◊ STATUT : Je vis une grande histoire d'amour avec moi-même, c'est déjà pas mal, non ? ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Chez ta mère ! Ses lasagnes sont fameuses ! ◊ AVATAR : Margot Robbie, la magnifaïke ! ◊ CRÉDIT : pulp fiction. (avatar)
Sujet: Surprise motherfucker •• Mowgly. Dim 16 Mar - 23:40
► Surprise motherfucker ◄
Where there is desire there is gonna be a flame, where there is a flame someone's bound to get burned but just because it burns doesn't mean you're gonna die. You got to get up and try...
« Avah, ma chérie... il est temps de te lever... ». Ma mère qui me réveille alors que je suis en plein sommeil réparateur... J'ai l'impression d'avoir de nouveau quinze ans et d'être en retard pour aller au lycée. Putain de loose de merde ! « izjdieu ». Ouais, j'suis pas du matin... « il est treize heures trente quand même... »... et apparemment pas de l'après-midi non plus... En fait, si c'est pour me réveiller, ouvrir ma fenêtre et tomber sur le paysage moisi de Pasadena, non merci ! Je préfère mourir de soif dans mon lit. Une mort longue et douloureuse, j'en ai rien à foutre, ça sera toujours mieux que la réalité. « Avaaah ! ». Okay, elle commence sérieusement à mes les gonfler. J'ai plus quinze ans, j'ai pas à aller au lycée, alors pourquoi est-ce qu'elle me les brise en venant me réveiller ? « On t'a laissé à manger dans la cuisine, Milo est à l'école. ». Super ! Comme si j'en avais quelque chose à foutre, sérieusement ! Mais maintenant que je suis réveillée, impossible d'ignorer les rayons du soleil qui tapent sur mon visage. Putain, la galère. Du coup, j'suis obligée de me tirer des draps de mon lit d'adolescente et de me réveiller. Je hais ma vie. Je la hais le matin, le soir, le midi, l'après-midi, tout le temps à n'importe quelle heure. Sur ma table de chevet traîne ma bague de fiançailles. Un anneau en or blanc surmonté d'un énorme diamant qu'on peut remarquer à trente kilomètres à la ronde. Alexander peut se gratter s'il croit que je vais la lui rendre... J'suis peut-être blonde, mais j'suis pas conne. S'il la veut, ce fils de chien a cas venir la chercher et là, je lui montrerai ce qu'il loupe. Une déesse dans son environnement naturel... Ouais non, Pasadena le fera surement pas rêver et la tapisserie vieillotte de ma chambre d'enfant non plus. Putain, c'est la merde. Quand je descends les vieux escaliers en bois qui grincent encore, je sais pertinemment que mes parents vont s'alerter et se pointer pour me souler. « Ah, enfin levée ! ». Ça a pas loupé. Mes parents ont l'air de deux vieux, assis dans la véranda, une tasse de thé à la main... Ils se prennent pour des anglais ou quoi ? Bientôt, ils vont sortir l'accent et là, je crois qu'on aura atteint des sommets. Bref, je réponds rien, parce que je suis levée depuis genre deux minutes et que moi, il me faut un temps d'adaptation le matin (oui, je sais que c'est l'après-midi, mais c'est pareil). Du coup, j'me rends dans la cuisine et m'assois à la petite table, mon assiette devant moi. C'est quoi ça ? Ma mère me regarde du coin de l’œil, j'ai pas envie de la vexer, mais franchement, faudrait qu'elle prenne des cours de cuisine. « Je t'ai fait une omelette avec du bacon... ta préférée ! ». Ouais, dans une autre vie ! Plutôt crever que de bouffer du cochon avec des œufs !!! Si j'avale une gorgée de ce truc, j'vais prendre quinze kilos d'un coup. Du coup, j'commence à trier sous le regard estomaqué de ma mère... mais ça me soûle vite, du coup, j'abandonne. « T'aurais pas du jus de goyave ? ». Vu sa tronche, c'est mal barré. « Goquoi ? ». Okay, j'avais oublié à quel point les habitants de Pasadena pouvaient être arriérés... Tant pis pour moi. « Laisse tomber... », que je déclare dans un souffle blasé. J'me lève et retourne d'où je viens. « Mais, tu manges pas ? ». Je m'arrête au milieu des escaliers et me retourne vers ma mère qui me regarde de ses grands yeux bleus. « Non, j'ai pas faim. ». Si vous m'aviez dit, il y a quelques semaines, que je serais de retours dans ce patelin paumé, j'vous aurais ri à la gueule. Et pourtant, c'est bien moi, là, dans la poubelle qui sert de voiture à mon père. J'arrive pas à croire qu'avec tout le fric que je leur ai envoyé tous les mois, ils ne se soient pas achetés une plus belle baraque ou une voiture décente. Ils attendent quoi sérieusement ? Le déluge ? L'apocalypse ? La fin du monde par les extra-terrestres ? Bref, mon père m'a forcé la main pour que je vienne en ville avec lui et j'ai juste qu'une seule envie, descendre de cette bagnole qui roule à trois à l'heure pour y aller à pieds... J'suis sûre que je serais plus rapide, mais je le fais pas, parce que le sol a l'air un peu boueux et je n'ai franchement pas envie de défoncer ma paire de louboutins. Ça va déjà d'une ! « Il est joli ce short ! ». Bien sûr qu'il est « joli », c'est la dernière collection Karl Lagerfeld pour Chanel. Ça coute une fortune et même si on me l'a offert, c'est quand même de la haute couture. Donc évidemment, c'est « joli ». « Je sais », que je réponds, coupant court le début de conversation que mon père veut instaurer. Parler de mode avec lui, c'est comme parler de véhicule agricole avec... la reine d’Angleterre. Vaut mieux pas s'y risquer !! Du coup, le reste du trajet se fait en silence et j'ai juste qu'une seule envie : mourir. Ça n'a pas changé. C'est exactement comme dans mes souvenirs et croyez-moi, c'est pas franchement un bon point. Toujours des boutiques inutiles. Même celle de la vieille antiquaire... Elle est encore vivante apparemment... étrange. Pasadena est restée Pasadena et moi, j'suis là, comme si j'ai fait un bond dans le passé et c'est loin d'être agréable. Comment j'en suis arrivée là ? Moi qui ai fait tant de choses, qui ai visité tellement de pays ? Comment une fille comme moi qui avait tout se retrouve sans rien ? De retours à sa pauvre case départ et c'est loin d'être glorieux. Dix piges ont passé et je suis de retours. La loose internationale. « J'vais allé rendre visite à oncle Bill, tu veux venir ? ». Oncle Bill, il est encore vivant c'lui là ? Beurk, pas question que je foute un pied dans sa boutique qui pue le chacal. « euuuuh non, j'vais allée faire un tour ! », ouais, vaut mieux parce que sinon, je risque de mourir d'un cancer des poumons avant mes trente ans. Mon père me salut brièvement et me voilà partie pour de nouvelles aventures... ou pas. Je hais cette ville, je hais ces gens, je hais ces trottoirs avec de la merde de chien contre les murs. Je hais le bruit des vieilles voitures et le temps un peu maussade. Je hais ma vie. Il me faut un verre. Au moins, pour supporter ma nouvelle situation. Du coup, j'entre dans le premier bar du coin. Le Lentigton's bar. Pas compliqué le nom déjà ! Enfin bref, j'suis là pour boire un coup, pas pour juger la déco... qui d'ailleurs est loin d'être très belle. Du bois, du bois, du bois de partout, j'ai l'impression de rentrer dans western de bas étages. Il est aux alentours de dix-sept heures, du coup, le bar n'est pas énormément rempli. Quelques poivrots sont là, à côté de leur verre et quand le claquement de mes talons sur le parquet se fait entendre, ces gros cons se mettent à me dévisager. Ils ont jamais vu une nana en mini short et talons aiguilles ou quoi ? Bref, je les ignore, parce qu'une fille comme moi ne se rabaisse pas à des gens comme eux et traverse le bar m'asseyant immédiatement sur l'un des hauts tabouret derrière le grand comptoir... en bois, encore une fois. Ils ont pas peur que ça prenne feu sérieux ! Enfin, bon, c'est leur problème... Ah, ils sont bien loin les bars ultra design de LA, les fêtes sur les yacht de milliardaires ou les soirées dans les boites les plus sélectes de Paris. Elle est bien loin cette vie là et je ne suis pas prête à y décrocher. Bientôt, Alexander m’appellera, le cœur en miettes, me suppliant de revenir. Il me passera la bague au doigt et je vivrai heureuse – et riche – pour le restant de ma vie. Ce petit périple à Pasadena n'est qu'une pause. Un petit retours aux sources avant le grand départ. Le bon, cette fois-ci. Alors, je peux bien endurer quelques semaines dans la trou du cul du monde, non ? Oui, je suis une femme forte. Je l'ai toujours été et cette épreuve ne fera que renforcer mes défenses immunitaires. Voilà tout. « S'il vous plaît ? », que je commence à hélée, pas franchement habituée à ce que personne ne se présente dès que j'ai posé mes fesses sur une chaise. Faudrait franchement qu'ils revoient leur accueil dans ce trou à rats. Bref, cinq minutes plus tard, un type se pointe, mais moi, je suis le née plongée sur mon Iphone dernière génération (customisé en rose, s'il vous plaît). Il m'a fait attendre, alors c'est à son tour. Je termine ce que j'avais à faire et relève un instant les yeux de mon appareil. « Servez-moi quelque chose de fort. ». Oui, j'en ai bien besoin pour supporter cette vie pas assez luxueuse pour moi. Je pars du principe qu'il y a des gens qui sont fait pour une vie un peu rurale, d'autres non. Moi, je suis faite pour visiter les plus belles villes du monde. Je suis de ce genre de personne qui mérite le meilleur. Ma peau et douce et fragile, hoirs de question de l’abîmer en faisant des travaux manuels ou autres trucs dans le genre... Mon verre arrive et je pose mon téléphone à côté de moi. Le liquide est plutôt foncé et... j'hésite franchement à y poser mes lèvres. Du coup, je relève le regard sur le serveur et... reste un instant bloquée. Je connais ce visage. Oui. J'en suis certaine. Comment oublier ces traits angéliques, ces yeux en amande et ce regard noisette. « Maurice ? », que je m'exclame, complètement sous le choc.
E. Alec Scofield
◊ STATUT : Ahahah la bonne blague ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Dans mon pieu, pourquoi ? Intéressé ? ◊ AVATAR : Dane Deehan ♥ ◊ CRÉDIT : (c) Castiells
Sujet: Re: Surprise motherfucker •• Mowgly. Mar 18 Mar - 1:43
► Wait ! What ? ◄
Je hais ta façon de me parler. Et la couleur de tes cheveux. Je hais ta façon de conduire. Et de me regarder dans les yeux. Je hais tes stupides bottes d’armée. Et ce que tu devines en moi. Je te hais au point d’en crever. Et même de te tuer parfois. Je hais ta façon d’avoir raison. Tes histoires inventées. Je te hais quand tu me fais rire. D’avantage quand tu me fais pleurer. Je te hais quand tu n’es pas là et que tu es dieu sait où. Mais je hais surtout de ne pas te haïr. Ni un seul instant. Ni une seule minute. Ni même du tout
« Joey monte le son !! » S’il y a bien une chanson que j’adore, c’est celle-là. Elle envoie cette chanson, en plus je connais l’investigateur de ce tube, c’est mon piaf adoré ! Mixé les disneys et vous obtenez toujours une bonne surprise. Un piaf et un singe peuvent faire des miracles, pas dans la cours des grands. Pas pour moi tout ça. Lui oui, moi non. « Momo tu t’grouilles. » De ? Qu’est-ce qu’il vient m’emmerder lui pendant que j’écoute la chanson de mon pote à moi ? « Est-ce que jt’emmerde pendant qu’tu pisses ? » Et TOC ! Il sait plus quoi dire l’Alfred ! Non mais j’vous jure les gens, aucun savoir vivre. Je les emmerdes pas moi mais non eux faut qu’ils viennent m’emmerder, c’est pas écrit sainte marie ou truc bidule. Je m’y connais pas moi là dedans mais en tout cas faut pas venir me casser les bourses quand j’écoute mon piaf qui chante. SA douce voix qui murmure au creux de mon oreille, ouais bon on l’entend pas mais moi je l’entends dans mon cœur. « Mo ? » Bah tiens c’est bizarre je l’entends aussi en vrai ?! La réalité et le rêve sont devenus un ? Oh mon dieu je suis dans le film de ma vie ? Je suis bloqué dans le rêve c’est ça ? « A quoi tu rêves ? Oh je sais, à moi ! » Ah bah non je rêve pas. « Comment t’as deviné ? » Et une pinte pour l’ami, je connais ses goûts, que ça soit en matière de femme qu’en matière de bière. Je vais pas lui mettre du sirop de rose dedans, ça gâcherait le goût d’la bière et hors de question que j’fasse ça. « J’sais bien que j’te fais de l’effet. » « Pas autant qu’t’as sœur ! » J’suis en forme aujourd’hui ! Et deux points pour moi ! « Laquelle ? » « Bah la blonde. » Pourquoi qu’il s’marre encore ? « La moins chieuse des deux et la plus ouais bon pas la grande gueule. » J’ai un problème de prénom. « J’suis sûr qu’Emme adorait ce compliment. » « Ouais voilà Emma, c’est bien celle dont je parle ? » « A toi d’me le dire. » « Bah j’te le dis. » « Quoi ? » « Bah ça ! » Lily elle dirait que c’est une discussion de sourd mais elle comprend rien, pas d’sa faute, elle est blonde et jolie, elle peut pas tout savoir dans la vie. « Bon alors ? » « Quoi ? » Il est marrant lui, faut qu’il arrête de sonder mon cerveau, je suis pas Picsou ! « Tu te lances quand ? » « De la fenêtre ? Bah écoute, je l’ai pas encore envisagé mais puisque tu insistes, on peut dire demain soir ? T’en dis quoi ? Le jeudi est un bon jour pour se suicider, pas de prime de risque. Bon par contre je veux pas de deuil, je veux voir les gens vivres et s’amuser, je compte sur toi ! » Et hop bois ça mon grand, une spéciale en ce jour saint ! Bah ouais c’est la fête du côté de nos amis Irlandais, ça me fait penser : Est-ce que mon Irlandais fétiche va le fêter ? Je risque sûrement de le voir dans le coin ce soir, compagnon d’infortune, sacrée Sweeney. J’espère qu’il viendra avec Calvin, je les aime bien eux deux, sont marrants et pas chiants et ils aiment la musique. Alors moi je les aime. « Non dans la musique. » « Oui bah quoi la musique ? Tiens ta chanson est passée. » Il va pas recommencer avec ça ! Moi je suis pas lui, lui il est bien pour ça et moi je suis bien là. Fin de la discussion. « J’abandonnerai pas ! » « Moi non plus mon oiseau des îles ! » Il me connait assez pour savoir que je suis aussi têtu que lui et que son bec à rallonge. « Oh faut que j’te raconte ! »
Mon oiseau est parti ! L’vilain, il m’abandonne en ce jour de Saint-Patrick. Le motif ? Urgence familiale, pff ! J’suis sûr que c’est pour retrouver Barbie. Elle est gentille mais elle me prive de mon poto et moi je fais comment ? Je m’emmerde !! Youpi. Je peux toujours composer, ouais non on verra ça plus tard. On hausse le volume. Il faut que j’aille chercher un nouveau fut, pendant que le bar est à moitié vide. Fin les habitués, je risque rien, je peux y aller. Et hop en avant les muscles, on va travailler, vous avez rien glandé aujourd’hui ! C’est pas comme ça qu’on va séduire ses demoiselles. Je sens d’ici les jouvencelles, comme toujours, elles vont me demander au bout de combien de verre, on peut repartir avec le barman. L’pire ceux sont les cougars, elles ont un appétit féroce mais pas intéressé, elles me font peur. (True Story !) J’aime bien mon boulot alors je vois pas pourquoi je devrais en changer. L’est mignon mon piaf mais moi je veux pas être seulement musicien. J’adore la musique, ça a toujours fait partie de moi mais je veux pas qu’on m’exploite pour ça. Je veux exploiter les femmes moi, et puis la bouffe ! Je veux faire c’qui me plait, quand je veux et où je veux. Zazou me dit que je peux rester maître de mon destin, j’ai des doutes, des gros doutes. La célébrité faire perdre la boule, suffit de voir les stars, elles perdent la tête, se rasent les cheveux, picolent à outrance (bon ça pas besoin d’être célèbre) se droguent, te prennent de haut, bref tout ce que je déteste. Moi les gens comme ça, je les fais vite redescendre de leur nuage, bah ouais ils font tout comme tout le monde organiquement parlant. Vous allez pas m’dire que leur merde elles sentent la rose ou autre connerie du genre. Faut arrête un peu les stéréotypes. Tiens ça c’était pas là. Et oh mon coco, tu crois que je t’ai pas vu, surement un oubli du patron, pas grave, je le remettrais tout à l’heure. Bon aller mon gros, tu vas aller au bar ! Mon métier est bien, je fais mon sport de la journée, non franchement je le comprends pas. En plus je peux jouer quand je veux, alors canard ! Le monde du showbiz ce n’est pas pour moi, moi les paillettes je préfère les voire sur les licornes plutôt que sur moi. Je suis pas d’la jaquette non mais oh ! Et puis si c’est pour avoir la gueule de Pitt non merci, la mienne me suffit ! C’est quoi c’bruit ? On dirait le bruit d’une perceuse, étrange, fin bref. Aller mon gros, sors moi ton liquide. « S'il vous plaît ? » Quoi encore ? Vous voyez pas que je bosse ! Non mais les gens, j’vous jure, ils croient qu’en sifflant le monde va leur arriver au pied. En plus ce n’est pas l’heure des soirées et ce n’est pas la voix d’un habitué. Encore un chieur, ouais bah va attendre, enfin elle, voix de nana. Et bah voilà ! Niquel ! J’adore mon job. Bon elle veut quoi la chieuse, en plus elle a le nez collé sur son téléphone. Tout ce que j’adore, on sent l’ironie de mes propos jusqu’au fin fond de l’antarctique. « Qu’est-ce que j’vous sers ? » Ouais je connais mes répliques par cœur à force de les sortir, en attendant pas d’politesse ou de délicatesse. C’est pas la fête du kiwi ici ! « Servez-moi quelque chose de fort. » Limite elle pourrait claquer des doigts qu’elle le ferait, elle m’a pris pour son majordome ou quoi ? Je m’appelle pas Alfred et ici ce n’est pas le manoir Wayne. Oh j’adore ma culture G. Tout comme j’aime les points G mais celui-ci reste loin de moi ! Elle veut une boisson forte, accroche toi chérie parce que ce bourbon ne date pas d’hier. J’adore l’arôme, avec un vieux fromage ça serait parfait, l’odeur divin. Et hop voilà chérie ! J’lui annonce le prix ou pas ? Même pas qu’elle lève les yeux, pas assez important pour elle, on s’en fout. No intérêt for me.Bon retournons à nos activités. « Maurice ? » Wait ? What ? Je rêve ou ce prénom est sorti de sa bouche ? Je la regarde. « Pardon on s’connait ? » Non moi j’crois pas. Elle me fixe, ouais bah ça va pas changer la donne. Pourquoi est-ce qu’elle me regarde ainsi, on aurait pas couché ensemble ? Si c’est le cas… No memory, c’qui m’arrive souvent. « Toi et moi ? » Je sais que je suis inoubliable mais merde j’arrive pas à me souvenir. Trop loin surement. « Désolé tu me dis rien chérie, je devais surement être à la hauteur, mes excuses. C’est étrange j’ai pas l’habitude de coucher avec des emmerdeuses. J’devais pas être nette ce soir là. » Mais ceci n’explique pas cela. Comment qu’elle connait mon prénom ? Oh non ! C’est une de ses harceleuses. Maman j’ai peur. T’façon elle peut rien me faire, quoiqu’avec ses talons… ça peut laisser des séquelles. J’ai peur pour ma peau d’un coup.