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 - Va en enfer ! - D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap.

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i don't go looking for trouble
trouble usually finds me
Jesse B. Cartwright

Jesse B. Cartwright




- Va en enfer ! - D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap. Vp8buq


Féminin
◊ STATUT : Direct je pense à Liberté ? Ce qui tombe plutôt bien puisque j'aime ça :D
◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Sur ma paillasse ah non rectification chez mon piaf fétich !
◊ AVATAR : Mini Depp, fin Luke Grimes.
◊ CRÉDIT : (c) Shiya

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MessageSujet: - Va en enfer ! - D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap.   - Va en enfer ! - D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap. EmptyDim 20 Avr - 23:31


   

Plus rien, plus rien pendant 10 ans...



« J’y crois pas… Jesse Cartwright, c’est toi ? » Je regarde mon vieille acolyte, agrandissant mon sourire. « En chair et en os. » Je n’ose pas avancer, je ne sais pas s’il va être heureux de me voir ou s’il va me claquer la porte au nez. Il le pourrait, il aurait toutes les raisons du monde, je suis parti du jour au lendemain, sans donner de nouvelle, j’ai quitté le groupe. Ils comptaient sur moi et je les ai lâché, sans jamais m’expliquer, Zazou était comme un meilleur pote pour moi. Bien que j’ai une conception de l’amitié assez étrange, mais il se rapproche le plus de ce qu’on pourrait appeler « meilleur ami », je reconnais que j’ai merdé mais je ne pouvais pas lui dire. Je sais qu’il aurait compris mais je ne voulais pas que son regard change, je ne voulais pas qu’ils changent d’avis sur moi. Je suis ce que je suis, j’en ai pas honte, au contraire, c’est grâce à ça que je suis ce que je suis aujourd’hui mais les gens changent toujours dès qu’ils savent un secret. Ils détiennent du pouvoir alors leurs perceptions changent, je préfère ne pas prendre de risque. Les deux seules personnes qui sont au courant pour mon passé, ma vie d’avant sont Mad et Lulu, il y avait Ally mais ça c’était avant. Et puis ce n’est pas comme-ci j’allais croiser Mad au détour de la rue, qu’elles sont mes chances pour qu’elle soit aussi à Pasadena ? Mince et puis ce n’est pas genre de nana qui cause sur la vie des autres, mes secrets sont bien gardés avec elle, quant à Lulu, j’aimerai tellement avoir de ses nouvelles. Enfin l’heure n’est pas à la déprime, ni aux pensées obscures mais à mes peut être retrouvaille avec mon chat fétiche. « Beh rentre ! Je n’y crois pas. » Ouf, il ne me dégage pas. Mon sac sur l’épaule, je m’avance dans son appartement, une chance qu’il n’y ait pas beaucoup de Bing en ville, enfin les autres habitent dans le coin. Je crois même que Bing Junior, enfin Lincoln habite dans le même immeuble que les aînés, à croire que les Bing sont inséparables, ça ne m’étonnerait pas si on me disait que la petite dernière vit aussi dans cet immeuble. Je ne dirais rien puisque j’arrive à peine à me séparer de ma frangine, ce soir elle dort chez la sirène mais elle compte revenir vite. « Je suis de retour en ville et je me suis dit que mon chat m’ouvrerait sa porte, fin si t’es pas trop populaire  à présent. Félicitation au fait, tu l’méritais. » Je pose mon sac et regarde Zazou s’activer devant moi, il m’apporte une bière. « T’as d’la chance Emma est de sortie ce soir, elle passe la nuit avec une de ses amies à ce que j’ai compris. On a l’appart pour nous, tu vas pouvoir me raconter ce qui t’es arrivé. » Je souris, si tu savais tout ce qu’il m’est arrivé, trop de chose et peu de temps, il vaut mieux sauter cette étape. « Putain si j’avais su en ouvrant que je tomberai sur toi ! Jesse Cartwright ! Dix ans quoi ! » J’avale une gorgé, je suis tout aussi étonné que lui, dix ans que je n’ai pas mis les pieds à Pasadena et la première personne que je viens voir c’est lui. Judith m’a surement oublié, elle a dû quitter la ville et je crois que je suis la dernière personne qu’elle souhaite voir. Pourquoi Bing ? Je ne sais pas, c’est un ami à mes yeux même si je ne lui ai jamais dit réellement qui j’étais et que je me suis tiré, je pouvais compter sur lui à l’époque. « J’vais te chercher de quoi dormir. » Il lit toujours dans les pensées, ce chat me fait vraiment peur. J’en profite pour jeter un coup d’œil à son appartement. Simple, chaleureux, je ressens les même émotions que j’avais quand j’allais chez eux, à présent il n’y a plus les parents mais le sentiment de confiance est toujours là. Je sais que je n’ai pas fait d’erreur en venant ici, enfin je l’espère. Il peut toujours changer d’avis et me foutre à la porte, il est en ses droits ou alors sa sœur le fera pour lui. Qui sait ? Enfin je n’ai jamais rien eu avec Emma, elle a toujours voulu me tuer mais je lui ai jamais rien fait, enfin je ne crois pas, pas de mémoire en tout cas. « M’dit pas que c’est Link et Abby là ? » Zazou s’approche de moi, balance le nécessaire pour dormir sur le canapé. Il attrape la photo et sourit. « Et si ! Tu crois quoi ils ont grandis, ce ne sont plus des crevettes. Link se prend pour un homme mais bon il est pas foutu de remplir un frigo et Abby est un double d’Em’ en plus… bizarre. Fin tu vois ce que je veux dire, Marnie est pas avec toi ? » Il est fier, on le voit dans ses yeux qu’il est fier de sa famille et il a de quoi. « Non je l’ai déposé chez une amie à elle, Ariel de mémoire, fin la sirène, elles ont tellement de trucs à rattraper. » J’ai imité ma sœur, elle serait là, elle me tuerait. Enfin ça fait plaisir de voir qu’il n’a pas changé, il est toujours ce bon vieux Zazou Bing, une valeur de confiance.

« BANZAIIIIIIIIIIIIIIIII » Hein ? Quoi ? Pardon ? Je sens une masse me tomber dessus, je perds l’équilibre et je finis ma chute par terre. Aoutch. Super le réveil, j’ai beaucoup de mal à ouvrir les yeux, d’une parce que je sens quelqu’un sur mon visage, et de deux parce que j’ai encore trop la tête dans le cul. « Hum… » La personne bouge trop à mon goût, cette voix ne m’est pas inconnue, seulement là c’est le bordel dans ma mémoire. J’étais en train de faire un charmant rêve et on vient m’en extirper. « OH MON DIEU !!! » Affirmatif je visualise parfaitement le corps qui va avec cette voix. J’ouvre les yeux, tout en souriant. « Combien d’fois faut que j’te le dis que je préfère Jesse à Dieu. » Je souris tant bien que mal. Aie. Elle me donne un coup dans le torse, elle n’y va pas de mains mortes pour se dégager. « Jesse. OH MON DIEU ! » Oui bon on a compris qu’elle aimait bien prier. Je me redresse, constant qu’elle a pris au passage ce qui me servait de drap, je me retrouve en caleçon et j’ai un peu froid. « Attention à toi. » J’ouvre grand les yeux et je vois les pieds d’Emma en l’air, je me plaque la main devant le visage. Je me relève et me dirige vers elle. Elle est plaquée au sol, le drap sur elle. Je déplace le drap pour voir son visage. « Au moins ça n’a pas changé en dix ans, tu souhaites toujours ma mort ou la tienne. » Elle me fixe et je lui souris, ah un nouveau rouge. Je ne le connaissais pas celui-là, charmant, entre le tomate et le bordeaux. « Un coup de main ? » Je tends ma main, je vois qu’elle hésite, puis fini par baisser sa garde. Je ne vais pas te faire de mal, je la relève d’un coup et voilà qu’elle se retrouve plaquer contre moi. « Salut. » C’est plus fort que moi, mon charme légendaire ressort, je lui fais mon plus beau regard, ainsi que sourire. Pourquoi ? J’en sais rien mais je trouve la situation propice à cette petite plaisanterie.

   
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Emma W. Bing

Emma W. Bing




- Va en enfer ! - D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap. 123mvlh


Féminin
◊ STATUT : de la liberté ?
◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Dans le lit de Link pour me consoler du départ de mon ingrat de frère. ( et aussi parce que ça fera chier Link !)
◊ AVATAR : Kiki Bell
◊ CRÉDIT : L O V E B U G

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MessageSujet: Re: - Va en enfer ! - D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap.   - Va en enfer ! - D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap. EmptyLun 21 Avr - 18:25


   

 Plus rien, plus rien pendant 10 ans...




♫ « Tonight We are youuuuuuuuuuuuung .So let's set the world on fireeeeeeeeeee. We can burn brighteeeeeeeeeeeeer.  than the suuuuuuuuuun. » ♫ 3h du mat’. Pas un chat dans les rues de Pasadena. Juste une blonde complétement barge entrain de s’époumoner. La ville doit penser qu’on est sous les feux d’une attaque aérienne. Parce que son chant ressemble plus à des sirènes qu’autre chose. Non pas les créature mi-femme, mi-poisson. Les sirènes de pompier. La blonde complètement barge, c’est moi. Je prendrais bien comme prétexte que je ne suis pas dans mon état normale. Mais j’ai un peu peur de vous raconter des cracks. Pas que je sois réellement dans mon état normale mais le dire supposerait que, en n’ayant moins bu, je n’aurais pas été capable de faire ça. Ce qui est complètement faux mon capitaine. J’ai jamais vraiment besoin de raison pour être barge vous savez ?! C’est un truc de famille. C’est dans les gènes ou une connerie dans le genre. J’vous jure ! Regardez un peu ma sœur… COMPLETEMENT BARGE ! Et Link… COMPLETEMENT BARGE ! Et Zazou… Il fait semblant d’être sage et sains d’esprit mais on me la fait pas à moi… COMPLETEMENT BARGE AUSSI ! On est tous complètement barge. Et c’est surement pour ça qu’on est aussi fantastique. Ne nous voilons pas la face, il y a forcément un lien de causalité entre ses deux faits. Mais là n’est pas la question. Ou peut-être que si. Honnêtement je me souviens plus très bien de la question. Il y avait une question ? Tout ce que je sais, c’est que le sol est pas très, très droit. Je sais pas c’est qui le débile qu’a posé les pavés mais il avait un sérieux problème avec les parallèles. Ou les perpendiculaires. J’sais plus. J’aimais pas vraiment la géométrie à l’époque. Et me demandez pas de quelle époque je parle parce que j’en sais rien. Je sais juste que c’était pas le moyen âge… Hum… Je m’égard. Arrête de penser Emma et contente-toi de marcher. Chantes ça te tiendra occupé. ♫« Carry me home tonight.  Just carry me home tonight » ♫ Ouais, enfin… Carry me home, carry me home, c’est vite dit hein ?! Non parce que je suis pas très sûr d’où ce trouve ma maison exactement. Il est fort possible que je me dirige directement vers chez mes parents au lieu de prendre la direction de mon appartement. Question d’habitude, j’ai habité beaucoup plus longtemps chez mes parents que dans notre chez nous avec Zazou, alors des fois je fais pas gaffe et je me retrouve devant la porte de la maison familiale. Sauf que ce soir… Ben ce soir je suis complètement bourrée alors c’est pas vraiment top, top comme idée. Pas que mes parents risque de me juger mais on a beau être une famille ouverte d’esprit j’ai toujours essayé de leur éviter le spectacle. Et puis déjà que je suis pas douée en temps normale… Je vous laisse seulement imaginer avec 2 grammes d’alcool dans le sang ! Aucune chance de rentrer sans réveiller toute la baraque. Au moins Zazou à une capacité de sommeil hallucinante, j’ai rien à craindre. C’est un talent qu’il a dû développer après quelques années en ma compagnie : Ne pas se réveiller quoi que je puisse faire. Sinon il serait en grave manque de sommeil depuis le temps qu’il me support.

Attendez, attendez ! Je crois que je reconnais la rue ! OUI ! MAISON ! Enfin je crois… Je monte les trois marches de l’entrée et compose le code. Rectification : J’essaye de composer le code. Je dois m’y reprendre à trois fois mais la porte finie par s’ouvrir. C’est plutôt bon signe, déjà ça veut dire que je ne me suis pas planté d’appart. Vous moquez pas ça m’est déjà arrivé. Plus d’une fois. Je suis du genre à récidiver comme fille. Arrivé devant ma porte je prends une grande inspiration et tente de faire entrer la clé dans la serrure. C’est un peu comme regarder un gamin de trois ans qui comprendrait pas que le triangle ne peut pas rentrer dans le trou carré. Sauf que moi en toute logique, la clé doit rentrer dans la serrure. Ce fut difficile. Ce fut long. J’ai cru que j’allais dormir sur le palier. Ce qui n’aurait pas non plus été la première fois. Mais j’ai fini par vaincre la porte maléfique. Je me dirige d’un peu hésitant vers le salon quand j’aperçois une forme humanoïde sur le canapé. Abby est de sortie avec Eric. Link fait je ne sais trop quoi mais je sais qu’il avait quelque chose de prévu ce soir. Donc ça ne peut être aucun des deux. Et tout ce qui me vient à l’esprit et que Zazou aime vivre dangereusement. Il a une chambre rien que pour lui dans laquelle je m’incruste déjà très régulièrement et monsieur ne trouve rien de mieux que de dormir sur le canapé. Il savait pourtant que j’allais en ville avec Sara pour fêter le retour de Maya parmi nous. Alors oui c’est vrai, j’aurais pu ne pas rentrer de la nuit mais dans le cas contraire j’aurais forcément été bourré. Je suis BOURREE. Et quand je suis bourrée ben… « BANZAIIIIIIIIIIIIIIIII » Je cours vers le canapé avant de sauté sur la forme endormie. Qui sous l’impact bascule et nous propulse tous les deux au sol. L’avantage de l’alcool c’est qu’on ne ressent pas la douleur. Je suis hilare. Comme si c’était la chose la plus drôle que je n’ai jamais faite de ma vie. Et encore une fois… c’est loin d’être la première fois que je fais ce genre de blague pourri mais ça me fait toujours autant rire, que voulez-vous, je dois être un peu con comme fille. « Hum… » Je continue de rire jusqu’à ce que je calcul enfin que ce Hum n’est pas un hum à la Zazou. Je le connais le piaf et je suis parfaitement capable de reconnaitre sa voix même avec un petit, ridicule, hum. Bien. J’ai donc sauté sur un parfait inconnu entrain de dormir dans notre salon. Normale. Du grand Emma. Je tente de me relever, pour éventuellement m’excuser et libérer ma pauvre victime mais l’exercice est difficile avec tous les shooter de vodka que je me suis enfilée ce soir. Et que je fini par enfin me dégager un petit peu, je réalise. Ce n’est pas un inconnu. C’est bien pire que ça. « OH MON DIEU !!! » Oui je ne trouve rien de mieux à dire. Parce que lui ici, ça tient clairement du miracle divin. Enfin miracle si on veut. J’avoue que j’aurais vu la chose plus positivement si je ne venais pas, une fois de plus, de me ridiculiser devant lui. Et puis d’abord non. C’est pas possible. Il ne peut pas être ici. Il ne peut simplement pas. Dix ans que je ne l’ai pas vu, quelqu’un pourrait m’expliquer comment il peut être sûr mon canapé dans ces conditions ? « Combien d’fois faut que j’te le dis que je préfère Jesse à Dieu. » Et paf ! dans ta gueule Emma ! Non parce que ça ressemble à Jesse. Mais ça parle aussi exactement comme Jesse. Je pense que c’est la phrase qu’il m’a dit le plus souvent depuis que je le connais. Je me jette en arrière comme si je venais de me retrouver nez à nez avec un grizzly féroce. Et tout ce que je trouve à dire c’est de nouveau : « Jesse. OH MON DIEU ! » Tout ce que mon cerveau est capable de penser est : prends la fuite Emma, LA FUITE ! Et c’est ce que j’essaye de faire. « Attention à toi. » j’entends sa phrase au moment précis où mes pieds s’emmêlent dans le drap que je lui ai volé. Trois dixième de seconde plus tard je bascule en arrière et me retrouve étalé par terre à regarder le tissu blanc qui m’est retombé sur le visage. Une main tire sur le drap et je me retrouve à fixer Jesse penché sur moi.  Oh mon dieu qu’il est beau. Encore plus beau que dans mes souvenirs. Ça ne devrait pas être permis d’être aussi beau. Aussi parfait. Aussi… Jesse. Je sens que mon petit cœur va lâcher. Rien de tout ça n’est possible. « Au moins ça n’a pas changé en dix ans, tu souhaites toujours ma mort ou la tienne. » Je sens mes joues qui virent directement au rouge. Comme au bon vieux temps. Moi souhaiter sa mort ? Non mais ça va pas. Le monde serait tellement triste si je n’avais plus de Jesse Cartwright sur lequel fantasmer. Mais le principe des fantasmes c’est qu’ils ne sont pas se retrouver en caleçon dans votre salon, sinon ce ne sont plus des fantasme, ce sont des dangers ambulant pour mon pauvre petit cœur. Et pour le coup, oui, c’est peut-être plutôt ma mort que je souhaiterais pour ne pas me retrouver dans cette situation. « Un coup de main ? » Mes yeux lâchent son visage pour glisser vers la main qu’il me tend. Si je le touche de nouveau tout ça va devenir bien trop réel à mon goût. Je ferme les yeux très fort mais quand je les ouvre Jesse n’a pas disparu. Non, non, il est toujours là, le bras tendu, attendant que j’accepte son aide. Alors j’avance une main hésitante vers la sienne. Il la saisi et me propulse sur mes pieds. J’ai toujours été un poids plume et il est plutôt musclé le jeune homme alors ce n’est pas très dur de me relever mais il y met tellement de volonté que je me retrouve soudainement très proche de lui. Trop proche de lui. « Salut. » J’ai le regard au niveau de ses parfaits pectoraux et je déglutie avant de faire l’effort surhumain de lâcher cette huitième merveille des yeux pour remonter mon regard jusqu’à son parfait sourire.

Oh mon dieu je sens que je vais défaillir. S’en est trop pour moi. C’est donc le moment où mon cerveau décide de me lâcher complètement. Arrivé à ce niveau de la situation, il n’y a que deux solution qui s’offre à ma pauvre petite cervelle fatigué par l’alcool. Soit je tombe dans les pommes pour échapper à cette situation que je ne maitrise pas du tout. Soit… Je décide que rien de tout ça n’est réel. Puisque ça ne pas tout simplement PAS l’être ! Et donc pour le coup, mon cerveau choisi l’option numéro deux. Je suis donc devant Jesse, persuadé que tout ça n’est qu’une hallucination de mon esprit. Après tout, ça n’aurait rien de vraiment surprenant , j’ai tellement fantasmé sur lui que je pourrais très bien l’imaginer là, maintenant, tout de suite, à moitié nu dans mon salon. Mes yeux redescendent donc tout naturellement vers son torse. Et je ne trouve rien de mieux que d’avancer mon doigt pour venir toucher sa peau. Pouic, pouic. Et mon cerveau au beau être partie en vacance, il y a quand même une question qui me perturbe. Je me mets sur la pointe des pieds en vacillant légèrement et m’accroche à son coup pour approcher son oreille de ma bouche. « Je ne devrais pas pouvoir te toucher… Les hallucinations… ne sont pas… tactiles. » Je galère clairement un peu pour sortir ma phrase mais avouez qu’elle reste d’une logique implacable. On n’est pas censé être capable de matériellement ressentir ses fantasmes, sinon on aurait pu besoin d’homme en chair et en os voyons. J’ai souvent rêvé de Jesse dans des rêve dont je tairais le contenue, et pourtant je n’ai jamais été capable de concrètement l’avoir sous les doigts. Je retombe sur la plante de mes pieds sans pour autant m’éloigner de lui. OH NON ! c’est bien trop agréable par ici pour que je fasse ne serait-ce un seul pas en arrière.  Mais je lui offre tout de même ma petite bouille pleine d’interrogation. « Et en même temps tu ne peux pas être réel. » ça c’est la seule évidence de la soirée. En disant cette phrase j’agite vaguement les mains pour montrer tout ce qui ne peut pas être réel. C’est-à-dire lui. En entier. Mais le mouvement me fait perdre l’équilibre et je me raccroche aussitôt à lui. Voilà. Là c’est parfait. Meilleur endroit au monde. J’adore le torse de mon hallucination.

   
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Jesse B. Cartwright

Jesse B. Cartwright




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MessageSujet: Re: - Va en enfer ! - D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap.   - Va en enfer ! - D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap. EmptySam 26 Avr - 0:00


   

Plus rien, plus rien pendant 10 ans...



Il y a bien une voix que je ne suis pas prêt d’oublier, enfin y en a beaucoup mais celle-ci non. Cette blonde provoquera ma mort, ou la sienne, allé savoir, elle est capable de tout. Dix ans que je l’avais pas vu ou entendu, je suis toujours vivant et en une soirée, elle réussit à écraser mes bijoux de famille. Pire que Mark ! S’ils ont besoin de recruter dans la mafia, il faut appeler Emma Bing rapidement, cette nana est peut-être adorable mais elle m’a déjà explosé un concombre sur le visage. Et encore ce n’est que la partie voyante de l’iceberg, quand je vois de quoi elle est capable par maladresse, je me demande de quoi elle serait capable sans cette poisse. Quoique ? Non mauvaise idée, il ne faudrait pas lui mettre des idées pareilles en tête, elle serait capable de faire un carnage. Le pire dans l’histoire c’est que je lui ai jamais rien fait, je n’ai jamais couché avec elle, je me suis toujours bien comporté mais non rien à faire. Quand je suis dans la même pièce qu’Emma vous pouvez être sûr qu’il va m’arriver des bricoles, enfin je préfère en rire qu’en pleurer. J’ai déjà songé à l’éviter mais je n’ai pas tenu longtemps, il faut dire que j’adore mon chat, enfin adorait à l’époque, quoique c’est toujours le cas. Toujours est-il que le chat ne va pas s’en la folle, je suis donc obligé de supporter cette petite blonde. Ça me dérange pas plus que ça, je vais juste sortir avec un bouclier à l’avenir, prince Jesse. Ouais, non on oublie, moi un prince et puis quoi encore ? Je suis plus un Flynn Rider, il faut que j’arrête de regarder des Disney, Marnie et son côté girly, le seul truc qui fait d’elle une fille : regarder des Disney. Elle m’a toujours dit que c’était son moyen de rester dans un monde saint, c’était son refuge, il est parti loin le refuge à présent… Enfin je ne vais pas me plaindre, tout le monde grandit, tout le monde change, enfin pas Emma Bing. « Au moins ça n’a pas changé en dix ans, tu souhaites toujours ma mort ou la tienne. » Je la regarde changer de couleur, Emma la seule personne qui peut réinventer le rouge. C’est assez marrant et étrange. Mon sourire s’agrandit en la voyant si gêner, je ne vois pas pourquoi. Peut-être ma tenue ? Aller savoir, ce n’est pas la première fois qu’elle me voit en caleçon, à moins que ? Peut-être bien, le temps a passé depuis et nous ne sommes plus des adolescents. « Un coup de main ? » Je lui tends ma main, elle la fixe, elle hésite, ce n’est pas du poison Emma. Je n’ai pas l’intention de te tuer ou je ne sais quel autre délire que tu es en train de t’imaginer. Elle accepte finalement ma proposition. Je la soulève et la voilà coller contre moi. Son petit corps contre le mien. Je baisse mon regard et prenant mon sourire de charmeur. « Salut. » Mon sourire s’agrandit en voyant qu’elle fixe mon corps, et bien il fait son effet apparemment. C’est moi ou elle sent l’alcool à plein nez, j’ai toujours eu un bon flair pour repérer les personnes bourrées et je tiens une nouvelle victime. Enfin ce n’est pas une victime, je ne compte rien lui faire et je ne lui ai pas servi ses verres. Je crois qu’elle n’a pas besoin de moi pour boire mais elle est belle et bien bourrée. Elle me fait quoi là ? Elle m’examine sous tous les angles, j’ai l’impression d’être une poupée. Un Ken grandeur nature. Vive la référence, enfin c’est la première qui m’est venue. Je n’y peux rien, il faudrait lui demander d’arrêter de me tripoter. Ce n’est pas désagréable mais comme préliminaire, j’ai vu mieux. Elle se met sur la pointe des pieds et s’accroche à mon cou. Qu’est-ce qu’elle fabrique ? « Je ne devrais pas pouvoir te toucher… Les hallucinations… ne sont pas… tactiles. » Je me retiens de rire. Alors elle pense que je suis une hallucination et bien j’aurai tout entendu. Elle me regarde une nouvelle fois et semble réfléchir. Son haleine empeste la vodka et le rhum, sympa le mélange, je ne dirais rien, j’empeste la clope en permanence. Je me retiens de rire en voyant sa tête, elle est retombée sur ses pieds, sans trop de mal. On dirait un petit chiot qui ne comprend pas pourquoi on l’engueule, si adorable. « Et en même temps tu ne peux pas être réel. » Je me mords la langue pour me retenir de rire, ça ne serait pas très polie de ma part de rire, surtout pas dans une telle situation. Elle se tient toujours près de moi, je passe une main sur son cou et dirige mes lèvres vers son oreille. « Si je suis ton fantasme, tu peux donc faire tout ce que tu veux de moi ? Enfin si je ne suis pas réel, non ? » Je me plonge dans son regard, elle m’a l’air troublé. « Et qui te dit que tu es réelle ? » Et BIM là nous avons perdu Emma Bing. Je la tiens toujours contre moi, j’ai envie de joué un peu plus. Après tout, je viens d’apprendre que je suis plus ou moins son fantasme, une hallucination se rapproche d’un fantasme pour moi. Et vu comment ses yeux se sont ouverts quand j’ai prononcé ce mot, je doute du contraire. « Si nous sommes tous les deux irréels, on peut donc totalement se laisser aller ? » J’approche ma bouche de la sienne et dépose un baiser au coin de ses lèvres. Si le chat rentre, il me tue. Je ne sais pas à quoi je joue mais là je risque rien, enfin je crois ?

   
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