ABUDABIIIIII ∆ "Chéri, je suis rentrée. Ah, j’oubliais, je ne suis pas mariée."
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Sage Haddock-Dwight
it's kinda a crazy world though
◊ STATUT : Tu connais pas la meilleure ? J'viens d'apprendre que je suis mariée ! Depuis cinq ans !! J'ai hâte de voir mon mari ! J'espère qu'il est riche ! (a) ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Si j'pouvais être en vie déjà, ce ne serait pas mal ! Après tu sais, je ne me visualise déjà pas dans une demi-heure, alors là... ◊ AVATAR : jena malone ◊ CRÉDIT : catsoon
Sujet: ABUDABIIIIII ∆ "Chéri, je suis rentrée. Ah, j’oubliais, je ne suis pas mariée." Sam 22 Mar - 2:06
hello husby!
« Mais tu m’énerves avec ton enthousiasme, tu vois toujours le bon côté des choses, moi j’ai pas de bon côté, c’est ça que t’as pas saisi, je veux être seule, rien attendre, rien espérer, dormir fumer des clopes manger hiberner, ne pas penser, ne pas réfléchir, laver par terre avec des lingettes Cif, jouer à Dinosaurland sur mon ordinateur, lire des vieux Elle, des vieux 20 ans, des romans que je connais par cœur, souligner toujours les mêmes phrases, regarder la télé, boire du lait, manger du pain trempé de thé et danser, danser toute seule parce que devant les autres je peux pas, c’est comme une partouze, c’est répugnant, ne pas pleurer, ne pas rire... »
Uuugh. Ce voyage en avion était long ! Pas si long. Mais trop long pour moi. Soit j’ai pu dormir. Mais pas assez, je me sens toujours aussi épuisée. J’ai quand même eu deux jours de dingue avant de prendre ce foutu avion ! Pour être honnête… je n’ai pas dormi depuis deux jours. Là j’ai à peine fait une sieste dans l’avion. Et j’ai dû dormir une heure, pas tellement plus. Après je me suis ennuyée à regarder par le hublot et à essayer de lire par-dessus l’épaule de mon voisin. Il avait un magasine, même pas intéressant, mais je m’ennuyais tellement. Le plus long ? Ça été en arrivant à l’aéroport. Ces texans sont dingues… à vérifier nos papiers et tout ça. S’il te plait, nous sommes sur le même territoire, nous sommes tous américains. Je suis même sûre que je suis plus américaine que vous, qui vérifiez mon passeport et mon sac. Et puis le temps de récupérer ma valise. Enfin je sais qu’elle est petite et que je n’ai pas beaucoup d’affaires, mais tout de même… vous n’étiez pas obligé de la mettre la dernière sur le tapis roulant. Enfin quoi qu’il en soit, je l’ai récupéré. J’ai bien été la seule à me poser par terre en plein milieu du chemin pour vérifier qu’absolument tout est dedans. Je n’ai plus grand-chose et foi de moi, je tiens à les garder ! La prochaine étape, fut de trouver un taxi qui accepterait de me prendre pour très peu d’argent. Soit gratuit, puisque je n’ai plus rien… Oh man, je suis totalement fauchée ! Finalement j’ai décidé de me la jouer fine. Je suis rentrée dans un taxi et lui ai dit où je voulais aller. Déjà ça ce n’était pas une mince affaire… je lui ai dit que je voulais aller au centre ville, je me suis dit que de là je pourrais facilement trouver ce que je cherche. Il a démarré, j’ai attendu un petit peu, et puis je l’ai joué très innocente. « Oh non… quelqu’un m’a volé mon argent ! » Alors là évidemment, tu parles, il a freiné net. Il s’est tourné vers moi et m’a regardé comme si j’étais le pire déchet ayant échoué sur sa banquette arrière. Je lui adressé mon sourire le plus brillant. « Que pourrais-je faire pour payer ma course ? » Toujours avec ce ton faussement innocent. Il m’a dévisagé une petite minute en silence. « Hm, montrez vos seins. » « Comment ? » Comme si ça me choquait réellement. « Jamais de la vie ! » Je pose ma main devant ma bouche, comme si j’étais une petite sainte nitouche. Il m’a désigné la porte. J’ai, faussement, réfléchit. « Très bien, mais un seul. » Il a hoché la tête. Je lui ai montré un sein (avec le soutien-gorge, et puis quoi encore ?!) et il a redémarré. Voilà comment je suis arrivée au centre ville. Maintenant étape suivante : trouver l’espèce de magasin que tient mon mari au nom bizarre. Wait a sec! C’est quoi son nom à lui déjà ? Oh man…
Après avoir fait le tour de plusieurs rues et de plusieurs magasins, j’ai finalement trouvé ce qui ressemble le plus à une épicerie. C’est bien ce qu’avait dit Kevin, n’est-ce pas ? Une épicerie ? Quelque chose comme ça. Entrons là-dedans. De plus, j’ai faim. Et peut être qu’ils accepteront de me donner un fruit à manger. Je me sens très mendiante aujourd’hui, encore plus que d’ordinaire. Je suis entrée et ça sentait le vieux pain ranci. J’ai froncé du nez, mais qu’importe, il faut que je le trouve ce gars. Alors j’ai vu un vieux monsieur, il travaille probablement ici. Bah ouais, en général dans une épicerie il y a toujours un petit vieux qui travaille. CQFD. Je me suis approchée. « Salut ! » Il a tourné la tête en sursautant et m’a sourit. « Oh bonjour jeune fille. » Vraiment ? J’ai presque la trentaine et tu me dis jeune fille ? J’ai l’air si jeune ? « Ouais salut, dites vous bossez ici ? » Je le regardais avec insistance. Ce vieux monsieur me dépassait à peine, et j’avais des talons ! « Ah non, non. » « Roh super… vous savez qui bosse ici ? » Il a hoché la tête. « Non parce que là y en a marre de tourner dans cette ville de vieux sans savoir où aller ! J’cherche un mec, j’ai totalement oublié son nom mais j’sais juste qu’il bosse dans un magasin. Super précis j’sais ouais. » J’ai regardé avec envie les pommes bien rouges devant moi. « Il a un nom trop zarb’ même ! Comme dans ce dessin animé, t’sais ! » J’ai tapé le bras du vieux, comme s’il voyait de quoi je parle. « Le gars avec sa lampe qui fait des vœux et le gars bleu qui les réalise, aah, c’est Aladdin ! Bah son nom ressemble à quelque chose là-dedans. T’sais, je suis ton meilleur ami ! Si Ali Baba a quarante voleurs, Shahrazade a mille histoires de cœurs ! » Il a secoué la tête d’un air perplexe. « Oh come on ! Le gars Aladdin aidé par le génie pour chopper la princesse Jasmine fille du Sultan qui vit avec son tigre Rajah et même que le meilleur pote d’Aladdin c’est un singe qui s’appelle heuuu Abu ! » Je veux dire, c’est pourtant clair comme explication. « C’EST ÇA LE NOM ZARB’ ! » Là le vieux monsieur a sourit. « Oh oui, je connais bien Abu, un brave garçon. » Je l’ai regardé en attendant la suite. « Eeeet ? Je peux le trouver où alors ? Aller quoi, j’ai pas toute la vie non plus ! » Le vieux a reculé de quelques pas. « Que se passe-t-il ? » Je me suis retournée pour me retrouver face à un grand blond. Hmm sexy. « J’cherche quelqu’un. Un gars au nom trop chelou. » « Cette délicieuse demoiselle vous cherche mon petit Abu. » A dit le monsieur. J’ai ouvert de grands yeux. « C’toi Abu ? » Il a hoché la tête. « Ma parole t’es pas facile à dégoter toi ! » Je me suis mise à rire, finalement contente d’avoir trouvé ce que je cherchais.
Il s’est avancé vers le monsieur en lui indiquant de le suivre. Bah je les ai suivis aussi. Vers la caisse, très bien. Naturellement je me suis placée devant. « J’te cherche depuis deux jours, tu sais ça ! Enfin depuis hier en vérité. Mais j’ai un peu perdu la notion du temps depuis que je n’ai pas dormi depuis quarante-huit heures. C’est horriblement long, tu le sais. » Il a tendu la main vers le monsieur pour lui prendre quelque chose des mains. Quant au vieux, il s’est tourné vers moi. « Puis-je ? » « Ouais bien sûr ! » Je lui ai déposé mon sac dans les mains et me suis retournée vers Abu en m’appuyant contre le comptoir. « Alors, t’es célibataire ? » Il a fait une drôle de tête. « Ben maintenant tu ne l’es plus ! Sage Dwight ! J’le prononce bien ? J’suis même pas sure de l’écriture. Demain faudra que je passe à la mairie pour faire changer mon nom. Je suis de retour à la maison ! Enfin je débarque, je n’ai jamais vu la maison. J’espère que t’as un lit pour deux. Hé tire pas cette tête ! Tu savais pas que tu étais marié ? Comment tu m’as oublié ? Comment as-tu osé ????!!! » Je l’ai vu devenir livide. Et je me suis mise à rire. « T’en fais pas, moi aussi je t’avais oublié. Pas une mince affaire pour te retrouver. Mais hé, je suis là maintenant ! Bon tu vis où ? On va le consommer ce mariage ? » Je lui ai fait mon haussement de sourcils légendaires. Pfou j’ai faim moi. « Bon maintenant qu’on est mariés, ce qui est à toi est à moi, hein. » J’ai attrapé une pomme et j’ai croqué dedans.
◊ STATUT : Error ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Toujours ici ◊ AVATAR : Sam Claflin ◊ CRÉDIT : (c) Ruthless
Sujet: Re: ABUDABIIIIII ∆ "Chéri, je suis rentrée. Ah, j’oubliais, je ne suis pas mariée." Sam 22 Mar - 22:43
My ... wait what ?
« Je suis une éternelle insatisfaite. Ce que j'aime, c'est l'attente, l'espoir, les rêves. Dès que j'ai ce que je veux, je m'en lasse. La réalité, à côté de tout ça, ça ne pétille pas assez. »
« T’es encore dans la lune ? » Je relève la tête pour contempler ma sœur qui joue avec des oranges. Son nouveau passe-temps quand elle vient me voir à l’épicerie, jouer avec mes fruits, une chance qu’elle soit un peu plus adroite que moi. « Non pas du tout » « Mais oui bien sûr, alors tu rêvais à quoi ? » Rien qui la regarde ! J’ai le droit d’avoir un esprit en pleine réflexion, je ne suis pas un libre penseur mais au moins je pense et mes pensées sont privées. « T’as pas des choses à faire ? » « Ouais fin j’attends Jodie et Marnie. » Je me demande comment elles font pour la supporter, elles sont totalement différentes. Ariel c’est Ariel, j’adore ma sœur mais elle est en permanence… Ariel. Parfois je me demande ce que je vais faire d’elle et rien me vient. C’est mal mais c’est ainsi. « Tiens v’la le bouffon. » Hein ? Je relève la tête. « Salut la compagnie !!! Abu j’ai une mission pour toi, l’idée du siècle. » Je regarde Ariel qui lève les yeux au ciel, c’est fou comme ses deux là s’adorent. « Qu’est-ce qu’il a encore été inventé. » « Femme poisson chut ! » Luke ne regarde même pas Ariel, je les regarde tous les deux, je sais qu’elle va enchérir, nous parlons de ma sœur, c’est mal la connaître si elle ne disait rien. Non ça ne se dit pas, ça serait mal la connaître de croire qu’elle va se taire. Là c’est mieux, parfois je bug aussi dans ma tête, il faudrait un jour que je fasse le tri. « Revois tes classiques, bon je file avant que l’autre abruti me donne une migraine. » Sourire de circonstances, je relève la main pour saluer ma sœur. « J’adore ta frangine et son air aimable, y a pas de toute vous avez été adopté, je vois pas l’autre possibilité ! Tu es génial enfin pas autant que moi mais tu l’es à ta manière mon chou et elle… Et bien c’est Ariel quoi, la femme poisson, celle qui tout savoir et qui est surtout flippant, non mais ose me dire le contraire. Ta sœur est super flippante, elle me fout les chocottes, rassure moi elle t’a rien dit ? » « Sur ? » Je regarde Luke intriguer, qu’est-ce que ma sœur, aurait-dû me dire ? Bon je dois continuer mon inventaire. « Rien d’important ! Alors je disais, j’ai eu une idée. Toi et moi on retourne à Vegas. » Il a fumé. Je ne préfère même pas écouter la suite, j’attrape la cagette. « Enfin je veux dire on va à Vegas ! Imagine tu pourrais tomber sur ton âme sœur ? Tu sais le fameux rêve que tu as raconté à Velma. » Je pose la cagette, je n’arrive pas à croire qu’elle lui ait raconté. « Oui elle ne tient pas sa langue la petite, lui en veut pas, je sais faire parler les femmes, un jour je t’apprendrai. Oui donc je me suis dit que ça pourrait être pas mal, qu’en dis-tu ? Et puis vois ça comme un projet, une sortie culturelle. » « Non. » « Désolé je ne connais pas ce mot, vous essayez de me dire quoi mon cher ami ? » Il en fait exprès en plus, il connait ma réponse, il sait que ça ne m’intéresse pas, alors pourquoi s’efforce-t-il de continuer ? Moi à Vegas ? Et puis quoi encore, je n’irai jamais là-bas, la ville du péché, de la débauche, il n’y a rien pour moi là-bas. Je n’ai pas envie de me retrouver marié à la première venue, non, non ma vie me plait telle qu’elle est et je ne veux rien changer. Alors je n’irai pas à Vegas, hors de question. « Tiens aide moi. » « Non, tu vois moi aussi je sais dire ce mot. Bon pendant que je vais à mon entraînement je te laisse réfléchir mais je n’accepte pas le mot « non » et puis rappelle-toi que j’ai le pouvoir de faire parler les femmes mais aussi celui de te faire faire tout ce que je veux ! » Là il est flippant. Je le regarde s’éloigner avec son sourire, celui qui dit « je suis satisfait de moi », il peut l’être mais je lui dirais toujours non. Ses plans sont toujours mauvais et ils finissent toujours pas me retomber dessus, c’est pour ça qu’il faut toujours dire non à Luke, qu’importe l’idée, il faut dire non. Sauf si vous êtes suicidaire, les gens qui l’écoutent, sont fous, complètement fous, comment on peut le suivre. Il a beau être mon meilleur ami, je ne le suis jamais dans ses idées farfelues, Vegas ! Impossible, que j’aille là-bas. Tout mais pas ça, quoique non vaut mieux pas que je lui dise ça, sinon il me trouvera pire.
C’est quoi ce rafus ? Ce n’est surement pas Edmond qui fait tout ce bruit, je le connais bien et je sais que je peux le laisser seul dans la boutique. C’est un homme de confiance, en même temps c’est un ancien marine, un homme droit, qui a des principes et des valeurs. Ça ne peut pas être lui qui fait tout ce vacarme, j’espère qu’on n’est pas en train de l’importuner. Pourquoi Luke est parti ? Je fais comment si j’ai besoin de lui ? Je ne vais surement pas me battre, la violence ne résout rien. Et puis je peux toujours joindre les autorités, enfin ne pensons pas à ça, il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions. « Oh oui, je connais bien Abu, un brave garçon. » Je me demande bien à qui Edmond est en train de parler, à une petite blonde, sa silhouette ne me dit rien. Je n’ai pas mémoire qu’il m’est parlé d’avoir une petite fille ou fille. Je m’avance un peu plus et souris à Edmond. « Eeeet ? Je peux le trouver où alors ? Aller quoi, j’ai pas toute la vie non plus ! » Je me retrouve à présent derrière cette jeune femme, non sa voix me dit rien. « Que se passe-t-il ? » Je me bouffe ses cheveux au passage, enfin l’odeur, je n’en demandais pas tant mais soit. Elle m’a l’air bien existé, ce n’est décidément pas une habituée et encore moins une fille du coin. Il suffit de voir comment elle parle, étrangement son regard me dit vaguement quelque chose. Je deviens fou, c’est tout, j’entends d’ici les paroles de Luke « fonce » ou pas. Elle a cette vulgarité lorsqu’elle ouvre la bouche qui me sidère, pourtant elle n’a pas beaucoup parlé. « J’cherche quelqu’un. Un gars au nom trop chelou. » « Cette délicieuse demoiselle vous cherche mon petit Abu. » Je souris à Edmond et regarde à présent la jeune femme. Je m’apprête à parler mais elle me coupe l’herbe sous le pied. « C’toi Abu ? » Il vaut mieux que je me taise, on dirait une Luke au féminin, elle parle vite et trop vite pour moi. Je ne suis pas habitué à ce vocabulaire. « Ma parole t’es pas facile à dégoter toi ! » J’arque un sourcil, essayant de comprendre ce qu’elle veut dire par « pas facile à dégoter. » Je fais signe à Edmond de me suivre vers la caisse, le pauvre il n’a pas toute sa journée et il n’a surement pas envie d’écouter les délires d’une femme. Je ne m’y connais peut-être pas en femme mais ce que je vois ne me donne pas envie d’en savoir plus. « J’te cherche depuis deux jours, tu sais ça ! Enfin depuis hier en vérité. Mais j’ai un peu perdu la notion du temps depuis que je n’ai pas dormi depuis quarante-huit heures. C’est horriblement long, tu le sais. » Non je sais quoi ? Je sais rien, elle est bizarre celle-là, pourquoi est-ce qu’elle me parle comme-ci on se connaissait, je ne la connais pas. J’attrape les articles d’Edmond, afin de le déranger, lui suis avidement les paroles de cette jeune femme. Je le plains, enfin je nous plains. « Puis-je ? » « Ouais bien sûr ! » NON MAIS DITES-MOI QUE JE RÊVE !!!! Elle ne vient pas de mettre son sac, oh mon dieu, je la regarde ébahis, elle n’a vraiment aucun respect pour les autres. Je m’empresse de venir en aide à Edmond, le pauvre, elle a mis quoi dans son sac, des briques. Je le pose à côté du comptoir et finis d’encaisser Edmond. « Alors, t’es célibataire ? » C’est qu’elle ose le draguer en plus, elle ne manque pas de toupet ! Donc nous disions vingt. Hop la monnaie et ses articles, un sac, et voilà c’est fait. Je les tends à Edmond qui les attrape mais continue de regarder cette blonde. La télévision doit lui manquer. « Ben maintenant tu ne l’es plus ! Sage Dwight ! J’le prononce bien ? J’suis même pas sure de l’écriture. Demain faudra que je passe à la mairie pour faire changer mon nom. Je suis de retour à la maison ! Enfin je débarque, je n’ai jamais vu la maison. J’espère que t’as un lit pour deux. Hé tire pas cette tête ! Tu savais pas que tu étais marié ? Comment tu m’as oublié ? Comment as-tu osé ????!!! » Hein ? Quoi ? Pardon ? Je la fixe un instant, c’est une blague ? « T’en fais pas, moi aussi je t’avais oublié. Pas une mince affaire pour te retrouver. Mais hé, je suis là maintenant ! Bon tu vis où ? On va le consommer ce mariage ? » Elle parle beaucoup plus vite que Luke, j’ai du mal à suivre. J’ai surtout du mal à voir ou elle veut en venir. « Bon maintenant qu’on est mariés, ce qui est à toi est à moi, hein. » Mes yeux passent de la pomme à sa bouche. Il faut que je m’asseye. « Abu je l’aime bien cette petite, garde-là ! » Je lève la main pour le saluer. Non mais pincez-moi je rêve. « Sympa ce vieux, c’est qui ? Ton père ? J’aurai peut-être dû dire Beau papa, oup’s fin je le saurais pour la prochaine fois. Bon alors mon petit mari, elle est où notre maison ? » Je relève mes yeux vers cette femme qui prétend être ma femme. « C’est une blague ? C’est Luke qui vous envoie ? Dites-lui que ça ne me fait pas rire, je ne suis pas désespéré au point de me jeter sur la première comédienne qui passe. Maintenant si vous le permettez. » J’attrape la pomme qu’elle était en train de manger et la jette à la poubelle. Je lui tends son sac. « J’ai du travail qui m’attend. Alors bonne journée à vous. » Pourquoi est-ce qu’elle ne veut pas attraper son sac ? Je ne vais pas employer la manière forte non plus, au puis crotte, je n’ai pas que ça à faire, je dois finir mon inventaire. Je pose son sac à pied, attrape mon calepin et me dirige vers la remise. Une femme, j’aurai tout vu, je le saurais si j’étais marié ! Et puis elle manque cruellement de manière, elle a beau être jolie, lorsqu’elle ouvre la bouche, j’ai envie qu’elle referme aussitôt. Il faut lui apprendre les manières. « Machin ! Enfin Abu revient ! » Je souffle un bon coup, on se calme, bon voyons voir, les fruits c’est fait. Il faut que je pense à recommander des prunes pour la semaine prochaine. « Alors ? » Je me retourne vers elle. « Alors quoi ? Qu’est-ce que vous faites encore là ? J’ai des choses à faire, retournez d’où vous venez et fichez moi la paix. » Converses à présent.
◊ STATUT : Tu connais pas la meilleure ? J'viens d'apprendre que je suis mariée ! Depuis cinq ans !! J'ai hâte de voir mon mari ! J'espère qu'il est riche ! (a) ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Si j'pouvais être en vie déjà, ce ne serait pas mal ! Après tu sais, je ne me visualise déjà pas dans une demi-heure, alors là... ◊ AVATAR : jena malone ◊ CRÉDIT : catsoon
Sujet: Re: ABUDABIIIIII ∆ "Chéri, je suis rentrée. Ah, j’oubliais, je ne suis pas mariée." Dim 23 Mar - 4:04
hello husby!
« Mais tu m’énerves avec ton enthousiasme, tu vois toujours le bon côté des choses, moi j’ai pas de bon côté, c’est ça que t’as pas saisi, je veux être seule, rien attendre, rien espérer, dormir fumer des clopes manger hiberner, ne pas penser, ne pas réfléchir, laver par terre avec des lingettes Cif, jouer à Dinosaurland sur mon ordinateur, lire des vieux Elle, des vieux 20 ans, des romans que je connais par cœur, souligner toujours les mêmes phrases, regarder la télé, boire du lait, manger du pain trempé de thé et danser, danser toute seule parce que devant les autres je peux pas, c’est comme une partouze, c’est répugnant, ne pas pleurer, ne pas rire... »
« Alors, t’es célibataire ? Ben maintenant tu ne l’es plus ! Sage Dwight ! J’le prononce bien ? J’suis même pas sure de l’écriture. Demain faudra que je passe à la mairie pour faire changer mon nom. Je suis de retour à la maison ! Enfin je débarque, je n’ai jamais vu la maison. J’espère que t’as un lit pour deux. Hé tire pas cette tête ! Tu savais pas que tu étais marié ? Comment tu m’as oublié ? Comment as-tu osé ????!!! T’en fais pas, moi aussi je t’avais oublié. Pas une mince affaire pour te retrouver. Mais hé, je suis là maintenant ! Bon tu vis où ? On va le consommer ce mariage ? Bon maintenant qu’on est mariés, ce qui est à toi est à moi, hein. » Il n’a pas l’air très réactif ce mec. De plus, au lieu de m’écouter (d’autant plus que ce que je raconte est très intéressant et important) il s’occupe d’emballer les affaires du petit vieux dans un sac plastique et de le lui donner contre de l’argent. Oh je vois, il travaille ici et vend ses légumes. Bah oui, c’est vrai que Kevin m’avait dit qu’il bossait dans un truc comme ça. J’ai décidément besoin de dormir moi. « Abu je l’aime bien cette petite, garde-là ! » Aw merci petit vieux ! Je penche la tête sur le côté en lui souriant comme une gamine. Tu vois, il m’aime bien lui ! En plus, il te dit de me garder. Bon je ne suis pas un chien hein. Mais ne me jette pas, même si tu ne me connais pas. Ou alors, attends que je puisse dormir, prendre une douche, manger… Enfin tu vois. Et quand le petit vieux s’en va, je lui fais un salue de la main. Je me retourne vers Abu en faisant voler mes cheveux d’un air très l’oréal. « Sympa ce vieux, c’est qui ? Ton père ? J’aurai peut-être dû dire Beau papa, oups fin je le saurai pour la prochaine fois. Bon alors mon petit mari, elle est où notre maison ? » Hmm qu’elle est bonne cette pomme, mais en vérité j’ai très envie d’un vrai repas. De la viande, quelque chose de consistant. « C’est une blague ? C’est Luke qui vous envoie ? Dites-lui que ça ne me fait pas rire, je ne suis pas désespéré au point de me jeter sur la première comédienne qui passe. Maintenant si vous le permettez. » Il m’arrache la pomme, la balance dans une poubelle et le voilà qui me tend mon sac. Je le regarde sans bouger, ma main toujours à mi-chemin de ma bouche. « J’ai du travail qui m’attend. Alors bonne journée à vous. » Il continue de me tendre mon sac, je continue de ne pas bouger. Puis il le pose et s’en va. Je le regarde partir, perplexe. « Qui est Luke ? » Et puis je me mets à rire. « Machin ! Enfin Abu reviens ! » C’est qu’il m’ignore royalement en plus. Je ne suis pas une fille qu’on ignore ! De plus, quel mec censé pourrait résister à tout ça ? Et par tout ça, j’entends ce corps en parfaite santé que j’ai à offrir.
Je suis le chemin qu’il a emprunté et me retrouve dans une petite pièce. Probablement ce qu’on appelle l’arrière-boutique. Ça ressemble à un local en fait. Et je le vois lui, accroupie devant une boîte en train de compter ses fruits. Puis il note quelque chose sur son calepin. Ouais… bah il est sexy, ça c’est sur, mais il a l’air un peu ennuyant vu comme ça. « Alors ? » Il se relève en se tournant vers moi. Evidemment je suis obligée de relever la tête. Ce mec est damn grand ! « Alors quoi ? Qu’est-ce que vous faites encore là ? J’ai des choses à faire, retournez d’où vous venez et fichez moi la paix. » Puis il continue ses petites affaires. « Tu fais quoi là ? » Je me penche pour voir par-dessus son bras. « Tu deals de la drogue ? » « Quoi ?! Non mais ça va pas ? » Je fais une moue désinvolte. « Montes pas sur tes grands chevaux enfin. T’es un grand garçon, tu fais ce que tu veux. » Je secoue la main et hausse des épaules. Et puis de toute façon, s’il compte dealer avec ses carottes et ses tomates, il est mal barré. « Au fait, c’est qui Luke ? » A nouveau il me dévisage. « Tu trouves vraiment que j’air l’air d’une comédienne ? » Demandais-je en souriant rêveusement. Je me serais bien imaginée en tête d’affiches des plus grands films. Ou même à Broadway, pourquoi pas ? Ça aurait toujours été mieux que danser à moitié nue devant des inconnus. De plus, je suis sûre que ça paye bien mieux aussi ! Je sors de mes pensées quand je réalise que je suis en train d’entortillée une mèche de cheveux autour de mon index. Ok, on se réveille. Je ne serai jamais actrice ni quoi que ce soit. Je secoue la tête et reporte mon attention sur lui. « Peu importe. Dis y a moyen que je mange un truc, je meurs de faim ! » Dis-je en posant la main sur mon ventre. « Dans cet avion ils donnent rien de plus qu’un petit sachet de chips au fromage qui sentent les pieds et un verre d’eau. J’ai aussi besoin d’une douche. Et, waooow, je suis fatiguée. » Je ne peux empêcher mon bâillement. « Au fait, tu peux me dire tu, vous ça fait trop conventionnel. Et puis surtout, on est mariés maintenant. » J’hausse des sourcils plusieurs fois en lui offrant un petit sourire coquin.
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Sujet: Re: ABUDABIIIIII ∆ "Chéri, je suis rentrée. Ah, j’oubliais, je ne suis pas mariée." Dim 23 Mar - 18:42
My ... wait what ?
« Je suis une éternelle insatisfaite. Ce que j'aime, c'est l'attente, l'espoir, les rêves. Dès que j'ai ce que je veux, je m'en lasse. La réalité, à côté de tout ça, ça ne pétille pas assez. »
Un royaume de solitude, ma place est là pour toujours. Le vent qui hurle en moi, ne pense plus à demain. Cache tes pouvoirs, n’en parle pas, fais attention le secret survivra, pas d’état d’âme, de tourment, de sentiments. Libéré, délivré, je ne mentirais plus jamais. C’est décidé je ne regarde plus la télé avec Velma, pourquoi ai-je accepté de regarder le dernier Disney avec elle ? Je suis fou dans ma tête à chaque fois, ça finit de la même manière : j’ai les chansons en tête. Saperlipopette, il faut que j’arrête les chansons Disney, c’est comme-ci … Ils sont un drogue en fait, pas besoin de poudre, tu prends un Disney, tu l’écoutes et la chanson te reste en mémoire. Un jour j’arrêterai mais pas demain, car demain j’ai l’inventaire et puis je dois avouer que ça fait du bien de regarder un dessin animée, pas de prise de tête et ça change du quotidien. C’est Luke qui n’est pas trop fan mais bon lui il ne vit que pour l’aventure, par moment il faut savoir rester sage. Dire qu’avant j’étais pire que lui… Ne penses pas ainsi Abu, tu dois t’occuper de l’inventaire, enfin tu dois surtout te débarrasser de cette comédienne. Il me croit en chien à ce point-là ? Je ne suis pas comme lui, je n’ai pas besoin de ça, enfin je n’ai pas besoin d’une femme pour être heureux. Je ne suis pas asexué, juste que je ne désire pas courir après les filles, si la bonne existe réellement, elle se présentera. Pour l’heure, j’ai mon commerce à faire fonctionner et puis j’ai beaucoup trop de responsabilité. Je la regarde une seconde fois, non je n’ai décidément pas de temps à perdre. J’attrape la pomme et la balance dans la poubelle, j’ai encore des restes du basket. Enfin j’en ai pas fait autant que le skate mais je me débrouillais plutôt bien, mais le skate reste mon domaine de prédilection. Parfois ça me manque et puis je me rappelle que c’est bien trop dangereux et que les gens comptent sur moi. Je ne dois pas mourir, j’ai beaucoup trop de charges à mon actif. Ce n’est pas Ariel qui s’occuperait de maman, il faudrait déjà qu’elle sache faire cuire un plat et ceci n’inclus pas les préparations rapides. J’adore ma sœur, faut pas croire mais ça reste ma sœur et nous sommes bien trop différent. Ariel vit dans son monde ou les gens l’énervent et surtout n’arrivent pas à sa hauteur. Je pourrais être considéré mieux vu que je suis son frère, son grand frère même mais non pas de différence et le pire c’est qu’elle a toujours été comme ça. M’enfin on ne va pas changer le monde et encore moins ma sœur, c’est trop tard pour ça. En revanche, je peux changer les conneries de mon meilleur ami, je tends le sac, lourd, je me demande bien ce qu’elle a mis dedans. « J’ai du travail qui m’attend. Alors bonne journée à vous. » Elle me fixe, oui bon si vous ne voulez pas prendre vos affaires, ce n’est pas mon problème, moi j’ai d’autres choses à faire. La réserve m’attend et surtout l’inventaire, j’ai déjà fait les fruits et légumes, à présent je dois m’occuper des conserves et après les bouteilles. On est toujours mieux servis que par soit même, mon père m’avait dit ça une fois et je crois qu’il avait raison. « Machin ! Enfin Abu reviens ! » Elle n’est pas décidée à lâcher prise et moi je ne suis pas décidé à l’écouter. Alors voyons voir, légumes bonduel. « Alors ? » Je me retourne pour la regarder. « Alors quoi ? Qu’est-ce que vous faites encore là ? J’ai des choses à faire, retournez d’où vous venez et fichez moi la paix. » Elle croit que je n’ai que ça à faire de ma journée ? Et bien non, je n’ai pas le temps d’écouté son monologue, surtout pour des conneries, ce n’est pas comme ça que ma boutique va tourner. 35 de celle-ci, si j’en recommande.« Tu fais quoi ? » Non mais c’est pas possible, elle ne va pas me lâcher. « Tu deals de la drogue ? » « Quoi ?! Non mais ça va pas ? » Je la regarde un instant puis secoue la tête, mais elle va vraiment pas bien. En quoi je deal et puis ô grand jamais je ne ferais ça, c’est… mal. Je ne tiens pas à finir ma vie derrière les barreaux, j’ai une moral et une conscience, qui s’appelle Velma mais ça c’est une autre conscience, une plus vivante. Bon reprenons, j’en étais où ? Ah oui les petits pois… « Montes pas sur tes grands chevaux enfin. T’es un grand garçon, tu fais ce que tu veux. » Je serre les poings, non mais ce n’est pas possible, elle peut pas se taire. Je me tourne vers elle, apparemment madame a besoin d’attention, elle est pas venue à la bonne adresse. Je n’ai pas de temps à perdre avec tout ça. « Au fait, c’est qui Luke ? » Elle se moque de moi ? « Celui qui vous a employé, bon vous avez fini ? J’ai du boulot. » J’attrape mon calepin, je ne m’occupe pas d’elle. « Tu trouves vraiment que j’air l’air d’une comédienne ? » « Je n’en sais rien, je ne suis pas metteur en scène, pardon. » Je la fixe un instant, c’est pas qu’elle est chiante, bon si un peu quand même mais elle prend de la place et surtout elle se retrouve devant mes fournitures. Au moins, elle se dégage, elle comprend en partie ce que je lui raconte, ou alors elle comprend ce qu’elle veut comprendre. « Peu importe. Dis y a moyen que je mange un truc, je meurs de faim ! » Je souffle. Non mais c’est pas vrai, il aurait pu prendre une muette, j’aurai eu la paix. Je ne suis pas habitué à débit si… franc, cru et déplacé. En plus, elle n’arrête pas de me tutoyer, ce qui m’agace. Luke aurait pu se passer de me prendre une version féminine de lui, je m’en serais bien passé. « Dans cet avion ils donnent rien de plus qu’un petit sachet de chips au fromage qui sentent les pieds et un verre d’eau. J’ai aussi besoin d’une douche. Et, waooow, je suis fatiguée. » Bon stop ! J’en peux plus. Je pose mon calepin. Je suis patient mais j’ai mes limites et je sens qu’elle va m’empêcher de travailler. Je passe une main dans mes cheveux, réfléchit Abu. « Au fait, tu peux me dire tu, vous ça fait trop conventionnel. Et puis surtout, on est mariés maintenant. » Là revoilà avec ça, elle a dû sacrément se prendre un coup sur la tête. Moi marié et puis quoi encore ? « Si je vous nourris, vous promettez de me laisser bosser tranquille ? » Pourquoi est-ce qu’elle me regarde ainsi ? Elle a des tics bizarres. Enfin bref, ça ne va pas me tuer de la nourrir, je suis habitué à nourrir les chats errant. Et puis si après je peux bosser dans le calme, ceci dit je n'ai pas besoin d'animal de compagnie, j'ai assez de Luke pour ça. Alors la prochaine fois qu'une idée comme ça lui traverse l'esprit, j'aimerai bien qu'il s’abstienne.
Qu’est-ce que je vais lui faire à manger ? « Et tu peux arrêter les vous, ça me vieillis et j'aime pas ça. » « Pourquoi ? Je ne vous connais pas et je ne vois pas pourquoi je dirais tu à une parfaite inconnu qui raconte des inepties. » Je sens son parfum derrière moi, un peu trop fort à mon goût. Elle ne passe vraiment pas inaperçu. Je ferme le magasin, on ne sait jamais. Je ne peux pas avoir la tête partout, surtout avec une fille comme elle dans ma boutique. Je dois avoir un restant de lasagnes d’hier soir, ça va lui suffire, enfin je l’espère, de tout façon je n’ai rien d’autres. Elle est sur mes traces et c’est assez perturbant. « Non mais me dit pas que je vais vivre ici, c’est tout p’tit ! Non chéri va falloir qu’on déménage. » Je lève les yeux au ciel. « Vous pouvez pas arrêter votre rôle cinq minutes ? C’est assez fatiguant, nous ne sommes pas mariés, je me connais et je me serais certainement pas marié avec une femme comme vous… Ne le prenez pas mal mais nous n’avons rien en commun et puis je ne vous connais pas. Vous êtes sûr que vous vous n’êtes pas fait mal ? Vous vous trompez peut-être d’homme. » J’ouvre le frigo, les voilà. Une assiette, un verre, j’installe tout ce qui faut. Je rêve ou elle visite. « Vous avez faim ou pas ? » Mais qu’est-ce qu’elle fabrique ? OH MON DIEU ! « Mais vous… rhabillez-vous tout de suite ! » « J’peux pas manger si j’suis sale mais/ » Mais… mais j’ai les mains devant les yeux. Je referme la porte de la salle de bain, il me faut mon téléphone. « Allôôôooo votre dévoué Luke attend un oui – Ce n’est pas drôle, tu, tu, c’est quoi cette connerie ? Elle est nue dans ma salle de bain. – WAIT répète ? – La comédienne que tu as engagé est nue dans ma salle de bain, elle prend une douche en ce moment même. –Et tu attends quoi ? – Pour ? – FONCEZ !!! Une nana se désape chez toi et tu restes là à me parler, je sais que tu m’aimes mais fonce. – Tu peux lui dire d’arrêter son numéro ? – Quel numéro ? De quoi tu m’chantes ? J’comprends rien. – La blague ne prend plus Luke. – Je jure que je n’y suis pour rien. – Sur ta tête ? – Yup ! » Là c’est moi qui ne comprend plus rien, il faut que je m’asseye et vite. C’est quoi ce bruit ? Ah oui le microonde ! Bon sang mais je rêve ou quoi ? Ça ne peut-être que ça.
◊ STATUT : Tu connais pas la meilleure ? J'viens d'apprendre que je suis mariée ! Depuis cinq ans !! J'ai hâte de voir mon mari ! J'espère qu'il est riche ! (a) ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Si j'pouvais être en vie déjà, ce ne serait pas mal ! Après tu sais, je ne me visualise déjà pas dans une demi-heure, alors là... ◊ AVATAR : jena malone ◊ CRÉDIT : catsoon
Sujet: Re: ABUDABIIIIII ∆ "Chéri, je suis rentrée. Ah, j’oubliais, je ne suis pas mariée." Lun 24 Mar - 0:13
hello husby!
« Mais tu m’énerves avec ton enthousiasme, tu vois toujours le bon côté des choses, moi j’ai pas de bon côté, c’est ça que t’as pas saisi, je veux être seule, rien attendre, rien espérer, dormir fumer des clopes manger hiberner, ne pas penser, ne pas réfléchir, laver par terre avec des lingettes Cif, jouer à Dinosaurland sur mon ordinateur, lire des vieux Elle, des vieux 20 ans, des romans que je connais par cœur, souligner toujours les mêmes phrases, regarder la télé, boire du lait, manger du pain trempé de thé et danser, danser toute seule parce que devant les autres je peux pas, c’est comme une partouze, c’est répugnant, ne pas pleurer, ne pas rire... »
« Au fait, c’est qui Luke ? » « Celui qui vous a employé, bon vous avez fini ? J’ai du boulot. » J’hausse des épaules. Oh non, je suis loin d’avoir terminé. Attends une minute… celui qui m’a employé ? Mais non il s’appelait Kyle. Enfin il s’appelle toujours Kyle, c’est juste qu’il n’est plus mon patron maintenant, alors je dis juste il s’appelait même s’il s’appelle toujours. Il ne s’appelle pas toujours, hein, mais Kyle ! Enfin peu importe. « Tu trouves vraiment que j’air l’air d’une comédienne ? » « Je n’en sais rien, je ne suis pas metteur en scène, pardon. » Je secoue la main en souriant. « Oh ce n’est pas grave, je te pardonne. » Visiblement il essaye de passer. Je me décale tout en jetant un coup d’œil à son bloc note. Tout ça m’a l’air d’un ennui mortel… « Peu importe. Dis y a moyen que je mange un truc, je meurs de faim ! » Dis-je en posant la main sur mon ventre. « Dans cet avion ils donnent rien de plus qu’un petit sachet de chips au fromage qui sentent les pieds et un verre d’eau. J’ai aussi besoin d’une douche. Et, waooow, je suis fatiguée. » Je ne peux empêcher mon bâillement. « Au fait, tu peux me dire tu, vous ça fait trop conventionnel. Et puis surtout, on est mariés maintenant. » J’hausse des sourcils plusieurs fois en lui offrant un petit sourire coquin. « Si je vous nourris, vous promettez de me laisser bosser tranquille ? » Travailler ? Qui veut bosser là-dedans ? Ça sent le renfermé ici. M’enfin si vraiment il tient à travailler. Je pourrais dormir pendant ce temps-là, comme ça je reprendrais des forces et je lui montrerai comment on consomme un mariage d’où je viens ! J’hoche la tête pour acquiescer, conduis-moi à de la bonne nourriture. « Et tu peux arrêter les vous, ça me vieillit et j'aime pas ça. » « Pourquoi ? Je ne vous connais pas et je ne vois pas pourquoi je dirais tu à une parfaite inconnue qui raconte des inepties. » « Des inep quoi ? » Je roule des yeux. Je suis, hm… truc à travers son magasin. J’ai les mains dans les poches de ma robe et je regarde partout autour de moi. Surtout au plafond en fait, j’aime bien regarder les plafonds. Ne me demandez pas pourquoi. Je crois que c’est la sensation de grandeur et de se sentir si petite, je dois apprécier ça. Il ferme son magasin. Il y a vraiment des gens qui vont essayer de lui voler des tomates ? Je le suis de près (je n’ai pas envie qu’il se sauve avec ses grandes jambes et qu’il essaye de me semer) jusqu’à ce qu’il grimpe des escaliers et monte dans un petit appartement. Petit, c’est le terme.
« Non mais me dis pas que je vais vivre ici, c’est tout p’tit ! Non chéri va falloir qu’on déménage. » Je lève mon index et j’accentue le chéri que je trouve vraiment drôle. « Vous pouvez pas arrêter votre rôle cinq minutes ? C’est assez fatiguant, nous ne sommes pas mariés, je me connais et je ne me serais certainement pas marié avec une femme comme vous… Ne le prenez pas mal mais nous n’avons rien en commun et puis je ne vous connais pas. Vous êtes sûre que vous vous n’êtes pas fait mal ? Vous vous trompez peut-être d’homme. » Oh trop mignon, il s’inquiète déjà pour moi. Si je me suis fait mal ? Oh mon p’tit, si tu savais par quoi je suis passée… la question est : quand n’ai-je pas eu mal ? « Abu nom bizarre Dwight, non je ne me trompe pas, j’en suis sûre. Qui tient un petit magasin. Je me rappelle de ça. J’ai même eu le papier de certificat de mariage pour te le prouver. C’est dans mon sac ! » Je montre derrière moi machinalement, mais mon sac je l’ai oublié dans son magasin. Tant pis, c’est sans importance depuis qu’il a fermé à clefs. « Je ne le prends pas mal, je suis du genre unique et j’ai rarement rencontré quelqu’un avec qui j’ai beaucoup en commun. » Je passe dans une autre pièce et découvre une chambre avec un grand lit. Au moins, on aura de la place pour deux. Puis je change, oh une salle de bain ! Super ! Je n’attends pas une minute et retire ma robe, puis mes sous-vêtements. « Vous avez faim ou pas ? » J’allume l’eau mais je dois attendre quelques instants que l’eau chaude s’amène. « Oui ! » Évidemment que j’ai faim, je lui ai déjà dit. « Mais vous… rhabillez-vous tout de suite ! » Je me retourne pour me retrouver face à ce grand blond qui semble totalement dépourvu de tous ses moyens. J’hausse des épaules et d’un ton las je lui réponds. « J’peux pas manger si j’suis sale mais/ » Que fait-il ? Il se cache les yeux… je rêve. « Tu n’as jamais vu de fille nue de ta vie ? » Puis il est partit presque en courant (et en fermant la porte de la salle de bain). J’entre dans la douche sous l’eau chaude qui me fait un bien fou. Je pousse un soupir de soulagement en fermant les yeux. Mais mon ventre qui gargouille me ramène à la réalité. Je déteste prendre une douche quand j’ai terriblement faim, mais je déteste manger quand je suis sale. Et je pue ! Je le sens. J’attrape un shampoing et me frotte la tête comme si je devais me débarrasser d’un quelconque poison ou qu’est-ce. Et puis je fais de même avec du savon, j’en profite même pour me démaquiller complètement. Tant qu’à faire, de toute façon je vais bientôt aller dormir alors bon. Une fois entièrement propre – je me sens tellement mieux – je sors de la douche. Mais je n’ai pas de serviette. « Hé ! J’ai pas de serviette ! » Je l’entends parler tout seul mais ne comprends rien à ce qu’il raconte. Tant pis. J’entreprends d’ouvrir les tiroirs pour trouver quelque chose, mais rien… Je ne vais pas utiliser celle qui est accrochée là, c’est la sienne et c’est sale de partager les serviettes. Je vais simplement aller lui en demander une.
Je sors de la salle de bain, je suis toute trempée et on me suit à la trace mais c’est de sa faute aussi. S’il ne cachait pas ses serviettes ! Je m’arrête à l’entrée de sa cuisine en m’appuyant contre le mur. « Impossible de trouver une serviette, c’est que je commence à avoir un peu froid là. » Mon regard s’arrête sur la table et qu’est-ce que je vois ? Des lasagnes. « J’aime pas trop ça… » Mais mon ventre criant famine, je pose ma main dessus en grimaçant. « Mais c’est ok, j’ai tellement faim que je le prendrai ! » Cependant j’ai besoin de me sécher. « Sérieusement, j’ai froid et quand j’ai froid, mes seins pointent, regarde ça a déjà commencé ! » Dis-je en les pointant du doigt ! « Ah aussi… j’ai oublié mon sac dans ta boutique… t’aurais pas des fringues pour moi ? » Demandais-je en haussant des épaules d’un air innocent. « Une chemise, n’importe… vu que je n’ai pas de culotte, un truc qui dépasse mes hanches. » Un frisson me parcoure le corps ce qui m’obliger à me frotter les bras de mes mains. J’étais bien sous la douche mais pas là… je ne suis plus bien du tout. Et l’autre qui est bloqué… « Allô ? »
◊ STATUT : Error ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Toujours ici ◊ AVATAR : Sam Claflin ◊ CRÉDIT : (c) Ruthless
Sujet: Re: ABUDABIIIIII ∆ "Chéri, je suis rentrée. Ah, j’oubliais, je ne suis pas mariée." Lun 24 Mar - 2:18
My ... wait what ?
« Je suis une éternelle insatisfaite. Ce que j'aime, c'est l'attente, l'espoir, les rêves. Dès que j'ai ce que je veux, je m'en lasse. La réalité, à côté de tout ça, ça ne pétille pas assez. »
Il me jure que ce n’est pas lui mais tout ceci ne peut pas être vrai, je veux dire moi épouser une parfaite inconnue ? C’est impossible. J’ai toujours été maître de ma vie depuis que j’ai seize ans, avant je ne la contrôlais pas mais là… Là c’est différent, je regarde mon téléphone tout en passant une main dans mes cheveux (je sais que ça te fait un effet de dingue), c’est impossible. Si Luke n’est pas le commanditaire, c’est quelqu’un d’autre. Je ne peux pas y croire. Je n’aurais pas fait ça et puis quand ? Je ne suis jamais sorti d’ici, j’ai la phobie des transports en commun, alors comment ? Je doute qu’elle soit déjà venue à Pasadena, vu sa dégaine. Je sais que c’est mal de jugé les gens à leur style vestimentaire mais là… J’ai la preuve sous les yeux, cette femme n’a aucune classe et encore moins de savoir vivre. Je me vois mal épouser une femme comme elle, nous n’avons rien en commun, je ne l’aurais certainement pas épousé, sans l’avoir présenté à ma mère. Oh mon dieu maman ! Non mauvaise idée, je sais qu’elle m’imagine déjà marié et père mais de là à manigancer toute cette mascarade, non ce n’est pas elle. Tout ceci ne peut pas être vrai, je n’aurais jamais fait une connerie pareille. Ce n’est pas moi, elle doit forcément se tromper d’homme. Oui bon il n’existe pas trente-six milles Abu Dwight, je suis bien le seul et l’unique mais non. Non c’est impossible, je peux pas y croire. Je n’aurais jamais fait ça. Nous parlons de moi, ma vie est sous contrôle depuis que j’ai rasé ma crête et que j’ai rangé mon skate. J’ai renoncé à ma vie d’aventurier pour m’occuper de ma famille et depuis ce jour ma vie est bien encadrée. C’est purement impossible, je ne suis pas fou, je ne suis pas Luke. Tout ceci peut lui arriver à lui ou à Anakin mais pas à moi. Ce genre de chose ne peut pas m’arriver, je… Je ne suis pas comme ça, j’ai toujours fait en sorte de gérer ce que je faisais, ma vie ne peut pas m’échapper. Je ne peux pas. C’est impossible. Il faut que tu te reprennes Abu, tout ceci est une blague, une boutade de plus d’un de tes amies. Oui mais lequel ? Le seul qui aurait pu faire ça, vient de me jurer que non. Je vois mal ma sœur me faire un coup pareil, elle m’aime, oui je sais qu’elle m’aime mais elle ne me collerait pas un phénomène comme ça sur le dos. Velma ? Certainement pas, elle préfère me refourguer à ses copines comme-ci j’étais un vieux jouet, un peu comme Andy dans Toy Story. Il faut vraiment que j’arrête les Disney. Bon on se reprend, le plat est prêt. J’espère qu’elle va aimer, de toute façon, je n’ai rien d’autre à lui proposer. Je suis déjà assez gentil pour la nourrir, d’autres l’auraient laissé à la rue. Je sais qu’un jour ma bonté me perdra mais pour l’heure elle m’atteint une fois de plus. Enfin si ça me permet de travailler dans le calme, ah oui mon inventaire ! J’allais l’oublier celui-là, voyons voir ou j’en étais. Ah oui les conserves, légumes c’est bon, plat préparé, c’est bon. Il faudrait que je recommande des pâtes aux jambons ou des raviolis. Il faut que je reprenne des plats tout préparés, Edmond m’en a réclamé ainsi que Joe. Si je n’écoute pas mes clients, ça l’affiche mal, non je les écoute toujours. Velma n’arrête pas de dire « Abu l’homme qui aime faire plaisir aux gens. » Ce n’est pas faux, j’aime bien rendre service et voir les gens heureux, je n’y peux rien. Je sais que je fais passer mon plaisir en second mais c’est plus fort que moi, je veux voir ma famille heureuse. Je sais qu’Ariel me remerciera un jour, je ne sais pas juste pas l’année. Peut-être sur mon cercueil, ce jour-là peut-être qu’elle dira des mots gentils à mon intention. Allez savoir de quoi ma sœur est capable, de tout, c’est bien ça qui me fait peur. Elle est Ariel. Si un jour, des producteurs télés décident de faire une émission de télé réalité sur des familles, je crois qu’on pourrait se présenter, la nôtre est atypique. Entre ma mère, ma sœur et moi et puis Luke, qui représenterait le labrador de la famille ou le frère, enfin depuis le temps il connait ma famille bien mieux que moi. Ma tante Luce l’adore mais c’est parce qu’elle est fan de Hocket. Et puis n’oublions pas Velma, elle, je la vois bien dans le rôle de la tante exécrable ou alors l’oncle qui a toujours des idées pourries. Quelle famille ! Un jour ma sœur trouvera un homme qui veuille d’elle, je le plains le pauvre, il ne sait pas dans quoi il s’embarque. Il lui faudra beaucoup de courage pour supporter Ariel, peut-être qu’elle attend juste son prince, le prince Eric bien sûr ! Il faut vraiment que j’arrête les Disney, j’aurais dû dire ça à mes parents, c’est un peu de leurs fautes, il suffit de voir nos prénoms, Abu et Ariel. C’est sûr qu’on gagne le prix de l’originalité mais bon c’est lourd à porter par moment. Ariel à la rigueur ça passe toujours mieux qu’Abu, j’ai toujours été comparé à un singe. Je ne suis pas un voleur et je n’ai pas de queue et je ne mesure pas trois pieds de haut. Franchement il faut arrêter les stéréotypes et c’est moi qui dit ça, alors que je juge la première inconnue à ses paroles et tenues ?
« Impossible de trouver une serviette, c’est que je commence à avoir un peu froid là. » En parlant d’elle, elle me sort de mes pensées. OH MON DIEU ! Mes yeux s’ouvrent en grand, je lâche l’assiette qui atterrit sur le sol. Je me sens rougir d’un coup, il fait chaud. Non mais elle ne va pas rester vêtue ainsi ? Elle fait quoi ? Elle mange. OH MON DIEU !!! Non mais ça ne peut pas être réel. Je dois bien avouer qu’elle a un corps bien sculpté mais là n’est pas la question. Elle a vraiment aucune gêne, on ne se comporte pas ainsi devant de parfait inconnu. Je l’entends parler mais je suis dans l’incapacité de l’écouter. Il lui faut des habits et pourquoi n’a-t-elle pas pris une serviette qui se trouve dans le buffet sous l’évier. Ce n’est pas si dur à comprendre. Je… je secoue la tête et pars en direction de ma chambre. Ne pas jugez les gens sur leurs apparences ? Oui mais là tout de même, elle n’a aucune manière, aucun savoir vivre, c’est insupportable. Je ne vais pas pouvoir continuer cette mascarade plus longtemps. Ça devrait suffire. « Tenez habiller vous, vous saviez qu’il y avait des serviettes dans la salle de bain ? D’où venez-vous ? » Pourquoi je m’intéresse à elle ? Enfin au moins je saurais d’où elle vient, ses manières ne sont pas d’ici, je connais les Texans et ils ne sont pas aussi exubérant. Je n’ose même plus la regarder, elle manque cruellement de respect pour son corps. Et si j’avais été un psychopathe ? Elle n’a pas l’air de se soucier du danger, elle sort ainsi sans se soucier des retomber.« Je… J’ai beaucoup de boulot, si vous voulez joindre quelqu’un le téléphone se trouve ici. Je… Je vous laisse finir de dîner. Je retourne dans la remise. » Oui voilà ! J’ai besoin de sortir d’ici. Je sais que Velma m’engueulerait pour ce que je suis en train de faire, une parfaite inconnue chez moi et je la laisse seule dans mon appartement. De toute façon si elle veut sortir, c’est par la boutique donc je risque de la voir. Oui mais justement elle peut prévenir son mec ou je ne sais qui… Je suis peut-être en train de me faire avoir… Il ne faut pas que je pense ainsi. Il existe encore des gens bien sur cette planète, j’y crois. Son sac. Il faudrait peut-être que je lui montre. « Aaah ! Vous m’avez fait peur, mais pourquoi me suivez-vous ? Je comptais vous ramener votre sac, vous voulez peut-être vous change ? » Une chance que Velma ait oublié des affaires et qu’elle fasse à peu près la même taille, bon elle nage un peu dedans mais elle n’est plus nue, c’est un bon départ. « T’es pas célibataire alors ? Dommage mais bon je suis là à présent donc la pétasse dégage. » Hein ? Je secoue la tête, qu’est-ce qu’elle raconte encore ? « Vous êtes toujours… grossière ? » Je sais que ça ne se fait pas mais trop tard et puis il faut qu’elle arrête de me suivre, je ne suis pas habitué et je n’aime pas ça. « Excusez-moi mais j’ai dû travaille. On vient vous récupérer ? Vous avez repris la raison ? » Je n’ai pas besoin de la regarder, j’ai encore une vision d’elle nue dans ma tête. Image que j’aimerai oublier. Mon inventaire, lui n’est pas nu et justement il m’attend.