and when the daylight comes, you have to go. (declan)
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Declan Ried
◊ STATUT : célibataire. ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : dans ma voiture, comme souvent. ◊ AVATAR : luke mitchell. ◊ CRÉDIT : charney (avatar)
Sujet: and when the daylight comes, you have to go. (declan) Lun 31 Mar - 0:30
declan ried
« feat. luke mitchell »
Hey l'asticot ! Tu veux un bonbon à la menthe ? Bah réponds d'abord à mes questions, c'est pour savoir si t'es fiable. Commence par me dire ton nom l'zigoto ! « Si, j’suis fiable ? Sérieusement … Je m’appelle Declan, Declan Morgan Ried. Initialement, je suis un Prescott mais j’ai changé de nom pour celui de jeune fille de ma mère il y a onze ans. » La loose ! Ensuite, dis-moi comment les autres t'appellent. « Eh bah par mon prénom, faut bien qu’il serve à quelque chose. Sinon, j’ai parfois droit à Dec’ ou Ried mais c’est plus rare. » Pauv' toi. Maintenant je veux savoir ta date de naissance, et lésine pas sur le lieu ! « Je suis né ici, à Pasadena. C’était il y a vingt-neuf ans, le douze mars mille neuf cent quatre-vingt-cinq. » T'es pas gâté toi. Et en plus bientôt retraité, t'es juste bon à jeter ! Bon alors, faut aussi que tu m'dises sur quoi t'es branché. « Tu es d’une insolence, c’est vraiment impressionnant. J’suis branché nanas ou plutôt Judith. Oui, je sais que c’est la fiancée de mon frère. » Boooooring. C'est pas tout, dis-moi ce qu'il en est de tes relations. « Je suis célibataire. » Heureusement pour les autres ! Par contre ta tête ne me parle pas, redis-moi depuis quand tu es là. « Heureusement pour les autres ... ? Je ne savais pas que tu avais des tendances gays. On en apprend tous les jours. Je suis né ici et je n’ai jamais quitté la ville donc j’pense qu’on peut dire que j’y suis depuis toujours. » J't'ai à l’œil, n'touche pas à mes noisettes ! Je trouverai toujours un moyen de te châtier. Tu deales quelle genre d'affaires déjà ? « T’en fais pas, je n’ai pas que ça à faire de venir te piquer tes noisettes. Je suis agent de probation, je m’occupe surtout de mineures. » Qu'est-ce que je m'ennuie ici. Parle-moi un peu de toi. « Hm, je ne sais pas trop quoi dire. Je suis quelqu’un sur qui on peut compter. Je voue ma vie aux autres, j’ai tendance à me faire passer en dernier et Rhys me le reproche souvent. Il dit toujours que je suis stupide, que les gens profitent de moi et il a sans doute raison. Mais être à l’écoute des autres ne veut pas dire être naïf, je suis loin de l’être. De plus, je vois les gens tels qu’ils sont, je ne suis pas de ces personnes qui ne voient que le bien en autrui. Non, je détecte tout. Un enfoiré est un enfoiré. Un lâche est un lâche. Mais ça ne veut pas dire qu’on devrait leur refuser n’importe quelle aide. Bien que je ne croie pas en la rédemption des adultes, je crois en celle des jeunes, d’où mon métier. Je ne suis pas très jaloux, peut-être un peu mais comme tout le monde, j’imagine. Je suis loyal mais extrêmement rancunier. Et ça, ça se voit à la relation que j’entretiens avec mon père mais bon, ça … c’est autre chose. » Ça envoie du lourd... ! Une dernière avant ton bonbon à la menthe, dis-moi qui se bat pour toi. « Je pense que je serai bien dans la team de Léonard mais ça, ça ne dépend que de lui. » Ok, tiens le voilà ton bonbon à la menthe !
Question pour un champion !
Qui de la poule ou de l’œuf est venu en premier ?
Chez vous, impossible de dîner en famille sans ?
Dans votre sac de voyage, vous avez déjà rangé ?
Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un bureau ?
Le soir, vous vous détendez devant votre émission de télé préférée ?
La dernière fois que vous avez fait l'amour, c'était ?
dis-moi ce que tu caches sous ton tablier
pseudo : edoxe. présence : le plus souvent possible ... les études, c'est le maaaal! le secret d'alvin : moi je sais, moi je sais! commentaire sur le forum : oh c'est mwaaa. où l’as-tu découvert : t'aimerais bien le savoir. pfff, dis entre toi et moi, t'as bien une préférence parmi les admins ? bon moi j'voterais pour moi (Sheldon) et après Alvin, les quatre autres sont des proies trop faciles. On les met trop rapidement dans le lit, ils préfèrent leur vie remplie de pêchés que la science : j'vote pour Charlie parce qu'elle a un trop beau gif d'elle et de mon Cappie dans son profil.
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Declan Ried
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Sujet: Re: and when the daylight comes, you have to go. (declan) Lun 31 Mar - 0:30
True best friends never fail on understanding, forgiving, and being there for one another no matter what situation that they might be in or having with one another because of the fact of that no matter if it’s two males or females love should always be there as if brothers or sisters if their what we call best friends. YOU ARE MY BEST FRIEND. YOU ARE MY BROTHER.
Je n’aurai jamais cru qu’un jour ma vie aurait une quelconque importance, que je devrais la raconter pour qu’on comprenne où j’en suis aujourd’hui. Et où est-ce que j’en suis ? Très bonne question. Je suis amoureux. Amoureux de ma meilleure amie depuis toujours. Et je viens de ruiner son mariage avec mon frère.
one month ago
« Bon sang Declan, c’était quoi ça ? » La voix de Rhys retenti dans le hall et je n’ose même pas relever la tête pour lui faire face. Je l’entends s’approcher et s’assoir à côté de moi. Je le trouve étonnamment calme vue la situation. J’aurai vraiment pensé qu’il me cognerait sans même se poser de question. Judith vient quand même de le laisser tomber devant l’autel parce que j’ai eu l’audace de me lever quand le prêtre a prononcé la phrase fatale : si quelqu’un s’oppose à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais. Mais d’un autre côté, si je ne l’avais pas fait, je l’aurai regretté et puis surtout, j’aurai fini par dire quelque chose ou faire une connerie. Quoi que techniquement … c’est ça ma connerie. « Je n’sais pas. » C’est tout ce que je trouve à lui répondre. Je ne sais pas. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris. Pas d’interrompre leur mariage, la raison m’parait plutôt évidente. Mais d’avoir laissée Jude aller avec mon frère alors que je la voulais pour moi. J’entends Rhys soupirer et je daigne enfin relever la tête. « Honnêtement, j’hésite entre t’étriper à mains nues ou te remercier. » Là, il m’intrigue. Je tourne la tête vers lui, surpris. « Si tu n’étais pas intervenu, Judith et moi serions mariés. » Ouais. Non. Je ne comprends vraiment pas. Sans moi, il n’y aurait pas eu de drame. Il serait heureux et à l’heure qu’il est, lui et sa femme seraient en route pour leur lune de miel. « Je ne vois vraiment pas où tu veux en venir. » Il soupire de nouveau en baissant la tête. « Elle est partie. Tu as dit que tu l’aimais et elle est partie. Elle ne s’est pas enfuie avec toi, elle est juste partie. » C’est vrai qu’elle nous a juste tapé un sprint et s’est tirée de l’église sans se retourner. Mais je ne vois toujours pas pourquoi le fait que je me sois manifesté soit une bonne chose. J’veux dire, si encore elle était partie avec moi, ok. Pas parce qu’elle serait avec moi, hein. Je n’suis pas égoïste à ce point-là mais ça aurait voulu dire que ses sentiments à elle étaient ailleurs. Là, on n’sait rien. Elle nous a juste complètement fuit … et sans rien dire. « Si elle voulait vraiment de moi, si elle était sûre de son choix, on serait marié à l’heure qu’il est. » Il marque un point. Mais d’un autre côté, on ne sait pas ce qu’il va se passer maintenant. J’viens quand même de faire un sale coup à mon petit frère, ce n’est vraiment pas cool. D’autant plus qu’on est censé être proches quoi. « Dec’ … promets-moi une chose. » Il relève la tête et me fixe d’un regard très sérieux. « C’que tu veux. » En même temps, après la pagaille que j’viens de foutre dans sa vie, j’lui dois bien ça. « Si elle revient vers moi et non vers toi, promets-moi de l’accepter et de tourner la page. » J’hoche la tête, un sourire en coin. « A une condition, si jamais c’est moi qu’elle vient voir, t’essaye pas de la récupérer. » Je lui tends ma main et j’attends qu’il l’empoigne. Il se décide assez rapidement. « Deal. » « Deal. » Je serre sa main et il serre la mienne, un peu fort, je dois l’avouer mais bon. None taken. Après tout, j’viens de foutre en l’air son mariage. En soupirant profondément, il se lève. « Bon aller viens. Je ne t’ai peut-être pas cassé la gueule pour avoir conduit à l’annulation d’mon mariage mais j’te jure que si on doit jeter toute cette bouffe, je te tue. » J’explose de rire et le suit jusqu’au buffet.
twenty years ago
Assis dans les escaliers, j’observe maman dans le salon. Elle pleure mais je ne sais pas pourquoi. J’aimerai beaucoup aller m’assoir à côté d’elle pour lui faire un câlin mais alors, elle saurait que je ne dors pas et elle m’enverrait me coucher illico-presto, sauf que je n’en ai pas envie. Je veux savoir pourquoi est-ce qu’elle attend que papa rentre du travail. D’habitude, elle ne l’attend pas. Alors j’attends moi aussi. Une heure, deux heures, peut-être plus. Je ne sais pas, je me suis endormi. J’ouvre péniblement les yeux, et regarde papa enlever ses chaussures. Le bruit de la porte d’entrée qui se referme m’a réveillé. Maman s’avance jusqu’à lui et l’observe avec un air dégouté. Je ne comprends pas ce qu’il se passe. « Milly, tu n’es pas couchée ? » lui demande-t-il. Bah non, elle l’est pas, suffit de regarder. Parfois, les adultes posent vraiment des questions débiles. « Comment elle s’appelle ? » répond maman sèchement ignorant la question de papa. De qui qui s’appelle comment ? « Quoi ? » Ah bah papa non-plus ne comprends pas de qui elle parle. « Oh non Rodger, pas à moi. Ne prends pas cet air surpris, tu sais très bien de qui je parle. » Ah ? Maman est énervée. Je n’aime pas quand elle est comme ça. « Milly … » Non, ça c’est maman. Papa s’approche d’elle mais elle recule, l’empêchant de la toucher. « Comment elle s’appelle ? » Toujours caché dans les escaliers, j’attrape un barreau dans chaque main et coince ma tête entre les deux pour mieux entendre. « Bekah. » Maman porte sa main à son visage pour s’empêcher de pleurer et moi, j’ouvre grand la bouche. Oui, oui, j’ai compris. Parce que Bekah, c’est la maman de Paige et que Paige, moi je ne l’aime pas mais papa, il veut toujours que j’aille jouer chez elle. « Et depuis combien de temps ça dure ? » demande maman avec une toute petite voix. Papa semble désolé mais ça n’empêche pas maman d’être triste. Il essaye de la prendre dans ses bras mais elle ne laisse pas faire. Dans un geste brusque, elle le repousse. « Depuis combien de temps ? » insiste-t-elle. Papa baisse la tête. « Trois ans. » Maman sourit. Elle était triste mais maintenant, elle sourit. Je ne comprends pas pourq… SPLACH ! Woah ! Même moi quand je fais une grosse bêtise, je n’ai pas le droit à une gifle pareille. « Je veux que tu t’en ailles. » déclare maman en serrant ses poings, très fort. « Declan ? » chuchote Rhys derrière moi. Je sursaute, je ne m’attendais pas à ce que mon petit frère débarque. Je me tourne vers lui en mettant mon doigt sur ma bouche pour lui demander de ne pas faire de bruit. Il vient se blottir contre moi et je l’entoure de mes bras. « Qu’est-ce qu’il se passe ? » me demande-t-il alors que papa et maman commence à se disputer bruyamment. Je lui explique que papa a fait une bêtise avec la maman de Paige. Mais il ne comprend pas bien. En même temps, il n’a que six ans. Même moi qui ai neuf ans, je ne suis pas sûr d’avoir tout compris. « Si tu ne dégages pas tout de suite, c’est moi qui pars. Je ne resterai pas une seconde de plus sous le même toit qu’un putain d’infidèle. » Ouh lala, maman elle a dit un gros mot. Elle en dit jamais, c’est toujours papa d’habitude. « Alors je t’en prie. » Papa se décale pour laisser le chemin libre entre maman et la porte. Non … Maman attrape son sac son manteau et sort de la maison en claquant la porte derrière elle. Rhys se met à pleurer et nous voilà repérés. Papa se retourne vers nous et je sers mon frère fort contre moi. « Et qu’est-ce que vous foutez-là vous deux ?! ALLER OUSTE AU LIT ! » nous hurle papa. Les pleurs de Rhys s’intensifient alors que je lui prends la main pour l’emmener dans sa chambre. Il se couche dans son lit mais refuse de me lâcher, je m’allonge alors à côté de lui. On entend soudainement quelque chose se briser contre le mur du salon, Rhys sursaute en continuant de sangloter.
Je crois que c’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé à haïr mon père. Le lendemain, maman est rentrée à la maison et c’est papa qui a fini par partir. Ils ont divorcé et mon père a plus ou moins disparu. Enfin, il nous envoyait des lettres à Rhys et à moi. Au bout de quelques mois, il n’écrivait plus qu’à mon frère car je m’obstinais à ne pas lui répondre. Je suppose que ça a eu le don de l’agacer. Je ne sais pas, je m’en fiche. Depuis quelques années, il est de retour à Pasadena et essaye de reprendre sa place de père. Il a peut-être réussi avec Rhys, mais avec moi, c’est peine perdue. J’ai déjà ce qui se rapproche le plus d’un père, ce n’est pas l’homme qui m’a élevé mais lui, au moins, il était là. Ma mère s’est remariée environ un an après avoir mis mon père à la porte. Un homme gentil, en qui j’ai confiance mais pour lequel je n’ai aucune admiration. Ma mère a le don de choisir des lâches. Lui aussi a abandonné sa famille, sa fille, Charlie. Je la croise parfois dans la rue mais je ne me souviens pas d’avoir déjà eu une vraie conversation avec elle.
thirteen years ago
Assis dans les gradins du stade où je mange mon déjeuner comme d’habitude, Judith vient me rejoindre. Je ne lui ai pas proposé de venir me retrouver, je ne lui ai même pas dit où j’étais mais elle me connait par cœur. Elle sait toujours où me trouver. Parfois, ça me rend dingue. J’me demande vraiment si elle ne m’a pas mis un traqueur ou une connerie comme ça. Elle vient s’assoir à côté de moi, puis en voyant mon regard, elle déclare : « Si tu ne voulais pas être dérangé, t’avais qu’à te cacher quelque part. » Je souris en lui tendant l’un de mes sandwichs. Comme d’habitude, je suppose qu’elle n’a rien prévu à manger. « Bœuf, salade, oignons ? » me demande-t-elle l’eau à la bouche. J’acquiesce. Tous les jours, c’est le même cirque. Tous les midis en sortant de classe, elle me dit qu’elle va manger au réfectoire puis dix minutes après que je me sois installé, elle débarque comme une fleur pour me piquer la moitié de mon déjeuner. Si bien que maintenant, je lui prépare même un sandwich rien que pour elle. Et à chaque fois, elle me demande ce qu’il y a dedans. Bœuf, salade, oignons ? Et comme toujours, je lui réponds : « Ouep, tu vas puer de la gueule, tu vas faire fuir tous les mecs. » Et comme d’habitude, elle me frappe l’épaule avant de mordre dans le pain à pleines dents. Je souris en l’imitant. Puis, je me rends compte que quelque chose ne va pas. Elle ne dit rien. Jude est une fille géniale mais c’est aussi une vraie pipelette, on ne peut jamais l’arrêter de parler et pourtant, là, elle se contente de manger en silence. « Bah alors, t’as perdu ta langue ? » Elle ne me répond pas, elle fixe simplement un point à l’horizon. Puis au bout de quelques secondes, elle se tourne brusquement vers moi. « Et si je m’en fichais de faire fuir tous les mecs ? » Je la regarde intrigué, est-ce qu’elle essaye de me dire qu’elle aime les nanas ? Hm non, ça je le saurais. Je la connais depuis quoi ? Aller douze ans, facile. C’est ma meilleure amie depuis aussi longtemps que je me rappelle, je n’aurais pas loupé un truc pareil. Elle continue : « Et si le seul mec que je ne voulais pas faire fuir n’avait pas peur de l’oignon ? » Hm oui ? Théorie intéressante. « Tu serais la plus heureuse du monde ? » Elle hoche la tête plusieurs fois très vite en me regardant avec de grands yeux. Est-ce que je suis sensé comprendre quelque chose ? Sans doute, elle ne bouge pas et en plus, elle a l’air d’attendre un déclic sauf que … ouais, non, je n’vois pas du tout. « Euh … » Je me passe la main derrière la tête, me grattant le cuir chevelu au passage. Wow ! Depuis quand est-ce qu’elle ne veut pas faire fuir un mec et que je n’suis pas au courant ?! « T’as quelqu’un en vue ?! » Elle reproduit le même schéma, secouant très vite sa tête, continuant de me regarder comme un chien qui attend qu’on lui lance sa baballe. Hm. Et pourquoi est-ce que ça me rend … jaloux ? Je n’suis pas jaloux. Quand Rhys m’a dit qu’il l’aimait bien, je n’ai pas ressenti ça. Mais là … j’en suis au point que j’ai peur de lui demander qui c’est. J’inspire discrètement en essayant de paraître détacher, esquissant même un sourire en coin. « Qui ça ? » Elle ne réagit pas. Parfois, cette fille est vraiment trop bizarre. On reste comme ça, une minute, puis deux. « Non sérieusement, c’est qui ? » Elle pousse un grand soupire et écrase ses lèvres contre les miennes. Surpris, j’en lâche mon sandwich écartant les bras. Je n’’y crois pas, j’viens de me faire violer la bouche ! Elle se recule et cette fois, c’est mon tour de la regarder avec de grands yeux tous ronds. Je suis incapable de bougé, je suis … « Declan ? » Elle passe sa main devant mes yeux mais non, aucune réaction. Je ne cligne même pas des yeux. « T’es encore là ? » Elle enfonce son doigt dans ma joue une fois, puis deux et en secouant la tête, je me sors de mon espèce de transe. Elle m’a embrassé. Jude m’a embrassé. Incapable de réagir à ce qui vient de se passer, j’attrape mon sac et m’enfuis presque en courant. La laissant en plant, bien évidement …
Je n’ai pas assisté aux cours de l’après-midi, j’ai appelé maman pour lui dire que je ne me sentais pas bien. En soit, ce n’est pas vraiment un mensonge. M’enfin bon. J’avais vraiment besoin de réfléchir. Ce n’est pas le fait que Jude se soit déclarée qui me rende aussi perplexe, ce n’est pas non plus le fait que je vienne seulement de me rendre compte de ce que je ressens pour elle. Non, c’est plutôt que mon petit frère soit amoureux d’elle et que je le sache depuis pas mal de temps déjà. Rhys est tout pour moi, je donnerai ma vie pour lui alors … alors, je n’peux pas. Je n’peux pas sortir avec la fille qu’il aime. Je n’peux pas le faire souffrir. Je … Quelqu’un sonne à la porte, me sortant de mes pensées. Il fait déjà nuit dehors. J’entends la porte s’ouvrir et la voix de Rhys s’élever dans le hall d’entrée. « Jude ! » Je sors furtivement de ma chambre et me cache derrière le mur dans les escaliers pour pouvoir écouter ce qu’il se passe, me donnant l’impression d’avoir neuf ans, à nouveau. « Salut, est-ce que Declan est là ? » demande-t-elle. Rhys lui explique que je suis rentré après le déjeuner car je ne me sentais pas très bien et que je me repose. Elle n’insiste pas et je dois avouer que ça me déçoit un peu. « Tiens pendant que tu es là, j’voulais te demander … » Rhys marque une pause et je devine la question qu’il s’apprête à lui poser. « Tu voudrais bien venir au bal du printemps avec moi ? » On sent qu’il est gêné au ton de sa voix. Je fais dépasser ma tête du mur pour voir la scène et je remarque qu’il regarde ses pieds. Jude m’aperçoit, je distingue sa surprise mais aussi l’espoir que je lui demande de refuser. Mes lèvres s’agitent sans qu’un son ne sorte de ma bouche, puis je remonte les quelques marchent qui me séparent du premier étage et pars m’enfermer dans ma chambre. Je ne veux pas être là quand elle acceptera la proposition de mon frère. Je me jette sur mon lit et ne le quitte plus avant le lendemain matin.
Je me suis sacrifié pour mon frère, car je savais que si je refusais de sortir avec Jude alors son deuxième choix serait Rhys. Depuis que nous sommes enfants, j’ai conscience du lien qui les unit tous les deux. Il n’est peut-être rien en comparaison de ce qu’il y a entre elle et moi mais à l’époque, ça n’avait pas d’importance. C’était Rhys avant tout. Aujourd’hui, je ne sais plus. Ils étaient heureux avant que je vienne m’interposer entre eux. Je ne sais pas lequel de nous deux Jude choisira mais une chose est sûre : quoi qu’il arrive, je me refuse de perdre mon frère. Il est ce que j’ai de plus cher. Mon âme sœur. Ça peut paraitre idiot dit de la sorte et pourtant … rien, pas même Judith, ne peut se dresser contre nous. Regardez, j’ai ruiné leur mariage et tout ce que Rhys trouve à dire, c’est une remarque sur le prix du buffet … Dans le fond, j’suis sûr qu’il savait. Il savait que ça allait arriver. Il savait que je l’aimais.
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Dernière édition par Declan Ried le Mar 8 Avr - 22:22, édité 5 fois
Emmealyn Grey
◊ STATUT : techniquement mariée à un homme (pour lui sauver la vie en premier lieu) mais ça ne se cantonne pas qu'à ça puisqu'une belle brune lui fait les yeux doux. ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : dans mon lit, intéressé ? ◊ AVATAR : dianna agron ◊ CRÉDIT : ocean.bird
Sujet: Re: and when the daylight comes, you have to go. (declan) Lun 31 Mar - 13:11
luke bienvenue ici et excellent choix !
Declan Ried
◊ STATUT : célibataire. ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : dans ma voiture, comme souvent. ◊ AVATAR : luke mitchell. ◊ CRÉDIT : charney (avatar)
Sujet: Re: and when the daylight comes, you have to go. (declan) Sam 5 Avr - 11:48
Merci blondie !
Je ne suis pas fou ! Ma mère m'a fait passer des examens.
Dr Sheldon Cooper
◊ STATUT : en couple avec Alvin ! ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : je suis le grand manitou, je ne délivre pas mes recettes. ◊ AVATAR : Jim Parsons ◊ CRÉDIT : (c) catsoon & Tumblr
Sujet: Re: and when the daylight comes, you have to go. (declan) Jeu 10 Avr - 23:37
tu es validé
Le verdict est tombé, j'ai bien réfléchi mais c'est ainsi... celui qui a été désigné comme étant ton mentor est... LEONARD HOFSTADTER & SON TÉLESCOPE ! Je sais ça t'enchante ! Moi je m'en fiche. Et voilà qu'Alvin est jaloux, je serais toi, je me méfierais des projections de noisettes... ! Maintenant que tu fais partit des nôtres, enfin surtout des leurs, je t'invite à faire tes demandes de rang, de logement, de ce que tu veux. Et tu vas aussi pouvoir te faire des amis. Moi je n'en ai pas besoin, je me suffis à moi-même. Et puis y a toujours Alvin. Et puis si il te manque quelqu'un, tu peux toujours aller lancer une annonce. Enfin eux, ils appellent ça scénarios.
Je crois que tout est dit, il est temps pour toi de voler de tes propres ailes (j'ai jamais compris pourquoi on dit ça) et de t'amuser comme le font tous les autres ! Bon jeu, et ne deviens pas trop fou ! Je suis la seule personne lucide ici... !
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Sujet: Re: and when the daylight comes, you have to go. (declan)
and when the daylight comes, you have to go. (declan)