Avant l'amour, l'amour-propre était né [ft NEALOUNET]
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Suzy D. Fitzgerald
Just us and our boys. ♥
◊ STATUT : cherche partenaire particulière. ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Dans mon lit. Ou dans celui d'une autre. ◊ AVATAR : Emma Stone ◊ CRÉDIT : mal
Sujet: Avant l'amour, l'amour-propre était né [ft NEALOUNET] Lun 8 Juil - 19:37
l'amour-propre était né
▽ Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit.
Les jours passent et se ressemblent tous. Plus ou moins. Le fait est qu'à Monroe, c'était plus l'éclate. J'avais jamais une journée pareille qu'une autre. L'extase permanente. L'ecstasy aussi. Mais ça, c'est une autre histoire. La drogue ne se suffit pas à elle-même, évidemment. Alors non, Pasadena n'est pas convaincante. Pasadena est une ville synonyme d'ennui pour la folledingue que je suis. C'est bien triste, mais qu'y puis-je? C'est même pas faute de ne pas m'être fait d'amis ou quoi que ce soit. J'ai même carrément fait des efforts de sociabilisation. Alors que franchement, je suis pas le genre de personne à avoir besoin de faire le moindre effort pour ce genre de chose. Je suis l'être humain le plus sociable sur cette planète. Alors quoi? J'en suis venue à penser qu'à Pasadena, les fêtes sont tranquilles. La jeunesse est tranquille. Personne ne se met la tête à l'envers pour rire un peu plus. A croire que c'est une spécificité de ma ville natale. Ou bien juste une spécificité de Clem et moi. Allez savoir... Mais je crois que mon optimiste délirant me laisse persuadée que je finirais pas trouver quelqu'un. Quelqu'un avec du répondant. Quelqu'un avec un certain goût pour le rhum et l'herbe. Quelqu'un qui pourrait rigoler à mes blagues salaces et qui me ferait bien marrer avec les siennes. Une grande gueule avec du culot et de la hargne. Enfin bon, que je trouver quelqu'un qui en vaut la peine ou pas, ça m'empêche pas de poser mon cul sur ce banc, mon violon sur l'épaule, à corriger les mochetés sur la partition que je dois rendre demain. Oui, je fais ça au beau milieu de la fac. Je dois un peu avoir l'air d'une hippie fanatique de musique... Mais au fond, ce que les autres pensent de moi, je m'en contrefous. Et si je ne suis pas du tout hippie, je suis effectivement une fanatique quand il s'agit de musique. Il suffit de voir la collection d'instruments que j'ai forcé mon père à m'acheter. Il suffit de voir l'état de mon appartement qui croule sous les instruments divers et variés et se noie dans les partitions en vrac, les feuilles vierges et ce genre de choses. Oui, je suis une fanatique. Quand un truc me plaît vraiment, je ne lâche plus. La seule exception à la règle, ce fut Monroe. Parce qu'avec mon père, on ne discute pas vraiment. Surtout quand il pense prendre des décisions pour mon bien.
Mais mieux vaut cesser de penser à Monroe. Pensons plutôt à maintenant, tout de suite. Et maintenant tout de suite, faut que j'aille casser la croûte, parce que les bruits que mon ventre produit vont bientôt masquer ceux de mon violon. Et ce serait con. Et puis, quand j'ai faim, je mange. J'ai cette bonne habitude. Je fais toujours ce que j'ai envie de faire, je respecte les besoins naturels de mon corps. Qu'il s'agisse de manger, de boire, de coucher avec des gens... Et mon corps est gentil avec moi en retour. Tout est une question d'échange de bons procédés. Si si. C'est comme ça que ça fonctionne le mieux. La preuve, en deux secondes, mon corps d'athlète grecque a fini de ranger partition et violon dans le petit étui que je passe dans mon dos. Je suis tellement rapide, et tout ça grâce à ma philosophie épicurienne. Ou pas du tout. J'suis rapide, c'est tout, j'ai du jaguar dans le sang. Raw. Et voilà, mon cerveau commence à partir dans tous les sens à cause du manque d'énergie. Pauvre petite chose... Et j'ai même l'impression d'halluciner un instant quand je croise ce regard que j'ai trop souvent croisé. A chaque fois, c'est bref. Il est là un instant, il me regarde, je le sens... Mais quand j'essaie d'aller le voir, il disparaît. Ca pourrait faire peur. Comme un stalker, ça effraie pas mal de gens. Mais moi, j'trouve ça plutôt marrant quand ce n'est pas frustrant. Oui, frustrant. Il m'intrigue et je ne supporte pas l'idée de n'avoir pas encore été capable de lui toucher un mot à ce rustre. Alors de nulle part, je sens monter l'adrénaline. Comme une conne. Un genre de "même pas cap de l'attraper" qui fait courir un frisson le long de mon dos. Ce stalker, c'est un défi. Mais tous les défis, je les relève. Et personne n'échappe à Suzy Fitzgerald, jamais. Mais c'est pas bien grave, je ne les mange pas les gens, de toute façon. Je ne le lache pas des yeux. Je le tiens, et si je cligne, il va disparaître, comme dans les films d'horreur. Ou comme Edward Cullen. Ah non, j'veux pas d'un Edward Cullen qui me kiffe parce que je pue. Non merci! Et puis j'aime pas les pâlichons immortels, ça a quelque chose de blasant. Enfin, vampire ou pas, il m'a trop souvent échappé pour que je cligne des yeux. Je passe par dessus un banc, enjambe un muret. Un vrai chemin du combattant pour l'avoir, mais je l'aurais. Oh non, cette fois-ci, tu es à moi beau brun. Et quand j'arrive enfin en face de lui, j'lui adresse un grand sourire. J'suis tellement contente de le voir enfin de près, ce garçon chelou. Plus grand que moi, évidemment. En même temps, c'est pas comme si j'étais géante. Maigrichon comme tout, il fait un peu perdu dans ses fringues. « Salut, moi c'est Suzy! » Il le sait peut-être déjà, s'il est dans le genre méga-freaky. Mais c'est pas grave. J'espère juste qu'il ne va pas fuir. S'il essaie, j'suis prête à lui courir après jusqu'au bout du monde. « T'as pas faim? » Parce que moi si. « Tu veux pas qu'on aille manger un truc et qu'en route, tu m'expliques pourquoi t'es l'homme invisible qui me suis comme mon ombre? » Ouais, j'lui parle et il a peut-être pas envie de faire de même, mais si je me souciais de ce que les autres veulent, ça se saurait. Tout ce qui compte, c'est ce que je veux savoir, et je le saurais. Il finira par craquer! Rien ne me résiste, quand Suzy passe, le monde trépasse!
(c) AMIANTE
Dernière édition par Suzy D. Fitzgerald le Mer 10 Juil - 8:48, édité 1 fois
Sujet: Re: Avant l'amour, l'amour-propre était né [ft NEALOUNET] Mar 9 Juil - 17:03
Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal.
NEAL & SUZY
« Neal ! Neal tu m’écoutes ! » Hein ? Je tourne la tête sans vraiment en avoir envie, en même temps cette blondasse m’a arraché mes écouteurs. Elle voit pas que j’en ai strictement rien à foutre de sa vie. Pourquoi je suis là déjà ? Ah oui stupide devoir d’économie. J’en ai rien à foutre moi de l’économie, des classes ouvrières ou pas. Oui j’ai de l’argent. Oui j’aime le revendiquer, enfin j’aimais. L’ancien moi l’aurait regardé de haut, elle aurait baissé son petit regard de chef. Elle m’aurait baissé les pieds. Rectification : je l’aurais baisé. Il faut avouer que son cul est pas mal. Bonne a baisé comme on dit de façon cru et franche. Le pire c’est qu’elle le sait ! Sinon elle ne s’habillerait pas ainsi. Enfin bref ! Pour l’heure, son cul, ses idées et se groupe m’exaspère complètement ! Je n’ai envie que d’une chose : me tirer d’ici. Si seulement je pouvais… La vie serait plus simple ! Plus belle surement si j’avais pu les rejoindre. Il faut que je me tire d'ici et vite ! « Neal ! » Quoi encore ? Elles n’ont pas bientôt fini de me casser les couilles ses poules ! « Tu vas où ? » « Oh putain tu m’fais chier, t’es pas ma copine. J’ai envie d’pisser. J’ai encore l’droit à c’que j’sache ! » Me regarde pas comme ça ! J’supporte pas tes yeux de biche épeuré ! Ah oui j’ai oublié un truc ! « Rectification vous me faites toutes chier et c’est pas comme ça que vous obtiendrez le résultat final. L’équation mauvaise. Les supports merdiques et surtout l’idée à chier ! Sur ce, ça c’est à moi et bonne journée. » Ah bah voilà ! Je me sens mieux. Leurs regards me plaisent. Elles ont rien compris à ce qu’il vient de se passer. Il faut dire d’habitude je ne suis pas loquasse, un mot et encore. Là il fallait qu’on les remettre à leurs places ! Qui de mieux que moi pour faire ça ? Malgré tout je n’aime pas ça ! Je ne veux pas qu’il revienne. Il doit rester enfoui. Oh putain… Je deviens grave. Voilà que je parle de moi comme si j’étais une autre personne. Pas faux en même temps. J’aimais bien parler de moi à la troisième personne avant… Oui avant ! Putain il faut vraiment que je me tire d’ici ! Trou à rat ! Mon Limerick me manque. La verdure et tout ce qui va avec. Je tuerais pour une bonne bière et une bonne soirée. Ma vie est là-bas, enfin était. Après tout je n’ai plus rien là bas. Juste une maison et quelques titres. Et puis l’entreprise de mon père… Tout ça me reviendra bientôt… Je devrais savoir quoi en faire. Ce que je veux en faire ? Rien absolument rien. Je n’étais pas digne de reprendre son entreprise, il le disait lui-même -en même temps j’en ai jamais eu envie- je ne suis qu’un gamin. Je ne pensais qu’à moi et résultat : j’ai tué mes parents. Bravo Neal ! Félicitation tu as obtenu le droit d’être orphelin et de vivre dans ce bled paumé ! Il faut tout de même avouer qu’ici c’est le trou du cul du monde. Rien que le nom est con ! Pasadena ! Je t’en fouterais du Pasadena, au début j’ai cru que c’était celle de Californie. Enfin j’aurais pas voulu y aller pour autant. Je déteste les Américains et leurs cultures, leurs traditions de merde. Putain ce que mon Irlande me manque ! Et puis pourquoi je pense à ça ? On secoue ses pensées et on part sur d’autres rives. Tiens un appel en absence ! Oh mais que vois-je, Boo, comme c’est surprenant. Dixième messages de la matinée. Elle est en progrès, je ne sais pas ce qui me retient de balancer ce téléphone. Comme si j’en avais réellement besoin. Je m’en sers pas, elle m’envoie des sms et m’appelle et ça s’arrête là ! Je n’ai pas envie de me lier à la foule. Elle le sait et me le reproche. Pourquoi ? J’en sais rien, ah si ! Mon psy a dit que cela serait bon pour ma guérison de me fondre dans la masse. De rencontrer des gens. Putain mais qu’est-ce qu’il en sait lui ? Depuis quand il est dans ma tête et surtout depuis quand il sait ce qui est bon pour moi ?! Il est payé pour parler, pour rien dire en soit -vu que ce n’est guère passionnant à chaque fois- et mater Boo, ça il sait parfaitement bien faire ! Pervers de bas étage. M’enfin il faut que je me change les idées. Prochain cours : photo. Ça au moins c’est parlant et plaisant !
J’évite les gens. Je raserais presque les murs. Je me fonds dans la masse, c’est le psy qui devrait être content. Je passe presque inaperçu. Je dis bien presque car il ne faut pas abuser non plus. Nous parlons de moi, j’ai une putain de belle gueule et pas que ça. L’ancien moi marcherait ici tel un roi. Tout le monde me remarquerait, je me ferais remarquer pour un rien. Je ne passais pas inaperçu avant, j’adorais me montrer. Au fond de moi j’aime toujours ça mais là… Je veux juste qu’on me foute la paix. Ce n’est pas trop demandé ? Parfois j’en ai l’impression. Ils peuvent pas oublier que j’existe ? Je suis beau que ça ? Question con : oui je suis beau -je ne perds pas ma modestie en tout cas- ! Je croise un regard, puis deux… Une routine. Aucuns me donnent envie de m’arrêter. Ils sont tous fades et ennuyeux. Cette ville m’ennuie, ces gens me gonflent. Je remets ma capuche sur ma tête, écouteur en place. Voilà c’est mieux. Du bon son et mes pensées. Si je pouvais les mettre sur off, ma vie serait plus simple. Elles sont constamment là, comme ses cauchemars, je me suis encore réveillé en sueur. Je revivais pour la trois centième fois l’engueule qui a eu lieu entre mon père et moi quelques heures avant son décès. Histoire de bien me rappeler mon comportement. Virage à gauche. Connard t’excuses pas surtout. Pas le temps pour ça. L’appareil n’a rien. Il est en sécurité dans mon sac. Quand je dis que cette ville craint, j’ai une fois de plus raison. Je veux bien qu’on m’oublie mais bon je ne suis pas un poteau non plus. Ils peuvent pas faire gaffe à leurs routes ? Ça doit surement trop leurs demander d’effort, ils ne peuvent pas se débrouiller avec une balle et avoir un QI digne des petits génies. Il ne faut pas les brusquer sinon musclor et compagnie vont s’énerver. Bouh j’ai peur ! Oh putain c’était quoi ça ? Mon petit sursaut m’a fait perdre un de mes écouteurs. Ma musique merde ! « Salut, moi c'est Suzy! » Euh… J’ai raté un événement ou quoi ? Elle sort d’où ? Son visage m’est familier ! Il me dit vaguement quelque chose. Le fait de remettre correctement mon sac et donc de toucher mon appareil fait tilt dans ma tête : la nana que j’adore prendre en photo. Surtout quand elle joue. On peut voir sur son visage ses expressions changer, elle évolue en fonction de sa musique. Je mentirais au passage si je ne disais qu’elle était pas mon type de fille et que j’avoue me rincer l’œil au passage mais bon ! Purement photogénique. Et puis elle n’avait qu’à pas se trouver sur mon champ de vision. « T'as pas faim? » Hein ? Ah oui truc finissant par y qui cause ! Elle veut pas tailler sa route. Apparemment non. Voilà qu’elle ouvre de nouveau la bouche. « Tu veux pas qu'on aille manger un truc et qu'en route, tu m'expliques pourquoi t'es l'homme invisible qui me suis comme mon ombre? » Oh non ! Une autre ! Non mais j’ai le chic pour attirer les boulets. Entre la mi brune, mi rousse de la dernière fois qui m’a pris pour son psy. Putain je les attire comme les mouches ou quoi ? Y a pas écris « sans amis » sur mon front et encore moins « psy » démerdez-vous les filles ! J’ai pas envie d’écouter ses histoires de cul ou autre. Je veux rien savoir ! Je veux qu’on me laisse. Le pire dans tout ça « T’es pas très bavard. » Hein ? Je roule des yeux et tente de me frayer un chemin : impossible. Elle me bloque la route du regard et physiquement aussi. « Écoute p’tite t’es mignonne mais j’ai pas envie de t’écouter geindre ou te plaindre ou que sais-je encore. Aussi intéressante que peut être ta vie j’en ai strictement rien à foutre. Alors maintenant tu vas prendre tes clics et tes clacs et me foutre la paix ! J’étais en train d’écouter une chanson ou le son était plus agréable que ta voix de canard ! » Voilà ! Ça c’est fait merci bonjour au revoir ! Je remets mon écouteur et m’apprête à partir. Elle va pas renchaîner. Rare son les entêter. Wow elle me fait quoi là ! Elle va bouger son pied ! Bouger tout cours serait mieux ! « T’as pas l’air de comprendre, je ne suis pas intéressé alors tire toi ! Retourne jouer avec les gosses de ta rue. » Impossible pour moi de me fondre dans la masse. Entre mon caractère et mon accent ! Oui je ne suis pas d’ici et j’en suis fier. A présent arrête de me dévisager et tire toi ! J’ai pas envie de t’entendre parler. Je veux qu’on me laisse en paix. Trop demander ? Apparemment oui, vu que j’attire que les boulets !
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Suzy D. Fitzgerald
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Sujet: Re: Avant l'amour, l'amour-propre était né [ft NEALOUNET] Mer 10 Juil - 9:33
Le grand ennemi de la paix entre les hommes, c’est l’amour-propre.
NEAL & SUZY
« T’es pas très bavard. » Ouais, j'ai pris l'habitude de parler toute seule, mais quand même, quand il y a quelqu'un, j'aime bien avoir du répondant. C'est pas en demander trop quand même. Mais je le forcerais à parler, super-Suzy ne renonce jamais. Bon, faut que je me calme. Faut que je m'alimente pour calmer les divagations de mon cerveau anémié. Bon, même quand il est nourri, il divague un peu. Beaucoup. Mais là n'est pas la question. J'ai faim et je veux qu'il vienne manger avec moi. C'est la vie. Je le plains un peu au fond, il n'a jamais demandé à ce que je lui tombe dessus... Mais maintenant, c'est trop tard pour qu'il s'en tire. Il n'avait qu'à stalker une fille plus calme, plus douce, avec des yeux de chaton, qui aurait pris peur face à son regard de branleur qui se prend pour un tueur. Mauvaise pioche, c'est moi. « Écoute p’tite t’es mignonne mais j’ai pas envie de t’écouter geindre ou te plaindre ou que sais-je encore. Aussi intéressante que peut être ta vie j’en ai strictement rien à foutre. Alors maintenant tu vas prendre tes clics et tes clacs et me foutre la paix ! J’étais en train d’écouter une chanson ou le son était plus agréable que ta voix de canard ! » Voix de canard. Voix de canard? On me l'a rarement faite celle-là. Pour la peine, j'ai envie d'imiter le canard, mais je sens que je suis face à un brave petit adolescent à fleur de peau. Le genre à s'emporter à la moindre remarque, dès qu'on le prend pour un con. Soyons honnête, je le prend pour un con, ce n'est pas pour autant que je dois le lui montrer. « T’as pas l’air de comprendre, je ne suis pas intéressé alors tire toi ! Retourne jouer avec les gosses de ta rue. » Les gosses de ma rue. Mh. Il vient d'où lui. Enfin, la question ne se pose pas vraiment vu son accent. Dieu que j'aime les accents britanniques. Certes, je les préfère quand ils viennent de la bouche de rousses flamboyantes, mais je crois que je pourrais rester des heures à écouter n'importe quel abruti avec un tel accent. Surement pour cela que je ne l'ai pas interrompu dans son délire. Il en a de la chance de ne pas être d'ici. Enfin, je ne suis pas vraiment d'ici non plus. Je le regarde avec un sourire condescendant parce que je sais pertinemment que ça lui déplaira. Il ne va certainement pas supporter de me faire prétendument pitié avec ses airs de petit prétentieux. Mais j'aime être face à quelqu'un avec du répondant. Et visiblement il en a. Alors pourquoi l'énerver? Pour qu'il en est encore plus, sacrebleu! Allez, viens te battre mon gars.
« T'es sourd ou tu comprends juste pas quand on te parle avec l'accent du coin? » Si tant est que j'ai l'accent du coin... Coin coin, comme les canards! Sérieusement Suzette, faut te soigner, arrête les associations d'idées stupides. Donc, je disais quoi déjà? Ah oui, je préparais un monologue. Vu qu'apparemment mon camarade n'est pas capable de répondre à des questions simplissimes, mais il aime faire des discours. « Je disais : Explique-moi pourquoi t'as tout d'un stalker creepy. Donc, en toute logique, c'est toi que j'invite à parler. Tu saisis la nuance mon grand? » Allez, un effort, ne pas lui parler comme à un gros débile... Mais c'est mon truc pourtant! Me caler sur l'attitude des autres. Il me prend pour la dernière des connes, je lui rends poliment la pareille. « Et c'est Suzy. Pas p'tite. Parce que vois-tu, je ne suis pas une géante, mais je suis loin d'être naine. Et t'es pas si grand que ça non plus, tu triche juste en rajoutant vingt centimètres avec tes cheveux. » Ils sont marrants ses cheveux. Ça ressemble un peu à rien, mais c'est marrant. Arrête de scruter Suzy! Enfin, je suis douée à ça, scruter. Comme lui, je pourrais faire une fantastique stalkeuse. Mais je préfère la musique aux gens de manière générale. Sauf quand j'ai décidé d'emmerder au possible mon interlocuteur. « Quant à savoir si t'es intéressé ou pas, je m'en contrefous. Moi, je le suis. » Au moins, il a un aperçu clair de la situation. Je vais le pourrir jusqu'à ce qu'il me donne ce que je veux. Quoi qu'il pense de moi, je m'en fous. J'suis habituée à être la timbrée de service. Faire la conne à Monroe m'avait donné une sacrée réputation là-bas, j'ai très vite appris à vivre avec. Bon, j'avoue, je préfèrerais qu'il ne me haïsse pas définitivement. Parce que il a l'air d'avoir du répondant. Et bordel, ça manque dans cette ville de merde, les gens qui savent m'envoyer chier. « On reprend donc. Pourquoi je te croise trop souvent, plus souvent que les autres personnes normales de la fac? Et est-ce que tu as faim? »
Sujet: Re: Avant l'amour, l'amour-propre était né [ft NEALOUNET] Mer 10 Juil - 21:16
Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal.
NEAL & SUZY
Non mais c’est pas possible ! Les dieux me détestent ou je ne sais quoi. De toutes les créatures qui existent sur cette planète, il faut que je tombe sur elle ! Truc finissant par un y et qui n’arrête pas de parler. Pourquoi une fille ? Est-ce un message ? Je n’ai pas prié pour obtenir une fille dans mon lit. Je n’ai pas besoin de leurs aides pour ça. Je suis assez doué avec mon physique ravageur. Je conçois en ce moment je me laisse un peu aller mais je suis toujours le même ! Je suis toujours aussi séduisant qu’avant tout ce méchant bordel ! J’en ai la preuve sous les yeux. Elle me suit, pire elle me traque. Quoique, est-ce que c’est pire ? Non le pire dans tout ça, ce n’est pas la première. J’ai foutrement pas envie qu’elle me parle, elle aussi de sa vie, de son mec ou de sa vie. En clair j’en ai rien à foutre d’elle. J’ai rien demandé. C’est parfaitement ça : j’ai absolument rien demandé et voilà qu’elle me tombe dessus. Littéralement. J’ai failli lui rentrer dedans. Techniquement lui rentrer dedans ne m’aurait guère déranger, il aurait fallu un autre lieu -bien que je l’ai déjà pratiqué sur mon campus à Limerick- et surtout un autre moment. Elle veut quoi de moi ? Que je lui dise qu’elle a un joli p’tit cul ? S’il n’y a que ça, je peux faire et bien plus encore. Fin je pourrais faire mais en ai-je vraiment ? Oh il n’y a jamais de mal à se faire du bien. Je pourrais me faire du bien avec elle mais qu’est-ce que je raconte. Non pire pourquoi je pense à ça ! Je sais que je suis un bon coup et elle ? J’en sais rien et je veux pas savoir. Son cul est potable ! Le reste j’en dirais pas plus. Pourquoi est-ce qu’elle se tire pas ? Je l’attire à ce point ? Elle fait une fixette sur moi ou quoi ? Pas intéressé gamine, alors trace ta route. Mettons tout de suite les choses au clair ! « Écoute p’tite t’es mignonne mais j’ai pas envie de t’écouter geindre ou te plaindre ou que sais-je encore. Aussi intéressante que peut être ta vie j’en ai strictement rien à foutre. Alors maintenant tu vas prendre tes clics et tes clacs et me foutre la paix ! J’étais en train d’écouter une chanson ou le son était plus agréable que ta voix de canard ! » Et là encore je me trouve plus que gentil. Oui j’ai fait pire, cet air ne m’aide pas. Au contraire il envoie de mauvaises ondes à mon cerveau. Ou alors c’est Boo ! Surement ça, elle s’infiltre dans mon cerveau. Oh putain il est temps que je me casse d’ici, je suis en train de débloquer, je vais virer barge. Bientôt je serais bon pour l’asile, c’est ce qu’ils veulent tous ! Plutôt crever ! Voilà ce que je veux : crever. Je n’attends que ça. J’en ai rien à foutre qu’elle soit bonne, baisable ou n’importe quel adjectif ! Elle va rien changer à ma vie. Lui parler va m’apporter quoi ? Rien exactement. Alors qu’elle dégage de ma route et vite. Apparemment non ! Vive les boulets ! « T’as pas l’air de comprendre, je ne suis pas intéressé alors tire toi ! Retourne jouer avec les gosses de ta rue. » Aller du vent. J’ai beau avoir remis mes écouteurs, elle n’a pas l’air de comprendre. Je ne baisserais pas le regard ma p’tite ! Si tu crois pouvoir jouer à ça avec moi, tu te fous le doigt dans l’œil. Les pépettes dans ton genre,j’en ai déjà maté avant alors tire toi. Casse toi tu pues et marches à l’ombre comme dirait ce fameux chanteur. C’était ce que m’avait dit un pote de mon cours de français me semble-t-il. J’adore cette expression. Bon elle est mignonne mais son pied elle va vite le dégager. Baisse ton regard p’tite ! Aller arrête de jouer à la grande, retourne à la maternelle. Elle croit franchement que je suis impressionné ou quoi ? Une gamine me tient tête ? Youhou ! « T'es sourd ou tu comprends juste pas quand on te parle avec l'accent du coin? » Je vois ses lèvres bouger mais j’avoue n’avoir rien entendu. Qu’est-ce qu’elle raconte la poule encore. Rien de passionnant. Souffle pas trop fort Neal, cela serait irrespectueux. En même temps j’en ai rien à foutre d’être respectueux vis-à-vis d’elle. Non mais c’est vrai, d’où elle a cru qu’on se connaissait ? Elle a fumé et de la bonne. « Je disais : Explique-moi pourquoi t'as tout d'un stalker creepy. Donc, en toute logique, c'est toi que j'invite à parler. Tu saisis la nuance mon grand? » On ne frappe pas les filles ! On ne frappe pas les filles mais putain j’en ai une envie folle là ! Sérieux c’est quoi son problème à elle ? Elle a pris une poutre ou un mur. Elle peut pas me foutre la paix. Et oh enlève tes pattes de mes joues. Elle me fait quoi là ? Ah mon écouteur. Non parce qu’en plus elle me force à l’écouter. Super. « Et c'est Suzy. Pas p'tite. Parce que vois-tu, je ne suis pas une géante, mais je suis loin d'être naine. Et t'es pas si grand que ça non plus, tu triche juste en rajoutant vingt centimètres avec tes cheveux. » Elle commence sérieusement à me gaver. Je veux bien être gentil cinq minutes mais faut pas déconner non plus. La patience et moi ne sommes pas en bon terme en ce moment. Va falloir qu’elle repasse. Si dans cinq minutes elle n’a pas dégagé sa boue du plancher je pique une crise (big up BOB !!! ) !! Non mais y a un moment il faut arrêter de se foutre de ma gueule. « Quant à savoir si t'es intéressé ou pas, je m'en contrefous. Moi, je le suis. » Non mais c’est quand plus il continue de parler le truc ! Y a pas un bouton stop ! Il va falloir que je prenne sur moi là ! Zen Neal ! Enlève toi ses envies de meurtre et vite !
Si je me décale à gauche, elle va peut être comprendre que j’en ai rien à foutre de sa vie ? Ou pas. En plus j’ai rien compris à ce qu’elle m’a raconté, elle parle une langue que je n’apprécie guère. Non mais c’est vrai. Vulgaire et pathétique. Oui les américains sont pathétiques, ils pensent être les meilleurs dans tout. Foutaise ! Suffit de voir d’où viennent les Beatles pour comprendre. Je t’en collerais du bébé truc compagnie. Depuis que je suis arrivé, les gamines de dix ans n’ont que ce prénom à la bouche. Baliverne. Et moi je retombe à l’époque de mon grand-père. Secoue-toi la tête Neal ! Tu radotes ! « On reprend donc. Pourquoi je te croise trop souvent, plus souvent que les autres personnes normales de la fac? Et est-ce que tu as faim? » Ah truc était toujours là ! Elle cause toujours, je l’avais oublié l’espace d’un instant. C’est qu’elle n’est pas si importante que ça au final. « Bon truc ! T’as l’air d’être plus que bouché, ta vie je m’en balance. Bouge de mon passage, tu veux quoi ? Mon numéro ou que j’te saute, fait la queue comme les autres. Aller soit mignonne et va faire chier un autre abruti. J’ai passé l’âge de jouer aux barbies. » Je lève les mains pour lui faire signe de détaler. Elle paraît presque offusquer. Je dis bien presque car sa petite bouche qui formait un o c’est vite refermer. Dommage. Elle avait une tête assez marrante. « Tu comptes pas dégager ? » Grand sourire de circonstance ! Et oh range ça ! Je ne baisserais pas les bras pour autant. Très bien puisqu’elle veut jouer à ça ! Tu l’auras voulu ! Ni une ni deux, je l’attrape par la taille. C’est qu’elle est légère la petite malgré son instrument sur le dos. Voilà ! A présent je peux reprendre ma route comme ci de rien n’était. Ou pas … « NON MAIS T’ES MALADE ! » Elle va me lâcher oui ! « Descend ! » « Non ! » Comme ça non ? Elle va descendre de mon dos ! J’en ai marre à la fin pourquoi je récolte que les boulets ! J’ai fait quoi à ce putain de bon dieu pour mériter ça ! « Tu l’auras voulu ! » Elle me fait sacrément chier. Elle va vite comprendre sa douleur. Parfait ! Si je balance ici, elle n’aurait pas mal, mouillé certes mais au moins elle n’aura rien de cassé. Faut pas déconner non plus, je suis un gentleman. Je me dois de préserver la légende des anglais. Nous sommes respectueux et nous le valons bien ! « AAAAAAAAAAAAAAH ! » J’aurais dû penser à me boucher les oreilles. « Là tu comprends mieux ? Moi pas intéresser par toi, alors va suivre un autre mec ! Trouve toi un autre passe temps et FOU MOI LA PAIAAAAAAAAAAAAAAAA ! » La salope ! La garce ! Oh putain, je vais me la faire ! Je vais la tuer. « Tu disais ! » Je te hais ! Je suis trempé de la tête au pied ! Pire que Boo ! C’est pas un seau que je me prends là mais une fontaine avec une rousse ! J’aurais préféré la prendre sur la fontaine et non l’inverse. Et puis ils ont quoi ses abrutis ! Tracer votre route ! Foutez-moi la paix. Serre tes poings Neal ! Calme-toi ! Trop c’est trop ! Faut que je sorte d’ici et vite. « Hey oh ! Attend moi ! » Oh ça non ! Je me retourne même pas… « STOP ! Tu veux quoi à la fin ? Vas-y cause femme je t’écoute ! » Si c’est ça qu’elle veut, je peux bien lui accorder cinq minutes et puis je dois avouer qu’elle est assez mignonne trempée. Ses formes sont… Caliente ! J’en profite au passage pour passer une main dans mes cheveux. Je flotte de partout. Super ! Oh putain ! « Mon appareil ! Oh la conne ! Oh putain mais quelle conne ! » S’il est foutu, je la tue. Pitié faite qu’il n’est rien ou je fais un meurtre. Je l’ai bien protégé mais avec cette tarée je crains le pire…
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Suzy D. Fitzgerald
Just us and our boys. ♥
◊ STATUT : cherche partenaire particulière. ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Dans mon lit. Ou dans celui d'une autre. ◊ AVATAR : Emma Stone ◊ CRÉDIT : mal
Sujet: Re: Avant l'amour, l'amour-propre était né [ft NEALOUNET] Mer 10 Juil - 23:34
Le grand ennemi de la paix entre les hommes, c’est l’amour-propre.
NEAL & SUZY
« Bon truc ! T’as l’air d’être plus que bouché, ta vie je m’en balance. Bouge de mon passage, tu veux quoi ? Mon numéro ou que j’te saute, fait la queue comme les autres. Aller soit mignonne et va faire chier un autre abruti. J’ai passé l’âge de jouer aux barbies. » Je crois en définitive que ce garçon a un sérieux problème. J'hésite encore à choisir entre un problème d'égo ou un problème d'audition. Les deux ensemble surement. Le narcisse de ce siècle. Pauvre petite chose. Et moi j'ai du mal à le suivre. Ça doit être le patois de par chez lui qui me pose problème... Je présume. A moins que ce soit la coutume de chez lui. De parler de gosses du quartier et de poupées barbies à une nana de plus de 14 ans, ça sonne assez étrange. A moins que ce soit un surdoué genre qui fait plus vieux que son âge et en fait, il n'a que 12 ans... Mais du coup, c'est assez étrange qu'il évoque le fait de me sauter. En vrai, je ne sais pas à quel âge les mômes sont "efficaces". Tout ce que je sais, c'est que ce serait de la pédophilie pour moi, et de la gérontophilie. Pas mon délire, les trucs en philie, ça a souvent des consonances malsaine. Si si. « Tu comptes pas dégager ? » Je me contente de lui sourire. S'il n'a pas compris ce que je lui ai dit jusque là, il est probablement inutile que je me répète. Je vais lui faire comprendre par la pratique. Moi Suzy, moi pas lâcher. Même si moi soulevée par la taille. Punaise, j'aimerais bien être grosse dans ce genre de situation. Si j'étais un mammouth, il ne pourrait pas faire le fier et me soulever comme ça. Mais s'il croit qu'on peut se permettre un contact physique avec Suzy Fitzgerald sans le regretter amèrement aussitôt, il se trompe. La vengeance est un plat qui se mange froid, mais en l'espère, je ne me venge pas. Je réagis de la façon la plus appropriée et immédiate qui soit. Il m'a dégagée de son chemin, mais il ne pourra pas me dégager de son dos! Super-Suzy à l'attaque. J'aimerais tellement que Clem soit là, ça la ferait rire au larme. Quoi qu'il me semble en voir rigoler à proximité alors que nous commençons à nous donner en spectacle. « NON MAIS T’ES MALADE ! Descend ! » « Non ! On dit s'il te plait quand on est poli! » Youhou! J'ai toujours rêvé de faire du rodéo, mais j'ai toujours eu pitié pour ces pauvres petites vaches. Je pourrais remercier cet abruti de ne me faire absolument pas pitié et de m'encourager avec son attitude de branleur à être la pire des chieuses. Je le remercie franchement en fait, longtemps que je n'avais pas pu faire autant la conne, depuis que je suis arrivé à Pasadena en fait. LIBERATION. Ouais, quand on libère la bête, on souffre. Tant pis pour lui. « Tu l’auras voulu ! » Je crois qu'il veut mettre fin à ma révolution. Et je déconnecte quand je sens l'eau froide sur moi. « AAAAAAAAAAAAAAH ! » Le cri vient du coeur, franchement. Et il s'agit d'un cri de haine et de terreur, pour mon violon. Jusqu'à ce que je me rappelle que la dernière fois que j'ai fait le même genre de connerie, je me suis assurée de rendre tout mes étuis waterproof. Ouais, mes instruments sont protégés de toutes les mésaventures possibles. Vu que ce sont les miens, il fallait mieux. « Là tu comprends mieux ? Moi pas intéresser par toi, alors va suivre un autre mec ! Trouve toi un autre passe temps et FOU MOI LA PAIAAAAAAAAAAAAAAAA ! » Les pieds dans l'eau mais droite et fière, je le regarde d'un air moqueur. « Tu disais ! » Quand on commence une bataille d'eau avec moi, on en ressors pas intact. Quoi, je dis ça pour tout? Bon, je vais simplifié. Si on se risque à me fréquenter, on en sortira toujours changé, pour le meilleur et pour le pire. Là, changé, ça veut dire trempé de la tête au pied et avec tellement plus de ridicule qu'auparavant. Il fallait bien que je ramène Narcisse sur terre, ses chevilles avaient trop enflées.
« Hey oh ! Attend moi ! » Bon, ok, la demande était peut-être un peu abusée. Je le vois mal se retourner, grand sourire au lèvre pour un câlin... « STOP ! Tu veux quoi à la fin ? Vas-y cause femme je t’écoute ! » Et le voilà qui passe la main dans ses cheveux. Narcisse n'a pas cessé de s'adorer une seconde. Intrigant. « Mon appareil ! Oh la conne ! Oh putain mais quelle conne ! » Son appareil? Je m'en contrefous, il ne s'est pas inquiété de mon violon, de mes partitions à rendre. Il aurait mérité la mort pour m'avoir jetée dans la piscine, mais je ne lui souhaite qu'une pneumonie, ma générosité me perdra. « Sérieusement? Ce que je veux? Mais putain, t'es bouché comme un canon de 36 mon pauvre vieux! » Je lève les yeux au ciel. Oui, j'ai les vieilles expressions de merde de mon père, et je les utilise n'importe comment, mais s'il me fait chier, je lui dirais que c'est une expression locale. Comme son truc de jouer avec les barbies. « Moi vouloir manger, toi venir avec moi. » J'ai toujours aimé le jouer à la moi Jane et toi Tarzan. En moins sexy. Personne ne bats Tarzan, si ce n'est Tarzan avec les cheveux propres. Ou Batman. Ou the Hulk... Bon, ok, Tarzan est vite battu, mais pas par un branleur qui surkiffe ses cheveux. Et qui est trempé de la tête au pied par mes soins. J'ai bien fait mon boulot là! « Tu dois m'expliquer quels problèmes dans ta vie t'ont poussé à devenir stalker. J'fais une étude de sociologie tu vois... » Bon, on le sent dans ma voix que je me fous clairement de sa gueule. Soyons honnête. J'ai trouvé ça marrant. J'ai un humour de merde. D'un geste splendide de la tête, digne d'une pub pour L'Oréal, je renvoie ma masse de cheveux trempés en arrière. Et pose enfin sur lui un regard dénué de toute moquerie. Profites-en mon gars, ça ne durera que quelques secondes. « Plus sérieusement, où tu veux qu'on aille manger? » Il s'est rendu de toute façon, il m'a demandé ce que je voulais. C'était un appel à l'aide, une offre de paix. Une trêve tout au moins. Et si trêve il désire, trêve il y aura. Une fois que mon estomac sera rassasié et que je l'aurais entendu répondre à ma question. Qui est de savoir pourquoi il me suit parfois. Je sais déjà qu'il va tenter la méthode du "tu es paranoïaque pauvre conne", mais je ne suis pas dupe. C'est pas comme si ça me suffira.
Sujet: Re: Avant l'amour, l'amour-propre était né [ft NEALOUNET] Ven 19 Juil - 12:49
Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal.
NEAL & SUZY
Mes poings se serrent, ma mâchoire se contracte. Je me fais violence intérieurement là. Elle n’a pas idée de l’effet qu’elle produit en moi. Pas le même effet. Pas celui qui risquerait de l’emmener au septième ciel -bien que ça pourrait le faire aussi- et qu’elle comprenne sa douleur. J’ai pour devise de ne pas frapper une femme, sans défense de surcroit. Seulement là, elle me provoque, elle me cherche. Elle m’agace. J’imagine déjà les paroles de mon psy « pourquoi vous agace-t-elle ? » Il partirait sur un truc de cause à effet ou je ne sais qu’elle autre connerie du genre. Au final, j’en sortirais pas plus calmer qu’avant, mes envies meurtrières seraient toujours là. On m’a toujours dit quand tu as un truc en tête, chante le si c’est une chanson, dit le si c’est une phrase. Et si c’est un acte réalise le. J’ai toujours écouté mes envies, le truc c’est que si j’obéis à mes envies là maintenant. Je risque de finir ma vie en prison et je n’y tiens pas même si l’orange me va plutôt bien -comme toutes les couleurs-, résiste. C’est physiquement dur ! Elle a foutrement le don pour m’énerver. Je lui ai absolument rien demandé et voilà qu’elle me suit. Je sais que je suis un dieu pas besoin de me suivre pour que je m’en rende compte. Si elle désire un autographe, elle a qu’à le demander. C’est avec plaisir que je signerais sa petite culotte. Quoique ? Je l’arracherais d’abord avec les dents… Je m’égare. Pourquoi je pense à ça maintenant ? Peut être parce que je suis un homme et que mes besoins se font ressentir. Peut être qu’aussi je ne peux résister à une fille assez bien roulé. Est-ce un bon coup pour autant ? Surement pas à ma hauteur mais bon. Putain mais qu’est-ce qui va pas. Je rêvais de la tuer y a encore deux minutes et là je rêve de la prendre sauvagement contre cette fontaine ! Le fait de la voir tremper m’inspire on dirait. Il faut pourtant que je me retienne… Minute. J’en ai oublié le principal. Oh putain le con ! « Mon appareil ! Oh la conne ! Oh putain mais quelle conne ! » Comment j’ai pu penser à mes envies avant ça ! Je jure devant dieu que s’il a une seule égratignure, je lui fais sa fête. Elle comprendra sa douleur. J’ai toujours voulu me faire une rousse au barbec. Il doit bien y avoir un barbecue décent dans ce bled paumé. Ah la vache ! La flotte est rentrée partout… Absolument partout. Je la sens même dans mon boxer. Je suis bon pour sécher les heures qu’il me reste. Boo n’étant pas là, j’aurais la maison pour moi. Je pourrais faire ce que je veux, personne sur le dos. Bon plan. Ouf ! Il n’a rien. Bon sac ! Très bon sac ! Je suis un Dieu y a pas à dire. Elle échappe de très prêt à sa mort. Dommage. Il va tout de même falloir que je m’occupe d’elle et vite. Elle commence à devenir un brin pénible. « Sérieusement? Ce que je veux? Mais putain, t'es bouché comme un canon de 36 mon pauvre vieux! » Hein ? Je tourne mon regard vers elle. C’est quoi ses expressions à deux franc six sous. Elle vient d’où ? Surement d’ici. C’est clair : je ne suis pas aidé ! « Moi vouloir manger, toi venir avec moi. » C’est plus fort que moi, je me pince la lèvre inférieure et arque un sourcil. Elle imite bien Tarzan. Je me retiens de rire… Wow ! Moi vouloir rire ? Une première. Je la déteste. Elle a un mauvais effet sur moi. Elle me fait tourner en bourrique. Je ne peux pas vouloir la tuer, puis lui faire l’amour et là qu’elle me fasse rire. Neal il est temps de se reprendre mon grand. Et vite ! Très vite. Une fille n’a pas d’impact sur moi, aucunement le sexe opposé doit prendre dominance sur moi. Et puis quoi encore ? « Tu dois m'expliquer quels problèmes dans ta vie t'ont poussé à devenir stalker. J'fais une étude de sociologie tu vois... » Pardon ? Je porte mon sac sur mon dos. Là je suis perdue, elle a fumé quoi avant ? Non parce que là, je ne comprends pas de quoi elle parle. Que je suis quoi ? Elle est bonne à enfermer et vite. De toute les cinglés qu’il peut y avoir dans cette ville, je tombe sur la pire. En plus étudiante en sociologie ? Ce truc qui étudie les gens ? Et puis quoi encore. Laissez-moi rire. C’est con j’en ai pas envie. Mieux vos détourner le regard. « Plus sérieusement, où tu veux qu'on aille manger? » Elle s’arrête jamais de parler ? Apparemment non. J’ai fait quoi au bon dieu pour subir ça ? Il me déteste de ne pas l’avoir rejoint. Si Dieu existe réellement, enfin bref. « J’en sais rien, t’as envie de quoi Chita ? » Je me prince la lèvre pour me retenir de rire. Non mais Neal on se reprend, tu passes pas trop d’émotions là. C’est grave, il y a un truc qui débloque chez toi.
C’est quoi ça ? Cela me semble parfait pour manger avec ce phénomène. « Tu sais manger correctement ? J’tiens pas à manger à côté d’un singe. » Non mais c’est vrai quoi. Peut être que je n’ai pas une réputation ici, quoique ? Si de l’Irlandais solitaire et plutôt beau gosse. Ils ont pas faux. Je veux pas me mélanger à eux, aucuns ne m’égalent. Suffit de la regarder pour comprendre qu’elle ne m’arrive pas à la cheville. Oui elle est pas mal mais bon je suis moi tout de même. Je n’ai pas l’habitude de taper dans le bas de gamme. Et puis pourquoi je repense à ça maintenant. « Bon t’avance Chita ou faut que j’te prenne sur mon dos ? Je m’en passerais bien car ton cul n’est pas léger. » Ça c’est fait ! Je vais faire mon gentleman et lui tenir la porte. Je la vois bouillonner de l’intérieur, c’est plaisant. Finalement elle a un côté agaçant qui est plaisant, c’est à s’y perdre et surtout à ne rien comprendre. Moi-même je me perds. Une table bien au fond qui se libère et bah c’est parfait ! La chance tourne enfin, il était temps. Là personne ne risque de nous voir. Je ne tiens pas à être vu en publique avec ce truc agaçant. Je suis sûr qu’elle va encore parler. De toute façon elle ne fait que ça. J’aurais dû garder mes écouteurs, le son était mieux que sa voix de canard. Il est temps qu’on mette les choses au clair et vite. Je suis trempé, je dois sentir le chien. Ou alors c’est-elle ? J’en sais rien mais je supporte pas cette odeur. Absolument pas. Pourquoi on est venu là d’abord ? Ah oui le truc a faim. Si je la nourris elle me foutrait la paix. Je sais toujours pas pourquoi elle m’a choisi moi. Sur une centaine de mec, il fallait que ça tombe sur moi. Je conçois que j’aurai pu tomber sur pire mais bon je m’en passerais bien. Non mais sérieux je demande pas la lune, juste qu’on me foute la paix. C’est pas dur à comprendre. Faut croire que si. Bon elle a fini de se désaper celle là. Ou alors… « Alors chez toi ou chez moi ? » Son regard me fait sourire. Que le jeu commence. Ce n’est pas ce qu’elle voulait ? Ah non pardon, c’est ce que je voulais. Et puis si elle me veut, elle va devoir me mériter. Okay elle est potable mais bon je suis exigeant avec la basse catégorie. Je suis sûr que ce genre de truc transporte des microbes par centaine. Berk ! En tout cas ma question la perturbe, je peux le voir dans ses traits et son expression faciale. Le silence enfin !
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Suzy D. Fitzgerald
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Sujet: Re: Avant l'amour, l'amour-propre était né [ft NEALOUNET] Lun 22 Juil - 22:21
Le grand ennemi de la paix entre les hommes, c’est l’amour-propre.
NEAL & SUZY
« J’en sais rien, t’as envie de quoi Chita ? » Au moins il reconnaît ses classiques. Ou presque. Puisque c'est pas Chita qui parle, mais Jane. Je devine grâce à mon intelligence supérieure la tentative de me rabaisser en me comparant à la guenon. « Tu sais manger correctement ? J’tiens pas à manger à côté d’un singe. » Je lève les yeux au ciel. Il faut être bien prétentieux pour chipoter à l'idée de manger avec moi. Il y en a beaucoup qui voudraient être à sa place. Parce que marier la fille Fitzgerald, ce serait un bon placement! Enfin, si l'on peut considérer que je suis bonne à marier... Et puis, il n'y a que les gars de Monroe pour penser comme ça. Papa est peut-être riche, mais il n'est réputé que par chez nous. Il est modeste, que voulez-vous. Il n'a jamais tenté d'étendre son influence trop loin. Il gagne assez d'argent comme ça à ce qu'il dit. « Bon t’avance Chita ou faut que j’te prenne sur mon dos ? Je m’en passerais bien car ton cul n’est pas léger. » Enfin, quand j'y pense, ça ne change pas grand chose qu'on connaisse mon nom ou pas. Quand je vais m'alcooliser en bar pour oublier la tristesse de ce pays, ils me font chier les mecs. Je crois qu'en vrai, j'ai un cul d'enfer. Ce qu'il dit, l'autre, je m'en tamponne un peu. Ca ne répond pas à MA question. Et vous voulez que je vous dise, franchement, il a beau jouer au plus malin, il ne l'est pas. Moi, un gros cul? Déjà, c'est simplement faux, et puis, s'il n'appréciait pas mon cul, je ne vois pas pourquoi il me stalkerait. Enfin. Je ne vois pas bien ce que son avis sur mon cul peut m'apporter. Suzy Fitzgerald n'est pas une fille qui s'inquiète de l'avis des autres. Sauf de celui des jolies filles, surtout quand elles sont lesbiennes. Alors non, son avis m'intéresse peu. Tout ce que je veux savoir, c'est ce qu'il fait ici. Pourquoi je le croise trop souvent. Parce que les coïncidence, c'est un truc naze pour les films niais. Et puis si je peux emmerder un peu un petit péteux, c'est un geste pour l'humanité. Lui faire comprendre que je suis mille fois mieux que lui, c'est comme ça que je commence toujours ma thérapie contre le narcissisme.
Je ne sais pas trop pourquoi je le suis sans un mot jusqu'au fond du bouge où il m'a trainé. A croire qu'il a honte de moi. Décidément, ce garçon ne mérite pas ma splendide présence. « Alors chez toi ou chez moi ? » Je reste un instant interdite. Et ça le fait sourire. Ressaisis-toi Suzy. Mais franchement, il m'a cloué le bec. J'hésite. Et ce n'est pourtant pas mon genre de ne plus savoir quoi dire. Mais j'avoue que je suis bien tentée de lui dire "chez moi". Histoire d'en finir. Histoire de voir. On ne peut décemment pas s'aimer autant et ne pas être un bon coup. Ou alors, quelque chose ne tourne pas rond en ce bas monde. Et si il est nul, il faut que quelqu'un le lui dise. On ne peut pas le laisser dans cette illusion de perfection. Il faut le ramener à la réalité. Alors oui, j'hésite. Parce que ça fait un moment que je ne me suis pas trouvé une donzelle à ramener chez moi et que mon corps réclame son quota.... Mais je me contente de soupirer calmement. Ouais, ma dignité existe encore. Il a beau avoir une belle gueule, il a ce côté juste insupportable qui me donne plus envie de lui coller une paire de baffe que de lui sauter dessus. S'il se taisait peut-être... Enfin, il ne semble pas être plus apte que moi à se la ferme, même s'il joue au mec ténébreux. « Je vois bien que t'arrive pas à penser avec autre chose que ta bite, mais moi, je partage le boulot entre mes ovaires et mon estomac, alors tu permets que je me nourrisse? » Ouais, non, j'utilise mon cerveau aussi pour réfléchir, mais il a pas besoin de le savoir. Faut que je fasse semblant d'être à son niveau pour qu'il se livre à moi avec ses histoires de stalker. « Et pendant ce temps, raconte-moi pourquoi je te vois trop souvent à la fac. » Je passe rapidement commande. Oui, je commande beaucoup, oui, j'ai prévu de manger des tonnes. Et en plus, ça a l'air plutôt bon. Je vais enfin pouvoir me régaler.
Sujet: Re: Avant l'amour, l'amour-propre était né [ft NEALOUNET] Jeu 15 Aoû - 14:58
Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal.
NEAL & SUZY
Elle m’énerve ! C’est dit, c’est fait et c’est prouvé. Il suffit de voir sa tête pour comprendre que c’est un nid à problème cette nana. Déjà elle me suit partout et ensuite elle ose dire à tout le monde -enfin à qui veut l’entendre- que c’est moi. N’importe quoi. Je ne suis personne. Je n’ai pas besoin de suivre une nana pour me la faire. Soyons réaliste, elle a beau avoir un super cul et une bonne paire de boobs. Je ne vais pas la suivre juste pour me la faire. Et puis quoi encore ? Je ne suis pas désespère à ce point là. Non c’est clair, cette nana me sort par les yeux. Je peux plus la voir. Je me demande encore comment j’ai fait pour accepter de manger avec elle. Enfin là nous sommes à l’abri de tout. Personne ne peut nous voir. Je n’ai pas envie qu’on me surprenne en sa compagnie. Sérieusement elle et moi. Je n’ai peut être pas de réputation ici mais bon ce n’est pas une raison. Cette fille est… je n’ai pas de mot pour la décrire, elle m’agace. Je la supporte depuis maintenant quinze minutes et elle m’énerve à un point. Pourquoi les filles me collent ? J’ai rien demandé moi, je demande qu’on me foute la paix. Du calme, du calme et rien que du calme. Je vois pas ou est le problème ? Pourquoi est-ce qu’ils ne peuvent pas comprendre ça ? Y a rien de compliqué la dedans. Faut croire que oui vu qu’elle ne comprend pas mon langage corporel. Anyway, je suis obligé de la supporter. Pourquoi j’ai dit oui ? Parfois je m’épate. Je supporte des nanas pour mon projet qui n’y connaisse rien n’a rien et là je mange avec une nana plus que taré. Je suis plus que maso. Non cette ville est maso. Je veux retourner chez moi ! Fin de l’histoire. Bon en attendant je peux toujours la déstabiliser. « Alors chez toi ou chez moi ? » Mouah ah ah ! J’ai gagné ! Je le vois à son regard. Elle ne s’y attendait pas. Bingo ! Je suis doué -comme toujours, pourquoi je doute ?-, je lui fais perdre ses moyens. Je m’adore. Je suis toujours doué, qu’importe les lieux et les aléas. Nous aurions été à Limerick, je l’aurais sauté vite fait bien fait dans les toilettes de ce restaurant. Ça aurait pu être sympa. Elle est plutôt bonne, voir carrément si on l’empêche de parler. Une fois qu’elle ouvre la bouche, elle gâche tout. Absolument tout. T’es bonne mais qu’est-ce que t’es conne ! (Max je t’aime.) Voyons voir à présent comment la demoiselle va se sortir de ce piège. Soit elle me dit oui et là je la prends dans dix minutes dans les WC. Soit elle se défile. Vu la nana je dis qu’elle va se défiler. « Je vois bien que t'arrive pas à penser avec autre chose que ta bite, mais moi, je partage le boulot entre mes ovaires et mon estomac, alors tu permets que je me nourrisse? » J’esquisse un petit sourire. Pourquoi ? Bonne question. Je n’ai plus envie de sourire ainsi depuis bien longtemps et elle… Elle m’énerve. Quinze minutes putain ! Comment elle fait pour entrée ainsi dans ma tête. Cette nana m’a jeté un sort ou quoi ? J’en sais foutrement rien mais elle me fait peur. Il faut que je lui montre qui est le bosse ! C’est moi et pas elle ! Tu vas comprendre ta douleur. « Et pendant ce temps, raconte-moi pourquoi je te vois trop souvent à la fac. » Je souffle un bon coup et lève les yeux au ciel. « Arrête de prendre tes rêves pour la réalité. D’où t’as cru que je te suivais ? J’y peux rien si tu te trouves toujours sur mon champ de vision. Crois-moi que j’aimerais mieux pas qu’tu y sois mais j’en sais rien t’es là ! Et moi j’ai besoin d’immortaliser le paysage. Un plus un font deux. J’dois bien avouer qu’tu rends bien sur photo mais attention va pas croire un seul instant que je te prends comme modèle. J’ai connu beaucoup mieux que toi. Bon maintenant commande et fous moi la paix. J’ai d’autres trucs à faire comme par exemple prendre une douche bien chaude ! » C’est moi qui ait tout ça ? Whaou ! Je m’impressionne. Je suis resté gentil, je l’ai même pas envoyé chier et j’ai été honnête. Y a un truc qui cloche. Ah enfin la serveuse arrive. Commande chieuse, commande.
Dix minutes plus tard, mademoiselle la chieuse a enfin fait sa commande. Il est temps. Quelle morfale. C’est la première fois que je vois une nana commander autant. D’habitude elles sont là commandant une salade ou bien un truc de légume. Elle est vraiment… bizarre. Morfale en plus de ça. Si elle croit que je vais payer, elle se fout le doigt dans l’œil. Je ne paye pas à manger aux filles, encore moins un ogre. Non mais regardez-là, elle salive d’avance à l’idée de manger ce qu’elle vient de commander. Et moi j’ai froid. La faute à qui. « J’te jure au passage que si tu as démolit mon appareil, je te poursuivrais et ferais de ta vie un enfer. Capiche ? » Oui bon tentons d’être méchant. Vu sa tête de décérébré, j’imagine que dans quelques minutes elle va me rire au nez. Esclaffe-toi petite mais je ne payerai pas. Ce n’est pas la banque ici. « Bon et toi pourquoi tu m’suis ? J’sais que j’suis beau et charmant mais je t’ai dit que tu n’étais pas mon style. » Après tout c’est-elle qui me suivait là. Pas moi.
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Spoiler:
pardon pour l'attente et pour cette réponse merdique
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Sujet: Re: Avant l'amour, l'amour-propre était né [ft NEALOUNET] Mar 20 Aoû - 11:44
Le grand ennemi de la paix entre les hommes, c’est l’amour-propre.
NEAL & SUZY
« Je vois bien que t'arrive pas à penser avec autre chose que ta bite, mais moi, je partage le boulot entre mes ovaires et mon estomac, alors tu permets que je me nourrisse? » Et ça le fait sourire comme un idiot. Oui, je sais que j'ai un sens de l'humour ravageur, qu'y puis-je? Ca m'attirera des ennuis un jour, d'être aussi parfaite. Des ennuis du genre : un stalker. Du genre le petit con qui me fait face? Ha, comme s'il me faisait peur. Suzy Fitzgerald est une warrior sans peur ni reproches. Je lui ai déjà balancé une fontaine dessus, j'suis plus à ça prêt. D'ailleur, je crois que les gens nous regardent un peu de travers. Surement ont-ils peur qu'on ruine l'endroit avec tant d'eau. « Et pendant ce temps, raconte-moi pourquoi je te vois trop souvent à la fac. » Il soupire avec trop d'efforts et lève les yeux au ciel. « Arrête de prendre tes rêves pour la réalité. D’où t’as cru que je te suivais? » Au moins, il répond. Pas ce que je veux entendre, mais c'est déjà ça. « J’y peux rien si tu te trouves toujours sur mon champ de vision. Crois-moi que j’aimerais mieux pas qu’tu y sois mais j’en sais rien t’es là ! Et moi j’ai besoin d’immortaliser le paysage. Un plus un font deux. J’dois bien avouer qu’tu rends bien sur photo mais attention va pas croire un seul instant que je te prends comme modèle. J’ai connu beaucoup mieux que toi. » Oh, ça c'est mignon. Pour un peu, on dirait qu'il s'embrouille. Mais on va dire que j'y crois. Il aime photographier les paysages qui se trouvent derrière moi. MAIS BIEN SUR! « Bon maintenant commande et fous moi la paix. J’ai d’autres trucs à faire comme par exemple prendre une douche bien chaude ! » J'ai l'intention de répondre quelque chose mais l'arrivée de la serveuse me coupe dans ma lancée. Et tant mieux, je peux enfin commander et me restaurer, comme la goinfre que je suis.
RAH! Ca fait du bien d'avoir le ventre plein. « J’te jure au passage que si tu as démolit mon appareil, je te poursuivrais et ferais de ta vie un enfer. Capiche ? » Je fais un geste de la main qui signifie clairement "cause toujours, tu m'intéresse"... Son appareil, je m'en contrefous. Mon violon est bien plus précieux et fragile. Heureusement que j'ai été habituée à fréquenter des tarés et que je l'ai équipé pour qu'il résiste à tous les assauts. C'est pourquoi je fais ici mon devoir de citoyenne. S'il doit devenir un jour un grand photographe, il faudra qu'il apprenne à protéger son appareil des aléas de la vie. Je suis l'apprentissage, façon brutale. « Bon et toi pourquoi tu m’suis ? J’sais que j’suis beau et charmant mais je t’ai dit que tu n’étais pas mon style. » Et voilà qu'il me jette la faute dessus. Allez Suzy, sors le grand jeu, façon j'suis une bonasse de la vie. « Oh, c'est dommage. » Je papillonne des yeux en le regardant par en dessous. La minette parfaite. Certes, il m'a vue m'enfiler un énorme burger juste avant, mais ça compte pas. Je ne suis plus la même Suzy. « Parce que j'espérais pouvoir la prendre avec toi, la douche chaude... » Et à nouveau papillonage. J'essaie d'avoir l'air sincèrement déçu avec ce petit côté innocent que les pétasses savent si bien imiter... Mais je ne peux pas retenir un sourire un brin moqueur qui vient gâcher le tout. « Mais bon, si je suis pas ton genre, tant pis pour moi. » Ouais, je sais pas si ça va le flatter ou quoi. Ou s'il va se vexer que je m'esquive comme ça. Avec lui, j'ai du mal à prédire l'avenir, et pourtant, je suis plutôt douée, d'habitude, pour savoir ce que les autres vont faire ou penser... Je hausse les épaules d'un air déçu que je pense convainquant et me reconcentre sur mon assiette. Bah oui, j'ai plus qu'un burger attends, j'ai aussi un genre de croque-monsieur bacon-fromage avec un œuf sur le dessus. Ouais, un croque-madame plutôt. Enfin bref, on s'en fiche. Puisqu'il va bientôt disparaître dans mon estomac. Super-Suzy a prévu de se caler l'estomac ce midi puisqu'on l'a emmenée dans un endroit où la bouffe est plutôt délicieuse.
Sujet: Re: Avant l'amour, l'amour-propre était né [ft NEALOUNET] Jeu 22 Aoû - 23:07
Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal.
NEAL & SUZY
Je vais sérieusement faire un massacre ! Non mais pourquoi est-ce que j’ai accepté de manger avec elle ? En plus j’ai l’impression de mangé avec Fiona. Il paraît que Shrek avait de la chance, ouais il paraît. Tu parles d’une chance. Sa nana est verte, elle rote, elle mange tout le temps et quand elle péte elle pourrait allumer un feu. Youhou quelle chance ! Dreamwork ont encore bien bossé là dessus. Voilà cette nana me fait penser à un ogre donc elle me dégoûte. Comment j’ai pu avoir des idées peu catholiques avec ça ? Plus rien ne va. Il est temps que je prenne ma douche bien chaude. Que j’oublie cet incident et que je me retrouve loin d’ici. Je ne demande pas la lune. Faut croire que oui. J’ai beau être désagréable, elles continuent à venir me voir. D’abord y a eu l’autre nana qui m’a raconté toute sa vie. Soit disant qu’on se ressemble. Hum en quoi ? Je suis plus génial, beau, charmant et intelligent qu’elle. Je ne vois absolument pas en quoi nous pourrions nous ressembler. Et la grosse différence est que moi je suis Irlandais ! Elle Américaine ! Là tout est la différence, elle et moi pareil ? Et puis quoi encore ? Plutôt confondre un bon vin avec de la piquette pendant qu’on y est. Juste parce que d’après elle qu’elle connaissait ce regard. Quel regard ? Celui qui disait va te faire foutre et pas par moi ? Son mec blond là ! Il aurait été parfait et puis à ce que j’ai cru comprendre il a une sacrée réputation. Parfait alors pourquoi est-ce qu’elle continue à me dire que si j’ai besoin de parler elle est là ! Le pire de tout c’est que je ne lui parle pas mais alors elle oui. J’ai le droit à savoir toute sa vie alors que je ne demande rien. Je ne fais que lire mes bds tranquillement dans mon coin. Et vas-y qu’elle te raconte sa vie. Et là voilà Chita qui vient me faire chier. Je vais finir par croire que petit un il n’y a que des boulets dans cette ville. Et petit deux je les attire. Je ne vois pas d’autres explications. Sérieusement les filles foutaient moi la paix. Quand je voudrais vous sauter, je vous ferais signe. En attendant aller vous trouver un mec -peu compétant- et foutez moi la paix. Shit alors ! Et puis j’entends d’ici le serment de Boo. Pourquoi est-ce que je suis mouillé. Et bla… C’est pour ça qu’il faut que je rentre avant elle. Que j’ai la maison pour moi. Rien que pour moi. Que je prenne une longue douche. Sans personne pour me couper l’eau chaude au bout de dix minutes. Elle a vraiment cru qu’on pouvait prendre une douche en seulement dix minutes ? Chez moi je pouvais rester plus d’une heure sous la douche. J’avoue que généralement j’étais accompagné. Ce qui explique le temps. Les douches à deux sont les meilleures. Là je ne peux même pas me réveiller tranquillement. Elle m’envoie la douche froide ! Elle croit quoi ? Que je suis un ado en rut ? Non merci, j’ai passé l’âge. C’est sûr que si elle me voit avec Chita, enfin Fiona ? Oh on va dire un mixte d’orge et de singe. Là elle va me prendre pour un ado en rut ! Elle et moi ? Ouais ça pourrait le faire, si on cache sa tête sous un sac en papier. Et qu’on la bâillonne non parce que sinon y a rien à faire. Elle est juste bonne à enfermer, dans un placard loin de moi. Anyway, elle m’a coupé l’apétît. Vas-y mange, si tu crois un seul instant que je vais être galant et t’offrir le repas. Tu rêves. J’ai beau être anglais, j’en reste pas moins un mec. Et comme tout mec qui n’en a rien à faire d’une fille, je paye pas sa part. Elle se démerde. En plus avec tout ce qu’elle ingurgite, j’aurais de quoi tenir pour une semaine. C’est fou comme un petit truc comme ça peu manger autant. Je pourrais être impressionné, seulement je suis juste écœuré.
« Bon et toi pourquoi tu m’suis ? J’sais que j’suis beau et charmant mais je t’ai dit que tu n’étais pas mon style. » Pourquoi je serais le seul à parler après tout ? Au moins là les choses sont clairs, tu ne m’intéresses pas mixte orgresingejeréfléchisencoreàcequipourraitaller ! Tu n’es pas mon style. Trop..facile. Ouais voilà ! « Oh, c'est dommage. » Hein ? J’arque un sourcil, elle est sérieuse là ? C’est tout ? Elle me suit, elle me jette dans une fontaine pour ça ? Genre je ne l’intéresse pas. J’intéresse tout le monde même les gays ! Je sais ce que je dis puisque j’ai déjà eu des propositions de la part de ses messieurs. Alors non je ne la crois pas. Je suis son type ! Elle veut juste je sais pas moi, en tout cas elle se voile la face si elle croit que ça me fait quelque chose. Pourquoi est-ce que je réagis ainsi ? Ah il faut que je sorte d’ici et vite ! « Parce que j'espérais pouvoir la prendre avec toi, la douche chaude... » Finalement je préférais quand elle mangeait ! Là j’avais la paix. Je lève les yeux au ciel et souffle. Si c’est pour entendre des conneries. Tu crois vraiment que je m’accouple avec n’importe qui ? Regarde-moi mieux avant d’ouvrir ta bouche pour me sortir une proposition de la sorte. Techniquement c’est moi qui est ouvert les hostilités mais bon c’était pour voir jusqu’où elle pouvait aller. A présent je le sais. Elle se croit maligne. Tu ne sais pas qui tu as en face ! « Mais bon, si je suis pas ton genre, tant pis pour moi. » « Tout à fait, tu ne sais pas à côté d’quoi tu passes ! » Petit clin d’œil de circonstance. Aller vas-y bouffe ! Elle me donne envie de vomir. « En même temps il suffit de te voir manger pour être castré ! Tu passerais l’envie d’coucher avec toi à n’importe qui ! Tu crois franchement qu’un mec voudrait d’une fille qui bouffe autant ? T’es quoi ? Un ogre ou un singe ? Ou un mixte ? Ou une nouvelle créature. » Elle s’arrête de manger au moins et me dévisage. Quoi ? Aurais-je vexé madame avec si peu ? Je ne crois pas. « Et puis regarde moi bien, tu crois que je m’abaisse à ton genre ? » Non mais je rêve ! Il est temps que je me réveille ! Il faut lui montrer qui est le chef ! Elle et moi ? Dans ses rêves ! « J’sais que tu en rêverais mais faut te faire à l’idée tu testeras jamais l’étalon que je suis. Même à l’article de la mort ou sur une île déserte j’te dirais non ! Tu es repoussante ! » Voilà c’est dit ! Mange et fous moi la paix !
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Suzy D. Fitzgerald
Just us and our boys. ♥
◊ STATUT : cherche partenaire particulière. ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Dans mon lit. Ou dans celui d'une autre. ◊ AVATAR : Emma Stone ◊ CRÉDIT : mal
Sujet: Re: Avant l'amour, l'amour-propre était né [ft NEALOUNET] Mer 18 Sep - 16:00
Le grand ennemi de la paix entre les hommes, c’est l’amour-propre.
NEAL & SUZY
« Tout à fait, tu ne sais pas à côté d’quoi tu passes ! » Pour un pe, j'en rirais. A côté de quoi je passe? Avec un imbu de lui même comme lui, le sexe, ça doit être... Ouais, je sais pas. Mais je suis sûre que je m'occupe mieux de moi-même avec mon vibro. Et oui, je suis une femme autonome, je n'ai pas besoin d'un petit brun, aussi bien foutu soit-il pour assurer mon plaisir. « En même temps il suffit de te voir manger pour être castré ! Tu passerais l’envie d’coucher avec toi à n’importe qui ! Tu crois franchement qu’un mec voudrait d’une fille qui bouffe autant ? T’es quoi ? Un ogre ou un singe ? Ou un mixte ? Ou une nouvelle créature. » Qu'est-ce que ça vient faire là tout ça? Il ne croit tout de même pas que j'étais sincère? Soyons honnêtes, l'idée de coucher avec lui ne me répugnerait pas, mais j'ai des buts biens plus intéressants dans ma vie. Si l'on prenait une douche chaude en commun ce serait avant tout pour la douche, ça je peux vous l'assurer. « Et puis regarde moi bien, tu crois que je m’abaisse à ton genre ? » Je me demande pour qui il se prend. Si il sait combien mon cul se vendrait sur ebay. Cher pour tout vous dire. Les nanas avec un body pas trop mal comme le mien, qu'ont pas peur de mettre des mini-jupes et qui ont l'air méga-open, je peux vous dire que ça en attire plus d'un. Et c'est loin d'être une majorité de moches relous. Enfin si, la majorité est moche, mais ça, c'est juste parce que la majorité des hommes sont moches. C'est pas vraiment de leur faute. Leur tête s'accorde à la laideur de leur sexe. Quoi, j'vous avais pas encore dit que je préférais les filles? Enfin, je le laisse parler sans trop faire attention. Il a besoin de se rassurer lui-même quant à son sex appeal, c'est évident. Le pauvre garçon a peur qu'on ne l'aime pas, alors il a du se persuader que tout le monde désirait son cul et s'amuse à envoyer les gens. Même les innocents comme moi qui en ont déjà vu des biens plus intéressants, de cul. Il suffit de mater celui de la serveuse pour en avoir une idée. Et je ne me gène d'ailleurs pas jusqu'à ce qu'il me ramène à sa conversation qui se veut passionnante. Je ferais bien semblant de l'aduler, mais j'aurais peur que sa tête finisse par exploser à force d'enfler. Comment un gus comme ça a-t-il déjà pu choper une donzelle et se croire bon. Certaines femmes ne doivent guère avoir d'amour propre.
« J’sais que tu en rêverais mais faut te faire à l’idée tu testeras jamais l’étalon que je suis. Même à l’article de la mort ou sur une île déserte j’te dirais non ! Tu es repoussante ! » C'est bon, t'as fini de cracher sur la marchandise tête de gland? Je lui adresse un splendide sourire, la bouche pleine. Je voudrais pas le contrarier. Nan, mais je sais que je suis trop sexy quand je fais autant d'efforts. Au moins, il arrêtera peut-être de me suivre n'importe où maintenant qu'il a vu mon côté dangereux. HAHA. Suzy n'a peur de rien. Et dégouter un homme de moi, c'est difficile, mais réalisable. Et si je lui fais croire que je suis pas quelqu'un de la haute société, que je suis pas assez bien pour lui, c'est sûr que je ne pourrais jamais me faire une place sur son tableau de chasse. Un jour, j’écrirais un livre pour les donzelles en détresse. Ça s'appellera "les techniques infaillibles de tata Suzy". « J’comprends vraiment pas pourquoi tu supportes la compagnie d'une guenon comme moi... » C'est vrai, il aurait pu fuir depuis un bon moment. Si, si, je vous assure, il a répondu à ma question, je suis nourrie. Je pense que mon potentiel de chieuse à largement diminué. Je pose mes couverts dans mon assiette. Le repas est fini mes chers amis! « Bon, j'vais pas t'ennuyer plus longtemps, vu que j'ai aucune chance de mener tout cela plus loin! » J'me lève aussi vite pour aller payer. Suzy la girouette, vous connaissez pas? La serveuse mignonne est à la caisse et ça, c'est mon coup de chance. Je paie, évidemment, c'est moi qui ai mangé. J'ai un peu de décence tout de même. J'en profite pour noter discrètement mon numéro de téléphone dans sa main, avec un clin d’œil. Ouais, on sait jamais, ça pourrait marcher. Parce que l'autre, ya plus rien de bon à en tirer, j'ai pas l'intention de l'écouter de vanter de combien il est mieux que moi pendant une heure encore. Même moi, j'ai mes limites. On ne croirait pas pourtant. Allez Suzy, on a des cours cet aprem, faut se bouger!
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Sujet: Re: Avant l'amour, l'amour-propre était né [ft NEALOUNET]
Avant l'amour, l'amour-propre était né [ft NEALOUNET]