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 mads △ - Shut the fuck up! - Stop fucking your dog!

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Madeline Burkhart

Madeline Burkhart




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Féminin
◊ STATUT : Maman célibataire
◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Sous un pont, à ton avis ?! Je dors chez moi, avec mon fils !
◊ AVATAR : Yvonne Strahovski
◊ CRÉDIT : avatar par catsoon ; signature par apache

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MessageSujet: mads △ - Shut the fuck up! - Stop fucking your dog!   mads △ - Shut the fuck up! - Stop fucking your dog! EmptyLun 27 Jan - 16:19


madeline "mads" burkhart
« feat. yvonne strahovski I love you»

   
Hey l'asticot ! Tu veux un bonbon à la menthe ? Bah réponds d'abord à mes questions, c'est pour savoir si t'es fiable. Commence par me dire ton nom l'zigoto ! « Madeline Burkhart. Pas de second prénom, pas de troisième du nom. Juste et très simplement, Madeline Burkhart. » La loose ! Ensuite, dis-moi comment les autres t'appellent. « Mads. » Pauv' toi. Maintenant je veux savoir ta date de naissance, et lésine pas sur le lieu ! « A Pasadena, le 4 juillet 1983. » T'es pas gâté toi. Et en plus bientôt retraité, t'es juste bon à jeter ! Bon alors, faut aussi que tu m'dises sur quoi t'es branché. « Je suis cent pour cent hétérosexuelle ! J'aime les hommes, les vrais ! Les grands bruns surtout... » Boooooring. C'est pas tout, dis-moi ce qu'il en est de tes relations. « Je suis célibataire. Et il est hors de question que je sorte avec toi, tout comme les rendez-vous arrangés, j'ai eu ma dose, merci. En plus, ça a mal tourné... » Heureusement pour les autres ! Par contre ta tête ne me parle pas, redis-moi depuis quand tu es là. « Je vis à Pasadena depuis toujours. » J't'ai à l’œil, n'touche pas à mes noisettes ! Je trouverai toujours un moyen de te châtier. Tu deales quelle genre d'affaires déjà ? « Je suis cadre du service informatique et responsable des relations entre les employés dans l'entreprise Chakapic. Le big boss, ce n'est pas moi eh non, c'est monsieur Millbarge. » Qu'est-ce que je m'ennuie ici. Parle-moi un peu de toi. « Caractère. » Ça envoie du lourd... ! Une dernière avant ton bonbon à la menthe, dis-moi qui se bat pour toi. « Monica. » Ok, tiens le voilà ton bonbon à la menthe !
   
     

Question pour un champion !

 
Qui de la poule ou de l’œuf est venu en premier ?

 La poule ? Bah oui c’est trop logique, la poule pond l’œuf donc elle vient avant. Y a même pas de question à se poser.

L’œuf, of course !!! Parce que la poule doit être pondue donc elle doit venir d’un œuf, ce qui veut dire que l’œuf vient en premier. CQFD !

Euh… poule ou œuf moi je m’en fiche, à dire vrai je me suis jamais posé la question. L’important c’est que les deux soient comestibles.

Aucun des deux, c’est l’un des grands mystères de la vie, on ne pourra jamais savoir qui vient en premier car la poule pond, sachant qu’elle a elle-même été pondue avant… Je dirais la réponse D.


Chez vous, impossible de dîner en famille sans ?

 Avoir prévu la date un mois à l’avance, on sait jamais si Tante Germaine décède entre temps ou qu’une nouvelle dispute éclate entre Marthe et Alphonse.

Boire une bonne bouteille de vin car c’est bien connu que l’alcool réuni tout le monde. Enfin il met surtout tout le monde d’accord.

Recouvrir la table d’une belle nappe en tissu, la présentation est le maître mot. Il faut que tout soit parfait quand Mamy Monique va venir dîner.

Être interrompu par Edmond qui arrive avec une heure de retard bourré comme pas possible et qui chante l’hymne national en rotant.


Dans votre sac de voyage, vous avez déjà rangé ?

Chargeur de portable, chargeur de téléphone, chargeur d’ipod ! C’est bon j’ai les indispensable, je serai au courant de tout avant tout le monde.

L’appareil photo, le bloc note, les crayons de couleurs, la crème solaire, les lunettes de soleil, la trousse de secours et le bob. L’aventure ! J’arrive.

Mon dernier bikini hyper tendance, mon short, mes tongs, mon fer à lisser, l’anti-moustique, ma trousse de maquillage. Impossible que je passe inaperçue cet été ! La star c’est moi.

Mon passeport, mon sac de couchage, quelques fringues, mon appareil photo, ma brosse à dent et une barre de chocolat. J’hésite à prendre le livre et la musique mais là où je vais pas besoin. On revient aux sources.
Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un bureau ?

Si je me pose cette question c’est que l’esprit pervers de Lewis Carroll est entré en moi. C’est LA question du roman. Y a-t-il une bonne réponse ?

Dans l’optique Ikea, un corbeau peut aisément ressembler à un bureau. De nos jours les norvégiens sont capables de tout. Soit le bureau va avoir la forme d’un corbeau ou alors ils vont rebaptiser le bureau « corbeau ».

T’as cru qu’on était dans le roman d’Alice aux pays des merveilles ? Tu m’as pris pour le chapelier fou ou quoi ? Un corbeau ne pourra jamais, ô grand jamais ressembler à un bureau et inversement.

Hum… C’est une nouvelle variante ? C’est assez perplexe car ça peut être philosophique, le corbeau peut signifier autre chose. Tout ceci peut-être différent, la question pourrait-être « Et si nous étions des corbeaux et des bureaux ?! ».


Le soir, vous vous détendez devant votre émission de télé préférée ?

Suivre l’émission à plusieurs, c’est bien connu que c’est plus amusant. Je vais aussi partager un petit statut sur Facebook, histoire que mes amis soient au courant de mon choix.

Non mais allô ! T’es un humain et tu regardes pas la Tv ? Quelle honte ! Enfin ça c’est ce que te dis la bimbo du coin, car pour toi, la meilleure recette pour une soirée détente est de la bonne musique et un livre.

Qu’est-ce que ce programme ? Je ne comprends pas la moitié de ce qui se passe et puis c’est qui lui ? J’ai encore du passer trop de temps au boulot et bien évidemment j’ai raté des épisodes !

Les confiseries, la télécommande pas trop loin, une bonne paire de chaussettes et une amie ! Parfait pour zoner et critiquer la moindre nullité qui passe, histoire de me sentir supérieur psychologiquement.


La dernière fois que vous avez fait l'amour, c'était ?

Je ne sais pas j’ai oublié… Ça fait bien longtemps que j’ai pratiqué le sport à deux. Je me demande si je saurai encore le faire…

Mémorable ! Le pied ! J’ai encore des frissons partout dans le corps.

Frustrant, horrible, décevant, bref le néant totale, à oublier et vite !

Comme d’habitude, agréable et satisfaisant.

   

dis-moi ce que tu caches
   sous ton tablier

   
pseudo : catsoon, toujours la même. présence : c'est genre, tous les jours. le secret d'alvin : ALVIN. commentaire sur le forum : je m'y plais bien, sinon ça ferait longtemps que je n'y serais plus mads △ - Shut the fuck up! - Stop fucking your dog! 277638789. où l’as-tu découvert : eeeempb, joker ! pfff, dis entre toi et moi, t'as bien une préférence parmi les admins ? bon moi j'voterais pour moi (Sheldon) et après Alvin, les quatre autres sont des proies trop faciles. On les met trop rapidement dans le lit, ils préfèrent leur vie remplie de pêchés que la science : je m'aime moi mads △ - Shut the fuck up! - Stop fucking your dog! 875295435.
   

     CODES BY CATSOON
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Madeline Burkhart

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Féminin
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MessageSujet: Re: mads △ - Shut the fuck up! - Stop fucking your dog!   mads △ - Shut the fuck up! - Stop fucking your dog! EmptyLun 27 Jan - 16:23

i'll be there for you

     

   

J'AI DIX ANS, DES BILLES PLEIN LES POCHES, J'AI DIX ANS, LES FILLES C'EST DES CLOCHES, J'AI DIX ANS.


« NOM D’UN CHIEN !! » J’ai regardé Théo, il m’a regardé, on s’est regardés… et on a refermé la porte du placard. On est caché dedans depuis une bonne dizaine de minutes, mais c’était entre-ouvert. On guettait l’arrivée de maman. Et là… on l’a entendu crier, alors on referme pour bien se planquer. « Tu crois que… » « Chut ! » Je plaque ma main sur la bouche de mon petit frère. Il faut rester discret. Sinon maman va nous trouver, et là, ça va vraiment barder ! « ET TU ME DEMANDES DE ME CALMER ALORS QU’ILS ONT LABOURÉS LE SALON ??? » Oh, je crois que papa est avec elle et qu’il essaye de la calmer. Alors là… ça va barder deux fois plus ! Papa nous punit pas tellement, mais quand maman est énervée, il nous punit de l’avoir mise en colère. Il nous dit toujours qu’il l’aime tellement qu’il ne supporte pas de la voir dans un état pareil. Et puis il ajoute toujours, plus discrètement, qu’elle lui fait un peu peur quand elle est comme ça. Nous ça nous fait rire, mais pas longtemps parce qu’après maman nous jette un regard de tueuse. « On n’a pas labou… » Je plaque encore la main sur la bouche de Théo. Quand va-t-il enfin se taire ?! C’est pour ça qu’il perd toujours à cache-cache, incapable de se taire plus de cinq minutes. « MADELINE !! THÉODORE !! VENEZ IMMÉDIATEMENT !!!!! » Madeline, Théodore… ça ne rigole plus alors ! « Mads… ? » « Chut, fais comme l’opossum, fais le mort. » J’ai vu ses yeux s’agrandir. Je ne suis pas folle ! C’est un instinct de survie. Et là on a entendu du bruit. Il a plaqué lui-même sa main sur sa bouche pour étouffer une exclamation de surprise ou de peur. Et puis il s’est étalé sur le sol, en ouvrant grand la bouche et en tirant la langue, pour faire le mort. J’ai mis mes mains sur mon visage pour me retenir de rigoler, parce que c’était vraiment trop drôle ! Le plus dur, c’est quand même de ne pas rire quand on ne doit faire aucun bruit ! Mais là, j’ai entendu un autre bruit qui m’a fait revenir à la réalité. Alors moi aussi je me suis allongée (sur Théo, manque de place) et j’ai fait la morte. Pile à ce moment là, le placard s’est ouvert. « Trouvé ! » C’est papa. « Arrêtez de jouer les imbéciles, votre mère est en pétard. » Papa a une voix calme, il n’est pas encore en colère. « Théo, c’est quoi cette tête ? On dirait un poisson mort. » C’était le mot de trop. On a tous les deux explosé de rire ! Mais pas très longtemps à vrai dire… « AH VOUS VOILÀ ! » Théo s’est caché derrière moi en m’agrippant. « Héé, tire pas sur mon pull ! » « Suivez-moi ! » Alors on a marché derrière maman, tout penauds, sans oser lever la tête.

Et puis on est arrivés dans le salon, et elle nous a mis devant les faits. « Expliquez-moi ça ! » Elle a fait un grand mouvement de sa main droite pour désigner le désastre. Théo serrait fort ma main dans la sienne, en tremblant, comme un lapin. C’est un peureux Théo, j’arrive toujours à lui faire peur avant d’aller dormir. Et du coup, il vient dormir avec moi. C’est un peu plus gênant ça par contre. Mais en revanche, quand quelque chose me fait peur ou que je ne veux pas dormir toute seule, je n’ai qu’à aller le traumatiser et il vient dormir avec moi. Et ça c’est chouette ! « J’attends ! » Maman croise les bras et tapote le sol du pied. Dans un mouvement rapide et régulier. Elle a les sourcils froncés, et même que ses narines frémissent parce qu’elle est en colère. « Et bien… » Je regarde Théo, puis papa, puis maman. « Bulle était en train de se noyer, alors on l’a posé sur la table et Théo a essayé de lui faire du bouche-à-bouche. » Là, je vois qu’ils ouvrent grand les yeux de surprise. Ah oui, Bulle c’est notre poisson rouge. Enfin c’était… « Mais là, Pastel est arrivé et il a sauté sur la table. J’ai voulu le faire partir, mais il a été super rapide. Il a fait tomber Bulle de la table, et puis il l’a attrapé dans sa bouche. » Je regarde Théo qui se retient de rire à cause de la suite. Du coup, moi aussi je me pince les lèvres. « Alors… » Je me pince les lèvres, je ne dois pas rigoler. « Alors on a voulu attraper Pastel pour lui faire recracher Bulle. » Pastel, c’est notre chat. Un joli siamois toute beige. « Du coup, on a couru après Pastel parce qu’il courait dans tous les sens ! Sur le canapé, sur la table, sur le piano, sur les rideaux ! » Théo pouffe de rire en mettant sa main devant sa bouche. « Et là, Théo a réussi à attraper Pastel par les pattes arrières. Il l’a secoué pour faire recracher Bulle. » Théo tombe à genoux par terre en se tenant le ventre et en riant. Je vois papa qui se mort la joue pour ne pas rire à son tour. Et maman, elle est toujours impartiale. « Et Pastel miaulait super fort dans tous les sens, il s’est accroché aux rideaux… » Je désigne du doigt celui qui est tout déchiré. « Mais toujours pas de Bulle… » Je tente un petit sourire et puis une petite blague. « Je pense qu’on le retrouvera demain... » Théo et papa éclatent de rire, c’est plus fort qu’eux. Quant à maman…

« Donc si je comprends bien… Bulle est mort ? Et ça vous amuse ??!! » Je baisse la tête en croisant mes doigts entre eux. Théo s’arrête immédiatement de rire, et il reste même par terre. « Oh chérie, tu fais une montagne de peu de choses. Tu ne l’aimais pas ce poisson. Tu n’as jamais aimé les poissons rouges. Et plus d’une fois je t’ai entendu dire que tu voulais le donner à manger au chat. » J’ouvre de grands yeux en regardant maman et papa. Révélation ! Elle secoue la tête, se tourne vers papa, lui murmure quelque chose. Et puis finalement elle nous regarde en soufflant. « Très bien ! » Elle lèvre les bras au ciel. « Très bien, je passe pour cette fois. Mais attention à l’avenir ! Je ne veux plus retrouver le salon dans cet état !! » Elle nous pointe du doigt avec un air menaçant. On hoche activement la tête. « Oui maman ! » « Rangez-moi ce bazar maintenant. » Qu’elle nous dit en désignant le salon d’un mouvement de tête. « Oh j’ai besoin d’un remontant moi. Chéri, tu me racontais ta journée, alors ? » Et ils s’éloignent tranquillement. Juste avant de quitter la pièce, papa se retourne vers nous et lève son pouce en l’air en faisant un grand clin d’œil. Oh ouais, il gère notre papa !


TU ES MON SOUFFLE DE VIE. ENFIN, C'EST CE QUE JE CROYAIS...


« Salut chéri ! » Je passe mes bras autour du cou de Ben et dépose un baiser sur ses lèvres. « Tu vas bien ? » Il me sourit et me prend par la main. « Et toi ? » J’hoche la tête. « Oui, mais tu ne m’as pas… » « Il faut qu’on discute. » « …répondu… mais si tu veux aussi me couper la parole, alors vas-y, ne te dérange pas pour moi. » Il me tire vers un banc et me pousse à m’assoir. Mais j’ai bien vu qu’il a levé les yeux au ciel ! Je ne suis pas dupe ! « Tu recommences. » J’hausse des sourcils en le regardant fixement. « Je recommence quoi ? » « Ça, ce que tu fais tout le temps, me reprendre. » « Te repren… Non j’estime juste que j’ai le droit à un minimum de respect, et donc de ne pas me faire couper la parole. » Voilà qu’il souffle maintenant. Comme si son lever d’œil au ciel ne suffisait pas, il faut en plus qu’il se mette à souffler. Je déteste qu’on me souffle. C’est un total manque de respect. Et alors quoi ? Il a décidé qu’aujourd’hui était la journée de l’homme macho et sans égard de politesse ? Il me coupe la parole, il me fait des reproches insensés, il souffle. Ce sera quoi ensuite ? « Mais tu le fais tout le temps. » « Peut être parce que tu me coupes sans arrêt la parole ?! » « Mais c’est pas vrai ! » Encore une fois j’hausse les sourcils. « Ah oui ? Tu crois ? Alors dis-moi simplement quand… » « Écoute c’est pas de ça que je voulais parler à la base. » « AH ! » Je pointe mon index vers lui. Je me suis peut être exclamée un peu fort, parce qu’il me regarde avec de grands yeux. Je me suis levée sous le coup de mon "ah". Il s’est alors massé les temps en fermant les yeux. « Assieds-toi s’il te plait. » « Et si j’ai pas envie ? » « S’il te plait ? » Hm, j’ai fait une petite moue avec mes lèvres : gauche, droite… Je l’ai regardé avec insistance. Et puis je me suis assise. « Que se passe-t-il chéri ? » J’attrape sa main et lui offre un sourire rassurant. Je me demande bien ce qu’il peut autant le tracasser. C’est vrai, tout va bien entre nous ! Je viens de fêter mes vingt quatre ans, on a trouvé un appartement superbe et on va bientôt emménager. Ma vie est… parfaite ! Alors quelle ombre au tableau veut-il amener ? « Chéri ? » Il retire sa main et se racle la gorge. Que fait-il ? « Ché… » « Arrête ça ! » Je sursaute et pose mes mains sur ma poitrine. Je ne comprends plus rien. Il se passe une main dans ses cheveux. Puis soudain il se tourne vers moi. « J’y arrive pas ! » J’ai froncé les sourcils d’incompréhension. « De quoi… de quoi tu parles ? » J’ai penché légèrement la tête sur le côté. « Est-ce qu’il s’agit de problème de… tu sais… intimes ? » Ai-je demandé dans un murmure en articulant tous les mots, et en désignant d’une main son pantalon. « Quoi ? Non mais t’es cinglée ! » Je le regarde avec une totale incompréhension. Je suis perdue… Il veut parler, m’avoue qu’il n’arrive plus à faire quelque chose dont j’ignore clairement l’existence, et quand j’émets de quelconques hypothèses (qui pourraient tout à fait être possible, parce que soyons francs, ce n’est pas un étalon…), il me traite soudain de cinglée ! Alors quoi ? Il se pince le haut du nez entre les sourcils et souffle. « C’est trop tôt. » J’en ai marre de ses devinettes ! « Mais de quoi ? De quoi tu parles ? Sois plus clair, je t’en prie ! » Il me regarde un instant, semble chercher une réponse dans mon regard. Il croit qu’il va y trouver quoi ? « C’est trop tôt pour emménager ensemble. Toi, moi… on va trop vite. J’y arrive pas. » Je crois que le ciel vient de s’effondrer sur ma tête… J’ouvre de grands yeux. Je ne sais même pas quoi dire… Ben est en train de m’arracher le cœur et de le piétiner sans aucune pitié. « Mais… on doit emménager dans deux semaines ! » « Je sais, mais il va falloir annuler. C’était une erreur de croire qu’on était prêt. » Je déglutis très difficilement. « Annuler ? Mais… et je vais vivre où moi ? Je dois avoir quitté les lieux dans… deux semaines ! » « C’est pas important ça. On parle de ce que je ressens là… » « QUOI ??? C’EST TOI L’ERREUR PAUVRE CON !! Tu vois une autre nana c’est ça ? RÉPONDS ! » Je me suis levée, les poings serrés, et je me fous qu’on puisse nous entendre. Il baisse la tête. Je le savais ! JE LE SAVAIS ! « C’est ton ex hein ?! CONNARD !! » Je lui tourne le dos pour m’en aller, mais finalement je fais volte-face et lui arrache des mains le téléphone qu’il tient, que je lui ai offert pour son anniversaire. « ET RENDS-MOI ÇA !!! » « Hé, hé ! » Je lui file une méga claque dont il se souviendra toute sa vie ! Et je m’en vais. Quel con ! Et comment je vais faire moi ? Vingt cinq, je retourne chez maman et papa… QUEL CON !


ON SAIT JAMAIS, SUR UN MALENTENDU ÇA PEUT PEUT-ÊTRE MARCHER.


Je m’assois dans le canapé de Théo, à côté de lui, et pose mon téléphone sur la table. Je n’ai aucun message pour le moment, et j’avoue n’en attendre aucun. Mais comme Ellie m’envoie sans arrêt des textos pour me commenter tout ce qu’elle fait, je garde toujours mon téléphone sur moi. Wendy s’amène alors avec des verres et des gâteaux d’apéritifs, hm ça tombe bien ! Je meeeuuuurs de faim ! J’ai l’impression que des tas de petits bonhommes me creusent l’estomac avec leurs pioches ! Et voilà qu’elle s’assoit dans le fauteuil, un peu en face de nous. Le regard qu’elle jette à Théo est éloquent, elle est réellement folle de lui. Et ça m’arrache un sourire, je suis vraiment contente de savoir que mon petit frère est heureux en amour. Il a trouvé la femme parfaite pour lui ! Et mon téléphone qui sonne. « Un nouveau mec en vue ? » Je regarde Wendy qui a un grand sourire accroché au visage. Je secoue la tête. « Hm, non. C’est Ellie qui me raconte sa vie. Tiens savais-tu qu’il existait une couleur qu’on appelle tapenade ? Et bien moi non. Enfin c’est ce qu’elle raconte… » Je ris en reposant le téléphone. Théo attrape son verre et pose ses pieds sur la table. Moi je suis assise en tailleur, ayant enlevé au préalable mes chaussures. J’adore leur appartement ! Plus grand que le mien. C’est un des avantages de vivre à deux, plus de moyen, plus grand espace. « T’sais Mads… » Il ne me regarde même pas, captivé par la télévision. Je jette un coup d’œil amusé à Wendy. « Oui Théo-chou ? » Ah, cette fois-ci il me regarde. Mais pour me jeter un œil genre plus jamais ce surnom ! Il grogne, mais pour une fois ne dit rien. Oui mon frère grogne. Il reporte son attention sur la télévision. « Tu devrais te trouver un gars. » Ah bah oui tiens, je n’y avais pas pensé ! Je vais aller en commander un dans ce nouveau magasin… « Ça fait combien de temps maintenant ? Un an ? T’as eu d’autres rendez-vous depuis ? » Je lève les yeux au ciel. « Non je suis restée prostrée chez moi durant un an. Qu’est-ce tu crois ? Oui ! Mais tous des crétins pas finis du bocal ! » Il me regarde avec son petit sourire qui veut dire : laisse, j’ai la solution. Mais je n’aime pas ce sourire. La dernière fois qu’il m’a sourit comme ça, je me suis retrouvée à faire des claquettes en tenue de soubrette… Non je vais épargner les détails. Vraiment pas, mais alors vraiment pas de revivre ce moment ! « Je peux te présenter des gars. » « Tes potes ? Ah non merci ! C’est gentil Théo, mais là non. » Et puis quoi encore ? Bientôt je vais taper dans le petit jeune de vingt ans, c’est ça ? Hors de question ! « Ouais j’sais tu préfère les mecs plus vieux… Elle a dans l’idée qu’un gars doit protéger sa nana ! » Qu’il dit en rigolant en s’adressant à Wendy. Je lui fous un coup dans l’épaule. « Et elle a raison ! » « Et toi tu ne protèges pas grand-chose. Hein Théo-chou qui court sous la couette quand y a de l’orage ?! » On se met toutes deux à rigoler tandis que Théo me tire la langue. Eh oui mon p’tit, tu le sais pourtant que je ne suis pas une cible facile. « Oh ! » D’un coup il se tourne vers moi en me tapotant le bras pour attirer mon attention. Suffit, arrête ! « Wendy connait un gars, euh son vieux voisin d’enfance ! Hein tu vois Wendy, lui ? Ouais il serait trop parfait ! Il a quoi un ou deux ans de plus que toi je crois. Ouais il serait parfait ! Il est célibataire hein ? » C’est quoi ce plan ? Pourquoi il devient aussi excité tout d’un coup ? Je regarde Wendy en secouant la tête, non, non, dis non ! Pitié, dis non ! « Ouais il est célibataire ! » Elle me regarde avec un grand sourire. Traitresse ! « Hé j’peux l’appeler ! Et s’il est effectivement célibataire, vous pourriez vous rencontrez ? » Je secoue encore plus activement la tête. « Non merci ! » « Mais pourquoooiiiii ? T’as quoi à perdre hein ? Au pire des cas, tu le reverras jamais, pas vrai ? Et puis on sait jamais, sur un malentendu ça peut peut-être marcher ? » Je fronce les sourcils. « Qu’est-ce que c’est censé vouloir dire ? » « Oh bah t’es tellement chiante, mais s’il y prête pas attention, peut être que t’arrivera à lui plaire. » « Crétin ! » Je lui cogne l’arrière de la tête en riant. Quel idiot mon frère ! Mais il n’a pas tord – pas quand il dit que je suis chiante hein ! – mais quand il dit que ça pourrait fonctionner. Il faut voir… et qu’adviendra que pourra. J’hausse les épaules et attrape mon téléphone. « Hm, bien, okay… mais si ça ne marche pas, plus de plan de ce genre ! » Ils se mettent tous les deux à sourire comme des benêts. « Promis ! » Mouais j’sais pas, j’la sens pas leur promesse avec leur sourire d'ange…


ET LÀ... OU ON FAIT UN PAS EN AVANT, OU ON TOURNE LE DOS ET ON S’EN VA.


J’entre dans le restaurant dont Wendy m’a donné l’adresse. Je n’arrive pas à croire que j’ai accepté… Je ne sais rien de ce type. Juste qu’il s’appelle Eliott. C’est tout. Je ne sais pas son âge (précisément, parce que Théo change tout le temps d’avis et que Wendy n’a pas jugé utile de clarifier les choses), je ne connais pas son nom de famille, je ne sais pas quel travail il fait, je ne sais même pas quelle tête il peut avoir ! Je n’ai pas vu une seule photo de lui ! Selon Wendy c’est pour – et je cite – "ne pas rompre le charme si jamais ça n’accroche pas". Quel charme ? Il n’y a aucun charme ! Je suis en train de stresser parce que je me demande vraiment à quoi il va ressembler ! Et si c’est un gros pervers ? Un vieux papy ? Un travesti ? Un type de la mafia russe ou italienne ? Et si c’était Ben qui avait changé de nom ? Hm, peu probable celle-là… Mais je maintiens le pervers russe ! Et s’il a une grosse moustache ??? Ah non ! « Bonjour, je cherche le bar s’il vous plait ? » En plus oui, nous avons rendez-vous au bar. Je ne sais même pas comment je vais le reconnaitre… « Par ici. » « Merci. » Je continue mon chemin jusqu’au bar, et là je commande un gin tonic. Je vais en avoir besoin ! Il ne faut pas oublier de respirer. Je m’assois et commence à boire tranquillement. Enfin tranquillement, aussi tranquillement que mon esprit non apaisé à cause de cette rencontre à la mord-moi-le-nœud me le permet. Mais pourquoi ai-je accepté ? Je devrais partir en fait, faire demi-tour et vite. Mais non, ma bonne conduite m’en empêche. Ou alors ce sont simplement mes jambes qui ne répondent plus. J’hésite… ça me fait le même effet. Oh tiens des cacahuètes ! Ça va m’occuper de grignoter un peu. Bon c’est long, que fait-il ? Je sais, je suis impatiente. Mais j’ai hâte d’en finir très vite avec cette histoire ridicule ! Heureusement que j’ai mon gin tonic et mes cacahuètes pour m’occuper…

Deux verres de gin tonic et trois bol de cacahuètes plus tard… Le temps me parait interminablement long ! Je me retourne alors – une énième fois – dans l’espoir de voir arriver mon mystérieux rendez-vous. Oh mais… que vois-je ? Doux Jésus ! Si c’est lui alors… je signe tout de suite ! Oh bon sang ! Il est grand, un sourire éblouissant, des cheveux parfaitement bien coiffés, un costard sans le moindre pli, un regard transperçant, une sensualité étonnante se dégage de cet homme… Oh ça ne peut être que lui ! Il me regarde ! Il vient par ici ! Oui, c’est lui ! Je me lève et affiche un sourire resplendissant et plein d’espoir. Peut être un peu trop d’espoir… Il s’avance vers moi… Mon cœur bat la chamade. Faites qu’il ne soit pas pervers, faites qu’il ne soit pas pervers ! Oh… oh non il n’est définitivement pas pervers… il est plutôt… très gay. Il vient de s’arrêter à une table et d’embrasser à pleine bouche un autre mec. Super ! Mon rêve s’effondre. Et le mythe que les gays sont tous super hot s’avère vrai. C’est quoi ça ? « Bonsoir ! » Un grand débraillé à moitié dessapé se plante devant moi, totalement essoufflé, une main sur la hanche, l’autre appuyé contre le bar. Il souffle, respire à peine, tente un sourire. Il ne ressemble à rien. Il a une trace de rouge à lèvres sur la joue, la chemise à moitié sortie de son jeans. Les cheveux en bataille… Il ne ressemble à rien ! Ça veut dire quoi ? Il a l’air de quelqu’un qui vient de sortir du lit. Et pas tout seul du lit ! Il doit en voir encore beaucoup après moi ? « Je peux savoir qui vous êtes ? » Il s’appuie de tout son poids sur le bar et souffle à fond. « Euh… Eliott… » Il est carrément à bout de souffle. « On a… rendez-vous… Wendy… » Ouais pas la peine d’en dire plus, j’ai compris. « Attendez ! … Vous allez où ? » Je me retourne et le toise du regard, de haut en bas. « Je rentre chez moi, cette blague n’est vraiment pas amusante. » Il attrape le reste de mon gin tonic et le termine d’une traite. Génial ! Puis il tente de s’aplatir les cheveux. « Allons manger au moins. » « J’ai déjà avalé des cacahuètes, merci bien. » « J’ai entendu dire que leur gigot d’agneau est un délice ! » « Je suis végétarienne ! » « Et c’est sans parler de leur salade norvégienne ! » Il lance son poing en l’air en affichant un grand sourire enjoué. Je me mords la lèvre et regarde les pieds. Mais dans quoi suis-je tombée ? Rah, Wendy, c’est vraiment parce que c’est toi ! « Okay, d’accord. Mais juste le repas alors ! »

Un repas, une bouteille de tequila, une bouteille de vodka et une bouteille de champagne plus tard… « OH MON DIEU UNE PISCINE JUSTE LÀ !!! » J’attrape le grand brun à côté de moi. J’ai oublié son prénom, c’pas grave ! « Viens on va nager ! » « On n’a pas de maillot ! » « Justement ! » Je rigole et lui lance un regard empli de sous entendus. Et sans l’attendre, je passe discrètement la barrière qui nous empêche d’accéder à la piscine. Rien de bien difficile en fait. Après l’avoir escaladé vainement, je me retourne et vois… qu’il pousse la petite porte et entre sans problèmes. Je lui tire la langue et trottine jusqu’au bord de la piscine. Là j’enlève mon manteau, mon pull et mes chaussures. Je trempe ma main… broouu, elle est bonne ! Je l’attrape par la main et passe mes bras autour de son cou. « C’est quoi ton nom déjà ? » « Eliott et… » « On se baigne ! » Je me détache de lui et enlève mon pantalon. J’ai envie de plonger. « Aller ! Sois pas trouillard ! Montre que t’es un homme ! » J’éclate de rire. Je retire mon tee-shirt et pas besoin de le regarder, je sais qu’il me regarde entièrement. J’ai bu combien de verres ? Assez pour me déshabiller… OH LALA DES FRITES LÀ-BAS !! Oh une violette ! Il me la faut !! Je cours l’attraper et je la lance dans l’eau. « Aller, aller ! » Je me retourne et… oh ! Je m’arrête net au moment où il enlève son tee-shirt. Oh mon dieu… allô les pompiers ? Je brûle ! Y a le feu dans ma culotte ! Ohlala, il est musclé et… là, complètement pétée, il me parait terriblement sexy, super hot ! J’ai besoin de plonger dans l’eau en fait… Je me rapproche de lui en souriant. « Tu m’aides ? » Je me tourne et lui montre l’attache de mon soutien-gorge. Bah quoi ? Je ne vais pas me baigner avec ! Je vais l’abimer avec le chlore ! « Euh ouais d’accord… » Je l’entends balbutier et je souris. Je ramène mes cheveux devant mon épaule et regarde la surface de l’eau. Je sens ses doigts s’attaquer à mon soutien-gorge, parfois ils effleurent ma peau, m’arrachant des frissons. Quand il y arrive, je lui jette un regard imprégné de sous entendus et de défis. Rejoins-moi ! Je lâche mon soutien-gorge et termine de me déshabiller entièrement avant de plonger dans la piscine. L’eau me fait du bien. J’avais chaud, et maintenant je me sens mieux. Quand je ressors la tête de l’eau, Eliott y est aussi. Alors il m’a rejoint… Je nage tranquillement jusqu’à lui en souriant. « Salut. » « Salut. » Wah, il est pas trop mal en fait sous le clair de lune… à moins que ce ne soit la lampe de la rue. Je ne sais pas trop. Mais il a un sourire tellement… « Tu m’en voudras pas ? » Il me regarde sans comprendre. « De quoi ? » « De ça… » Je pose mes mains sur ses joues et l’embrasse. Mon dieu, c’est tellement… spontané ! Je ne suis pas spontanée ! Et là c’est vraiment… absurde ! Mais ça me plait… et il embrasse vraiment bien.

« WOW LES BOULETS ! VOUS ALLEZ FAIRE COMMENT SANS ÇA ?? » On tourne la tête vers deux silhouettes qui ramassent nos affaires, nous les montre et se barrent en courant. « Hey ! » « Non ! Non ! REVENEZ !! » Il nage super vite jusqu’à l’échelle mais il hésite à sortir. Et puis les autres sont partis. « Nos vêtements ? » Il secoue la tête et se laisse retomber dans l’eau. Je m’approche de lui en rigolant. En rigolant vraiment ! J’ai perdu mes fringues mais je suis morte de rire ! « On est tous nus et ma voiture est de l’autre côté de la rue… tout le monde va nous voir ! » J’explose de rire en posant ma joue contre son épaule. Je n’en peux plus, j’ai mal au biiiiide ! « Et tu trouves ça drôle ? » Mais lui aussi est en train de rire. Ohlala… ça ne m’était jamais arrivée encore ! « C’est vrai que c’est drôle ! » Et voilà, on est finis, on ne s’arrêtera plus jamais de rire. Et puis… « Han, j’ai entendu du bruit ! » Je viens de lui mettre mon poing dans l’épaule. Il tire la grimace et se frotte le bras. « Chuuuuuuuuuut. » Je pose mon index devant ma bouche et prends une tête de totally spy. Pas de bruit, pas de mouvement brusque ! « HEY VOUS LÀ ! » « COOUUUURS !!! » Il me pousse vers l’échelle et même là, me pousse encore sous les fesses pour qu’on déguerpisse au plus vite ! AAAAH je suis toute nue ! Je me cache comme je peux de mes mains. Merde mes clés de voiture ! Elles étaient dans mon jeans ! Oh j’y crois pas ! ELLES SONT LÀ !! Dieu je t’aime ! Ou pas… tu m’aurais pas pris mes fringues sinon. « Cours ! Cours ! Cours ! » Eliott se met à tracer devant, les mains posées devant son entre-jambe. Et là, j’ai presque envie d’éclater de rire tant c’est ridicule ! Presque hein ! Parce que y a un type bizarre qui me court après et que je suis en train de flipper à moooort ! Je me retourne un instant, AAAH il me menace avec sa grosse moustache et son balai ! Aucun double sens ! Je m’acharne sur ma clé de voiture, et puis j’arrive à l’ouvrir. « C’EST OUVEEEEEERT !!! » Ni une ni deux, j’ouvre la portière et saute dans la voiture à l’arrière. Je me sens plus en sécurité derrière. Aie ! Je me cogne contre Eliott qui a eu la même idée. Je tombe presque en avant en voulant appuyer sur le bouton de verrouillage de la voiture. Mais finalement j’y arrive. On est en sécurité ! Je me laisse retomber sur le siège en riant. Et puis d’un coup… « AAAH mais on est nus !! » « C’était ton idée ! » « Non ! » Je me cache comme je peux en évitant son regard. « Tourne-toi ! » « Me tourner ? Comment ? On est dans une voiture ! On tourne pas dans une voiture ! » « Je m’en fiche de ça ! Tourne-toi quand même ! » « Tu sais, plus la peine de te cacher, je t’ai vu… » HAANN !! J’ouvre grand la bouche en fronçant les sourcils ! Salopiaud ! Je lui mets un coup dans le bras. « De toute manière, on a pas de vêtements… » « Fais chier ! Pourquoi t’as eu cette idée aussi ?! » Il ouvre de grands yeux et me regarde fixement. « Moi ? Moi ? Mais… mais c’est toi !! » Je lève les yeux au ciel et l’ignore radicalement. « Tu vis loin ? » « Tu veux aller chez moi ? » Il hausse des sourcils en souriant. « Moi ? Non. Mais toi, oui ! » J’essaye de m’avancer vers l’avant, mais tout en me cachant. Je m’arrête, le regarde en fronçant les sourcils. « Ferme les yeux au moins ! » Il soupire et ferme les yeux. « C’est bon ? » « Oui. » « Sûr ? » « Non. » « Quoi ? » « Oui, oui ! » Je fronce les sourcils, et malgré le fait que je n’ai pas du tout confiance en lui, je passe rapidement sur le siège avant.

On roule depuis quelques kilomètres seulement, quand des gyrophares clignotent au loin devant. « Merde ! » « T’es certaine de pas avoir une couverture là-dedans ? » Je lui lance un regard de tueur et me reconcentre sur la route. « Et arrête de me regarder ! » « Ah mais je te regarde pas, je te vois. Nuance. » « Babouin ! » « Guenon. » « Chut, ils me font signe. » « Tu comprends le langage des signes ? » « Quoi ? » Il hausse les épaules et tourne la tête. Oh mon dieu, le flic qui vient est un mec… « Il va croire qu’on est naturalistes ou je ne sais quoi… » « Tu n’auras qu’à l’éblouir avec tes arguments. » Pas le temps de le cogner, le flic toque à la fenêtre. Je déglutis difficilement et j’ouvre la fenêtre de moitié. « Vos papiers s’il vous plait ! » Je les attrape en faisant le moins de mouvement possible. Avec un peu de chance, l’obscurité nous fera passer inaperçus. « Je rêve ou vous êtes à poil ?! » Ou pas… Je tente un sourire vraiment timide. « Veuillez sortir du véhicule ! » « Quoi ? » « Sortez du véhicule ! » Je regarde Eliott et lui fais signe. « Non pas lui, juste vous. » Je le regarde comme si je venais d’entendre la pire connerie du monde. « Mais… ? » Eliott se penche alors vers la vitre. « En toute logique, si vous n’avez pas d’agent féminin dans vos rangs, vous ne pouvez pas forcer une femme à se montrer nue ou presque nue devant vous. » Je regarde Eliott, j’ai presque envie de lui sauter au cou et de lui dire merci. Mais ce serait vraiment bizarre. Il se passe quelques secondes de silence, et puis finalement… « Okay, circulez. Et allez vous habiller ! » « Merci. » Et je n’ai pas attendu plus longtemps, je suis vite partie. Trop honteuse de ce qu’il vient se passer. J’ai envie de m’enterrer dans un trou de souris. « Merci… » Je n’ose pas le regarder. Je ne sais pas s’il m’a entendu, il ne répond pas. Je ne sais même pas s’il me regarde ou pas. Je ne sais rien. Tout ce que je sais, c’est que je me suis arrêtée devant chez moi. Et qu’une fois encore, ça été très drôle pour traverser la rue sans que personne ne nous voit…

J’ai pu enfiler un vieux pull que j’avais un jour chipé à Théo, et un short. Et j’ai réussi à trouver un tee-shirt et un jeans qui pourraient aller à Eliott. Heureusement que Théo laisse trainer ses affaires partout. Et puis alors on a bu un verre. Puis deux, puis trois, puis quatre et… le trou noir.[/color]

   
     CODES BY CATSOON
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Madeline Burkhart

Madeline Burkhart




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Féminin
◊ STATUT : Maman célibataire
◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Sous un pont, à ton avis ?! Je dors chez moi, avec mon fils !
◊ AVATAR : Yvonne Strahovski
◊ CRÉDIT : avatar par catsoon ; signature par apache

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MessageSujet: Re: mads △ - Shut the fuck up! - Stop fucking your dog!   mads △ - Shut the fuck up! - Stop fucking your dog! EmptyLun 27 Jan - 16:25

i'll be there for you

     

   

J’VEUX PAS DE TOI TU ME FAIS PEUR !


Aoow… nom de dieu ma tête… j’ai l’impression de m’être pris un rouleur compresseur sur le crâne, et même qu’il a pris grand soin à m’écraser la cervelle. « Hmm… » Je passe ma main sur mon visage, ramène mes cheveux en arrière. Mais que s’est-il passé pour que je me traine un mal de tête aussi énorme ? Je me rappelle très bien de Wendy, de ses conseils pour être naturelle, et de Théo qui me conseillait de ne pas être chiante cette fois-ci. Mais à propos de quoi ? OH MON DIEU !!! Je me redresse subitement dans mon lit. Le rendez-vous ! Le rendez-vous avec Eliott ! Eliott le meilleur ami de Wendy si ma mémoire est bonne. Mais… Mon dernier souvenir remonte au restaurant. Comment me suis-je retrouvée ici ? Dans mon lit ? Je suis rentrée seule, j’en suis certaine. Oh oui ça je pourrais le parier ! J’en mettrais ma main à couper ! Ce n’est pas mon genre de rentrer avec des inconnus. Et puis je n’invite pas n’importe qui chez moi. Non, je ne suis pas comme ces filles faciles qui se laissent coucher n’importe où, avec n’importe qui. Oh j’ai tellement mal à la tête… il me faut une aspirine. Je m’assois difficilement sur le bord de mon lit. Hé mais… où est passé mon pyjama ? Il n’est quand même pas partit tout seul ?! C’est pas vrai… J’attrape un short qui traine au sol. Bon maintenant… oh bah tiens ce pull m’a l’air bien. Je crois qu’il est à Théo. Enfin, peu importe. Pourquoi mes vêtements trainent-ils au sol ? Hm, je devais être vraiment très fatiguée hier soir ! Mais… non. Je n’étais pas habillée comme ça pour aller au restaurant. Où sont passées mes habits ? Oh je n’ai pas envie de chercher, ni de réfléchir ce matin. Il me faut mon médicament. Je traine lentement des pieds jusqu’à la salle de bain, et je pousse la porte en baillant à m’en décrocher la mâchoire. Je me gratte la tête en ouvrant le placard de la salle de bain dans lequel je range mes médicaments en tout genre, ma trousse à pharmacie en fait. Sauf que je m’arrête parce que quelque chose m’interpelle. Pourquoi l’eau de la douche est en train de couler ? Je me retourne et… « AAAAAAAAAAAAAAHHHHHH !!!! » Un homme ! Un homme dans ma douche !! Un homme nu dans ma douche !! Un homme complètement tout nu dans ma douche !! « AAAAAAAAAAHHHHH !!!! » « AAAAAAAAAAAAHHHHHH !!!! »  « AAAAAAAHH !!! » « AAAAAHHH !!! » « BON STOOOP !! » J’ai reculé sans même m’en rendre compte, me prenant les pieds dans un pantalon. J’ai perdu l’équilibre et me suis rattrapée au lavabo. « Mais… qui êtes-vous ? » Il ouvre la porte et passe la tête par l’entrebâillement. « Bah, c’est moi, Eliott. » Ah oui maintenant qu’il le dit… je le reconnais avec sa tête d’âne. « C’est quand même pas une raison pour s’introduire chez moi, ni prendre une douche !! » Il ouvre de grands yeux. « M’introduire chez toi ? Mais… on… tu… » Il fait de grands mouvements d’une main. Heureusement il est caché par la paroi de la douche. « On est rentrés ensembles ! Tu te rappelles pas ? » Je secoue la tête. « Bah non ! Tu mens ! » « Euh… non. » Il attrape alors une serviette. « Han ! » Je pose soudain mes mains devant mon visage, comme une enfant. Je ne sais pas pourquoi... Il est caché, c’est bon ? J’écarte lentement mes doigts pour voir à travers. Oh mon dieu… ! Il s’est juste entouré la taille de sa serviette, et avec l’eau qui coule sur son torse il est… Respire Mads, de toute manière tu as mal à la tête et tu dois prendre ton aspirine ! Ah oui c’est vrai. Je me retourne, détachant totalement mon regard de lui et de son corps d’apollon. Enfin je veux dire, juste de lui et de sa nonchalance à se servir de mon appartement comme un hôtel. « Je me rappelle juste que je me suis réveillé ici en fait. » Je jette un coup d’œil par-dessus mon épaule. « Impossible ! Je ne ramène pas n’importe qui ici. Ce n’est pas mon genre. » Il hausse les épaules et s’approche de moi. Qu’est-ce qu’il fait ? Qu’est-ce qu’il fait ? Oh… il ramasse les vêtements sur le sol. Ah d’accord… Bon, okay… Il quitte la salle-de-bain. Je n’ose pas le suivre. Il doit se rhabiller. Ce n’est pas que je le trouve à mon goût, parce que de ce que je me souvienne, il est insupportable, ne sait pas se tenir et… est insupportable ! Mais cette vision de lui sortant de la douche… oh non ! Je m’observe dans le miroir. Mais je fais peur ! Je prends une grande inspiration, et finalement je retourne dans ma chambre. Il est là, habillé, en train de poser sa serviette sur une chaise. Il se tourne alors vers moi. « Sympa la salle-de-bain. » J’affiche un sourire forcé. Ouais, c’est ça… Je le suis jusqu’à ma porte d’entrée. Encore une fois il me regarde, l’air totalement paumé. « Bon bah… à la revoyure ! Ou pas… ? » « Ouais, ou pas. » Il me toise quelques secondes, et finalement il s’en va. Je ferme la porte et m’affale dans le canapé. Mais bon sang, que s’est-il passé cette nuit ?

Ce qu’il s’est réellement passé cette nuit-là : Après leurs nombreuses péripéties de la piscine et du policier, Madeline et Eliott sont finalement arrivés chez elle. Sur place, ils ont alors retrouvé des vêtements. Mais à quoi bon s’habiller quand on connait la suite de l’histoire ? Ah oui c’est vrai, vous ne la connaissez pas encore. Madeline a sortit quelques bouteilles, et voilà qu’ils ont commencé à boire un verre, puis deux, et de plus en plus. Jusqu’à vider la première bouteille. Discutant, riant (on ne sait trop comment vu la radicale différence de caractère de ces deux là, l’alcool devait y être pour beaucoup) et voilà comment de fils en aiguilles, Madeline et Eliott se sont retrouvés… à coucher ensembles. Mais bien évidemment, pour que tout ceci soit plus drôle, ils n’en gardent aucuns souvenirs ! Oh attendons que la brume se dissipe dans leurs cerveaux, c’est à ce moment-là que les choses vont devenir marrantes !


JE VAIS ME SUICIDER AVEC DES YAOURTS PÉRIMÉS.


Au moment même où Ellie allait toquer à ma porte, je l’ai ouverte à la volée et ai attrapé ma meilleure amie par le bras pour la tirer à l’intérieur. J’ai regardé à droite et à gauche pour vérifier qu’elle n’était pas suivie. Puis j’ai claqué la porte derrière moi, en prenant grand soin de refermer à clé. « Ça ne va pas Mads ? T’as l’air… » Elle me regarde en souriant et en me désignant de ses mains, cherchant ses mots. « Bref, t’as l’air d’une Mads. » Elle se met à rire et se déleste de ses affaires, avant d’aller naturellement se servir à boire comme si elle était chez elle. Mais chez moi, c’est chez Ellie. Et chez Ellie, c’est chez moi. On a toujours fonctionné ainsi depuis qu’on se connait. Ce qui est à toi est à moi bébé. Elle me répète ça presque tout le temps. « Ellie, Ellie ! » J’attrape son bras et commence à la secouer. Je suis en grande panique, et ça se voit vraiment à la tête que je fais. « Oh tout doux, qu’est-ce qu’il t’arrive ? » Elle ne peut s’empêcher de rire devant ma tête. « Je… j’ai… je… » « Ah oui je comprends en effet, moi aussi je serais dans tous mes états. » Je lui lance un regard mortifié en colère, un peu comme… Emmett Brown avec ses grands yeux de fou ! Elle me prend par les épaules et me force à m’assoir sur le canapé, Ellie à mes côtés. « Bon raconte à tatie Ellie ce qui te tourmente tant, mon petit papillons des îles. » Je la regarde avec une tête qui veut vraiment dire « quoi ? ». Qu’est-ce qu’elle raconte encore ? Oui bon, je débattrai là-dessus plus tard. Je me prends la tête entre les mains, glissant mes doigts dans les cheveux. Je vais probablement me créer de gros nœuds. Mais rien en comparaison aux nœuds que j’ai à l’estomac ! « J’ai… pas-eu-mes-règles-depuis-deux-mois ! » Voilà c’est dit ! À une vitesse alarmante et presque incompréhensible… mais c’est dit. Et puis de toute manière, Ellie parle toujours très vite, alors elle comprend ce que je viens de dire. Même quand je pleure elle arrive à me comprendre. « T’es sérieuse ? » J’hoche la tête. Je dois être livide. J’ai l’impression que je vais mourir. J’aurais pu sauter par la fenêtre, je crois que j’aurais eu moins mal… « Tu crois que t’es… » « Ça fait deux mois ! DEUX MOIS ! » « T’as fait des tests ? » Je secoue la tête. Non, je n’ai pas la force d’en faire et d’affronter la réalité. Mais je la connais la réalité… « Mais je suis sûre que je le suis… » « Comment tu peux être/ » « Je me mets à sentir des odeurs que la moitié de la brigade canine ne sentirait pas ! J’ai mal aux seins ! Je mange comme… Hier je me suis enfilée un bocal de cornichons et juste après j’ai pris une grande pizza trois fromages parsemé de chantilly ! JE MANGE N’IMPORTE COMMENT ET N’IMPORTE QUAND !! Ma vie est foutue !! FOUTUUUUUUE !!! » J’ai éclaté en gros sanglots. Mais pas de vrais pleurs, de gros gros sanglots de détresse. Ellie m’a regardé quelques instants sans bouger. Apparemment… étonnée de ma réaction. « Tu manges comme une grosse ! » Ah c’est donc ça… « Okay bon, t’as l’air complètement barrée. Mais ça je le savais déjà. Tu ne bouges pas, je vais t’acheter des tests. Je reviens ! J’te prends tes clés pour n’pas attendre que tu daignes m’ouvrir. » Et elle est vite partie.

« Je les ai ! Aller, debout ! » A-t-elle hurlé en rentrant dans l’appart une quinzaine de minutes plus tard. « Pause pipi, aller hop ! » J’ai secoué la tête, je l’ai regardé avec une tête à faire peur. « Pas envie de faire pipi hein ? Okay ! » Ellie m’a trainé jusqu’à la cuisine. Je l’ai vu attraper une grande tasse, et commencé à me préparer une infusion au citron ou je ne sais quoi d’autre. « Cranberry. » Okay. Et voilà qu’elle lit dans mes pensées maintenant. « C’est ce qu’on prend qu’on a des infections urinaires, ça fait faire pipi. Je te donnerai bien de la bière, c’est plus rapide, mais… » Elle a regardé mon ventre avec insistance. J’ai porte mes mains à mon front en m’effondrant sur une chaise, posant ma tête contre la table. « Ma viiiie est foooouuuutuuuuuuue !!! » « Reprends-toi Mads ! Et bois ça, nom d’un chien ! Sois femme, sois forte ! » J’ai reniflé et j’ai acquiescé. D’accord. Il s’est avéré finalement que sa boisson (au bout de dix verres) donne effectivement envie de faire pipi. Et j’avais assez de pipi à revendre pour faire cinq tests différents. « Je peux pas moi, regarde toi ! » Il y a eu quelques secondes de silence. Intenable et interminable silence. « Ellie ? » J’ai rouvert les yeux pour la regarder. Elle était penchée au dessus du test et du mode d’emploi, les sourcils froncés. « Oh donne-moi ça ! » Je lui ai tout pris des mains et j’ai regardé simultanément le mode d’emploi et le bâton. « Deux barres… non, non, non ! File-moi l’autre ! Pourquoi il sourit ce con ? L’autre, l’autre ! AAAH c’est pas vrai !!! » J’ai tout lâché et j’ai éclaté en sanglots. « FOOUUUTUUUUUE !!! » Ellie m’a prise dans ses bras. Et cette fois, elle n’a rien trouvé à ajouter. Elle m’a juste serré contre elle en me caressant les cheveux. Après plusieurs longues minutes à pleurer, j’ai fini par me calmer. J’ai posé ma main sur mon ventre… « Je suis enceinte… » C’est encore plus bizarre de le dire. « Et, hm… puis-je me permettre de te demander… qui est le père ? » C’est là ma plus grande honte. J’ai baissé les yeux et poussé un long soupir. « Tu te rappelles de ce gars avec qui j’avais rendez-vous il y a… bah deux mois justement ? » J’ai regardé Ellie qui m’écoutait avec un intérêt énorme ! Comme quand on lui dit qu’il y a une vente éclair et pas chère de chaussures. « Et bah… c’est lui. » Ses yeux et sa bouche se sont ouverts graaannnds. « Tu vas lui dire ?! » J’ai secoué la tête comme si ma vie en dépendait. « Non ! Non, non et non ! Ce type est… lui avec un enfant ? NON ! Et promets-moi de ne rien dire à PERSONNE !! PERSONNE TU ENTENDS ?! » Elle a soupiré, n’approuvant pas du tout mon choix. Mais malgré tout, elle le respecte. « Okay, d’accord. Promis. » J’ai articulé un merci. Mon dieu je suis enceinte de… cet énergumène… « Je pourrai être la marraine, hein, dis ? » J’ai éclaté de rire ! « Ellie je t’adore ! » Je l’ai serré fort contre moi. Sans elle, ma vie serait tellement fade ! Et maintenant… je vais devoir l’annoncer à ma famille…

Ainsi donc, toute ma famille était réunie dans la salle à manger de mes parents. Il y avait maman, papa, très joyeux tous les deux d’avoir leurs enfants avec eux pour ce dimanche midi. Théo, et Wendy, toujours aussi amoureux. Et moi… toute seule. Enfin… seule, oui, presque, disons que… Passons. J’essayais de trouver une façon de leur annoncer ma grossesse impromptue depuis environ une demi-heure. Mais pour le moment, je n’ai jamais trouvé le bon moment… « Le dessert ! » S’est écriée maman en ramenant un gros gâteau. « Chérie, je suis ravie de voir que tu as si bon appétit ces temps-ci ! » S’est-elle exclamée, ravie, en se tournant vers moi. J’ai affiché un sourire un peu maladroit. Ah oui, et ce n’est pas pour changer de suite… j’en ai encore pour cinq mois environ. Je vais bientôt grossir… Pour l’instant, j’arrive à dissimuler mon petit ventre rond avec des pulls et ou des tuniques. Rien ne laisse supposer que je suis enceinte encore. Sauf peut être quand je mange… et encore. Théo s’est soudain raclé la gorge. « J’ai une annonce très importante à vous faire. » Lui et Wendy se sont échangé un regard complice d’amoureux. Oh non ! « C’est pas vrai, t’en enceinte toi aussi ? » Tous les regards se sont tournés vers moi. Oups… « Toi aussi ? » Rattrape-toi Mads, trouve un truc, n’importe quoi ! « Jennifer Lopez est enceinte d’après les rumeurs ! » Jennifer Lopez ? Oh mon dieu la gaffe MONUMENTALE ! J’ai attrapé mon verre de champagne et j’ai tenté de me faire oublier en regardant ailleurs. Folle, enceinte et incapable de tenir ma langue… « Je disais donc, avant l’intervention très étrange de Mads, que j’ai une annonce à vous faire. » Il a pris la main de Wendy dans la sienne. « Nous allons nous marier ! » J’ai été étonnée d’un côté, mais de l’autre je m’en doutais. Ils sont tellement amoureux ! « Oh mais c’est formidaaaable !! » « Je suis très heureux de l’apprendre ! » Mes parents sont fous de joie. Je ne peux pas leur casser leur délire. Hé oh, moi aussi je suis enceinte. Quoi que c’est peut être le moment… J’ai avalé d’une traite mon verre. « Je suis enceinte ! » Oh mon dieu qu’est-ce que je viens de dire ? « Qu’est-ce que tu as dit ? » « C’est sensass ! » « Non ce n’est pas ce que tu as dit. » Arrêtez de me fixer comme ça, j’ai l’impression d’être une bête en cage. J’ai regardé Théo avec désespoir, aide-moi. « T’es enceinte ? » Il n’a rien ajouté de plus. « Tu vas être tonton Théo ! Mady c’est géniaaal !! » Wendy aime bien me donner d’autres surnoms. Elle s’est levée et m’a prise dans ses bras. « Drôle de façon de l’annoncer, mais j’te soutiens. » M’a-t-elle chuchoté à l’oreille sans que personne n’entende. Le sourire que je lui ai rendu exprimait toute ma gratitude. « Comment est-ce arrivé ? » « Maman, on t’a demandé comment tu nous a mis au monde ? » Mon père s’est alors levé et m’a attrapé pour me prendre dans ses bras. Quand un ours vous prend dans ses bras, ça fait toujours un peu bizarre au départ. « Je suis tellement heureux ! Vous faites de ce jour le plus beau de ma vie ! Mon fils adoré va se marier à une femme magnifique, et ma fille chérie va devenir maman. Nous allons très grands-parents et beaux-parents. Je vous aime tous tellement ! » Ohlala… « Papa arrête… » Je me suis tamponnée les yeux avec ma serviette. Pas de discours de ce genre, je suis très instable émotionnellement ces temps-ci. Soudain, Théo a littéralement éclaté de rire. « Ma sœur est enceinte et elle n’a même pas de mecs ! » Et il riait tellement qu’il en est tombé de sa chaise ! Je lui ai lancé mon rond de serviette pour qu’il arrête de se foutre de moi. « Non mais en vrai, ça me fait rire, mais j’suis super content pour toi ! » Il est venu me prendre par la taille et m’embrasser la joue. « Moi aussi je suis contente pour toi. Votre mariage sera fabuleux ! » Et ma mère a agité ses bras en l’air. « Bon stop, stop, stop ! » Qu’y a-t-il ? « Peut-on au moins savoir qui est le père ? » J’ai ouvert de grands yeux. Je… euh… « Il est mort ! » « Pardon ? » « Partit… à la guerre. En Iraq ! Loin ! Très très loin ! » Je fronçais les sourcils en même temps, essayant d’être convaincante au possible. Ma mère va bientôt virer folle… « Il n’est pas au courant ! Pas besoin de le savoir. Tu sais, c’est rien. Il est… Oooh… » J’ai posé ma main sur mon estomac, et l’autre main devant ma bouche. « Madeline ça ne va pas ? » « J’ai envie de vomir… » J’ai eu un haut-le-cœur. Puis un second… et je suis partie en courant jusqu’aux toilettes. Et ça y est, ça recommence… tout ça c’est de ta faute Eliott !!


TU FAIS COMME DANS L’INFANTERIE, TU TE TIRES AILLEURS !


« Mon trésor, ce soir tu vas rester avec Hannah. » Je prends Luke dans mes bras et l’embrasse fort. Je n’aime pas le quitter. Et pourtant, ce soir il le faut. C’est le mariage de Théo et Wendy. J’aurais pu y aller avec mon fils, mais soyons francs, je n’ai jamais compris l’intérêt d’emmener un enfant de deux ans à ce genre de soirée. Il s’ennuie, il s’endort, trop de bruit, trop d’embarras pour lui… non, il vaut mieux qu’il reste sagement à la maison avec Hannah. En plus il la connait, elle m’a déjà dépanné deux-trois fois quand j’ai eu besoin de faire garder Luke. J’ai une entière confiance en elle. « Non moi veux venir aussi. » « Non bébé, tu restes là. Mais je reviens dans la nuit, quand tu feras dodo, d’accord ? Et tu sais quoi ? » Je pose mon index sur le bout de son nez et affiche un grand sourire. « Je vais te ramener du super bon gâteau ! » Il tape dans ses mains et crie de bonheur ! Quel gourmand celui-là ! « Tu es sage okay ? Je compte sur toi ! N’embête pas trop Hannah. » Et en chuchotant j’ajoute : « Mais un peu quand même. » Il rit avec moi, je lui fais un groooos câlin et je le repose au sol. Au moment de partir, il s’élance vers moi. « Maman, maman, câlin ! » Je m’accroupis et le réceptionne en tombant presque. Je me suis rattrapé d’une main ! « Je t’aime. » C’est toujours dur de partir… mais en le voyant courir jusqu’à Hannah, j’ai sourit. Au moins, il ne se met pas à pleurer comme certains enfants qu’on voit parfois.

La salle est… superbe ! Magnifique, grandiose ! Éblouissante ! En arrivant, je suis immédiatement allée voir Wendy pour constater que tout va bien. Je l’ai embrassé, je l’ai complimenté. C’est réellement la plus belle ce soir. Je n’ai encore jamais vu de mariée plus jolie qu’elle. D’ailleurs je me suis retrouvée à ne pas savoir quoi dire. Encore une fois, je deviens émotive… « Tu… oh waow, tu es époustouflante. » Elle m’a prise dans ses bras. « Arrête, tu vas me faire pleurer ! Et si je pleurs, mon maquillage sera fichu ! » Elle secouait sa main devant son visage pour se faire de l’air. On s’est quittées en riant. Je suis allée voir mon frère. Il le fallait. « Théo ? » Il était là en train de relire ses vœux, tandis que ses amis faisaient… hm, et bien je vais éviter de décrire ce qu’ils faisaient. « Salut les gars. » J’ai affiché une mine désemparée. Mais bon, après tout ça ne m’étonne pas. Théo m’a pris dans ses bras, je l’ai embrassé. « Tu es beau ! Tu devrais t’habiller plus souvent comme ça ! » « J’y penserai pour mon futur mariage. » Évidemment je lui ai claqué l’arrière de la tête. Banal entre nous. « Je passais juste te voir. Tout va bien ? » « Je stresse… » « Haha, oui je me doute. Mais hé, tu l’aimes ? » « Plus que tout au monde ! » Je n’ai rien ajouté, j’ai sourit et je l’ai embrassé sur la joue. En partant, je lui ai juste adressé un clin d’œil. Pas besoin de plus, il me comprend comme ça. Pendant la cérémonie, quand Wendy est entrée et que tout le monde s’est retourné, moi j’ai regardé mon frère. Théo qui semblait… submergé par l’émotion, ébloui par la beauté de sa future femme, emporté sur une autre planète, dans un tout autre univers, déconnecté du monde réel, amoureux, tout simplement… Et il n’y a pas de bonheur plus satisfaisant que de voir son petit frère le plus heureux du monde.

Et voilà, Théo et Wendy sont mariés. Monsieur et Madame Théodore Burkhart. Wendy Burkhart. Ça sonne tellement bien ! Et je puis vous assurer qu’elle partage le même avis. Évidemment ! Maintenant, tout le monde rejoint sa place aux tables. Oui, on a des places attribuées. Je me suis retrouvée à la table des mariés. Étonnant ? Moi-même je ne comprends pas… ce n’est pas comme si j’étais la sœur du marié après tout. Oh voilà mon nom ! « Excusez-moi, je crois que c’est ma place. » Je me suis retournée pour faire face à mon voisin de table. « Toi ?! » « Toi ?! » Eliott… J’y crois pas ! Eliott ! Le pè… Le mec qui m’a mise… le gars du rendez-vous ! J’y crois pas ! Pourquoi ? Pourquoi à côté de moi ? Ils auraient pu le mettre de l’autre côté ! Ailleurs ! Loin, très loin ! NE PAS L’INVITER !! « Ah, je vois que vous vous êtes trouvés. » Je me tourne vers Wendy qui affiche un grand sourire ravi. « Non pas moyen que je dîne à côté de lui/elle ! » Elle s’est mise à rire et est partie discuter avec d’autres convives. Je me suis retournée vers lui, pointant mon index dans un geste menaçant. « J’te préviens, t’as pas intérêt à m’adresser la parole ! » Et je me suis assise sans plus lui prêter d’attention. Du moins j’ai essayé… Ce gars mange comme un porc ! Et puis il parle, qu’est-ce qu’il parle ! Il n’arrêtait pas de raconter des histoires… qui faisaient rire tout le monde. Mais ce n’était même pas drôle ! Quand le plat nous a été servi (une viande saignante comme je l’aime), il s’est tourné vers moi et m’a dévisagé. « T’étais pas végétarienne ? » Qu’est-ce que… quoi ? « T’étais pas censé ne pas me parler ? » Je suis sèche. Mais je ne veux pas de lui ! Et puis à un moment vers dans le repas, il a commencé à se lécher les doigts bruyamment. J’avoue que je ne m’attendais pas à faire ça… c’est sortit tout seul… Je lui ai claqué le dessus de la main. « Arrête ça ! » Oh merde… ! C’est ça, oh mon dieu ! Luke fait la même chose… Oh mon dieu non ! Non, non, non ! Théo qui  nous observait alors m’a fait signe de le suivre. Quoi encore ? Enfin au moins il me sauve de l’autre demeuré ! « Mads, je peux te poser une question à laquelle tu répondras sincèrement et franchement ? » Je fronce les sourcils. « Tout dépend la question. » « Non, non y a pas de tout dépend. Je veux la vraie réponse. Sinon… sinon je n’sais pas encore quoi mais crois moi que ça fera mal ! » J’ai soupiré et en secouant la main, j’ai accepté. « Le père de Luke…, c’est Eliott pas vrai ? » Je me suis mordue la lèvre en ouvrant les yeux comme des soucoupes. « Comment… » « Je sais ? C’est si évident ! Je me demande comment je n’ai pas pu le voir avant. Luke a deux ans. Vous vous êtes rencontrés il y a deux ans. La seule chose que Luke a de toi – physiquement parlant – ce sont tes yeux. Sinon c’est le portrait craché de son père. Et je t’ai vu faire comme avec Luke… quand il se suce les doigts à table. Avoue que ça t’as totalement échappé. » J’ai mis mes mains devant mon visage. « Oh mon dieu, non… » « Mais Mads tu comprends pas ? C’est sensass ! Luke va pouvoir rencontrer son pè/ » « Non ! » Je l’ai choppé par le col de sa chemise avec un regard sombre. « Je t’interdis de dire ça ! Je t’interdis d’aller le répéter à quiconque ! Tu m’entends ? Et je ne rigole pas Théo ! Laisse-moi régler cette histoire !! » Je l’ai lâché, j’ai lissé sa chemise et j’ai affiché un sourire. « Je t’adore ! » Sur ce, j’ai fait demi-tour. Mais pas vers la table, oh non pas vers Eliott


TOTALEMENT INCASSABLE... AH, CASSÉ...


« Elliiiie. » J’ai rejoint immédiatement ma meilleure amie qui est assise à la table des célibataires, entourée d’hommes charmants (ou pas). C’est son dada à Ellie. Être entourée d’hommes et savoir capter leur attention. « Vous permettez ? » L’homme m’a regardé et m’a sourit. J’ai fait un petit mouvement de mes mains pour lui indiquer de partir. Mais non, il n’a pas bougé. Très bien ! Je me suis assise sur les genoux de ma meilleure amie en passant mon bras autour de son cou. « Il m’est arrivé un truc horrible ! » « Dans un mariage ? » Avec ses yeux tout ronds, elle avait l’air d’un poisson. Je me suis mise à rire comme une idiote. « Non mais vraiment. Théo a deviné… » « Pour… ? » « Ouaip. » J’ai hoché la tête de désespoir. « Il est là. » « Quoi ? Lui ? » « Ouais. » « Et vous avez… ? » « Ah non je ne veux plus rien avoir à faire avec lui. Il est vraiment/ » « Je vois ouais. » Eliott est le roi pour me gâcher la soirée… non pire ! Pour me gâcher la vie ! « Ça vous arrive de finir une phrase ? » J’ai regardé le type d’un œil noir. « Si vous n’êtes pas content allez vous faire voir ! » Il a levé les mains pour indiquer qu’il rendait les armes, et il s’est levé. Tant mieux ! Je me suis assise à sa place. « Alors, il est où ? Montre-moi ! » J’ai posé mes coudes sur la table, pour appuyer mon menton contre mes mains, et je me suis rapprochée de ma meilleure amie. « Tu vois la table des mariés ? » Ellie a hoché la tête. « Le gars qui rit à gorge déployée. » « Ouais je vois… » Ellie met parfois du temps à comprendre. Je l’ai regardé jusqu’à temps qu’elle comprenne, mais elle continuait de chercher, et visiblement elle attendait une suite. « Bah c’est lui ! » Ah, c’est là qu’on voit qu’elle comprend. « Oooh ! Aaaah ! » Elle s’est tournée vers moi avec cet immense sourire que je lui connais bien. « Mais il est caaaanoooonnnn !!! » « Euh… » Elle m’a poussé du coude. « Oh aller Mads, avoue-le ! Il est super sexy ! Regarde son sourire ! Oh waow, c’est avec lui que tu as… ? Oh la vache ! Madeline Burkhart ! Mais tu dépasses toutes mes espérances ! J’ai bien cru que ton style c’était le genre de Ben. Mais finalement, tu as bon goût ! » J’ai commencé à secouer la tête en fronçant les sourcils. Non, mais elle fait fausse route ! « Mais non ! Non ! Non ! Non ! » « Quoi, tu veux pas de lui ? » « Non ! » Elle l’a regardé un p’tit instant en souriant, puis a reposé son regard malicieux sur moi. « Il est célibataire ? » « J’en sais rien ! » « Si tu le veux pas, moi j’le veux bien. » Et voilà qu’elle sort son air angélique. « Ellie ! » « Quoi, ça te dérange peut être ? » « Non, mais ! Non ! » « Madeline Burkhart, je continuerai ce petit jeu jusqu’à ce que tu avoues qu’il te plait. » Je l’ai fusillé du regard. « Et ben vas-y, saute lui dessus si ça te chante ! Moi j’m’en fous ! » J’ai croisé les bras et me suis affalée sur ma chaise. Pff, elle est censée prendre mon partit, pas le trouver sexy. En plus, elle ne l’a même pas vu quand il sort de la douche, elle ! Donc elle ne sait pas combien il peut être… OH MON DIEU ! Je lui ai tiré la langue. Par sa faute, je commence à ravoir des images de lui sortant de ma salle de bain. Ellie, t’abuse ! Elle a commencé à me jouer du coude. « Boudeuse. T’as qu’à juste m’avouer que tu le trouves sexy. » Je lui ai tiré la langue, et je me suis levée, l’abandonner à ses idées idiotes. Tiens, je vais aller voir grand-mère Jeannette, ça me changera.
   
     CODES BY CATSOON
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Je ne suis pas fou ! Ma mère m'a fait passer des examens.
Dr Sheldon Cooper

Dr Sheldon Cooper





Masculin
◊ STATUT : en couple avec Alvin !
◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : je suis le grand manitou, je ne délivre pas mes recettes.
◊ AVATAR : Jim Parsons
◊ CRÉDIT : (c) catsoon & Tumblr

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MessageSujet: Re: mads △ - Shut the fuck up! - Stop fucking your dog!   mads △ - Shut the fuck up! - Stop fucking your dog! EmptyVen 14 Mar - 11:18



tu es validée
Le verdict est tombé, j'ai bien réfléchi mais c'est ainsi... celle qui a été désignée comme étant ton mentor est... MONICA GELLER & SON BALAI ! Je sais ça t'enchante ! Moi je m'en fiche. Et voilà qu'Alvin est jaloux, je serais toi, je me méfierais des projections de noisettes... ! Maintenant que tu fais partit des nôtres, enfin surtout des leurs, je t'invite à faire tes demandes de rang, de logement, de ce que tu veux. Et tu vas aussi pouvoir te faire des amis. Moi je n'en ai pas besoin, je me suffis à moi-même. Et puis y a toujours Alvin. Et puis si il te manque quelqu'un, tu peux toujours aller lancer une annonce. Enfin eux, ils appellent ça scénarios.

Je crois que tout est dit, il est temps pour toi de voler de tes propres ailes (j'ai jamais compris pourquoi on dit ça) et de t'amuser comme le font tous les autres ! Bon jeu, et ne deviens pas trop fou ! Je suis la seule personne lucide ici... !
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