La chimie c’est presque comme la cuisine, hein ? Je regarde la chaîne cuisine. Je peux être ton scientifique subalterne.
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Tucker Johnson
◊ STATUT : C'est un nouveau jeu c'est ça, tu dis satut et moi je dois plus bouger ? ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Ah la bonne blague, j'au aucune idée de ce que je vais faire des dix minutes, tu vois le long terme c'est pas mon truc ◊ AVATAR : Jake Gyllenhaal ◊ CRÉDIT : alles
Sujet: La chimie c’est presque comme la cuisine, hein ? Je regarde la chaîne cuisine. Je peux être ton scientifique subalterne. Mar 28 Jan - 1:24
Tucker Wolfgang Zacharias Johnson
« feat. Jake Gyllenhaal »
Hey l'asticot ! Tu veux un bonbon à la menthe ? Bah réponds d'abord à mes questions, c'est pour savoir si t'es fiable. Commence par me dire ton nom l'zigoto ! « OH MON DIEU ! UN HAMSTER QUI PARLE ! Je le savais ! Je le savais ! Les autres voulaient pas me croire, mais je le savais ! Les animaux peuvent parler ! Vous pouvez parler et vous nous manipuler en vous faisant passer pour de pauvre petite boule de poile ! Dis, tu veux pas venir voir mes potes pour leur prouver que j’avais raison de puis le début ? Non ? Ça c’est pas cool le rongeur !… Tu veux d’abord que je réponde à tes questions…. Tu m’as posé des questions ? C’était quoi déjà ? Ah non, non attends, je vais me rappeler ! Tu voulais savoir comment j’avais fait pour mettre une voiture de police sur le toit du lycée en terminale, c’est ça hein !? T’as raison de poser la question parce que c’est vraiment une histoire qui déchire tout, alors, j’étais… Hein ? C’est pas ça la question ? Ah tu veux savoir mon nom ? Ah bah moi c’est Tucker. Ouais, je sais, la grande classe, Tucker ça claque comme prénom. Des fois les gens me disent que c’est un nom bizarre mais bon les gens me disent aussi souvent que je suis bizarre pour plein d’autres raisons donc je fais pas trop attention. En fait je sais même pas d’où ça vient comme nom Tucker. Jamais demandé. Je crois que ma mère, enfin ma fausse mère parce que tu sais ma mère c’est pas vraiment ma mère. C’est la femme qui m’a élevé donc du coup c’est un peu beaucoup ma mère quand même mais c’est pas vraiment ma mère puisque ma mère c’est pas la femme de mon père c’était sa maitresse mais c’était quand il était pas encore avec ma mère puisqu’il la trompait pas, mais du coup ma mère elle m’a eu et elle m’a donné à mon père et du coup c’est ma mère qui s’est occupé de moi. Tu comprends ? Non parce que t’as l’air un peu perdu. Attends je te rééxplique, ma mère c’est…. Comment ça tu t’en fous ? Enfin bref pourquoi je te disais ça déjà ? Ah oui parce que je m’appelle Tucker, CQFD ! Donc je m’appelle Tucker et c’est un peu bizarre comme nom parce qu’en plus j’en ai deux autres des noms, et ils ont vraiment rien à voir avec Tucker. C’est Wolfgang et Zacharias. T’as vu rien à voir ?! Je pense que ma mère, ma fausse mère, et mon père ils se sont dit qu’ils allaient me donner des deuxième et troisième prénoms long pour que ça ai plus d’impact quand il m’engueulerait. Non mais je te jure quand tu fais une connerie et que ta mère débarque en gueulant « TUCKER WOLFGANG ZACHARIAS JOHNSON ! » et ben ça te clame direct, alors que si elle m’avait juste dit « TUCKER JOHNSON ! » ben ça fout moins les boulles tu trouves pas ? Ah oui et le Johnson il reste dans les deux cas, avec ou sans prénom à rallonge parce que bon, c’est mon nom de famille quoi.» La loose ! Ensuite, dis-moi comment les autres t'appellent. « Des surnoms j’en ai plein, ça dépend des personnes, mais comme je connait pas les gens de cette ville, ils ont pas encore eu l’occasion de m’en donner. Peut-être qu’Alice elle m’appellera frérot, c’est marrant comme mot frérot et moi je pourrais l’appeler sœurette ! C’est trop cool ça parce que j’ai jamais eu l’occasion d’appeler quelqu’un sœurette et du coup c’est pas un mot que j’utilise très souvent alors qu’il est vachement marrant à dire comme mot ! Oh ouais, je vais appeler Alice sœurette !» Pauv' toi. Maintenant je veux savoir ta date de naissance, et lésine pas sur le lieu ! « Je suis née à Bloominghton un 24 avril. Mais je l’ai appris que récemment, pas que j’étais née un 24 avril hein ?! Mais que j’étais née à Bloominghton moi je pensais être née à Las Vegas vu que c’est là que j’ai habité quand j’étais gamin. Mais en fait non. Comme quoi, on en apprend tous les jours, enfin tu sais bien c’est avec cette histoire de vraie mère, fausse mère, ça chamboule un peu les certitudes tout ça. Tu vas me dire cela étant, on s’en branle un peu non ? Que je sois née à Bloominghton où à Dallas c’est pareil, de toute manière j’y ai pas vécu ou alors je m’en rappelle pas. » T'es pas gâté toi. Et en plus bientôt retraité, t'es juste bon à jeter ! Bon alors, faut aussi que tu m'dises sur quoi t'es branché. « Mon truc c’est les femmes tu vois. Toutes les femmes, les grandes, les petites, les rousses, les blondes, les brunes, les femmes quoi ! Bien sur il y a aussi Edvin qui bizarrement n’est pas une femme mais c’est quand même l’homme de ma vie et puis c’est purement platonique donc je pense pas qu’on puisse me considérer comme bisexuel pour autant. » Boooooring. C'est pas tout, dis-moi ce qu'il en est de tes relations. « Mes relations ? Oh ben elle vont bien ! J'ai retrouvé mon meilleur pote, j'ai retrouvé ma sœur, J'ai retrouvé ma voisine barge ! Tout va pour le mieux, dans le meilleur des mondes. Les relations ça déchire tout !... Mais c'est pas ce que tu voulais savoir... Je me disais bien qu'il y avait un piège sous la roche. Comment ça on dit anguille sous roche et pas piège sous la roche ? Enfin si tu le dis... Donc nous disions : mes relations. Avec un grand R ! A ce niveau là, on va dire que je suis plutôt polyvalent. Je change assez souvent. Bizarrement je suis pas vraiment du genre relation stable. Pourquoi se contenter d'une seule fille hein ? » Heureusement pour les autres ! Par contre ta tête ne me parle pas, redis-moi depuis quand tu es là. « Je viens tout juste de débarquer en ville, même pas une heure mon chou ! Je viens voir Alice. Mais si tu sais Alice ma sœur ! » J't'ai à l’œil, n'touche pas à mes noisettes ! Je trouverai toujours un moyen de te châtier. Tu deales quelle genre d'affaires déjà ? « Dans ma vie je fais plein de chose, je dors, je joue au jeu vidéo, je fais la fête, je… Ah oui non, travailler ça je fais pas vraiment. Enfin je fais bien des petits trucs à droite à gauche mais ça dur jamais très longtemps, je sais pas pourquoi. Paraitrait que c’est parce que je suis feignant et pas fiable mais c’est leur boulot qui sont casse-couille aussi ! » Qu'est-ce que je m'ennuie ici. Parle-moi un peu de toi. « Parlons de moi t'as raison c'est plus intéressant. Alors je suis, je suis... Ben déjà je suis formidable, ça c'est la basse, je suis beau, drôle, adorable, gentil, serviable, loyale, fêtard, et j'en passe et des meilleurs ! Formidable, génial et modeste sont surement les adjectifs qui me décrive le mieux. Après Edvin me dit aussi souvent que j'ai un pète au casque, je crois que c'est un compliment. Norah elle, elle dit que je suis débile, abruti, inconscient, stupide, et plein d'autre truc dans ce gout là mais comme parler de moi c'est un peu parler d'elle... Je suis pas sûr qu'elle est bien conscience de notre grande ressemblance dans le fond. Bon après si on creuse un peu, c'est vrai, tu trouveras peut-être des gens qui te dirons, que je suis immature, pas fiable, paresseux, immature, ah oui je l'ai déjà dit, c'est parce que ça revient souvent bizarrement, dragueur, maladroit, perché, incompréhensible, tout ça, tout ça, les écoutes pas trop ils savent pas de quoi ils parlent... » Ça envoie du lourd... ! Une dernière avant ton bonbon à la menthe, dis-moi qui se bat pour toi. « je me demande si ma connerie correspondrait plus à Chandler ou à Joey… T’en pense quoi toi ? » Ok, tiens le voilà ton bonbon à la menthe !
Question pour un champion !
Qui de la poule ou de l’œuf est venu en premier ?
Chez vous, impossible de dîner en famille sans ?
Dans votre sac de voyage, vous avez déjà rangé ?
Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un bureau ?
Le soir, vous vous détendez devant votre émission de télé préférée ?
La dernière fois que vous avez fait l'amour, c'était ?
dis-moi ce que tu caches sous ton tablier
pseudo : Marmotte présence : vous savez déjà que je suis TOUJOURS là !le secret d'alvin : flovershalp ? Zut je les mis deux fois déjà et j'ai oublié.. commentaire sur le forum : poulet. Oui c'est une commentaire constructif !où l’as-tu découvert : euh... pfff, dis entre toi et moi, t'as bien une préférence parmi les admins ? bon moi j'voterais pour moi (Sheldon) et après Alvin, les quatre autres sont des proies trop faciles. On les met trop rapidement dans le lit, ils préfèrent leur vie remplie de pêchés que la science :Vous insistez vraiment pour que je fasse du favoritisme !
CODES BY CATSOON
Dernière édition par Tucker Johnson le Mar 18 Fév - 20:55, édité 2 fois
Tucker Johnson
◊ STATUT : C'est un nouveau jeu c'est ça, tu dis satut et moi je dois plus bouger ? ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Ah la bonne blague, j'au aucune idée de ce que je vais faire des dix minutes, tu vois le long terme c'est pas mon truc ◊ AVATAR : Jake Gyllenhaal ◊ CRÉDIT : alles
Sujet: Re: La chimie c’est presque comme la cuisine, hein ? Je regarde la chaîne cuisine. Je peux être ton scientifique subalterne. Mar 28 Jan - 1:30
- Ça fait quoi d’avoir un fils barjo ? - C’est merveilleux... ♦
Haha ! Jamais vous ne m’attraperez vils… vils vilain ! Tant que je serais vivant vous n’arriverez pas à envahir cette galaxie ! Parce que je suis SUPER TUCKER !!! Roulement de tambour. Craignez mon terrible couru ! Je suis tout puissant ! Ah , fourbe ! Vous tentez de m’attaquer par dernière. Mais c’est mal connaitre mes talents surhumains. Vous n’échapperez pas mon coup de… BOUM ! « Aïe » Aïe, aïe, aïe ! J’avais pas pensé que le mur était si près. « Tucker ? On peut savoir ce que tu fais ? » Réflexion intense. Soit je lui dis que je suis entrain de sauver le monde d’une invasion extraterrestre, soit… « Rien maman ! » « Et par rien, tu veux dire que tu es entrain de ranger ta chambre comme je te l’ai demandé bien sûr ? » Rapide coup d’œil autour de moi. Vêtements sur le lustre, chaussette sous l’armoire, matelas retourner pour construire une barricade, peluches prêtes à défendre chèrement leur peau aux quatre coins de la pièce… « Oui maman, je range ma chambre ! » « Bien ! » Je tends l’oreille, retiens ma respiration. Rien. Pas de bruit dans l’escalier, la situation est sous contrôle. Je peux retourner à mon combat intergalactique. Déjà l’infâme général alien tente une percée dans les lignes de défense alliée. Mais la riposte ne se fait pas attendre. Les tires fusent dans tous les sens. Je sais que tout repose sur mes épaules, il faut que j’atteigne la soucoupe de cette horde immonde et que je fasse exploser le tout. Je mourrais en héro et la terre sera sauve ! Je me jette sur le ventre et commence ma lente progression vers le camp ennemi. Il ne faut pas que je sois repéré sinon ils vont me transformer en steak haché et tous ces efforts auront été vains ! Je rampe sous un feu de tirs croisés mais Super Tucker ne crains rien. Rien si ce n’est… Une paire d’escarpin rouge ? Je relève lentement la tête pour voir ma mère qui me surplombe de tout sa hauteur sur le pas de la porte l’air pas vraiment contente. Oups. Les bruits de détonation ont du camoufler son arrivée. « Tucker…. » sa voix gronde et ça c’est pas bon signe, pas bon signe du tout. Tous aux abris, branle bas de combat, ça va exploser ! « Est-ce que tu peux m’expliquer pourquoi ta chambre est encore plus en bordel que quand je t’ai demandé de la ranger il y a une heure ? » Je me relève, parce que la position asticot rampant quand on se fait engueuler c’est un peu ridicule. Et je la regarde avec des grands yeux innocents. « Pas la peine de me regarder avec cette tête là Tucker Johnson ! » Ok mauvaise tactique, on baisse les yeux et on regarde ses pieds. Oui voila c’est mieux. Oh les jolis pieds dans mes chaussettes trouées, comment vous allez ? Bien ? J’espère que ça vous dérange pas que je vous fixe comme ça parce que j’ai pas vraiment le choix là. Oh oui bougez petits orteils distrayez moi le temps que l’orage passe. C’est marrant ça quand je me concentre très fort j’arrive à faire bouger mes petits orteils. J’ui trop fort. Je suis SUPER TUCKER ! « TUCKER ! » Hein ? Quoi ? Qu’est ce qui se passe ? On est attaqué ? Je le savais l’infâme alien a profité de ma position fâcheuse pour… « NON MAIS C’EST PAS VRAI CA ! Tu n’écoutes pas du tout ce que je suis entrain de dire ?! Mais qu’est ce que j’ai fais au bon Dieu ?! » Ah oui effectivement, j’ai peut-être décroché momentanément de la conversation, mais je suis sur que c’était comme d’habitude : et blablabla tu ne fais jamais ce qu’on te demande, et blablabla tu es impossible, et blablabla qu’est ce que j’ai fait au bon dieu pour mériter ça, et blablabla. « Ecoutes moi bien mon petit » Allez Tucker tu peux le faire, concentre toi, cette fois tu écoutes tout ce que maman dit. « Je vais partir faire les courses, j’en ai pour une heure grand maximum et quand je reviens cette chambre à plutôt intérêt d’être nickel chrome parce que sinon ! » Ok, ok, nickel chrome, message reçu. Maman me jette un dernier regard menaçant et fait demi-tour et claquant la porte. Là, je crois que j’ai plus vraiment le choix. Adieu bataille intergalactique, bonjour ménage de printemps. Wouhou ! trop l’éclate ! merci maman !
Tiens… c’est quoi ça ? Qu’est ce que ça fait dans ma chambre ? Ça n’a rien à faire dans ma chambre. C’est…. Une… un… truc. C’est à papa je crois. J’ui pas sûr. Je sais pas trop ce que c’est et encore moins à quoi ça sert mais à mon avis faudrait mieux que je remette ça dans la chambre des parents avant qu’on découvre que c’était dans la mienne. Et puis comme ça ma chambre sera enfin complètement rangée. Je sors dans le couloir et me dirige vers la pièce de mes parents. Le sacrosaint lieu interdit pour ma petite personne. Paraitrait que c’est privé, que j’ai rien à y faire et que de toute manière j’ai déjà une chambre ça devrait me suffire. Ce qui est totalement injuste parce que mes parents eux ne se gênent pas pour entrer continuellement dans la mienne. L’arnaque total quoi ! En plus c’est bête parce que maman sait bien que je ressemble aux femmes de barbe bleu moi. Si on m’interdit une pièce j’ai qu’une envie c’est de rentrer dedans. J’espère juste ne pas découvrir que mes parents cache là dedans la collection des enfants morts qui m’ont précédé et qui ont fait trop de bêtise. Ça, ça serait vraiment pas cool. J’entrouvre la porte et jette un coup d’œil à l’intérieur, suspicieux. Allez, hop, hop, hop, je dépose le machin et je m’en vais avant que Maman ne rentre et ne me voit ici. Houha !! Leur lit est vachement grand quand même. Il doit être trop confortable. Je suis sur qu’il rebondit trop bien. Faut que je teste ça ! C’est magique ! Aussi bien que les trampolines du centre de loisir ! Je vais m’envoler jusqu’au étoile ! Oh et puis attend l’armoire et immense aussi ! Si seulement j’arrivais à mettre la commode à côté…. Allez Tucker pousse la commode, pousse ! Tu peux le faire ! Voila parfait ! Il ne manque plus que… Oh bah le rideau ça sera parfait. Je l’accroche bien et…. Maintenant les cousins parterre. Tiens on va rajouter la couette aussi et puis pourquoi pas les draps qui traine dans les placards ? Voila c’est pas mal. Manque plus que quelques détails. Oh je sais ! Les cousins du canapé et puis il me faudrait aussi une ou deux chaises en plus, j’ai qu’à prendre celle de la cuisine. Ça va vraiment être la meilleure cabane de ma vie ça ! Une forteresse imprenable ! Avec ça je suis sur de gagner la guerre. Je vais aller chercher mon armée et la mettre dedans comme ça plus rien ne pourra nous atteindre. Je mets Rambo lapin là et Rocky le crocodile ici et l’autre là, en embuscade. Ça claque ! « Dites moi que je rêve…. » Je pivote lentement la tête pour tomber nez à nez avec ma mère. Oh c’est la merde ça. Vraiment la merde. Je vais me faire éventrer vivant et suspendre au fils à linge ! « TUCKER WOFLGANG ZACHARIAS JOHNSON !!!!!! » qu’est ce que je vous avais dit ! la merde intégrale ! « Euh…. Sinon euh, j’ai rangé ma chambre tu veux voir ? » C’est marrant elle devient toute rouge maman. Je crois qu’elle s’en fout un peu que ma chambre soit rangée, c’est pourtant elle qui me l’avait demandé. « Je… Tu… RAAAAAH !!! Viens ici ! » « euh ben c'est-à-dire que je préfère autant éviter là tout de suite présentement ça me semble pas être une très très bonne idée. » « TUCKER ! » « non mais tu vois je suis très bien là finalement…. » c’est bizarre elle a l’air de plus en plus contrariée, je pensais pas que c’était possible ça ! « Si je t’attrape. » Mon dieu, elle avance vers moi. Vite Tucker trouve quelque chose. Fuit tant qu’il est encore temps ! « TUCKER REVIENT ICI ! » Cours Tucker, cours, ne t’arrête pas ! « NE ME FORCE PAS A TE COURIR APRES ! » temps qu’elle ne m’attrape pas je suis tranquille. Les escaliers, vite, tombe pas mais t’arrêtes pas surtout Tucker ! AAAAAH Elle me suit ! M’en fous je courrais toute ma vie s’il le faut, elle m’aura jamais et du coup pas de punition ! « COURS FOREST, COURS ! » « QUAND TON PERE VA RENTRER !!!! »
En ce moment, je fais toujours le même rêve. Je nage dans la Seine et tout d’un coup, j’avale un rat. Alors j’étouffe et pis je coule. En bas, y a des huîtres, elles m’attrappent les chevilles. Alors je vomis le rat sur les huîtres, le rat il attaque les huitres, je remonte à la surface, j’prends une péniche sur la tête et là, j’me réveille. ♦
Il fait chaud. Il fait chaud ! IL FAIT BEAUCOUP TROP CHAUD ! Encore un coup des aliens ça ! Je suis sûr qu’ils ont rapproché la terre du soleil juste pour nous faire cuire à petit feu. Toute la planète n’est qu’un immense bain marie ayant pour but de nous transformer en encas pour alien ! Meilleur théorie du jour ! Bien sûr personne ne me croit. Je sais pas pourquoi, personne ne me croit jamais ! Ils disent que je suis complètement retardé. Sauf que je suis pas en retard… Donc je comprends vraiment pas pourquoi ils disent ça. Peut-être que c’est parce que je cours tout le temps. Du coup ils pensent que je suis comme le lapin dans Alice au pays des merveilles. Lui aussi il est complètement retardé. Pour ça qu’il regarde toujours sa montre. Mais je suis pas un lapin moi ! Quoi que j’aimerais bien rencontrer une Alice un jour. J’aime bien comme prénom Alice. Et puis elle est marrante à grandir et à rétrécir tout le temps. Mais il y a pas d’Alice dans le coin. Ou alors je suis pas au courant. C’est dommage parce que s’il y en avait une on formerait un super duo. Mais bon à défaut d’une Alice j’ai un capitaine, c’est pas mal aussi. Bien sûr elle non plus elle croit pas vraiment beaucoup à mes histoire d’alien et elle est aussi convaincue que je suis retardé mais c’est pas grave. Ça reste un capitaine et même si elle râle, elle est plutôt aidante dans mes plans pour sauver la planète terre. Elle a beau pousser de grand soupire à chaque fois que je débarque, dans le fond je sais qu’elle m’adore. De toute manière tout le monde m’adore c’est comme ça, je suis parfait ! « Hey Haddock ! Justement je pensais à toi ! » C’est magique, il suffit de penser aux gens pour les faire apparaitre ! La preuve le capitaine est devant moi là, tout de suite, présentement. Bon le fait que je vienne de sauter la clôture qui sépare son jardin du mien a peut-être légèrement influé sur le fait que je la trouve. Mais je préfère penser que j’ai des pouvoirs magiques qui font apparaitre les gens, c’est bien plus glorifiant pour moi. Je me dirige vers le capitaine, mon éternel sourire de bien heureux accroché sur le visage. « pffff » Qu’est-ce que je vous disais ! Toujours à soupirer. « Qu’est-ce que tu veux encore Tucker ? » « Encore ? Encore ! Comment ça encore ?! Je suis même pas venu te voir une seule fois aujourd’hui je te signal ! Alors qu’il est déjà au moins 10h37 ! » Sage se contente de me regarder avec le regard qu’elle m’offre dès qu’elle considère que je dis quelque chose de stupide. C’est-à-dire tout le temps. J’ai appris à ne plus m’en inquiéter. Non en fait je ne m’en suis jamais inquiété. Inquiété ? Qu’est-ce que ce mot peu bien vouloir dire ? « Tu sais ce qu’il manque fondamentalement à nos vies ? L’air conditionné. Je suis entrains de fondre. Genre vraiment. Comme si j’étais un glaçon qu’on avait oublié au soleil. Faudrait qu’on se trouve un congélateur géant pour pouvoir se refroidir. Une chambre froide ! Ça existe ça non ? Ben faudrait qu’on s’en trouve une et qu’on l’installe dans ton jardin. Parce que tout le monde sait bien que ton jardin est plus grand que le mien donc c’est logique. Et là on pourrait enfin survivre à l’été. Parce que c’est pas gagné moi je te le dis ! Les aliens sont en train d’avoir notre peau ! Ou sinon à la place d’une chambre froide, il nous faudrait au moins une piscine. Ouais une grande, belle… piscine… » Attends c’est pas si con que ça ce que je viens de dire. Une piscine ! Roooh comment je suis trop un génie ! « Tucker ? » Les gens ne reconnaissent pas mon intellect à sa juste valeur moi je vous le dis !! Et pourtant c’est pas faute d’avoir des idées fantastiques à longueur de journée. Ils doivent être jaloux. Pour ça qu’ils veulent pas reconnaitre mon talent. « Tucker ?! » la main de Sage s’abat avec violence sur l’arrière de mon crâne. « AÏE ! » Je me frotte la tête, la regardant sans comprendre. « Mais ça va pas la tête ?! » Et une fois encore elle m’offre son regard « tu es si stupide » « T’étais en train de parler et t’as bugué, pas que ce que tu racontes m’intéresses vraiment mais bon… Va vraiment falloir que t’apprenne à rester concentrer plus de dix secondes d’affilées tu sais ? » « De une : j’ai pas bugué, je réfléchissais. De deux : Je viens d’avoir une idée de génie… »
« Mets plusieurs couches ! Il faut que t’appuies plus que ça sinon il y aura des trous ! » Sage se retourne vers moi en poussant un soupir. Une main sur la hanche, elle me tend le rouleau de gros scotch gris qu’elle était en train d’utiliser. « Tu veux le faire ? Non, bon ben arrête de critiquer. » Je lève les mains en l’air en signe de paix. « Tu sais, tu devrais apprendre à prendre en compte mes remarques. Tout le monde sait bien que de nous deux c’est moi le cerveau… » Le rouleau de scotch vole dans les airs et j’ai à peine le temps de me baisser pour l’éviter. Cette fille est d’une violence ! Sa mère a dû lui donner son nom juste pour mieux tromper l’ennemie. Elle est aussi sage que moi. Et on sait tous que c’est pas le trait le plus marqué de ma formidable personnalité. « Tout doux femme ! » et le rouleau repart dans l’autre sens pour atterrir directement dans sa main. « Tucker, continue de parler et c’est ta bouche que je vais scotcher au lieu de la porte… » Et voilà la violence de nouveau ! Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter tant de haine ? « C’est bon vas-y tu peux ouvrir les vannes ! » « T’es sûr ? » « Tucker…. » « D’accord, d’accord, c’est bon, j’ai compris, je te fais confiance! » « Je préfère ! » Et voilà c’est partie, plus qu’à croiser les doigts pour que ça marche. Lavabo, douche, baignoire, tous les robinets sont tourner à fond et Sage et moi en maillot de bain, nous regardons l’eau s’écouler. Combien de temps il faut pour remplir une pièce d’eau ?
« Tucker ? » Je regarde Sage. Sage me regarde. On regarde la porte entouré de scotch et l’eau qui remplit la pièce atteignant maintenant le haut de nos chevilles. « Tucker tu es là ? » Je sais pas pourquoi mais ça n’annonce rien de bon… J’ai l’étrange sentiment que Papa ne va pas trouver l’idée de transformer la salle de bain en piscine aussi bonne que j’ai pu la trouver. Allez savoir pourquoi… « Euh… oui ? » « Ouvre la porte s’il te plait. » « Euh c’est-à-dire que… » « Sage est avec toi ? » Je regarde Sage. Pas la moindre idée de quelle est la meilleure réponse à donner. Et apparemment Sage non plus parce qu’elle se garde bien d’ouvrir la bouche. « Tucker est- ce que Sage est là ? » Silence dans l’assemblé. « Tucker répond moi ! » « Euh… mouinon… Pourquoi tu demandes ? » Tâter le terrain avant de tomber dans un piège. « Tucker réponds seulement à la question ! Et ouvre cette porte ! » Ok. Terrain tâté. Meilleure option possible prendre la fuite ! Y a mon instinct de survie qui se réveille. Je me précipite vers la fenêtre en pataugeant dans l’eau. « Tucker c’est quoi ce bruit ? Qu’est-ce que tu fais là-dedans ? Chérie, je crois que ton fils recommence ! » « ENCORE ! » V’là la daronne qui se ramène. Alors on se sort les doigts du cul et on sauve ses fesses. J’ouvre la fenêtre et fait de grand signe à Sage pour qu’elle me rejoigne. Mon père commence à donner de grand coup dans la porte. Le temps est compté. « Vite, vite, vite » J’attrape la main de Sage et l’aide à monter sur le rebord de la fenêtre juste au moment où la porte fini par céder. Le capitaine et moi tournons la tête d’un même mouvement pour regarder mes parents qui eux regardent leur pieds sur lesquels des trombes d’eaux sont en train de se déverser. Lentement mon père relève les yeux vers moi. On se regarde quelques secondes puis. « VITE ! SAUTE ! » Sage ne se le fait pas dire deux fois et bondi à bas de la fenêtre. Je me précipite déjà pour la rejoindre quand une main impétueuse s’abat sur mon col et me tire en arrière. Je tente de m’accrocher aux rebord mais rien à faire. De l’autre côté Sage me regarde l’air paniquée. C’est le même d’être un homme Tucker et d’agir avec honneur et grandeur. « Cours Sage. Cours pour ta vie ! Mon sacrifice ne sera pas vain ! » Les yeux de Sage se plante dans les miens, je suis presque sûr d’y voir de larme apparaitre, elle m’offre un dernier signe de la main et part en courant. L’un de nous deux au moins survivra ! On aurait été parfait tous les deux dans un film romanesque. Dommage que je doive mourir si jeune ! Tout ça pour une piscine et un peu d’eau…
T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! ♦
Ô ennui. Triste ennui. Morne ennui. Pourquoi faut-il que tu t’abattes sur ma pauvre existence ? Moi si bon, si noble, si généreux, parfait en tout point, qu’ai-je fais pour mériter que l’on s’acharnes aussi contre moi ? N’ai-je pourtant pas toujours lutté vaillamment ? N’ai-je pas repoussé encore et encore les limites du divertissement ? Ne suis-je pas pour aujourd’hui et pour toujours le plus fidèle serviteur d’une vie extraordinaire ? J’ai refusé la banalité, j’ai refusé la honte et le ridicule, j’ai même pris des risques insensés pour ne pas tomber dans les affres du quotidien, ne reculant devant rien, ni les punitions maternelles, ni les risques matériels. Alors pourquoi, Ô pourquoi m’inflige-t-on cela ?! Pourquoi les cours de math ?! N’y a-t-il donc pas de justice dans ce bas monde ?! Je m’affale un peu plus dans ma chaise. Ma théorie la plus avancée à ce jour et que le collège est l’antichambre de l’enfer. Au moins à l’école primaire on nous laisse un peu de liberté. Alors que là… mes yeux papillonnent de droite à gauche. Pourquoi ils ont tous l’air si captivé par ce qu’il raconte ? C’est des maths ! Rien que des maths ! Je veux dire dans le genre soporifique on fait difficilement mieux. Aucun être humain normalement constitué ne peut trouver ça intéressant ! Attends… aucun être humain ? Et pourtant ils sont tous pendu à ses lèvres ? Oh mon Dieu mais sait bien sûr ! Je suis dans une classe d’alien ! Non le prof est un alien et il nous fait un lavage de cerveau. Bientôt je serais comme eux ! Il veut me transformer en enfant sage ! NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON ! Jamais je ne laisserais une telle infamie avoir lieu. Super Tucker luttera jusqu’à la mort s’il le faut. J’ai toujours dis que ce prof avait une tête étrange en même temps. Il a un front trop grand. Et tout ceux qui ont vu Mars Attaque savent que c’est rarement bon signe. Et puis ses mains… oui il a vraiment des mains bizarres, ses doigts surtout. Ça me rappelle un petit air d’E.T. bon d’accord E.T. était un gentil extraterrestre mais j’ai un doute qu’un mélange entre les aliens de Mars attaque et E.T. donne un gentil extraterrestre. Et puis de toute manière il enseigne les maths, ça ne peut pas être un bon alien ! Il faut que j’échafaude un plan, que je trouve une solution. Je pourrais toujours m’introduire dans le bureau des surveillants et mettre un disque qui sera diffusé par les hautparleur, à tous les coups ça lui fera exploser la cervelle ! ça c’est une idée de géni Tucker ! Mais… Oh non ! C’est une catastrophe ! L’invasion à déjà commencé. Les soucoupes se dépoilent devant la fenêtre ! il y en a des centaines et personnes ne se rendent compte de rien, ils sont déjà touts lobotomisé. L’avenir de la planète repose une fois encore sur les épaules de Super Tucker ! et il ne faillera pas à sa mission. « Tucker. » Ils connaissent mon nom, ils m’appelle mais je ne céderais pas au chant des sirènes ! Non jamais ! « Tucker » ravalez vos paroles suaves je ne suis pas du genre à me laisser avoir ! « TUCKER ! » « VOUS NE M’AUREZ PAS CREATURES DE L’ESPACE !!!! » Je me redresse soudain sur ma chaise et je me retrouve… debut devant toute la classe qui me regarde avec de grands yeux. Ben elles sont où les soucoupes ? Pourquoi il y a plus de soucoupe ? « La créature de l’espace serait très intéressée par la réponse à la question qu’elle vient de vous poser ? » Mr. Milles me regarde avec le sourcil arqué légèrement énervé. Et dans la classe tout le monde commence à pouffer de rire. « Non mais il est complètement fou celui là ! » Je tourne la tête vers Marie qui vient de sortir ça. Venant d’une fille dont la plus grande fierté est d’avoir gagné le concours d’orthographe, je crois qu’elle vient d’illuminer ma journée. « Nous attendons monsieur Johnson. » Oh bah foutu pour foutu comme on dit. « Je suis terrien et fière de l’être, pas la peine de me questionner alien, je ne parlerais pas ! Même sous la torture ! » Tiens c’est marrant j’ai l’impression que les yeux de Mr. Milles vont lui sortir par les orbites. C’est peut-être une particularité extraterrestre. « Chez monsieur le directeur Mr. Johnson ! TOUT DE SUITE ! » ouais, ouais, pas la peine de crier, j’y vais. Aucun humour ces gens là, ils doivent vraiment se faire chier sur leur planète.
J’aime pas attendre. Pourquoi je dois attendre ? Non mais sérieusement ils se sont tous donné rendez-vous ou quoi ? Pouvaient pas faire des conneries un autre jour que moi ? Je sais que je suis formidable mais pas la peine de me copier tout le temps. Parce que maintenant on a vraiment l’aire de con à attendre devant le bureau du directeur. En plus me voir associé à ses gras là… putain ils ont l’air con. Non mais c’est vrai, regardez les ! A croire qu’ils ont été bercés trop près du mur. J’ui sur qu’ils sont là pour un truc bien nul du genre racket ou bagarre. Faut vraiment être con pour se battre contre les autres et se faire choper. Ils connaissent rien à la subtilité ces gars là. Plus je le regarde et plus je lui trouve un air de ressemblance avec un Pitbull, le même air d’absence total de cerveau. C’et marrant ça. Je me demande s’il a un pitbull chez lui parce qu’on dit tel maitre tel chien alors ça serait vraiment hilarant de le voir se promener dans la rue avec son clone canin. « Qu’est ce que tu regardes morveux ? » « Ta gueule de con et je me demande si le camion qui t’as sans aucun doute percuté a été aussi défiguré que toi. » Oh merde ! c’est sorti tout seule ça. Tu te rappelles Tucker quand ta mère te disait que tu parlais trop et que tu voyais pas du tout pourquoi elle disait ça ? Ben voila tu sais maintenant. Tu es entrain de vivre exactement le genre d’instant où il aurait été intelligent de fermer ta grande gueule juste quelque seconde et de réfléchir avant de répondre. « Qu’est ce que tu viens de dire ? » « merde ça a aussi atteint tes capacités cognitives. J’ui désolé mec, j’compatis ! » Non mais… non ! Tucker maintenant tu te tais. Tu gardes ta grande boucher fermé. Et tu commences à croire en Dieu parce que tu vas sacrément avoir besoin d’un miracle. « Mr. Johnson entrez dans mon bureau. » Oh mon Dieu ! un miracle ! et si rapidement j’ai même pas eu besoin de faire de prière ! je dirais bien qu’à partir de maintenant j’irais à l’église mais apparemment c’est pas la peine donc je vais pas me casser le cul. Je me lève de mon siège et suis le directeur dans son bureau. L’autre arriérer congénital me fait un signe des plus explicites en passant sa main sous sa gorge et je me contente de lui sourire et de lui faire un petit coucou de la main. J’ai même pas peur, manifestement Dieu est avec moi.
Je suis collé. Dieu a été de mon côté un lapse de temps très court malheureusement. J’ai l’impression d’avoir échangé la peste contre le choléra. C’est pas la grosse brute qui va me tuer, c’est juste ma mère quand je devrais lui expliquer. Tiens c’est bizarre il y a un rassemblement devant le collège. Je me demande pourquoi. Euh… c’est vraiment bizarre parce qu’ils me regardent tous. Oh et tiens, je le reconnais lui au milieu du groupe c’est…. La grosse brute. « je crois qu’on avait pas fini notre conversation toi et moi. » « Oh si, on avait fini, c'était une conversation assez brève tu sais. Salut. Salut. T’as vraiment l’air arriérer. C’est pas faux. Au revoir. Au revoir. Fin de la discussion. » Ah bah v’la t’y pas que je le fais changer de couleur. Pas bon signe ça. « T’es un homme mort. » « techniquement je suis pas encore toute à fait un homme alors… » Ta gueule Tucker et cours ! Il te fonce dessus. L’instinct de survis est quelque chose de très développé chez moi. J’ai très vite appris que la meilleure défense… c’était la fuite. « JE VAIS TE CHOPER ET TU VAS TELLEMENT DEROUILLER QUE MÊME TA MERE NE VA PLUS TE RECONNAITRE ! » Ouais c’est ça mon gros, faudrait déjà que tu m’attrapes pour ça. Allez toujours la bonne vielle méthode. Cours Tucker, cours ! sérieusement ils auraient du prendre mon nom dans ce film. Je sais pas pourquoi mais je sens que l’année va être mouvementée !
- C’est le vent qui nous parle. - Et... Il dit quoi ? - Je n’sais pas. Je n’parle pas le vent. ♦
« Tucker ! Attends ! Tucker ! » hein ? Quoi ? Qui me parle ? Rotation à 180°, regard panoramique. Il y a trop de monde. Un couloir blindé de lycéen, on dirait l’autoroute un jour de départ en vacance. J’ai beau zieuter de droit à gauche, j’arrive pas à voir qui a pu m’appeler avec tellement d’ardeur. Bon déjà c’était une fille. Ou un mec avec une voix de castra. Si c’est le cas je le plein parce que sa vie doit pas être facile. Si c’est bien une fille en revanche, c’est différent, elle avait une voix plutôt sympa. Par contre de là à trouver du premier coup à qui elle appartient… C’est une autre histoire. Ça se trouve c’est la fille invisible qui m’a parlé. Je sais qu’elle existe. Si, si, comme dans les films, une pauvre petite étudiante qui à force d’être ignorée est devenue invisible. Bon après je vois pas trop pourquoi elle connaitrait mon nom et encore moins pourquoi elle voudrait me parler à moi mais bon…. En tout cas si c’est la fille invisible je peux regarder dans tous les coins je risque pas de la voir. Faudrait peut-être que je lui demande de se manifester encore une fois non ? « Qui me parle ? Si vous êtes là faite un signe. » « Tucker ! » Je vois une gamine qui s’excite au loin. Genre grand mouvement de bras et tout. On peut pas la rater. J’ui un peu déçu, moi quand je disais un signe je voyais plutôt un truc du style faire un croche-patte à un pauvre quidam pour qu’il se rétame devant moi, enfin un truc drôle quoi. Mais bon on n’a pas toujours ce qu’on veut dans la vie. Elle fend la foule tel Moïse devant la mer rouge… Noir… Rouge… putain je sais plus la foutu couleur de cette mer, mon avis qu’en réalité elle était bleu, comme toutes les mers quoi. Sauf si Dieu c’est éclaté à la teindre en rouge histoire que Moïse puisse pas se louper. Du genre « fait gaffe mon petit, je te donne le pouvoir d’écarter les flots mais tu ne peux le faire que pour une mer bien particulière, et pour pas que tu te plantes, je vais la bourrer de colorant rouge, t’inquiètes pas fiston tu pourras pas la rater ! » Faudrait que je relise la bible – ou tout simplement que je la lise – mais j’ai pas souvenir de cette petite prouesse divine. « Salut. » « T’es pas la fille invisibles. T’es….. j’ai pas la moindre idée de qui tu es, désolé. » Elle marque un temps d’arrêt et me regarde l’air un peu confuse. C’est fou l’effet que j’ai sur les gens. Ils me regardent toujours comme si je venais d’une autre planète. Paraitrait que je dis des trucs bizarres des fois. Tout le temps en fait. Moi je trouve pas, je dis que des trucs sensés et cohérents, c’est le gens qui comprennent rien c’est tout. « Euh… ouais, non je suis pas la fille invisible. » Elle secoue légèrement la tête comme pour remettre ses idées en place. « On était ensemble l’année dernière en sport ? » Ah bon ? Non je la remets pas. J’ai une mémoire sélective, c'est-à-dire que je ne retiens rien. Sauf le nom de tout les pokémons. Et les génériques de dessin animé. Et l’ensemble des parfums de glace de chez l’igloo. Et… non c’est tout. Je me penche vers elle pour la regarder de plus près. C’est qu’elle dépasse pas beaucoup du sol. Elle a peut-être un problème de croissance. Ou alors je suis juste trop grand. Je sais pas. Elle a toujours cette air bizarre accroché au visage comme si j’allais la bouffer d’un instant à l’autre. Mais hey ! c’est elle qui ma couru après dans tout le lycée, c’est elle qui risque de me manger pas l’inverse. Oh attends, je crois que j’ai un souvenir qui refait surface. « T’es… Marie ? Non. Rosa ? Non. Pauline ? Non c’est pas ça… T’es la fille qu’a essayé de faire le grand écart et qui…. » « Ouais, ouais, c’est ça, c’est moi. Laura. » Ben pourquoi elle me laisse pas finir ma phrase ? Elle regarde dans tous les sens trop paniquée et attrape mon bras pour m’inciter à me taire. Ok, elle veut pas que tout le monde entende cette anecdote croustillante. Pourtant elle est hilarante. Enfin pour moi. Pour elle c’est sur que ça doit pas être le meilleur souvenir de sa vie. « Enchanté Laura. Moi c’est Tucker. Mais tu le savais déjà parce que tu arrêtes pas de hurler mon nom dans le couloir donc ce que je suis entrain de dire ne sert strictement à rien. Tu voulais me dire quelque chose en particulier ou tu trouve juste que la consonance de mon prénom est magnifique et tu rêvais d’avoir une chance de le hurler en public ? » Moi si elle veut, je connais d’autre moment où elle pourrait crier mon nom. Parce qu’elle a beau faire un mètre vingt les bras levés… elle est plutôt canon la demoiselle ! Du genre bien foutu avec des formes là où il faut et une paire de… Non Tucker n’essaye pas de l’imaginer toute nue. C’est peut-être pas la femme invisible mais si ça se trouve elle est télépathe ! « Tu parles toujours autant ? Enfin bref. Non en fait je voulais te demander un service. Il parait que tu cours plutôt vite ? » Et après on dit que j’ai des conversations étranges ! On va dire que cette question là je m’y attendais pas. Est-ce que je viens la voir pour lui demander si elle sait faire le grand écart ? Non ! Principalement parce qu’on sait tous qu’elle sait pas le faire. Haha, vraiment pas ! Hum, focus Tucker, réponds à la dame maintenant. « On va dire que quand la situation l’exige je me découvre des ressources inattendues. Pourquoi ? » C’est vrai ça pourquoi ? Elle essaye peut-être d’organiser des paris clandestins. Elle veut me mettre dans une cage avec un chien enragé et voir lequel de nous deux cours le plus vite ! Je suis sur que c’est ça. Oh mon Dieu je vais mourir. Elle va me kidnapper ! Enfin surement pas elle vu sa taille mais elle doit avoir des complices. Il faut que je me sorte de ce traquenard ! Mais pourquoi j’ai répondu ça moi ! j’aurais du mentir, dire que j’étais paraplégique et lui demander de m’amener mon fauteuil roulant, parce que maintenant je suis foutu, elle sait tout ! « Parfait. Tobias s’est cassé la jambe hier et on a une compétition d’athlétisme ce week-end. On aurait besoin de toi pour concourir sinon on a personne pour le remplacer » Ah bah je vais pas avoir à affronter des chiens finalement, juste des humains. Hein ? Quoi ? Attends… NON ! Je veux pas moi ! J’aime pas la compétition ! pourquoi je ferais ça ? Je vais lui dire que j’aurais été ravie de l’aider mais que ce week-end je suis pris. Oh zut alors ça c’est vraiment pas de bol. Oui ça va être parfait comme excuse. « s’il te plait, s’il te plait, s’il te plait, dis oui ! » Oh non. Non. Ne me regarde pas comme ça. Et range moi cette poitrine ! Et cet air de jeune fille en détresse ! Non, j’ai dis non, je ne le ferais pas. Même si tu es mignonne et même si je suis un homme faible devant les atouts féminins. JE NE LE FERAIS PAS ! « D’accord. » « Super, merci ! T’es le meilleur ! » C’est ce qu’on appelle un échec cuisant. Ma gentillesse me perdra. Ça ou les paires de seins.
Oh mon Dieu. Quelqu’un peut-il me rappeler pourquoi j’ai dit oui ? Je me sens con en ce moment précis. Très con même. Non mais sérieusement c’est qui le génie qui a inventé les tenues d’athlétisme. Personne n’a jamais été sexy dans un short comme ça. Ou alors je veux bien qu’on me le présente et je suis prêt à devenir gay pour lui. Et puis cette position. Non vraiment, j’aurais pas du. J’ai l’impression d’être un putain de poney sur un champ de course. Je sens que je vais me vautrer. En plus ils sont mignons eux, mais courir pour courir je l’ai jamais fait moi ! Courir pour fuir ma mère, oui. Courir pour ne pas me faire massacrer dans la cour de récré, oui. Courir pour être sur d’avoir des frites à la cantine, oui. Mais courir pour faire de stupide tour de stade sans raison, non. Définitivement non. Si au moins la médaille qu’on gagne à la fin se mangeait, mais même pas. C’est la chose la plus inutile de toute ma vie. Dire que je pourrais être entrain de revoir tous les épisodes de Malcom ou entrain de battre mon record à tétris, des choses utiles quoi ! BAM ! Oh merde, arrêtes de penser et cours Tucker ! sauf que j’ai aucune volonté. Aucune raison de le faire. « Tucker ! » hein ? Qui me parle encore ? je tourne la tête vers les gradins tout en continuant à courir – ce qui est surement une très mauvaise idée. Laura est là entrain de me faire de grand signe. Qu’est ce qu’elle fait ? Pourquoi elle… OH ! Dieu tout puissant ! Je suis pas entrain de rêver, elle vient bien d’enlever son t-shirt ?! Je… Ah ! Non, je les vois plus, je suis trop loin, je les ai dépasser. Non reviens poitrine merveilleuse ! Cela étant si je fais le tour du stade… Ils seront de nouveau là ! Cours Tucker ! Cours comme tu n’as jamais couru de ta vie. « ATTENDS MOI ! LES RANGE PAS ! J’ARRIVE !!! »
CODES BY CATSOON
Dernière édition par Tucker Johnson le Mar 4 Fév - 0:24, édité 1 fois
Tucker Johnson
◊ STATUT : C'est un nouveau jeu c'est ça, tu dis satut et moi je dois plus bouger ? ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Ah la bonne blague, j'au aucune idée de ce que je vais faire des dix minutes, tu vois le long terme c'est pas mon truc ◊ AVATAR : Jake Gyllenhaal ◊ CRÉDIT : alles
Sujet: Re: La chimie c’est presque comme la cuisine, hein ? Je regarde la chaîne cuisine. Je peux être ton scientifique subalterne. Mar 28 Jan - 1:37
- Qui es-tu donc ? - Personne ! C’est personne ! Un lointain cousin germain, un neveu d’une tante au deuxième degré... Comme chanteur, il est divin ! Un eunuque ! ♦
« Arrête de lutter Johnson, t’as perdu d’avance ! » Haha, c’est qu’elle a de l’humour cette petite ! Moi ? Perdre ? JAMAIS ! « Dans tes rêves Ottawa ! Super Tucker ne sera jamais vaincu ! » Super Tucker à vaincu les aliens, Super Tucker a vaincu les tempêtes, Super Tucker a vaincu les abruties mis sur sa route, Super Tucker vaincra Norah ! « Tu parles Super Tucker de mes deux ! Tu vas te prendre une telle branler qu’on écrira une légende sur ma victoire. » Je fronce les sourcils pour tenter de l’intimider. Faudrait pas qu’elle me pousse dans mes retranchement non plus. On m’insulte impunément, elle devrait le savoir. Bon bien sûr mes yeux noirs lui font l’effet magistral d’une goute d’eau tombant dans la mer. Indifférence totale quoi. Mais c’est pas ça qui va m’empêcher de le faire. Et de gagner ! « C’est ça t’as tout compris, ta victoire c’est une légende, un mythe, elle n’existe pas et elle n’existera jamais, faut te faire une raison ! » Nos pouces s’agitent dans tous les sens. Norah mise clairement sur sa rapidité mais c’est sans compter que je dois bien avoir une phalange de longueur de plus qu’elle. Dire que c’est elle qui a choisi l’affrontement. Une bataille de pouce, sérieusement elle aime se mettre des bâtons dans les roues cette petite. Mon pouce s’abat tel le faucon sur sa proie et je coince son doigt sous le mien. Elle lutte un instant. Mais c’est un vain effort, une fois que Super Tucker a attrapé sa proie, elle ne lui échappe plus. Je compte les trois secondes réglementaires et bondis de ma chaise. « Et c’est une victoire écrasante pour Tucker Johnson qui une fois encore vient de prouver son talent inégalé. La foule est en délire. On peut l’applaudir très fort, il le mérite ! » « Oh ta gueule ! » Ben alors Norah chérie, on est vexé ! Elle avait qu’à pas parier tiens ! Ça lui apprendra. « Vous vous croyez dans votre salon ou quoi ? Vous pouvez pas faire moins de bruit ! Tout le monde vous regarde. » mais qu’est ce qu’elle vient me les briser avec son air constipé celle là ? C’est pas parce qu’ils ont tous l’air de revenir d’un enterrement qu’on va se mettre à être discret. Faut dire que même si on le voulait, pour Norah et moi ça serait baisé, on en est pas capable. « Tout le monde nous regarde parce qu’on est magnifique chérie, c’est tout. On va pas se cacher de peur de faire de l’ombre aux autres quand même ?» Ah Norah, Norah, Norah, elle m’enlève les mots de la bouche tiens. L’autre se contente de soupirer devant notre connerie et de nous tourner le dos. C’est con qu’elle ai l’air aussi coincé parce qu’elle est bien canon la demoiselle. Enfin si elle souriait ça serait mieux. Mais à part ça. Sacrée descente de reine si vous voulez mon avis. Et puis j’ai toujours eu un faible pour les brunes c’est pas un secret. « Laisse tomber Casanova, t’as aucune chance. Elle est en cours avec moi, elle est con et elle est surtout déjà casé. » Je suppose que mon regard sur les formes alléchantes de la donzelle n’était pas des plus discret puisque Norah a bien compris ce que j’avais en tête. « Faut que t’arrête avec tes « t’as aucune chance » parce que d’une c’est faux, j’avais apparemment aussi aucune chance de gagné, et de deux… Putain ça me donne carrément envie de tenter juste pour te prouver que t’as tort. » « En admettant que t’arrive à tirer ton coup. Tu vas te faire démonter la gueule par son mec et j’espère que je serais là pour assister au spectacle » « Blasphématrice va ! personne ne me démonte la gueule à moi, j’y trop adorable. Au lieu de dire de la merde va plutôt me chercher le verre que je viens si habillement de gagner. » Norah se lève de sa chaise en soupirant. « J’aurais ma revanche Johnson, tu le verras pas venir et quand ça arrivera, ça fera mal. Très mal. » J’lui envois un bisous du bout des doigts pendant qu’elle s’avance vers le bar. Elle parle, elle parle mais dans le fond je le sais qu’elle ne me fera pas de mal, elle m’aime trop pour ça.
Qu’est ce que m’avait dit Norah déjà ? « Aucune chance, laisse tomber » ? Alala sacré Norah toujours à douter de moi et de mon charme légendaire. Mais c’est comme ça, personne ne me résiste. Je veux dire, soyons honnête je suis formidable ! Et… Ally… Sophie… Pétunia… bref la fille dont j’occupe le lit, ne dira certainement pas le contraire. J’ai fini pas la faire sourire finalement. Et quand on a gouté au Tucker… ! M’essayer c’est m’adopter. Suffit de la voir me tenir dans ses bras avec un air de satisfaction total pour voir que je n’invente rien. Elle se redresse légèrement et commence à m’embrasser sur le coin des lèvres. Qu’est ce que j’avais dit, elle en redemande. Et comme je suis pas vraiment du genre à me faire prier, je m’apprête à lui faire plaisir quand la porte s’ouvre soudainement. Sur un mec. Grand. Très grand. Et puis musclé aussi tiens. Surpris de me voir ici également. Ça, ça sent le roussie pour mes jolies petites fesses. « Qu’est ce que… » machine dont le nom ne me revient toujours pas se relève soudainement sur le lit en tirant les couvertures vers elle. C’est peut-être le moment où je dois commencer à paniquer. « Attends Randy c’est pas ce que tu crois. » On la regarde tous les deux comme deux cons. Ben à part s’il croit que je suis un dauphin transgénique qui a atterri par hasard dans son lit… Je crois bien que c’est ce qu’il croit. On va avoir du mal à lui inventer un joli mensonge. « C’est juste… » Elle me jette un regard suppliant, attendant de l’aide de ma part. Je sais que je suis formidable mais là elle m’en demande beaucoup. « Ouais… c’est pas ce que tu crois… pas ce que tu crois du tout… En fait tu vas te marrer, je suis… son frère, ouais c’est ça son frère et euh… j’avais pas d’endroit où dormir hier soir alors du coup je suis venu… » Ok ça marche pas. Pas du tout ! Il me regarde comme si j’étais déjà mort. C’est le moment de prendre la poudre d’escampette. « D’ailleurs sur ce je vais y aller et euh… C’était sympa de te voir sœurette et ravi de t’avoir rencontré Andy… Randy. » Oh Merde ! Il se jette sur moi ! MAMAN AU SECOURS !! J’effectue une magnifique roulade sur moi-même et me retrouve cul nue au milieu de la pièce pendant que monsieur muscle se relève bien décidé à m’attraper. Pas bon ça ! Il est entre moi et la porte. Plus qu’une solution, la fenêtre. Je m’élance, enjambe le rebord et me retrouve près du vide. Dire que j’ai toujours eut le vertige ! Mais il y a un moment faut savoir vaincre ses peurs. Surtout que je pense avoir plus de chance de survivre en sautant du premier étage qu’en me faisant choper par l’autre mastodonte. Allez Tucker, suffit d’y croire très fort ! Tu peux voler ! J’atterrie en un majestueux roulé-boulé dans l’herbe et me relève aussi vite pour prendre la fuite. Dans mon dos l’autre se met à me crier dessus de la chambre. « SI JE TE REVOIS T’ES UN HOMME MORT !!! » ben plus qu’à prier pour que je le recroise plus jamais et tout ira bien ! Je peux pas m’empêcher de me retourner une dernière fois pour lui adresser un grand sourire. « HEY ! TU POURRAS DIRE A TA COPINE DE M’APPELER ? ELLE A MON NUMERO ! » Ok c’était peut-être pas une bonne idée, parce que maintenant, lui aussi commencer à escalader le rebord. Enfin je vais pas lui laisser le temps de me rattraper. Courir c’est encore ce que je sais faire de mieux non ? Tiens c’est marrant tout le monde me regarde passer dans le campus. Peut-être parce que je me trimballe en courant la bite à l’air. Ouais ça doit avoir un rapport. Mais bon, c’est pas bien grave, j’leur offre un spectacle gratuit, ils vont pas se plaindre non plus. J’ui sur que dans le fond tout le monde est ravie de profiter de mon corps d’Apollon. Allez, une, deux, une, deux, faut pas que je perde la cadence !
Et une fois encore Super Tucker a survécu au attaques extérieures ! S’en est fallu de peu mais j’ai fini par le semer dans la fac. Ce qui m’a foi n’a pas été facile, faut dire que repérer un mec qui court à poile ben… Suffit de demander au gens généralement ils savent dans quelle direction il est partie. J’ai juste du faire preuve d’un peu d’inventivité pour qu’il perde ma trace. Et maintenant je suis bien en sécurité dans ma chambre. Tout va pour le mieux dans le meilleure des mondes donc. La porte s’ouvre et je fais un bond de trois mètres de hauts sur mon lit, me mettant en position ninja pour affronter l’ennemi. Ennemi qui n’est autre que mon Edvin d’amour. Ouf, c’est bon, je peux respirer. « t’es pas aussi nerveux d’habitude Tucker…. T’as encore fait une connerie c’est ça ? » « Je vois pas de quoi tu parles. Et puis de toute manière c’est la faute à Norah. » « Ah bah le contraire m’aurait surpris tiens ! » « Elle est fourbe et manipulatrice, j’ui sur qu’en vérité elle veut ma peau pour être sur que tu ne la quitteras jamais pour moi. » « Ouais t’as raison, ça doit être ça. » Edvin lève les yeux au ciel et va poser ses affaires sur son lit. L’avantage avec lui c’est que plus rien ne l’étonne de ma part. Et puis là le drame ! Quelqu’un frappe à la porte. Ni une, ni deux, je me jette sur le dos d’Edvin et m’accroche à lui mode koala. Edvin l’est grand, Edvin l’est costaud, Edvin l’est fort. Edvin peut protéger Tucker. Go, go, Super Edvin, je lance l’attaque regard éclaire ! « T’as encore peur d’une invasion extraterrestre ? » « Nan ! Pire ! » L’autre derrière la porte insiste et moi je fixe l’entrée avec suspicion. « Répète après moi Edvin. Je m’appelle Edvin et lui c’est Gaspard, il a passé toute la soirée avec moi et vous devez le confondre avec son jumeau maléfique. J’compte sur toi hein ?! Te plante pas ! Ma vie tiens entre tes mains ! » « Et je dois dire tout ça parce que ? » « Parce que je te le demande et que tu m’aimes ? » « Et t’es obligé de rester sur mon dos. » « Ouais question de sécurité. » Et pendant ce temps là la porte tremble sur ses gonds tellement l’autre s’excite derrière. Tout bringuebalant Edvin se dirige vers l’entrée avec moi toujours accroché à son dos. Il ouvre la porte tout doucement et je jette un regard par-dessus son épaule pour tomber nez à nez avec… Norah. « Putain pour une fois que je veux être polie et que je frappe à la porte j’ai cru que j’allais mourir de vieillesse devant, faut pas être pressée surtout avec vous ! » « Je m’appelle Edvin et lui c’est Gaspard, il a passé toute la soirée avec moi et vous devez le confondre avec son jumeau maléfique. » Mais qu’il est con ! Enfin brave petit quand même, il a répété exactement ce que je lui avais demandé de dire. Bon bien sur vu que c’est Norah et pas monsieur muscle ça sert pas à grand-chose…. « ça y est Tucker a enfin réussi à te lobotomiser ? » Je me laisse tomber au sol et retourne m’avachir sur mon lit. « Laisse tombé Edvin chéri, c’est que Norah. » « QUE NORAH ! mais je t’emmerde moi mon petit ! Genre moi je suis pas importante. » « Genre toi tu risques pas de me casser la gueule surtout. » « Ah ouais, tu crois ça ? » Et la voila qui se jette sur moi toute griffe dehors. EDVIN SAUVE MOI !!!
- Je sais où je voudrai être dans 10 ans, et toi ? - Je voudrai être avec toi...♦
« I’m a barbie girl, in a barbie World. Life in plastic, it’s fantastic ! » La salle est en délire ! Quel Show mes amis, quel Show ! Ils sont venus de loin pour voir la magnifique Tucker ! Moi je dis, faut leur en donner pour leur argent. Et vas-y que je secoue ma perruque blonde. Je vends du rêve, je vends du rêve. Faut dire que c’est déjà le rappel. J’étais sensé rentrer tôt mais les gens m’aiment trop que voulez-vous ! Sans moi, les fêtes sont beaucoup moins drôles. Surement parce que, étrangement, les gens n’aiment pas se travestir pour chanter des chansons débiles. C’est pourtant marrant. Surtout avec trois grammes dans le sang. «You're my doll, rock'n'roll, feel the glamour in pink, kiss me here, touch me there, hanky panky... » Enfin si, bien sûr, il y a aussi Norah qui m’accompagne mais bon, ça c’est normale. Le travestissement est moins difficile pour elle. Hahaha. Remercions le ciel qu’elle ne soit pas télépathe, elle m’aurait émasculé pour cette phrase là. «You can touch, you can play, if you say: "I'm always yours" » Et nous finissons sous les applaudissements d’un public déchainé. J’attrape la bière qu’on me tend en sortie de scène et la descend cul sec. Peut-être pas l’idée du siècle vu que je vois déjà plus le monde très net, mais j’avais soif. Et puis c’est le dernier verre pour la route. Faut que je rentre moi maintenant. Parce qu’il est déjà… 1h… Merde. J’avais dit que je serais rentré avant 00h30… Bah je pourrais toujours dire que ma montre retardait. Oui voila, hop, on fait tourner les aiguilles et, magie ! il est plus que 00h. Je suis le maitre du temps ! Mouhahahaha ! « TUCKER !!! » Une attaque ! Tous à couvert ! On rentre la tête dans les épaules et on regarde autour de soi histoire de voir d’où vient le danger ! Voila ce que j’ai appris après avoir vécu les durs années lycées et universités. Enfin c’était cool comme années, entendons nous bien, mais c’est tout de même des bons réflexes à avoir pour pas se prendre des ballons en pleine gueule. Quoi que des ballons au milieu du bar… Enfin bon dans le doute, soyons prudent. « Tucker, Tucker, Tucker ! » Ok, on se calme ! Qu’est ce qu’elle a encore elle ? Pourquoi elle saute autour de moi tel un kangourou sous acide ? Elle essaye peut-être un nouveau langage. Essayons de communiquer. « Norah, Norah, Norah ! » Et boing, boing, boing, je suis un kangourou sous acide ! Sauf qu’elle me regarde comme si j’étais débile. Enfin plus débile que d’habitude. Ce qui en soit n’est pas facile puisque j’ai élevé la débilité au rang de philosophie de vie. Et que surtout, elle est pas loin d’atteindre mon niveau. Je reste le maitre incontesté des idées pourries mais elle se défend bien la petite. D’ailleurs elle ne reste pas longtemps sous le choc de ma connerie et recommence à bondir avec moi tout en m’expliquant sa nouvelle révélation. « J’étais tranquille au toilettes et j’ai eu une idée de géni, attends je te jure tu vas pas en revenir à quel point c’est dément ! Si on prend tout les matelas des lits on peut se construire un trampoline géant et sauter du toit ! Hein, hein, c’est cool comme idée hein ? Dis, dis, c’est trop bien ! On fait, on fait ?! » Mais c’est… c’est… C’est une putain d’idée de malade ! Je vous avais dit qu’elle avait presque atteint mon niveau ! J’ai les yeux qui brillent autant que le soir de Noël devant les cadeaux ! « Oh putain, oh putain, oh putain, mais pourquoi j’y ai pas pensé avant ?! » Et là, la désillusion. La lumière dans mes yeux s’éteint et pour un peu je pleurerais. « NOOOOOOONNNNNNN ! » Norah me regarde paniquer sans comprendre. « J’avais promis à Elena que je rentrais tôt, je devrais être partie depuis une heure déjà, elle va me tuer.» « Bah si elle doit te tuer de toute manière, tu ferais mieux de mourir en ayant fait une fois dans ta vie du trampoline sur des matelas depuis le toit de la maison de Robbie Stanford. » L’argument est imparable. Et puis de toute manière je suis le mettre du temps non ? Avec ma montre magique, il ne sera jamais plus de 00h, du coup je suis tranquille !
« Tucker, Tucker réveilles toi.» Je pousse un grognement en resserrant les couvertures autour de moi. Veux pas me réveiller. Je sais pas quelle heure il est mais il est forcément trop tôt. Et puis ma tête est pas d’accord. Il fait encore tout noir. D’accord c’est peut-être parce que j’ai la tête sous l’oreiller et les paupières fermées mais il n’empêche qu’il fait tout noir donc c’est la nuit donc c’est le moment de dormir. CQFD, raisonnement imparable. Sauf qu’elle a pas l’air d’être de mon avis puisqu’elle continue de me secouer. Je glisse mon bras sous l’oreiller et jette un rapide coup d’œil sur ma montre. « Il est quatre heures. Quatre heures ! pas une heure pour se lever, une heure pour faire dodo ! » Je lui agite mécaniquement mon poignet sous le nez histoire de lui prouver mes propos. «TUCKER WOFLGANG ZACHARIAS JOHNSON !!!!!! » Maman ?! Je me relève précipitamment pour tomber nez à nez avec la personne qui vient de crier mon nom. C’est pas ma mère, c’est Elena. J’aurais cru pourtant, parce que c’est exactement le ton que prend ma génitrice quand je fais une connerie. Je la regarde avec le même air qu’une chouette qu’on aurait réveillé de son hibernation…. Quoi que je sais pas si les chouettes hibernent, faudrait que je me renseigne. Mais pas pour le moment, pour le moment faut que je me concentre sur Elena parce qu’elle a pas l’air contente. Pas l’air contente du tout. Je lui trouve de plus en plus un air de ressemblance avec ma mère, ce qui est inquiétant parce que c’est ma copine mais passons. Elle attrape mon oreiller et me le balance à la gueule. Traduction, ça va chauffer pour mon matricule. « Il est pas quatre heures ! » Elle articule chaque syllabe pour être sur de bien se faire comprendre. Sauf que je comprends pas. Je regarde ma montre en me frottant les yeux puis de nouveau Elena, puis de nouveau ma montre. Ben si, il est quatre heure du mat’ puisque ma montre le dit. Je sais que je suis con mais je sais encore lire l’heure. « Il est quelle heure ? » C’est peut-être un nouveau jeu, autant poser la question. Ou pas. Ça a pas l’air de la faire rire. Elle se lève excédée et se dirige vers les rideaux qu’elle ouvre en grand, inondant la pièce de soleil. Et merde… il est pas quatre heure. « IL EST DIX HEURE PUTAIN ! DIX HEURE ! » Ah oui c’est sur que vu comme ça, ça fait un sacré décalage horaire. Je me demande comment ma montre peut retarder autant…. J’ai un vague souvenir qui me revient et… merde, j’ai encore joué au con. Faut croire que j’ai été le maitre du temps que pendant la nuit et que mon pouvoir s’est volatilisé au matin. « Merde… » Non là je vois vraiment pas quoi répondre d’autre. Merde est un mot qui résume très bien la situation. « Comme tu dis. Tu fais chier Tucker, sérieusement tu fais chier ! ça fait déjà une heure qu’on devrait être partie, c’était important pour moi et toi… toi tu t’en fous. » « Non j’m’en fous pas. Ecoute Elena, je suis désolé. Vraiment, vraiment désolé. Je… Je sais pas… On peut peut-être dire à ta cousine qu’on s’est fait attaquer par un ptérodactyle géant ? » « Putain Tucker je suis sérieuse ! C’est le mariage de ma cousine ! JE SUIS DEMOISELLE D’HONNEUR ! » « Ouais, c’était une blague, désolé, c’était pas drôle, pas le moment. » Je me lève d’un bond et cours jusqu’à mon placard pour attraper des fringues propres. Etre en retard c’est une chose mais faudrait quand même que je sois présentable. « Je m’excuserais, je serais un ange, tu verras ils vont m’adorer, ils vont même oublier qu’on était en retard tellement ils vont m’aimer ! Je suis sûr le coup, je gère, je vais arranger ça promis ! » Sachant que j’ai dormis quatre heures c’est pas gagner, mais pour Elena je suis sur de pouvoir le faire. « Pour une fois Tucker, une seule putain de fois, je te demande de… et toi tu… Merde mais regarde-toi ! » Quoi regarde-toi ? Qu’est ce que j’ai ? Elena s’approche de moi et m’attrape la tête. AIE ! Mal, bobo ! « Mais qu’est ce que tu t’es fait encore ? On dirait que tu t’es battu dans un combat clandestin. » « Euh oui, non en fait c’est… Enfin avec Norah on a…. » « Je veux même pas savoir Tucker ! De toute manière ça sert à rien, je connais déjà l’histoire. » Ah bon ? Quelqu’un lui a déjà raconté ? On devient des légendes encore plus vite que ce que je pensais. Elena va à la salle de bain et revient avec la trousse à pharmacie pour soigner mon visage. Et pour ceux qui se poseraient la question, dans le combat entre ma tête et le béton après un rebond sur un trampoline improvisé… c’est le sol qui a gagné. « C’est toujours la même chose, tu étais avec Norah, l’un de vous à eu une idée à la con, tu as trouvé ça tellement géniale que tu as oublié tout le reste – y compris moi et la promesse que tu m’avais faite – et tu as fini par être blessé. » « Non je t’ai pas oublié c’est juste que… » « arrête Tucker, c’est bon j’ai compris. Après tout je sais même pas pourquoi je m’attendais à autre chose. » J’attrape sa main entrain de nettoyer mon front et l’attire vers moi, la prenant dans mes bras. Elle se laisse faire. Ce qui d’un côté est plutôt bon signe. « J’ui désolé Elena, j’ai merdé, je sais. » J’embrasse son front, ses joues, sa bouche. Mon Dieu cette fille me fait vraiment un effet de dingue. J’ai toujours pensé que c’était la merde d’être amoureux, ça nous rend vulnérable. Elle me rend mon étreinte. Peut-être qu’on va échapper à la troisième guerre mondiale finalement. « Le pire je crois c’est que j’arrive même pas à t’en vouloir. Parce que je sais bien que tu l’as pas fait exprès et que tu t’es pas rendu compte, que t’as pas réalisé. Mais le problème c’est que tu te rends jamais compte Tucker. C’est juste… t’es juste comme ça et… tu changeras pas. » « je suis pas sur de comprendre… » Non en fait je suis sûr de comprendre mais j’ai peur de comprendre. Je veux pas comprendre. Ceci n’est pas entrain de se passer. « J’adorais ça… Non, j’adore ça chez toi… parfois… parce que tu me fais rire et parce que tout semble toujours tellement facile pour toi. C’est juste que… On en est plus au même stade Tucker. On vient tous les deux de finir nos études et je sais exactement ce que je veux faire plus tard, j’ai un plan, des choses de prévus, et toi tu es encore entrain d’imagine que demain n’existe pas et faire la fête avec Fiona comme si rien n’avait d’importance. On avance pas au même rythme tous les deux. Je voulais te présenter à mes parents aujourd’hui. Mais… je crois pas que ça soit une bonne idée. » Je la regarde. Non, non, elle ne vient pas de dire ça. Non se n’est pas fini. Je veux rencontrer ses parents moi. Je veux les voir, leur dire qu’ils ont fait le plus grand miracle sur cette terre en donnant naissance à leur fille parce que c’est la personne la plus formidable qui existe. Je veux qu’elle soit fière de moi, de dire qu’elle est avec moi. Je veux…. Je veux pas que ça s’arrête ! « Attends Elena, c’est… Promis je vais faire des efforts, c’est vrai que j’aime bien faire la fête et être avec Fiona mais… Je peux changer ça tu sais, faut juste me laisser un peu de temps. » « Je veux pas que tu changes Tucker, pas pour moi. T’es pas prêt c’est tout et un jour tu le seras et… Pour le moment t’es pas prêt. Mais moi j’ai besoin d’avancer, tu comprends ? Je suis désolé Tucker. Peut-être qu’on s’est rencontré trop tôt. T’as besoin de temps. » Non on s’est pas rencontré trop tôt. On s’est rencontré pile au bon moment puisqu’on a pu vivre tout ça ensemble, et que ce sont des souvenirs que je n’échangerais pour rien au monde. Je veux pas qu’elle parte, je veux d’autre souvenir avec elle. Et pourtant je reste là, à la regarder se lever et attraper son sac. Je reste là, à la regarder me regarder. A la regarder tourner les talons et franchir la porte. Je reste là. Putain Tucker fait quelque chose. FAIT QUELQUE CHOSE ! Quoi ? Je sais pas. Je suis pas le gars le plus intelligent du monde. Je sais pas. Je sais juste pas. Edvin saurait lui. Mais Edvin il est sur un bateau en Norvège. Moi je sais pas. Je sais pas. Je sais pas. Je sais pas. Me lever moi aussi. Et puis sortir. Et puis courir. Courir comme un dingue parce que c’est tout ce que je sais faire, tout ce que j’ai toujours fais. Prendre la fuite. Courir encore. Courir toujours. Ne pas s’arrêter. Ça finira par passer. Putain, putain, putain ! Non ça ne passe pas. Ça fait mal. Je viens de me faire larguer par la seule fille que j’ai jamais aimé. Putain, putain, putain. Ni pense pas Tucker. Cours, juste cours.
Tu sais ce que tout le monde aime ? Le clafoutis. T’as déjà rencontré quelqu’un à qui tu dis : « fais péter le clafoutis ! », et qui te dit, « j’aime pas le clafoutis » ? Il n’y a rien de plus clafoutant que le clafoutis ! ♦
De la nourriture. Plein de nourriture. J’aime la nourriture. Du poulet, des patates, des haricots, de la sauce, de la nourriture et encore de la nourriture ! Et en plus en dessert, il y a un gâteau ! C’est trop la fête ! C’est fout ce que j’aime revenir à la maison. Merci maman pour ce délicieux repas. Ouais en temps normal, je sais, on est sensé remercier Dieu ou je sais plus trop qui. Mais honnêtement, je doute que monsieur le barbu soit venu dans cette cuisine pour me préparer un poulet rôti donc merci maman. Parce que ça déchire sa grand-mère en slip de bain toute cette victuaille. Tucker est heureux ! Ok, ok, je ne reviens pas chez mes parents juste pour pouvoir me remplir la panse, mais de vous à moi, ça joue quand même un peu. Non mais regardez-moi cette table bien garnie ! Ça c’est ce qu’on appelle la beauté dans ce monde de brute. La bouche encore pleine, je tends le bras vers le plat et attrape la dernière cuisse, ainsi qu’une bonne cuillère de patates sautées, faudrait pas faire de reste non plus. « Mais c’est pas possible de manger autant ! T’as arrêté de te nourrir pour pouvoir payer ton loyer ou quoi ? » La bouche toujours pleine à craquer de nourriture, je jette un regarde morne vers ma mère. Haha, très drôle ! Non mais franchement, il devrait être contente de me voir en bonne santé près à avaler des kilos de nourriture et pourtant en gardant toujours la ligne. « Je fais honneur à ton plat, tu devrais être contente. » Ouais d’accord j’ai dit ça sans avoir fini ma bouché, pas forcément classe, mais elle me cherche aussi. « Ah bah oui parce qu’on parlant comme ça, c’est sur que c’est pas à ton éducation que tu fais honneur » et ben voila, ça a pas manquer. Elle en rate pas une, c’est pas possible ça. « Te pleins pas, j’aurais pu avoir la bouche pleine et dire « fais pas ta relou wesh sa mère, j’bouffe ta bouffe alors vient pas me péter les couilles. » ceci n’est qu’un exemple hein ? Pour te montrer quel fils parfait et civilisé tu as. » Elle lève les yeux aux ciel. Tu m’étonnes. Moi aussi ça me désespère le nombre de connerie que je peux sortir à la minute. « t’as raison, je suis la mère la plus comblée du monde ! » ma bouché enfin avalé, je lui offre mon plus beau sourire. De toute manière elle peut pas me résister et encore moins quand je la désarme avec mes belles dents blanches. J’espère jute que j’ai pas un bout d’haricot coincé entre mes canines, ça ruinerait un peu l’image. Quoi que, même avec du vert sur les quenottes ma mère m’adore c’est comme ça. Ouais je sais c’est pas toujours flagrant. Mais faut la comprendre aussi, même moi je sais que je suis pas le gosse le plus facile de la terre. Alors oui, elle gueule, elle fait les gros yeux, même maintenant alors que j’ai trente ans, mais que voulez vous c’est le boulot d’une mère non ? « Bon et sinon à part ça, ça se passe toujours bien à ton boulot, chez… comment ça s’appelle déjà ? » Oups terrain glissant, pourquoi est ce que mon père me parle de ça maintenant, je sens que les choses vont dégénérer. « Chez Maxwell. Et oui depuis que j’ai arrêté d’y travailler ça se passe merveilleusement bien. » Oh bah oui j’aurais pu leur mentir, leur dire que j’avais toujours un emploi stable et une rentrée d’argent régulière mais avec mes parents j’ai toujours préféré jouer la carte de la franchisse. Principalement parce qu’ils savent dés que j’essaye de dire un mensonge. Un putain de pouvoir magique qu’ils ont. Jamais compris comment ils faisaient. Pourtant pour mentir aux autres je me débrouille pas trop mal. Nouveau soupir de la part de la mère supérieure. « Tucker…. » « Oui je sais, je sais, mais vous inquiété pas pour moi. Je gèèèèèèèèèèèèèère ! » Et c’est le moment de prendre la fuite. Je fini donc mon assiette en deux coup de fourchette sous le regard quelque peu désespéré de ma mère et commence à débarrasser la table. Je suis pas un mec très mature mais quand je rentre chez mes parents c’est horrible j’ai vraiment l’impression de retomber dans l’adolescence. « En fait j’aurais besoin de mon carnet de santé, vu que j’ai jamais eu besoin de l’utiliser avant, je suppose qu’il est ici ? » Oui ma mère gère mes papiers et je vous emmerde tous, vous êtes justes jaloux de pas avoir de maman qui le font pour vous, voila tout ! « Dans la pièce du fond. » Ok message reçu, c’est le moment de quitter la pièce avant qu’ils recommencent à parler boulot.
« Euh… Maman… c’est quoi ça ? » « Quoi mon chéri ? » Ben ça ! ça ! le papier que je tiens dans les mains et que je lui agite sous le nez. Elle fini enfin par tourner la tête et jeter un coup d’œil sur la feuille que je lui tends. Et la son vissage se décompose. Tu m’étonnes ! Parce que j’ai beau être con, je sais très bien ce que je suis entrain de lui montrer. C’est mon acte de naissance. Et il y a un truc super bizarre dessus. C’est pas son nom qu’est marqué à la place de celui de ma mère. « c’est… c’est ton acte de naissance Tucker. » « Sans déconner ? Et donc en réalité tu es un agent double et tu ne t’appelle pas vraiment Marie Stewart marié Johnson ? » mon ton est moqueur dans le fond je sais pas trop ce que ça peut me faire, ni vraiment ce que je pense qu’elle va me répondre, mais elle ça l’a met dans tout c’est état. « Viens t’assoir Tucker. » Ok mauvais signe, c’est aussi la phrase qu’elle m’a dit quand elle m’a annoncé que mon chien était mort et quand elle a du m’avouer qu’elle ne pourrait pas me faire mon gâteau préféré pour mon huitième anniversaire. « Je ne suis pas un agent double. » me voila soulagé, on a évité le pire ! « ça… » elle montre du doigt le nom écrit sur mon acte de naissance. « ça c’est le nom de ta mère. » Euh ben oui mais non puisque ma mère s’appelle Marie Stewart et que c’est pas ça qu’est écrit donc bon, c’est pas logique on est d’accord ? D’ailleurs je la regarde comme je regardais le prof de math quand il essaye de m’expliquer les équation à deux variables. « Je… c’est le nom de ta vrai mère Tucker… de ta mère biologique. » « Ben non, c’est pas possible puisque c’est toi ma mère biologique. » « écoutes, c’est compliqué et… peut-être qu’on aurait du te le dire avant mais… Enfin… je t’ai toujours considéré comme mon fils mais ce n’est pas moi qui t’ai donné la vie. » moi pas comprendre, moi surement être débile, moi regarder et attendre de voir si la suite des explications m’aidera à faire la lumière sur ce mystère. « Ton père, avant de me rencontrer fréquentait une femme, une femme marié. Et elle est tombé enceinte de toi. Quand elle a accouché, elle t’a confier à ton père parce qu’elle ne pouvait pas s’occuper de toi à cause de…. Sa situation. J’ai rencontré ton père quand tu avais un an et enfin… tu sais… je me suis occupé de vous. » « Je comprends pas comment son mari, il a pas vu qu’elle était enceinte. Ça tiens pas la route ton histoire, faut que tu peaufine les détails, mamounette. » Non mais c’est vrai c’est pas crédible, quand on est enceinte on a le ventre comme un ballon de foot, c’est pas facile à cacher ça. « Tucker, je suis sérieuse. Cette femme existe, elle habite à Bloomington, elle est mariée et à une fille de 25 ans. Et c’est ta mère… Ta vrai mère. » sa voix tremblote sur la fin de sa phrase. Ben merde alors, elle m’apprend que toute ma vie n’a été qu’un mensonge et c’est elle qui se met à pleurer, non mais franchement. Allez Super Tucker en mission ! « N’importe quoi ! C’est toi ma mère ! » je lève la main pour l’empêcher de m’interrompre. « Ma vrai mère. L’autre elle m’a peut-être filer mes gênes de champion mais c’est pas ça qui fait de quelqu’un une mère. » Je me lève de ma chaise et vais embrasser ma mère. Celle qui m’a fait des chocolats chauds, qui m’a bordé, qui m’a lu des histoires, qui a été insulté l’instit qui avait osé dire que j’étais débile, qui m’a élevé, éduqué, aimé. Ma mère. Je pense chaque mot que je viens de dire. Oui je sais, je suis débile, et tout ce que vous voudrez. Je devrais être effondré, entrain de pleurer sur le vaste mensonge qu’à été ma vie mais… honnêtement on s’en fout non ? J’ai beau y pensé, je crois vraiment pas être traumatisé. Par contre y a un truc qui me perturbe. « T’as bien dit que j’avais une sœur. Une petite sœur. » ça c’est important, autant la femme qu’à pas voulu de moi, je m’en cogne sévère autant la frangine. Non mais attends, c’est trop classe une frangine cachée ! moi qu’est toujours voulu avoir un petit frère ! oui je sais c’est pas le bon sexe mais on fait avec ce qu’on a hein ?! « Oui, oui, elle s’appelle Alice, Alice McCorner. » ça y est j’ai les yeux qui brillent ! « Maman tu m’en veux pas si je pars un peu plus tôt, genre maintenant ? » « je…. Euh non mais… qu’est ce que tu vas faire Tucker ? » je me contente de lui sourire et m’élance vers la porte pour aller chercher mes affaires. Je m’arrête juste au coin de la porte pour me retourner une dernière fois. « Oh et maman, je t’aime, je t’aimerais toujours et tu es la meilleure maman du monde. » non mais je dis ça juste histoire de marquer le coup hein ? histoire qu’elle n’en doute pas, et qu’elle n’oublie pas ce léger détail quand je serais partie. « Ah et m’inventer une nouvelle famille pour que je te foute la paix, je te préviens tout de suite ça marchera pas. » elle se marre en pleurant quand même. On m’a toujours dit que les femmes savaient faire de choses à la fois, apparemment ma mère peut être heureuse et triste en même temps. Je crois que ça ira. Je tourne les talons, rassemble mes affaires et me mets à courir. Alice McCorner, prépare toi, parce que je m’appelle Tucker Johnson, et que je m’apprête à mettre de l’action dans ta vie ! tu vas voir on va pas s’ennuyer !
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Abu Dwight
WHAT THE HELL ?!?
◊ STATUT : Error ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Toujours ici ◊ AVATAR : Sam Claflin ◊ CRÉDIT : (c) Ruthless
Sujet: Re: La chimie c’est presque comme la cuisine, hein ? Je regarde la chaîne cuisine. Je peux être ton scientifique subalterne. Mar 28 Jan - 13:40
Le seul garçon dans ta tribu I'm proud of yo, en plus quel mec Il est génial le p'tit Tucker
Bon alors on va mettre les choses au clair tout d'y suite : SAGE EST MA FEMME !!! Je vais te piquer ma cousine, enfin pas ma cousine en Abu mais en Mowgly, non mais je peux te la piquer en Abu... Ouais non je peux pas C'est trop un boulet mon Abu. Déjà il a oublié qu'il était marié, pas de sa faute pour lui ce n'était qu'un rêve. Un rêve particulièrement réaliste et amusant, c'est étrange c'est que d'habitude dans ses rêves : Il est doué ... Avec les filles ou en général BREF ! Je m'écarte pour changer hein, non mais tu touches pas à ma Sage, m'en fous de savoir que tu la connais depuis ses 7 ans ! Elle est mienne à présent. Tention tu vas subir la foudre de super Abu, oui, oui ça fait très peur Non mais c'est po zuste, tout le monde est fan des persos d'Elo et moi non Moi on m'aime pu Je vais me recycler et me mettre à vendre sur E-Bay. Oui je suis en manque de compliment On me donne que mes fautes, oui je sais que je suis une brèle en écriture etc.. Mais bon des compliments ça fait plaisir de temps en temps. SURTOUT QUE SAGE NE SERA PAS LA SANS MOI !! Ouais d'abord ! Parce que c'était mon idée avant que j'en parle à Elo et qu'elle aille fouiller dans mon cerveau pour y faire son nid et le ménage au passage Donc hein ! Prout !
Tu auras compris : il nous faudra un lien mais tu risques de faire peur à mon Abu. Comme dirait Elo "Salut je suis le pote d'Sage" "Pardon tu es qui ?"
Au fait j'aime Amanda pour le rôle de la moitié de cerveau et moitié tout court de Tucker. Et puis laisse moi te dire que ta sign
Rory Z. Forman
◊ STATUT : je t'en pose moi des questions ? ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Je sais pas trop. Chez Aspen si elle a besoin de moi. Je Link si j'ai besoin de lui. (et non pas besoin dans ce sens là !) ◊ AVATAR : Lucy Kate Hale ◊ CRÉDIT : Jewel
Sujet: Re: La chimie c’est presque comme la cuisine, hein ? Je regarde la chaîne cuisine. Je peux être ton scientifique subalterne. Mar 28 Jan - 15:06
Haha t'inquiètes paupiette !!! Tucker n'a pas duuuuuuuuuuuu tout prévu de te piquer ta petite Sage, Je suis sûr qu'il va même vouloir jouer les entremetteurs (il adore jouer les entremetteurs même s'il est pas forcément très doué ) Non mais attends t'imagine pas, il l'a vu une fois faire un striptease et il a failli se laver les yeux à la javel tellement ça la traumatisé !! Pas qu'elle soit moche, loin de là ! Mais bon dans sa tête elle aura toujours 7 ans alors du coup ça a un petit côté traumatisant et malsain de la voir à moitié à poile Donc pas de soucis à te faire de ce côté là !
Et puis vole pas ta cousine à Tucker !!! quoi que... Lui il serait surement d'accord vu qu'il la considère comme El Diablo !! mais bon, on sait bien que ce n'est que façade Donc pour le bien de cet adorable abruti qu'est Tucker, faut que tu leur laisse une chance à eux deux ! Elle est la seule qui a une infime chance de le rendre un peu moins con
Et puis d'abord je suis fan de tes persos aussi ! Attends il y en a pas un où on a pas un lien (bon il y a Abu et Léo mais c'est qu'une question de temps parce que Abu va forcément au mins connaitre Tucker et Léo, Emma donc je vais avoir des liens avec tout tes persos ) C'est juste que tu comprends Jena Malone c'est... Ben c'est la fille dans Donnie darko donc !! J'avais pas d'autre choix que de lui sauter dessus !! (mais ça veut pas dire que j'avais pas prévu de te sauter dessus après )
Non parce que crois pas que ton Abu il va pouvoir se débarrasser de Tucker comme ça, il a gagner deux squatteur d'un coup En plus je le sens déjà Tucker il va trop le kiffer Abu !!
Ouais, elle est cool Amanda hein ? (à la base je suis pas forcément fan de l'actrice mais elle fait des têtes tellement de barge par moment que je trouvais qu'elle convenait trop bien à Fiona que j'ai renommé arbitrairement Norah, mais faut que je vois si ça convient aussi à Claire et Elo ) Et merci pour ma signature (plus qu'à faire le profil d'Emma et j'aurais tout mes comptes tout beau )
Abu Dwight
WHAT THE HELL ?!?
◊ STATUT : Error ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Toujours ici ◊ AVATAR : Sam Claflin ◊ CRÉDIT : (c) Ruthless
Sujet: Re: La chimie c’est presque comme la cuisine, hein ? Je regarde la chaîne cuisine. Je peux être ton scientifique subalterne. Mar 28 Jan - 18:05
Je commence par là ou j'ai commencé, tu m'en voudras pas, de toute façon tu n'as pas ton mot à dire, c'est moi qui commence Bon j'ai fini mon beignet. Oui j'ai craqué, je sis faible et j'ai acheté des riquiquis beignet, des bébés beignet, sont bons. Atta je vais t'envoyer la photo, ouais j'ai envie de faire ma garce et te narguer Comme ça tu vas me détester -c'est pour le pot de yaourt -
Tu sais que j'ai failli crier, genre ma Sage est pas belle? Bien sûr qu'elle est canon mais je te rassure je crois qu'Abu il va faire des cauchemars Faut pas qu'il sache son métier, il est trop ... Abu Et moi je vais être sadique avec vous, je vais vous faire patienter pour sa fiche Mais c'est un boulet un peu bon en même temps tu as vu dans la fiche de Sage, l'extrait le concernant mais tu sais pas tout Arrête va avoir peur de Tucker J'allais dire Topher, mon esprit pense Topher ça va pas mais alors pas du tout Tu sais qu'au début j'ai cru libre "entremetteuses" j'étais là euh... Et puis finalement venant de Tucker ça me choque pas
Non je ne volerai pas ma cousine, enfin celle de Mowgli hein, non parce qu'Abu il en a pas Non après Tucker va vouloir lui piquer alors bon Et puis avant même de la piquer, faut qu'il y songe et là encore... Le fait d'y songer, il stresse Va pas bien ce Abu mais je l'aime Et puis même si vous l'aimez pas moi je lui construirai un temple pour sa beauté et sa gentillesse, non parce qu'il est vraiment bien. C'est un bon p'tit gars En clair ce n'est pas Link ou Sweeney
Ouais non mais c'est trop tard, moi j'ai retenu que le mp, même pas j'en ai eu tout le monde lui en fait, moi quedal. Alors c'est bon ze boude ! Adieu !! Vous aurez pu de de ma part. Je deviens amoureuse de moi, mes persos vont se marie entre eux et puis voilà :mdr Oui je vais rp avec moi même Tout va bien, je vais bien En attendant si Tucker débarque chez Abu, c'est lui qui va avoir peur Pour de vrai, non mais Luke va le dégager, va lui dire qu'il a pas sa place. Je suis fan de mon Luke Oui je suis aussi fan de mes scénarios Laissez moi être fan de moi J'en ai besoin ce soir, d'acooooourd ?
Ah non mais Amanda est belle et elle va bien dans le rôle et puis elle a des chances d'être prise. J'irai faire de la propagande, je vais coller des affiches en son nom et tout Non il faut El Diablo avant Comme ça Tucker va laisser Abu en paix
Non mais j'aime tes changements Manque un peu de Link chez Rory mais bon C'est Link qui ressort, j'y peux rien
Je ne suis pas fou ! Ma mère m'a fait passer des examens.
Dr Sheldon Cooper
◊ STATUT : en couple avec Alvin ! ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : je suis le grand manitou, je ne délivre pas mes recettes. ◊ AVATAR : Jim Parsons ◊ CRÉDIT : (c) catsoon & Tumblr
Sujet: Re: La chimie c’est presque comme la cuisine, hein ? Je regarde la chaîne cuisine. Je peux être ton scientifique subalterne. Ven 14 Mar - 11:15
tu es validé
Le verdict est tombé, j'ai bien réfléchi mais c'est ainsi... celui qui a été désigné comme étant ton mentor est... CHANDLER BING & SON 3e TÉTON ! Je sais ça t'enchante ! Moi je m'en fiche. Et voilà qu'Alvin est jaloux, je serais toi, je me méfierais des projections de noisettes... ! Maintenant que tu fais partit des nôtres, enfin surtout des leurs, je t'invite à faire tes demandes de rang, de logement, de ce que tu veux. Et tu vas aussi pouvoir te faire des amis. Moi je n'en ai pas besoin, je me suffis à moi-même. Et puis y a toujours Alvin. Et puis si il te manque quelqu'un, tu peux toujours aller lancer une annonce. Enfin eux, ils appellent ça scénarios.
Je crois que tout est dit, il est temps pour toi de voler de tes propres ailes (j'ai jamais compris pourquoi on dit ça) et de t'amuser comme le font tous les autres ! Bon jeu, et ne deviens pas trop fou ! Je suis la seule personne lucide ici... !
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Sujet: Re: La chimie c’est presque comme la cuisine, hein ? Je regarde la chaîne cuisine. Je peux être ton scientifique subalterne.
La chimie c’est presque comme la cuisine, hein ? Je regarde la chaîne cuisine. Je peux être ton scientifique subalterne.