait à merveille. Son héritier venait de naître et Marvin était heureux, comblé de désir, cet enfant était voulu, désiré et surtout attendu. Ils se sont longtemps demandés s’ils auraient un jour cet enfant, après de nombreuses fausse couches, la grossesse fut porter à terme. Et voilà que Neal vint au monde. Sa famille l’aimait déjà, il était vraiment attendu. Ils ne désiraient qu’un seul enfant pour lui donner tout l’amour qu’eux non pas eu durant leur enfance. Elle venait d’une famille assez nombreuse et américaine. S’étant pris d’amour pour l’Irlande c’est pendant une randonnée pédestre qu’elle a rencontré Marvin, il lui a parlé chaussures et vêtement. Elle a tout de suite pensée qu’il était gay et fut bien heureuse de voir qu’il n’était intéressé que par elle. Une romance digne d’un film à l’eau de rose. S’en suivit le mariage, l’emménagement dans un petit appartement, étroit et intime. Et puis vint le désire de fonder une famille, les échecs et finalement Neal arriva. Ils ne savaient pas encore le phénomène qu’allait devenir leur fils et les erreurs qu’il commettrait en grandissant. Les McGeary ont rapidement déménagés, l’entreprise florissait de jour en jour. S’installant dans un quartier plus uppet, dans une maison beaucoup plus grande et prestigieuse. La ou Neal a fait ses premiers pas, dit ses premiers mots. Leur maison, leur foyer, leur famille.

Un petit garçon jouait tranquillement dans le bac à sable, il ne jouait pas dans son jardin comme toutes les autres fois. Sa mère discutait avec une amie à elle, elle l’avait emmené dans le parc afin qu’il se fasse des amis. Qu’il s’ouvre au monde. Pourtant Neal restait dans son coin, jouant avec ses jouets ne désirant pas se mélanger aux autres. Il ne les trouvait pas intéressant et peu marrant. Malgré tout une petite fille rousse s’assit en face de lui. « J’peux jouer n’avec toi ? » Il leva les yeux pour regarder la petite fille en question. Elle avait des tâches de rousseur sur ses petites joues, deux petites nattes encerclaient son visage. Une petite jupe jaune et un petit haut blanc, elle avait tout d’une petite fille de bonne famille. Elle lui fit un sourire, ceux qui donnent de la joie et surtout qui sont communicatifs. « Moi c’est Coleen et toi c’est comment ? » Elle était insistante, Neal fit une petite moue et continua son château. « T’es pas bavard. » Il leva les épaules et mit plus de sable dans son seau. Elle ne comptait pas baisser les bras, elle voulait lui parler et jouer avec lui. « Pourquoi t’es tout seul ? » Il s’arrêta un instant et leva enfin les yeux vers la jeune Coleen. « Pourquoi tu viens là ? » « Pour jouer avec toi. » « Et si j’veux pas. » « Bah t’es méchant mais j’suis sûr t’es cro gentil. Oh tiens regarde. » La petite fille attrapa la pelle ou plutôt pris la pelle des mains de Neal et se mit à faire des douves. Le château devait avoir des douves, sinon ça ne serait pas un vrai château. « J’pourrais être la princesse. » « De ? » « Du château, pardis ! Un château sans princesse c’est pas un château ! » « Non c’est mon mien. » Il tenta de récupérer la pelle mais elle se laissa pas faire. « Regarde là on mettra l’écurie, oui parce qu’il faut des poneys et rose hein ! » Il fronça les sourcils, décidément elle n’allait pas le laisser tranquille. « J’veux pas d’poney ! » « Moi si alors on en aura et puis aura pleins d’animaux et de bébé. »  Neal se recula, elle était vraiment bizarre. « Mais mais… J’veux pas jouer avec toi. J’vais dire à ma maman qu’tu m’embêtes. » « C’est pas vrai d’abord ! » « Si ! » « Non ! » Elle se leva et pris un peu de sable et lui écrasa dans ses cheveux. « Tiens vilain pas beau ! » Neal fit de gros yeux et ni une ni deux il baissa la jupe de la petite Coleen. « MAMAAAAAAAAAAN » Deux femmes tournèrent la tête en direction du lieu spectacle. « NEAL ! » La mère de Neal l’attrapa par la main et lui donna une tape sur les fesses. « Tu es privé de dessert pour la peine. » Elle empoigna son fils et le guida vers la maison. « A demain Neal. » Il se retourna et regarda la petite Coleen lui faire un salut de la main, continuant de marcher car sa mère accélérer le pas.

Petit copain, petite copine, c’est des concepts. Franchement c’est puéril..


La musique résonnait partout dans la maison. Des jeunes s’amusaient dans chaque coin, certains s’embrassaient, d’autres dansaient, d’autres encore trouvaient le temps de parler. « T’as pas vu Neal ? » Une jeune demoiselle auburn venait d’entrée dans la maison, elle recherchait le maître des lieux. Il n’était pas là, ce qui était étrange. Habituellement lors de ces soirées improvisées, Neal était toujours présent. Il se faisait remarquer par son sens de la danse et ses belles paroles. Soit il avait une fille dans ses bras, soit il était en train d’en draguer une. Pourtant là personne ne semblait l’avoir vu. La jeune fille parcouru toute la maison mais en vint, le jeune homme n’était dans aucune des pièces de la maison. Elle semblait inquiète. Ce n’était pas le genre de Neal de manquait une soirée, il adorait s’amuser et par-dessus tout il adorait faire enrager ses parents. Une fois de plus il avait sauté sur l’occasion, ses parents étant absents, il s’était octroyé les droits de la maison. Prévenant ses amies qu’une fête allait avoir lieu. Bien sûr tout le monde avait répondu présent, une fête chez Neal McGeary, qui manquerait ça ? Pourtant cette demoiselle a faillit ne pas venir, elle avait hésité, le comportement de Neal l’agaçait au plus au point. Elle le connaissait depuis bientôt deux ans et elle l’avait vu changer, murir d’une certaines façon. Ses sentiments pour lui avaient aussi évolué, elle ressentait plus que de l’amitié pour lui. Sentiments qui étaient réciproque puisque Neal lui avait demandé d’être sa « copine » à titre officiel. Elle avait longuement hésité, au fond d’elle, elle le voulait mais elle avait peur que la vraie nature du jeune remonte. Elle avait peur de souffrir et d’avoir mal. Finalement ils se mirent ensemble, un petit couple improbable mais mignon. La première vraie copine de Neal, fini le temps des amoureuses ou des nanas d’un soir. Cette fois le jeune homme tentait de devenir sérieux du moins sur le plan sentimental. « Neal t’es là. »Le jeune homme tourna la tête, souriant en voyant le visage d’Abygaëlle, elle enjamba la fenêtre. Elle vint s’asseoir à côté de Neal, son regard était vague, il fixait les étoiles, la rue, elle n’aurait su le dire. « J’te cherchais partout. » « Pourquoi faire ? » Il était dur et froid, il lui en voulait toujours pour ses mots qu’elle lui avait dit quelques heures plus tôt par sms. Il était blessé dans son égo et elle le vit bien. Il ne tourna pas la tête pour la regarder. « Neal arrête c’est bon, c’était qu’un dîner. » Il leva les yeux au ciel. S’il avait su qu’être en couple serait dur, il se serait abstenu. Il tenait à elle mais elle tenait elle à lui ? « Y a rien entre lui et moi. » « S’tu l’dis, ravi d’le savoir. » « T’es vraiment con tu l’sais ça ? » « Vouep mais en attendant j’passe pas pour une salope. » Elle le regarde et sa main se porta sur la joue du jeune homme. Celle-ci il ne l’avait pas volé c’est sûr. Il passa une main sur sa joue. « Pauvre con. J’suis venue pour toi parce que j’étais désolée et toi… Tu m’gaves. » « Ouais c’est ça va t’faire sauter par c’mec. » Il aurait voulu la retenir, lui dire qu’il était désolé, qu’il ne pensait pas ce qu’il disait. Hors il ne bougea pas, il était blessé. Plus tôt dans la soirée, il lui avait dit pour la soirée mais elle lui avait dit non. Elle devait voir un gars que Neal ne pouvait pas encadrer, des rumeurs commençaient à circuler. Il passait pour le cocu de service, lui Neal McGeary, il ne pouvait s’y résoudre à y croire. Pourtant ce soir elle l’avait rembarré pour un mec, ce mec, il ne voulait pas y croire mais elle le poussait à voir la vérité en face. Elle se lassait de lui et d’eux ? Il passa ses mains sur visage, il en avait marre de tout ça. L’amour et toutes ses conneries, lui qui n’était pas fait pour la monogamie s’y était mis et voilà le résultat. Des prises de tête et des conflits.

« Neaaaaaaaalounet, tu viens danser avec moi » Une jeune blonde se colla à Neal, le jeune homme esquissa un sourire. Elle n’était pas repoussante au contraire, elle était son genre. « J’peux pas. T’as pas vu Aby ? » Neal repoussa doucement la demoiselle, ses mains sur ses poignets, il l’écarta. Il la regardait dans les yeux, la demoiselle titubait, elle n’était pas apte à répondre clairement à ses questions. Cela Neal en était conscient mais un éclair de lucidité peut toujours arriver. La blonde se mit à rire. « Loiiiiiiiiiiiiin dans le ciel. » Neal fronça les sourcils, ne comprenant pas l’allusion qu’elle venait  de lui faire  Il était loin de se douter qu’elle voyait juste. Neal lui sourit et l’aida à s’asseoir, il continua sa route. Il était à une soirée et pour une fois ce n’était pas lui l’organisateur, il venait en spectateur. Une soirée assez sympa, ses potes l’avaient forcés à venir, il avait soit disant besoin de se changer les idées. Le jeune homme restait enfermer chez lui en ce moment, se posant pas mal de question sur l’amour et sur sa relation avec la jeune Abygaëlle. Elle était de plus en plus distante avec lui, il le ressentait. Il ne savait pas ce qu’il avait fait pour qu’elle s’éloigne. Il avait tout pour lui : beau, intelligent et riche. D’après certains potes à lui c’est ce que rechercher n’importe quelles filles, en plus de ça, il tenait sincèrement à elle. Il l’aimait, il lui avait déjà dit. Une première pour le jeune homme, première fois qu’il était amoureux. Il mettait son caractère de côté pour faire plaisir à la demoiselle. Elle lui en demandait toujours plus, voulait toujours s’il était sincère ou s’il s’en fichait. Neal se mettait presque en quatre pour elle, il n’en restait pas moins Neal. Il ne comptait pas devenir son larbin, son laquet ou autre subordonné. Ce n’était pas dans sa nature d’obéir à une fille, il avait déjà du mal à obéir à sa mère alors à sa copine. Ce mot lui fit bizarre sur le coup, il monta à l’étage, cherchant le maître des lieux. On lui avait dit qu’il serrait en haut. Serrant quelques mains par ci par là, répondant au sourire de ces demoiselles. Rien de bien différent à son quotidien. La chambre se trouvait par là d’après ce qu’on lui avait dit, il était déjà venu ici. Pas assez pour ce souvenir de tout. Il toqua un instant, attendant qu’on lui réponde. Un bruit le fit sortir de ses rêveries, un cri plutôt, il se retourna, le bruit venait de la pièce d’en face. Neal avait un mauvais pressentiment malgré tout il tourna la poignée. « T’aimes ça… » Neal reconnu la voix illico. Il se sentit con de venir les déranger, il n’aimerait pas qu’on vienne le déranger pendant ses moments avec Aby. Il s’apprêta à refermer la porte quand son regard se porta sur un tissu au sol « Hey pervers casse-toi, tu vois pas qu’tu déranges. » Son regard passa du lit au tissu, son doigt appuya sur l’interrupteur et là… Il n’en croyait pas ses yeux. Elle était là, avec lui et apparemment la blonde en question avait raison : elle allait bien au septième ciel, pas avec lui. « T’es vraiment qu’une salope. » « Neal » « Ta gueule, m’prend pas pour un con. J’veux plus t’voir. » L’autre mec s’avança. « Toi bouge pas, c’est pas l’moment.  J’te souhaite bien du courage pour supporter cette salope, longue vie à vous deux. » Il fit une révérence, signe qu’il se moquait d’eux. « J’vous laisse à vos occupations. Ah ouais Ab’ t’en fais pas pour tes affaires. » La jeune fille le regardait un peu paniquait, elle savait qu’il était capable de tout. Elle n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche que Neal referma la porte. Serrant son poing, il se faisait violence, descendant les escaliers quatre à quatre. Il arriva dans la salle et c’est là qu’il la vit. Fonçant droit sur elle. « Toujours partante pour une danse, voir plus ? » Elle leva les yeux vers lui et sa main. Elle ne perdit pas de temps avant de la saisir. Ils passèrent devant une foule, des potes de Neal le regardèrent étrangement. « Neal tu fais quoi ? » « Si on te demande tu dis que j’serais en train d’sauter Lou. » Son pote le regarda, il vit dans le regard de Neal quelque chose qui lui plaisait. Un regard qu’il n’avait pas vu depuis longtemps. L’ancien Neal était de retour et que tout le monde se cache car l’ouragan est en route.


« Ça dépend »... Oui ça évidement, on vous demande de répondre par « oui » ou par « non » alors : ça dépend, ça dépasse !


« Neal ouvre moi » Elle n’arrêtait pas de toquer pour autant. Elle savait qu’il était là, il l’évitait depuis une semaine à présent. Eux qui étaient si liées, complices et amis se parlaient plus. Elle savait que sa sœur était la cause de tout ça mais elle ne comprenait pas pourquoi il lui en voulait à elle.  « Va t’faire. » Elle pouvait entendre au son de sa voix qu’il n’avait toujours pas pardonné, il avait beau redevenir l’ancien Neal, au fond elle savait qu’il était blessé et qu’il lui en voulait. Neal était allongé sur son lit, jouant avec son ballon. Il visait le trou qui se trouvait juste au dessus lui. Trou qui est apparu avec le temps et surtout à force de sauter sur le lit. « Neal… j’suis désolé mais parle moi… putain mais on est ami ou quoi. » Il souffla un bon coup. Il ne voulait pas la voir, ce n’était pas pour rien qu’il l’évitait. Tout en elle lui rappeler Aby et ça il n’acceptait pas. « Tu fais chier ! » Il se releva, intrigué par ce qu’elle venait de dire. Avait-elle enfin compris qu’il ne voulait pas la voir et encore moins lui parler ? Il hésita un instant puis se dirigea vers sa porte, il savait que s’il ouvrait il le regretterait.  A peine avait-il ouvert la porte qu’une main atterrie sur son visage. « Connard ! » Il passa sa main sur sa joue, elle avait de la force, il sentait plus sa mâchoire. Il était habitué depuis le temps aux réactions trop expressives de Coleen mais à chaque fois ça le surprenait. « T’avais pas l’droit d’me faire ça ? » « T’faire quoi ? »Elle se retourna et serra le poing. Se retenait de le frapper une nouvelle fois. « Tu t’moques de moi là ? Non mais sérieux Neal !! Tu crois que ça m’fait quoi ? Moi aussi elle me manque et moi aussi j’accepte c’qu’elle a fait mais c’était pas une raison pour me zapper de ta vie ! T’es mon meilleur ami merde ! T’avais pas l’droit d’me traiter ainsi ! J’méritais pas qu’tu m’ignores ou qu’tu m’regardes ainsi. T’es qu’un con ! J’me demande comment on peut être amis. » Elle ferma les yeux et tenta de se calmer. Elle était dure mais elle lui en voulait tellement d’être resté sous silence et d’agir ainsi avec elle.  « T’as fini ? » Il était assez distant avec elle, elle pouvait l’voir dans son regard. Elle commençait à perdre patience. « Non tu sais quoi, j’aurais pas du v’nir ! J’perds mon temps. J’ai compris on est plus ami, bon vent. » Elle passa devant lui, donnant un coup d’épaule au passage.  « Coleen attend ! Putain tu fais chier. » Il s’approcha de son mur et donna un coup dedans. Coleen se stoppa direct. « Putain… Tu peux pas comprendre que… » « Que quoi ? »  « Tout ! Tout chez toi me rappelle Aby. De tes yeux, à ton sourire… Tout absolument tout, j’ai l’impression d’la voir en toi. Et là j’la revois avec ce connard ! J’revois tout c’qu’on a vécu. Tout c’qu’elle m’a fait et putain… Mais j’peux pas faire comme si de rien n’était. J’arrive pas à être ton ami parce que j’ai envie d’te prendre dans mes bras et de t’embrasser. J’ai envie d’te faire souffrir en même temps et te voir mal. J’ai envie d’être avec toi et d’être loin d’toi. J’suis perdu Colie. J’sais plus quoi penser quand j’te vois parce que tout me rappelle elle et puis toi et puis merde... » Il s’était avancé de plus en plus vers la demoiselle. Trop prêt à présent pour reculer. Ses mains encadraient déjà le visage de Coleen, il en fallut pas plus pour que Neal capture ses lèvres. Au début elle paru surprise et puis elle se laissa faire. Il donna un coup de pied dans la porte et garda Coleen dans ses bras. Continuant de s’embrasser, mélangeant l’envie, la passion et le manque.  Comme s'ils avaient tous les deux besoins de ça, qu'ils avaient besoin de comblé un manque...
   
     CODES BY CATSOON


Dernière édition par Neal F. McGeary le Lun 27 Jan - 18:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La plupart des gens n’ont aucune reconnaissance d’être en vie.   La plupart des gens n’ont aucune reconnaissance d’être en vie. EmptyLun 27 Jan - 18:12

Chacun de nous accepte la réalité du monde auquel il est confronté.

     

   
Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal.


« Vous savez les gars vous étiez pas obligé de m’escortez. » Le policier à sa gauche leva les yeux au ciel et appuya sur la sonnette. Neal se retrouvait entre ces deux « amis » policier. C’était devenu une habitude pour les deux hommes de le raccompagner après une énième frasque de la part du jeune McGeary. La lumière s’alluma sur le perron et une femme apparue, elle remit sa robe de chambre correctement. « Marvin descend. » « Hey Mam’ » Le jeune homme fit un petit sourire, jouant avec sa bouche. Il voyait bien au visage de sa mère que ça allait faire mal. Son père ne tarda pas à descendre, Neal savait à l’avance qu’il allait en prendre plein son grade. « Gerry, Marcus » Son père venait de saluer les deux policiers, sans un regard pour son fils. « L’président est lààà ! L’assemblé peut commencer. » « Qu’est-ce qu’il a encore fait ? » Son père ne prêta pas attention aux remarques de son fils. Il avait l’habitude, ce n’était pas la première fois qu’on ramenait Neal en plein milieu de la nuit. Neal sentait l’alcool à plein nez, s’il tenait debout s’était grâce à Marcus et Gerry. « On l’a retrouvé au beau milieu d’un bagarre… » « J’tiens à préciser que j’ai rien n’avoiiir là dedans. »  Il leva la main pour interrompre la discussion manqua de s’étaler en arrière. Monsieur McGeary soupira et passa une main dans ses cheveux. « Merci à vous, je vais m’en occuper. » « On a préféré vous  l’amenez plutôt que le déposer à l’hôpital, c’est rien de grave… » « J’ai po mal j’vous dis. » Neal regarda ses deux compères qui l’aida à rentrer dans la maison. Sa mère pris le relai et l’amena au salon pendant son père discuter avec les deux policiers. « Aie. » « Qu’est-ce qui c’est passé ? » « Jt’ai dit pas ma faute. » Helen souffla en voyant le visage de son fils, il était salement amochi, c’était la première fois qu’elle le voyait ainsi. Elle parti en direction de la cuisine pour récupérer la trousse à pharmacie. Neal se leva pour rejoindre sa chambre, s’aidant des chaises pour marcher. Ses cotes lui faisaient mal mais il avait gagné. Il avait mis une raclée à ce Stuart, il avait osé se moquer de lui et voilà qu’il titubait de son côté. « Tu vas où ? » La voix de son père l’interpella, Neal se retourna et fit un petit sourire à son père. « M’coucher fin si sa majesté veut bien. » « Neal j’trouve pas ça amusant. » Et voilà Neal s’y attendait, il savait que son père lui ferait un serment sur sa conduite. Il savait qu’il lui dirait qu’il était déçu de son comportement, que ce n’était pas une attitude à adopter pour un futur pdg. Lui ne voulait pas de tout ça, il voulait que son père le lâche, qu’il lui laisse vivre sa vie. « Quand vas-tu grandir ? Tu vois pas que tes âneries ont une répercutions sur mon travail. » « Non j’vois pas et j’men fous. » Il jouait une fois de plus la carte de l’insolence. « Arrête de te comporter comme un enfant, tu as vingt deux ans, il est temps que tu te comportes en adulte ! Tu crois que moi à ton âge je défiais mon père ? Que je me rendais dans des bagarres ? » Neal soupira, il en avait marre de ce discours, son père lui répétait toujours la même chose. S’était censé le stimuler mais il s’en fichait pas mal. Il ne voulait pas être comme son père, il voulait être lui. « Tu penses à ta mère ? Tu crois qu’elle fait quoi pendant que tu vadrouilles la nuit ? Pendant que tu te soules, bagarre ou je ne sais quoi encore ? Elle ne dort pas, elle a peur qu’un soir les policiers viennent mais sans toi. Tu comprends donc pas que ton comportement agis sur toute la famille… » « ARRÊTE PUTAIN MAIS STOP ! J’veux pas être top ! J’veux pas te ressembler, j’veux pas d’ta vie. J’veux pas d’tout ça. J’veux pas finir coincé et encrouté comme toi. J’veux vivre et m’éclater ! » Il avait monté la voix, il avait lâché ce qu’il avait sur le cœur. « En attendant tu es bien content de trouver mon argent pour t’amuser. » Il leva les yeux au ciel à la remarque de son père, bien sûr qu’il n’allait pas cracher sur son argent. Il s’était habitué à un mode de vie à présent, impossible pour lui d’en changer. Il aime le confort et le luxe. Il passa une main dans ses cheveux, il vit sa mère au loin, elle était triste et fatiguée. « Désolé d’pas être parfait. Sur ce bonsoir. » Il se retourna et se dépêcha d’atteindre sa chambre. Il ne voulait pas s’battre une nouvelle fois avec son père. Il se disait à quoi bon, son père ne le comprendrait jamais, il voulait le mouler à son image. Faire de lui un pantin, un jouet de plus pour sa collection.

Le chagrin comporte cinq étapes. Elles nous semblent à tous différentes, mais il y en a toujours cinq : le déni, la colère, les négociations, la dépression, l’acceptation.


Il était trois heures du matin quand la police débarqua chez les McGeary. Habituellement s’ils venaient à une heure si tardive c’était pour le jeune Neal. Hors là le jeune homme n’était pas responsable de leur venu. Il entendit frapper plusieurs coups mais n’y prêta pas attention, puis la sonnette retenti dans toute la maison. Une fois, puis deux finalement il sorti la tête de son oreiller pour regarder l’heure. Trois heures seize, il se demandait qui pouvait bien le sortir de son sommeil à une heure tardive. Il se demandait surtout pourquoi ses parents n’y avaient pas été plus tôt. Il finit par se lever, baillant à s’en décrocher la mâchoire. Il alluma la lumière du couloir, illuminant les marches et montrant aux policiers qu’une personne descendait. Neal descendit les escaliers en baillant, passant une main sur son torse. Il portait un simple tee shirt et un bas de pyjama. L’idée de dormir en boxer lui plaisait bien mais sa mère ne voulait pas qu’il sorte ainsi dans la maison. Une idée bien conçu, d’après elle un jeune homme ne devait pas s’exhiber. Neal se frotta les yeux puis ouvrit la porte. Se retrouvant face à deux policiers, il plissa les yeux, se demandant ce qu’il se passait. « Neal » « Hey Gerry… Qu’est-ce qu’tu fabriiiiiiiques » Il mit sa main devant sa bouche, un nouveau bâillement, les yeux encore un peu embuée. « Neal, on doit te parler. » « Ça peut pas attendre demain les gars.  » Neal connaissait bien les deux hommes. Il était habitué à se faire raccompagner par Gerry et Marcus. Deux policiers qui vivaient dans sa rue. Les deux hommes connaissaient bien le jeune McGeary et pas que pour ces frasques, il l’avait vu grandir et ces deux hommes avaient un profond respect pour son père. Ce qui faisait que bien souvent il passait l’éponge sur les aventures de Neal. Hélas ils étaient ici pour une bien triste nouvelle, ils s’échangèrent un regard, aucun des deux n’osaient prendre la parole. « Bah les gars vous en faites une drôle de tête. » Neal se passa une main dans ses cheveux, regardant les deux agents. Il ne comprenait pas ce qu’ils avaient d’important à lui dire. « Neal c’est à propos de tes parents… J’sais pas comment t’annoncer ça mais… faut qu’tu nous suives. » Le jeune homme fronça ses sourcils, il était de plus en plus intriguer. « Vous suivre ? Pourquoi faire ? Ils vont pas tarder fin j’en sais rien… » C’est à ce moment que Neal repensa à son altercation avec son père dans la soirée. Ses parents ne voulaient pas qu’il sorte, ils le privaient une fois de plus de s’amuser. Les a-t-il écoutés ? Non il est sorti en douce, s’échappant par le toit comme il a l’habitude de le faire. Maintenant qu’il y pense il n’avait pas vu la voiture en rentrant, il était rentré plus tôt car il s’est souvenu du visage de sa mère. Il en avait marre de les décevoir. Il savait qu’il devait se reprendre en main mais il en avait aussi marre que son père gère sa vie. « Neal c’est pas facile à dire… » « Crachez l’morceau les gars, c’est bon » S’il avait su à ce moment ce qu’ils comptaient lui apprendre, il se serait passé de faire l’insolent ou le malin. Il aurait arrêté d’être lui pendant quelques minutes et aurait suivi Marcus et Gerry. Au lieu de ça, il resta fidèle à lui-même, les regardant tour à tour. Il ne voulit pas sortir par un temps pareil. C’était l’autre raison qui l’avait forcé à écouter la fête plus tôt. En plus de se souvenir du visage déçu de sa mère, les conditions météorologie n’étaient pas en faveur. « Les gars… » « Tes parents… » « Quoi ? Ils doivent être en haut, fin j’en sais rien… » « Sont morts… » Et voilà ils l’avaient dit. La bombe venait d’exploser en plein sur le visage de Neal. Il resta un instant silencieux, réfléchissant à ce que Gerry venait de lui dire. Il prit un petit air condescendant. « Très drôle. Non sérieux… » Il les regarda tour à tour, aucun des deux ne rigolaient. Ce n’était donc pas une blague. « Neal… je suis désolé. » « Non c’est pas possible… c’est une blague. » Il recula un instant et butta sur une paire de chaussure. La sienne, il repensa aussitôt à ce que sa mère avait l’habitude de lui dire. « Neal range tes chaussures… » Il atterri au sol, entendant une nouvelle fois sa mère lui dire. « Neal… » Il entendait des voix, celle de Gerry et Marcu au dessus de lui. Rien n’à faire, il restait pétrifié. Fixant le plafond, pensant à cette paire de chaussure, à sa mère. Revoyant son visage et là… ses yeux s’embuèrent, il ne vit plus rien, juste la voix de sa mère qui faisait écho dans sa tête.

Une semaine que l’enterrement avait eut lieu. Neal regarda la photo qui trônait sur son bureau. Tout était de sa faute et il le savait bien. C’était à cause de lui qu’ils étaient morts. S’il n’avait pas été égoïste et qu’il n’avait pas désobéit une fois de plus. Ils seraient encore là. Son père le sermonnerait sur ses choix de carrière, lui expliquant que le commerce n’est pas une bonne filière qu’il avait encore le temps pour changer. Sa mère lèverait les yeux au ciel en insistant sur le fait qu’il pouvait faire ce qu’il voulait, du moment qu’il fasse un métier qu’il aime. Elle rajouterait qu’elle le verrait bien dans un métier manuel, qu’il devrait faire comme son frère, boulanger. Que ça s’était un vrai métier, qu’il fallait être costaud et fort. Puis ses parents partiraient dans une bataille et sa mère finirait par gagner en posant la dernière cuillère de purée dans l’assiette de son père. Un repas typique chez les McGeary. Il entendit du bruit en bas, Neal hésita un instant. Puis soupira, ce n’était que sa grand-mère paternel. Depuis le décès de ses parents, elle était là nuit et jour pour veiller sur lui. Comme s’il était un enfant de nouveau. Tout le monde lui adressait un regard de pitié, même un mec qu’il avait humilié lui avait adressé ce regard. Tout le monde était soit disant là pour lui mais combien pouvait ressentir sa peine et le comprenait réellement ? Combien ressentait ce qu’il vivait ? Aucun, ils étaient tous là pour se donner bonne conscience, certes ils avaient perdus amie, fils, frère ou autre. Neal serra son poing une nouvelle fois. Il ne supportait plus toute cette situation, il revit le regard de sa mère, les mots de son père. S’était à cause de lui et rien qu’à cause de lui. S’il n’avait enfreint la règle, s’il était resté dans sa chambre, ses parents ne seraient pas sortis. Ils n’auraient pas pris la voiture et n’auraient pas roulé par ce temps. Le chauffeur ivre aurait continué sa trajectoire et n’aurait pas percuté la berline. Rien de tout cela ne serait arrivé si Neal était resté bien sagement dans sa chambre. Seulement nous parlons de Neal et il ne fait jamais ce qu’on lui dit de faire et cela depuis qu’il est petit. Une larme coula le long de sa joue gauche. Il l’essuya d’un revers de la main. Se levant et balançant la photo. Le cadre s’explosa contre le mur, des bouts de verres s’éparpillèrent au sol. Neal serra ses poings. Il avait tellement de rage, de colère et de tristesse en lui. Il s’en voulait. Il s’en voulait d’être ici alors qu’eux étaient loin. Il s’en voulait d’avoir agis ainsi. D’avoir été lâche et égoïste. Une fois de plus il ne valait pas mieux que ce que les gens pensaient de lui : un fils de riche qui n’aime personne, qui ne fera rien de sa vie à part détruire les autres. Il avait détruit bon nombres de personnes jusqu’à présent. Que ça soit de réputation ou psychologiquement. Jamais physiquement. Son père lui avait appris petit, que la violence n’était pas la solution. Pourtant il aimerait bien que la violence soit de son côté. Il voulait faire justice soit même. S’en prendre à qui ? A ce chauffeur, il y était forcément pour quelque chose. Certes s’il n’avait pas bu autant et s’il n’avait pas pris son volant, rien de tout cela ne serait arrivé. Seulement le seul fautif dans l’histoire aux yeux de Neal, reste lui. Tout a commencé à cause de lui et à ses yeux tout doit se finir à cause de lui. Il attrapa un morceau de verre, sans réfléchir il enfonça se dernier dans son bras. Il poussa un cri, puis un autre, sentant le verre entrer dans sa chair. Le sang commençait à couler. Il ressentait pas assez de violence. Ce n’était rien, absolument rien comparer à ce qu’ils avaient pu ressentir. Il tourna la tête et vit la fenêtre. Combien de fois son père lui avait dit de faire attention, qu’un jour il aurait un accident. Des centaines de fois il lui a répété cette phrase et pourtant il était toujours là. Lui vivait toujours à l’inverse d’eux. Il passa sa main sur ses joues. Il se sentait pathétique de pleurer. Le sang coulait mais il s’en fichait pas mal. Plus rien ne comptait. Il s’approcha de la fenêtre, est-ce que cette fois il finirait par déraper ? Son corps tomberait sur le marbre et il irait les retrouver. Il serait enfin à sa place. L’idée lui traversa l’esprit, son bras le brulait, il ne pouvait pas s’appuyer dessus. Il eut un léger vertige au moment d’enjamber la fenêtre. Une fois sur le toit, il fit quelque pas. Il avait envie d’hurler mais rien ne sortait. Une goutte de sang tomba sur sa tennis, il renifla une nouvelle fois. Il étouffait tellement, il voulait se sentir libre. « NEEEEEEEAL.» Une voix le sortit de ses pensées, il se retourna trop vite, son pied dérapa. Il sentit le poids de son corps partir en arrière. Les bras en avant, il ne pensait plus à rien. Une main le réceptionna de justesse. Il voulait lâcher cette main. Il voulait partir. Ses yeux se fermèrent doucement. Se laissant guider.

Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps.


Neal regarda par la fenêtre, la route défilait sous ses yeux. Il n’avait pas dit un mot depuis que son avion avait atterri. Sa tante était venue le chercher à l’aéroport. Elle l’avait pris dans ses bras, lui disant que tout t’irait bien à présent. Qui était-elle pour lui dire que tout irait bien ? Neal se tut en repensant à ce que les médecins lui avaient dit. Son oncle et sa tante étaient ses tuteurs à présent, il avait beau être majeur il avait besoin de tuteur. D’après les médecins, il était instable psychologiquement. Personne ne lui avait demandé son avis, à quoi bon ? Qui voudrait écouter un jeune tourmenter et mal dans sa peau. Pour les dits adultes, Neal traversait son deuil, il n’avait pas encore accepté la mort de ses parents. Il était instable et il fallait qu’on le surveille. Il ne pouvait pas rester à Limerick, il fallait qu’il change d’air et prenne un nouveau départ. Et c’est là que sa grand-mère paternelle a omis l’idée de son oncle et sa tante. Ils étaient venus pour l’enterrement mais n’avait pu reste plus longtemps. Il allait vivre avec des gens qu’il n’avait jamais vu de sa vie, des gens qu’il ne connaissait pas. Ils lui étaient tous étranger et voilà qu’il allait cohabiter avec eux. Il maudissait ses médecins, d’abord parce qu’à cause d’eux, il a dû rester un mois à l’hôpital. Écoutant ses jeunes à problème, supportant leurs plaintes, leurs phobies, leurs larmes. Nombres de fois Neal avait voulu se faire la mal mais pour aller où ? Avec quoi ? Et puis les vigiles faisaient trop bien leurs rondes. Il avait l’impression de se sentir en prison et là on l’envoyait dans une autre prison. Une prison américaine avec des gens qu’il n’appréciait guère. Il n’avait rien contre la famille du frère de sa mère, il ne les connaissait pas.  Aux yeux de Neal se sont des commerçants, des gens du peuple, rien de plus rien de moins. « Boo rentre bientôt, tu vas prendre sa chambre en attendant ensuite tu iras vivre avec elle. C’est-elle qui a insisté… » Il ne tourna pas la tête pour regarder sa tante. Il n’avait pas envie de lui parler. Il n’avait pas envie d’être dans cette voiture. Il avait envie de retourner chez lui, d’être auprès de ses amis. Pasadena… Voilà il venait d’y entré, le cauchemar se continuait. Neal examina ses maisons, ce centre ville, voilà ou il allait devoir vivre à présent. Tout lui donnait envie de vomir. Il comprenait à présent pourquoi sa mère avait fuit cette ville. Le charme américain ne fonctionnait pas sur Neal, il était Irlandais de pure souche et comptait bien le rester. Rien ne pourrait égaler son pays, sa ville. Sa tante finit par se garer devant une petite maison, barrière blanche, typique du rêve américain. Neal esquissa un sourcil, il avait l’impression d’être dans l’une de ses séries pour ado pré pubère. Il se dirigea vers le coffre pour prendre son sac. Sa vie se résumait dans un malheureux sac, apparemment ses affaires lui seraient envoyés dans la semaine. Neal souffla en voyant la maison de plus prêt. Il avait envie que d’une chose : prendre ses jambes à son cou et partir loin d’ici. Plouc ville pensa-t-il en longeant l’allée.

« Neal Freddy Alaric McGeary tu as plutôt intérêt à avoir une bonne raison pour ne pas être sur pied. » Une voix résonna dans l’escalier. Neal ronchonna et remis son oreiller sur ses oreilles. Sa cousine lui faisait vivre un cauchemar depuis son retour. Elle était revenue pour s’occuper de son père ou de lui ? Apparemment des deux à en croire son acharnement. Boo avait installé Neal dans le grenier, qu’elle avait pris soin de réaménager, histoire qu’il soit vivable. « Neal tu vas être en retard. » La voix de Boo résonna mais cette fois, juste au dessus de la tête du jeune homme. « Hum… fout moi la paix, j’ai pas cours. » « Tu t’moques de moi ? T’as pas cours et puis encore ! Bouge ton cul ! » Elle tira la couverture, laissant apparaître un Neal en boxer. Au diable les règles de sa mère, elle n’était plus là, il n’avait plus à être correct. Il pouvait dormir comme bon lui semble. Sa cousine ne lui disait rien. Du moment qu’il respectait la part du contrat. « Neal ! » Boo le secoua un peu violemment. Elle voulait le faire réagir, elle voulait qu’il se confie à elle. De toute la famille Monroe, Boo était la seule avec qui Neal parlait. Pas assez au goût de la jeune femme. Certes il ne se braquait pas avec elle, il était plutôt conciliant mais elle voulait qu’il lui parle. Qu’il sache qu’elle était là. C’est pour ça qu’elle l’avait envoyé de force voir un psychologue, elle prenait soin de lui. Plus comme une sœur que comme une cousine. Elle ne comptait pas le laisser tomber. « Vas-y c’est bon arrête… » Neal et son amabilité légendaire. « Dépêche-toi, première journée de cours ! » Le jeune homme leva les yeux au ciel et soupira. Il ne voulait pas être ici, pourtant il n’avait pas le choix. Sa grand-mère lui avait fait parvenir toutes ses affaires personnelles, toute sa vie était dans ses cartons. Depuis une semaine ils étaient là, il n’avait pas pris le temps de les ouvrir. A quoi bon ? Il n’était pas encore prêt à affronter le souvenir de ses parents. Attrapant ses affaires et son sac, il descendit vers la salle de bain. Une vingtaine de minutes plus tard, il débarqua dans la cuisine, prit une pomme et quitta la pièce. « Ton déjeuner ? » « Pas faim… » Il claque la porte et sortit dans l’allée. Il ne laissait jamais le temps à Boo de terminer ses phrases. L’université n’était pas très loin, il croqua dans sa pomme, attrapant son i-pod, il mit ses écouteurs et appuya sur play. Mettant sa capuche sur la tête il avança tranquillement. Il ne savait pas encore comment commencer cette rentrée. Il ne connaissait pas les lieux, les rituels, les gens, les coutumes, il était à étranger à tout ça. S’il avait été dans son ancienne vie, il aurait pris tout ça à la légère. Sachant pertinemment qu’il finirait dans l’élite après tout il est l’élite. Là il ne savait pas, il n’avait pas envie d’être entouré de ses sportifs ou riches. Il voulait pas qu’on le fasse chier, c’était tout ce qu’il voulait. La matinée se passa plutôt tranquillement, les bruits de couloir circulaient assez vite. Pas mal de filles étaient venues lui parler. Elles cherchaient à savoir s’il était célibataire ou pas. Bien sûr que Neal se sentit flatter de cette attention, certains élèves de son cours de droit l’avaient invité à manger à la cafétéria. Il n’avait pas beaucoup d’option, il finit par accepter et se rendit dans la fameuse cafet. Pas mal de jeune. Différent de sa cafétéria. Il se sentit un peu à l’étroit et perdu, cherchant ou il devait aller et qui voir. Un de ces camarades leva la main pour l’interpeller,  Neal le remarqua sauf qu’au même moment… « Oh pardon… Je suis désolée… Pardon, pardon… J’regardais pas ou je marchais.. Pardon.. » « Mais qu'elle conne ! » Une jeune brune venait de lui rentrer dedans, renversant le contenu de son plateau sur Neal. Il fit un pas en arrière en la voyant s’approcher et la se fut la chute. Il dérapa sur la sauce et se retrouva le cul par terre, se cognant la tête au passage en plein milieu de la cafétéria. La brune se mit aussitôt à terre pour tenter de lui venir en aide, Neal pria le ciel pour qu’elle se taise. Elle continuait de parler et rapidement ils furent conduits à l’infirmerie. Elle continua à faire les cents pas devant lui, ce qui l’agaçait, parlant encore et encore. « Putain tu peux pas la fermer ! » Elle se stoppa et le regarda, c’était la première phrase qu’il venait de lui dire depuis l’incident. Jusqu’à là il n’avait pas ouvert sa bouche, il s’était contenu du mieux qu’il pouvait, seulement sa nature repris-le dessus. « Excusez-moi ? » « Oh putain mais t’es sourde ou quoi ? T’as une bouche et bien tu la fermes, j’en peux plus de t’entendre de plaindre. T’as pas fait assez de connerie ? Tu viens de ruiner mes fringues et ma journée par la même occasion. » Elle le regarda bouche bien grande ouverte, elle n’en croyait pas ses oreilles. « Oh puis épargne moi ton regard de loutre, jt’ai bien vu me reluquer ce matin, t’as du prendre un malin plaisir à me rentrer dedans. Si tu voulais mon numéro, ton approche est à revoir. J’sais pas comment tu dragues mais si c’est comme ça, bah putain tu dois toujours être vierge. » Il passa une main dans ses cheveux, un spaghetti s’entremêla dans ses doigts. Neal fit une grimace de dégoût, sitôt qu’il rentre, il file sous la douche. « Tu te fous de ma gueule ? C’est toi qu’était en plein milieu, t’avais qu’à regarder ou t’allais. » Neal tourna la tête pour regarder cette brune qui osait le défier. « Je savais parfaitement ou j’allais jusqu’à ce qu’une gourde comme toi m’rentre dedans. » Il lui fit un petit sourire et se releva, il avait un bleu sur le bras mais rien comparer à ces anciennes douleurs. Une chance, la cicatrice n’avait pas été vue. Il remit son sweet en place. « Non mais oh monsieur je sais tout, tu comptes aller où là ? » Neal ne prit pas la peine de se retourner. « Loin d’toi ! Et jt’en pris profites-en pour reluquer mon derrière. Il avait l’air de te plaire. » Il tourna légère la tête pour lui faire un clin d’œil et sortit de l’infirmerie.

Putain ou est-ce que j’ai mis cette chemise. Il me la faut, j’peux pas sortir sans. Impossible ! Inconcevable que moi Neal McGeary sorte dans cette tenue. J’ai une réputation à entretenir. Merde c’est quoi ça ? Mon téléphone. J’arrive c’est bon, j’ai quoi ? Trois quart de retard, juste ce qu’il faut pour entretenir le mythe. Ils vont m’acclamer, m’attendre et espérer ! L’espoir est matière à beaucoup de chose. La preuve, les filles vont avoir l’espoir de finir dans mon lit. Les mecs vont avoir l’espoir de me parler. Tout le monde espère que je me pointe à cette soirée. Je peux pas les décevoir. Coleen veut pas venir, soit disant elle a des révisions. Elle fait chier elle aussi à trop rester dans ses bouquins. J’suis habitué. Au pire j’irais lui rendre une p’tite surprise après la soirée. Quoique ? Elle n’aime pas que je débarque chez elle ivre. Soit disant je perds tout mon charme. D’où je perds mon charme ? Elle ne sait pas ce qu’elle raconte. Ah la voilà ! Pourquoi elle était là ? Encore une idée d’ma mère ça ! Pourquoi elle comprend pas c’que j’lui dis ! Les chemises vont ici par là ! C’est pas vrai ça ! J’arrête pas d’lui dire mais non elle continue à les mettre de se côté. Un jour ça va rentrer dans sa tête. J’vais lui faire copier s’il le faut. Dernière vérification. Comme toujours j’suis beau. En même temps quelle question. Moi moche ? Laissez-moi rire. J’suis un dieu et ce dieu doit se rendre à cette soirée. J’espère qu’elle sera bien. Moi aussi j’espère des choses, à commencer que cette soirée soit une petite réussite. J’en doute mais bon. On peut bien être surpris dans la vie. « Tu vas où ? » Oh non ! J’souffle et me retourne vers le patriarche. « J’sors pourquoi ? » Je le fixe avec mon p’tit air. Celui qu’il déteste. Il dit que j’ai une tête de con quand je le regarde ainsi. Non pas de con car mon père n’est pas vulgaire, j’ai une tête de petit merdeux pourri gâté. C’est c’que j’suis en même temps. Et vive le vieux qui se trouve en face de moi. Déjà en peignoir, enfin en pyjama, les chaussons, son journal sur les genoux. Voilà qu’il se lève. J’peux y aller mon père ? On croirait le pape ! Non mais j’vous jure parfois je me demande ce que maman peut me trouver en commun avec lui. On a rien en commun. Il est vieux et con, j’suis jeune et beau. Il pense qu’à son boulot, sa réputation et moi aux soirées et je dois l’avouer à ma réputation. Qui n’est pas la même que lui. « T’as vu l’heure ? T’as école demain. » « C’est bon j’suis majeur, j’ai plus dix ans ! » « Me parle pas comme ça Neal ! » Je soupire, il commence à me les casser sévère. « Ô je vous demande pardon mon seigneur ! » « Arrête ça tu veux ! » Que j’arrête quoi ? De me foutre de sa gueule ? J’crois pas. Je garde mon petit sourire au coin des lèvres. Je sais que ça l’énerve et j’adore l’énerver. Plus fort que moi. Ah bah tiens ! J’me disais bien c’était pas normal. Maman n’était pas là. La voilà qui débarque, surement alerter par la voix de mon père. Il se met à gueuler et la voilà qui rapplique. « J’ai eu le directeur aujourd’hui. » Et ? Ça doit m’faire quoi ? « Tu as séché toute la semaine dernière. Ou alors quand tu y vas c’est ivre ou mieux tu dors en classe ! » Oh ça. Je hausse les épaules et lui montre mon impatience. « Neal ça peut plus durer comme ça. » « Oh c’est bon ! La semaine dernière j’suis allée au skie avec des amis. On a profité du temps pour aller dans les alpes. Je l’avais dit à maman. » Je regarde ma mère. Elle ne sait plus ou se mettre. Bon techniquement je lui avais dit que s’était un voyage « scolaire » un truc pour mon semestre. Mensonge mais elle n’a pas été cherché plus loin. « Mêle pas ta mère la dedans. » Olala il est de mauvaise humeur l’vieux ou quoi ? Je croise mes bras et le regarde. Un mouton… « Ton comportement est intolérable ! » « Oh c’est bon ! M’ressors pas l’serment comme quoi c’est mauvais pour tes affaires. Je l’entends tous les jours. A croire que t’as jamais été jeune / » « NEAL ! » « Oui c’est comme ça que je m’appelle pas b’soin d’hurler. Bon t’as fini ? J’ai des potes qui m’attendent ! » Il m’agace. Si j’reste correct c’est pour ma mère mais là j’ai foutrement envie d’me tirer.« Bon sang ! Mais qu’est-ce qui va pas chez toi ! Tu vois pas que ta mère ne sait plus quoi faire ? Tout comme moi ! Tu te comportes comme un merdeux prétentieux ! On t’a pas éduqué comme ça ! Tu peux pas arrêter tes conneries cinq minutes et te focaliser sur ton avenir ! Tu comptes faire quoi ? La fête jusqu’à tes quarante ans ? Moi à ton âge / » « Oui je sais toi à mon âge tu avais un projet, tu bossais, tu as rencontré maman et blablabla ! MAIS J’SUIS PAS TOI ! » Je serre mon poing. Keep calm Neal ! « Parle moi autrement ! Et baisse de ton ! » « Non mais vous m’faites chiez ! Toi en particulier ! J’peux rien faire ! J’en ai ma claque de tes serments à deux balles ! T’crois que ça va changer quoi ? J’fais c’que j’veux ! » « Pas tant qu’tu es sous mon toit ! » « Bah vas-y vire moi ! Vas-y si t’as du cran ! Seulement toi et moi on sait qu’tu l’ferais pas ! T’as trop b’soin d’ton fils pour l’image qu’tu reflètes ! Tu veux montrer à tout l’monde ô combien les McGeary sont PARFAIT ! Combien tu as réussi, que t’es un mec exemplaire. Mais t’sais quoi ? Regarde un peu mieux ta famille, tu vois même pas que maman prend des antidépresseurs. Qu’ton fils va pas en cours. T’es trop occupé à croire qu’tout va bien, trop occupé à préserver cette image de perfection !!! Tu sais quoi tu m’dégoutes ! » Je baisse pas mon regard. Je reste droit face à lui. Je m’étais avancé tout comme lui. On se regard et personne n’ose parler. Jusqu’à … Sa main atterrie sur mon visage. Je vois le visage de ma mère apeuré. Il a franchi la limite… Goutte de trop. « J’me casse. » Je me recule tout en levant mes mains. « Neal, non reviens. » Trop c’est trop. La voix de ma mère m’poursuit mais j’préfère même pas m’retourner. Choppant mes clefs et ma veste. Faut que je sorte de cette baraque avant de faire un malheur… « MONSIEUR McGEARY !!! »
   
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Je ne suis pas fou ! Ma mère m'a fait passer des examens.
Dr Sheldon Cooper

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◊ STATUT : en couple avec Alvin !
◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : je suis le grand manitou, je ne délivre pas mes recettes.
◊ AVATAR : Jim Parsons
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MessageSujet: Re: La plupart des gens n’ont aucune reconnaissance d’être en vie.   La plupart des gens n’ont aucune reconnaissance d’être en vie. EmptyVen 14 Mar - 11:08



tu es validé
Le verdict est tombé, j'ai bien réfléchi mais c'est ainsi... celui qui a été désigné comme étant ton mentor est... JOEY TRIBBIANI ET SON SANDWICH ! Je sais ça t'enchante ! Moi je m'en fiche. Et voilà qu'Alvin est jaloux, je serais toi, je me méfierais des projections de noisettes... ! Maintenant que tu fais partit des nôtres, enfin surtout des leurs, je t'invite à faire tes demandes de rang, de logement, de ce que tu veux. Et tu vas aussi pouvoir te faire des amis. Moi je n'en ai pas besoin, je me suffis à moi-même. Et puis y a toujours Alvin. Et puis si il te manque quelqu'un, tu peux toujours aller lancer une annonce. Enfin eux, ils appellent ça scénarios.

Je crois que tout est dit, il est temps pour toi de voler de tes propres ailes (j'ai jamais compris pourquoi on dit ça) et de t'amuser comme le font tous les autres ! Bon jeu, et ne deviens pas trop fou ! Je suis la seule personne lucide ici... !
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