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 SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater

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Skyler Brennan

Skyler Brennan




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Féminin
◊ STATUT : célibataire, pourquoi ça changerait ?
◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Chez moi, dans mon appart que j'ai en coloc avec Ralph.
◊ AVATAR : lily collins
◊ CRÉDIT : avatar by shiya

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MessageSujet: SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater   SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater EmptyJeu 20 Mar - 3:11

skyler cece brennan
« feat. lily collins SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater 3226689524 »

   
Hey l'asticot ! Tu veux un bonbon à la menthe ? Bah réponds d'abord à mes questions, c'est pour savoir si t'es fiable. Commence par me dire ton nom l'zigoto ! « Est-ce qu’au moins tu as été vérifié si zigoto est un mot qui existe vraiment ? Parce que ce n’est pas parce que Word le reconnaît que ça existe. Après tout, il ne se reconnaît pas lui-même. Et il n’accepte pas mon nom, pourtant il existe. Je suis dans la base de données de ma ville de naissance, j’ai un acte de naissance qui prouve que je suis en vie. Mais tu dois me connaître, tu ne te rappelles pas de moi ? Je suis trop transparente pour ça… Je l’avais dit à Ralph que c’était une mauvaise idée, mais il ne m’a pas écouté. Et ne l’écoute pas s’il dit que c’est moi qui ai insisté pour revenir, c’est faux. Donc étant donné que tu ne souviens pas de moi… Je m’appelle Skyler Cece Brennan. Bien entendu tu te rappelles de ma sœur, Maya. Tout le monde se rappelle toujours d’elle. Une grande blonde, style barbie, parfaite, yeux bleus, elle danse… Oui tout le monde se souvient toujours d’elle. Et en général j’ai le droit à un "c’est ta sœur ?". Je n’utilise pas mon deuxième prénom, sauf quand je dois remplir des papiers importants. » La loose ! Ensuite, dis-moi comment les autres t'appellent. « Bah ce n’est pas la loose, c’est juste que je n’en vois pas l’utilité. Soit, Cece c’est un joli prénom mais ma foi… ça ne m’apporte rien. On se contente de m’appeler Skyler. J’ai très souvent le droit à Sky. Ou mieux encore, pour ceux qui ont de l’humour, ciel, nuage, etc. Quant à Ralph, il s’amuse à m’appeler Vanellope. Ou alors tout plein de petits surnoms, qu’il trouve mignons, dignes de lui. » Pauv' toi. Maintenant je veux savoir ta date de naissance, et lésine pas sur le lieu ! « C’est sur que Vanellope ça me va, mais les petits surnoms dignes de lui parfois je m’en passerai bien. Surtout quand il m’appelle son chamallow. Il est un peu bizarre Ralph, tu sais. Mais c’est pour ça qu’on s’entend bien. Entre bizarres… Enfin sinon, je ne suis pas née ici, non moi je viens de Washington D.C. Et je suis née le 13 mai 1990. J’aurai bientôt vingt-quatre ans, si tu te poses la question. » T'es pas gâté toi. Et en plus bientôt retraité, t'es juste bon à jeter ! Bon alors, faut aussi que tu m'dises sur quoi t'es branché. « C’est ce que certains pensent aussi, que je suis bonne à jeter… Ralph dit que je ne dois pas les écouter. Quand tu dis, sur quoi je suis branché, tu parles de… quel genre de personne j’apprécie ? Parce qu’aux dernières nouvelles je ne suis pas une machine ou encore moins une hybride (comme les voitures) que l’on branche pour recharger. Je crois pouvoir dire que j’ai toujours craqué pour les garçons… Mais je suis une calamité dans ce domaine, je préfère ne pas m’épancher sur le sujet. » Boooooring. C'est pas tout, dis-moi ce qu'il en est de tes relations. « Je viens juste de te dire que je voulais pas en parler… Crois-moi, ça n’a rien d’intéressant. C’est vrai. J’ai toujours été célibataire. Avant d’arriver à Pasadena, je n’avais même jamais embrassé personne. C’est à cause d’Andrew que tout est partit en cacahuètes. Il est rentré dans ma vie, s’est insinué dans ma tête, ne voulait plus sortir de mes pensées, commençait à hanter mes rêves… Ne lui dis-pas que j’ai dit ça !!! Sinon je t’étrangle avec tes noisettes et je t’envoie en colissimo express chez les japonais pour qu’ils te mangent ! Tu serviras d’accompagnement aux ailerons de requins ! Et je préfère sauver les ailerons de requins que toi. Bref, je suis partie de Pasadena parce que j’avais quelques problèmes avec Andrew. Ça ne s’est… pas très bien passé. Mais maintenant tout est terminé ! Et puis ce n’est pas comme si quelque chose avait commencé après tout… De toute façon, il est clair qu’il m’a oublié. Je veux dire… on parle d’Andrew là. Oui d’ailleurs, tu m’expliques pourquoi on parle de lui ? Moving on ! » Heureusement pour les autres ! Par contre ta tête ne me parle pas, redis-moi depuis quand tu es là. « Oui c’est super, tu m’as totalement oublié. C’est ce que je dis, on se souvient toujours de Maya mais jamais de moi. Je suis le vilain petit canard qui vit derrière le magnifique cygne. Je sais que dans l’histoire le canard se transforme en cygne, mais moi je la modifie l’histoire. Maya est le cygne, moi je suis l’oie qui ne marche pas droit. Je suis arrivée quand j’avais vingt-ans, environ, suite à la mort de mes parents. Tu as vraiment tout oublié… déjà à l’époque tu m’as posé des questions stupides. Et j’ai décidé de quitter le Texas presque l’année dernière, il y a huit mois pour être précise, je voulais me changer les idées. Me voilà de retour, depuis tout juste deux semaines. » J't'ai à l’œil, n'touche pas à mes noisettes ! Je trouverai toujours un moyen de te châtier. Tu deales quelle genre d'affaires déjà ? « Et bien avant de quitter Pasadena, j’étudiais encore l’histoire car j’avais ce rêve complètement absurde dans lequel je voulais devenir guide de musée (de nuit) comme Ben Stiller dans le film La nuit au musée. Je t’ai dit que c’était stupide. Je me suis finalement réveillée, je te rassure ! Quand je suis arrivée à Miami (parce que oui, je suis allée en Floride), je me suis trouvée du boulot (j’en ai enchainé au moins trois durant ces huit mois), un appartement, j’ai rencontré Ralph… bref, j’ai vécu ma petite vie. Et depuis que je suis revenue, hm et bien j’ai hésité à reprendre mes études mais je me suis dit que c’était une perte de temps. De plus, mon père n’est plus là pour me forcer à avoir des diplômes et un métier extraordinaire. Alors je travaille en tant que serveuse dans un petit café. C’est assez convivial, un peu comme un Starbucks, mais ça fait moins usine. Je dois porter un tablier rose chaque jour et sourire aux clients. C’est relativement facile. Et ça me fait travailler sur ma maladresse. J’ai fait d’énormes progrès dessus depuis huit mois ! Je n’ai rien cassé, ni blessé personne. » Qu'est-ce que je m'ennuie ici. Parle-moi un peu de toi. « Ma mère me disait toujours que je suis créative, imaginative, douce, souriante, un brin optimiste, parfois naïve, innocente… Mais que je peux également être terriblement épuisante, malpolie quand je m’y mets, énervante, sarcastique et même pessimiste, un peu trop dans la lune, que je manque de confiance en moi, je suis maladroite, que je parle trop quand je suis nerveuse, et que je devrais apprendre à connaître les gens avant de me faire une idée toute faite sur eux. Ah, et aussi, je n’ai jamais été populaire. Je ne suis pas de ces gens qui ont pleins d’amis et d’admirateurs… mon meilleur ami, c’est Noufnouf, mon genre de koala en peluche. En fait c'est Totoro, mais je l'ai toujours appelé Noufnouf donc bon... Quoi que maintenant j’ai Ralph la casse. Je l’appelle comme ça parce qu’il me rappelle Ralph, du dessin animé, mais lui m’appelle Vanellope. Probablement pour se venger un peu. Mais aussi parce que – selon lui – je suis toujours en train de parler, que j’aime les sucreries et que je veux rien écouter de ce qu’on me dit. Mais ça reste son avis, je ne suis pas totalement d’accord avec lui. Aussi, Ralph me dit souvent que je suis cynique et sarcastique. Ça va, j’ai compris. » Ça envoie du lourd... ! Une dernière avant ton bonbon à la menthe, dis-moi qui se bat pour toi. « Chandler Bing me semble tout bien adapté. » Ok, tiens le voilà ton bonbon à la menthe !
   
   

   
Question pour un champion !

     
Qui de la poule ou de l’œuf est venu en premier ?

 La poule ? Bah oui c’est trop logique, la poule pond l’œuf donc elle vient avant. Y a même pas de question à se poser.

    L’œuf, of course !!! Parce que la poule doit être pondue donc elle doit venir d’un œuf, ce qui veut dire que l’œuf vient en premier. CQFD !

    Euh… poule ou œuf moi je m’en fiche, à dire vrai je me suis jamais posé la question. L’important c’est que les deux soient comestibles.

    Aucun des deux, c’est l’un des grands mystères de la vie, on ne pourra jamais savoir qui vient en premier car la poule pond, sachant qu’elle a elle-même été pondue avant… Je dirais la réponse D.


Chez vous, impossible de dîner en famille sans ?

 Avoir prévu la date un mois à l’avance, on sait jamais si Tante Germaine décède entre temps ou qu’une nouvelle dispute éclate entre Marthe et Alphonse.

    Boire une bonne bouteille de vin car c’est bien connu que l’alcool réuni tout le monde. Enfin il met surtout tout le monde d’accord.

    Recouvrir la table d’une belle nappe en tissu, la présentation est le maître mot. Il faut que tout soit parfait quand Mamy Monique va venir dîner.

    Être interrompu par Edmond qui arrive avec une heure de retard bourré comme pas possible et qui chante l’hymne national en rotant.

  J'ai plus de famille, ils sont tous morts. Sauf ma sœur, donc on ne fait pas de repas.


Dans votre sac de voyage, vous avez déjà rangé ?

Chargeur de portable, chargeur de téléphone, chargeur d’ipod ! C’est bon j’ai les indispensable, je serai au courant de tout avant tout le monde.

    L’appareil photo, le bloc note, les crayons de couleurs, la crème solaire, les lunettes de soleil, la trousse de secours et le bob. L’aventure ! J’arrive.

    Mon dernier bikini hyper tendance, mon short, mes tongs, mon fer à lisser, l’anti-moustique, ma trousse de maquillage. Impossible que je passe inaperçue cet été ! La star c’est moi.

    Mon passeport, mon sac de couchage, quelques fringues, mon appareil photo, ma brosse à dent et une barre de chocolat. J’hésite à prendre le livre et la musique mais là où je vais pas besoin. On revient aux sources.
Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un bureau ?

Si je me pose cette question c’est que l’esprit pervers de Lewis Carroll est entré en moi. C’est LA question du roman. Y a-t-il une bonne réponse ?

    Dans l’optique Ikea, un corbeau peut aisément ressembler à un bureau. De nos jours les norvégiens sont capables de tout. Soit le bureau va avoir la forme d’un corbeau ou alors ils vont rebaptiser le bureau « corbeau ».

    T’as cru qu’on était dans le roman d’Alice aux pays des merveilles ? Tu m’as pris pour le chapelier fou ou quoi ? Un corbeau ne pourra jamais, ô grand jamais ressembler à un bureau et inversement.

    Hum… C’est une nouvelle variante ? C’est assez perplexe car ça peut être philosophique, le corbeau peut signifier autre chose. Tout ceci peut-être différent, la question pourrait-être « Et si nous étions des corbeaux et des bureaux ?! ».


Le soir, vous vous détendez devant votre émission de télé préférée ?

Suivre l’émission à plusieurs, c’est bien connu que c’est plus amusant. Je vais aussi partager un petit statut sur Facebook, histoire que mes amis soient au courant de mon choix.

    Non mais allô ! T’es un humain et tu regardes pas la Tv ? Quelle honte ! Enfin ça c’est ce que te dis la bimbo du coin, car pour toi, la meilleure recette pour une soirée détente est de la bonne musique et un livre.

    Qu’est-ce que ce programme ? Je ne comprends pas la moitié de ce qui se passe et puis c’est qui lui ? J’ai encore du passer trop de temps au boulot et bien évidemment j’ai raté des épisodes !

    Les confiseries, la télécommande pas trop loin, une bonne paire de chaussettes et une amie ! Parfait pour zoner et critiquer la moindre nullité qui passe, histoire de me sentir supérieur psychologiquement.


La dernière fois que vous avez fait l'amour, c'était ?

Je ne sais pas j’ai oublié… Ça fait bien longtemps que j’ai pratiqué le sport à deux. Je me demande si je saurai encore le faire…

    Mémorable ! Le pied ! J’ai encore des frissons partout dans le corps.

    Frustrant, horrible, décevant, bref le néant totale, à oublier et vite !

    Comme d’habitude, agréable et satisfaisant.

   

dis-moi ce que tu caches
   sous ton tablier

   
pseudo : catsoon présence : autant que possible le secret d'alvin : ALVIN commentaire sur le forum :  I love you  où l’as-tu découvert : ça fait longtemps SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater 673849266 pfff, dis entre toi et moi, t'as bien une préférence parmi les admins ? bon moi j'voterais pour moi (Sheldon) et après Alvin, les quatre autres sont des proies trop faciles. On les met trop rapidement dans le lit, ils préfèrent leur vie remplie de pêchés que la science : Andrew ? Rolling Eyes SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater 197590330  SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater 3188653342  roh puis non, Sara est toute douce et gentille. Et puis Avah je l'aime bien, elle ressemble à Maya alors voilà, je vote Avah  SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater 239769179  SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater 2970661624 
   

    CODES BY CATSOON


Dernière édition par Skyler Brennan le Ven 21 Mar - 15:27, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater   SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater EmptyJeu 20 Mar - 3:12

i'll be there for you

     

   
Washington, brennan's home - mai 2003
Sally ferma la porte derrière moi tandis que je descendais son allée pour rentrer chez moi. Sally est ma voisine, et on s’entend plutôt bien. On joue souvent ensemble depuis qu’on est petites, et aujourd’hui, on a passé l’après midi à essayer un jeu vidéo qu’elle vient d’avoir. En même temps, elle me racontait qu’il y avait ce garçon dans sa classe, Tony, et qu’elle craquait totalement pour lui. Elle m’a dit être certaine qu’il y avait un truc entre eux… l’autre jour, il lui a demandé si elle pouvait lui prêter sa colle. Selon Sally, c’est un signe ! Moi, aucun garçon ne me demande ma colle… bon faut dire que je la perds tout le temps. Mais quand même. Est-ce que ça veut dire que je ne plais à aucun garçon ? Je devrais demander à Maya, elle les garçons, elle connait bien. Maya est super populaire, elle a plein d’amis filles ET garçons. Ouais, tout le monde l’adore ! L’autre jour, j’ai entendu un de ses copains dire qu’elle était « bonne ». Est-ce que ça veut dire qu’elle est gentille ? Comme quand on dit d’une maman qu’elle est bonne avec ses enfants ? Oui, je suis sure que c’est ça. Je vais aller demander à Maya aussi. Elle doit connaitre. Je suis sure qu’elle sera contente de savoir que ses copains la trouvent bonne. Oh tiens, justement Maya c’est là-bas ! « Maya ! » Je cours jusqu’à elle en faisant de grands signes de bras et en souriant. Mais en arrivant devant elle, je me fige et mon sourire disparait. « Qu’est-ce que tu fais ? » Maya a plusieurs sacs sur le dos, et une valise à ses pieds. Elle me regarde avec un petit sourire désolé. « Oh Sky… tu es là ? » Elle passe une main dans ses cheveux. « Je, hm… et bien… Figure-toi que j’ai été acceptée à l’école de danse à New-York ! » Elle tend ses bras en signe de victoire et affiche un grand sourire. « Mais… quoi ? Maintenant ? Mais… on est qu’en mai. Maman dit toujours qu’on doit terminer notre année avant d’en commencer une autre. » Elle laisse retomber ses bras. « Ouais à ce propos… » « SKYLER, RENTRE IMMÉDIATEMENT ! » Je sursaute en entendant papa hurler après moi. Je n’ai rien fait en plus, ils m’ont donné l’autorisation d’aller chez Sally, pourquoi me cri-t-il après ? Je regarde Maya et lui tend la main. « Tu viens, on rentre. » Elle secoue la tête. « Écoute Sky… je vais aller à New-York, et hm… je risque de… comment dire… je ne vais surement pas revenir tout de suite… tu comprends ? » Je fronce les sourcils, non je ne comprends pas. « Tu pars ? » « Oui. » « Mais, t’as pas le droit de m’abandonner ! J’avais des questions à te poser, et puis t’es ma grande sœur tu dois rester ! Moi je voulais savoir si c’est vrai ce que Sally disait ! Et puis y a tes copains qui disaient que t’es bonne, c’est parce que t’es gentille ? Je voulais savoir. Mais là t’es pas bonne du tout, tu m’abandonnes, t’es méchante ! Et en plus, j’ai même pas eu le temps de te demander si quand un garçon demande de la colle à une fille c’est parce qu’il l’aime bien ou pas. T’as pas le droit de m’abandonner ! Ça se fait pas !!! » Les larmes me montèrent précipitamment aux yeux. Et sans attendre de réponse de sa part, je suis partie en courant à la maison pour aller me jeter sur mon lit et pleurer à chaudes larmes. Ma grande sœur m’abandonne…
Washington, in the car - janvier 2012
« Au fait, maman, tu as eu Maya au téléphone dernièrement ? » Je lâche le paysage des yeux pour regarder ma mère. Du moins, ce que je pouvais voir d’elle en me penchant un peu au dessus du dossier. Il n’y eut aucune réponse, mais je surpris le regard que mon père jeta à ma mère, la mâchoire crispée. Maya est devenu un sujet tabou durant toutes ces années, depuis qu’elle nous a quittés. « Elle a appelé l’autre jour pour nous souhaiter bonne année. Mais ce fut plutôt bref comme appel. Elle a demandé à te parler maman, et comme tu n’étais pas là, elle a dit qu’elle rappellerait. Elle l’a fait ? » Toujours aucune réponse. « Oh aller quoi ! Tu peux bien me répondre ! » Mon père s’agita un peu au volant. « Ta mère n’a pas envie de répondre. » « Ouais c’est ça… Tu l’empêches surtout de répondre. » Il tourna vivement la tête vers moi avec un regard sévère. « Je t’interdis de me parler ainsi Skyler ! » « Chéri regarde la route. » Évidemment, là on l’entend… Mon père se retourne et me jette un regard de tueur dans le rétroviseur. « De toute manière, c’est de ta faute si Maya est partie. Et sous prétexte que tu lui en veux d’avoir fait ce qui lui plait, nous on a plus le droit de parler d’elle. C’est dégueulasse ! » « SKYLER… » Il se retourne comme un dingue, on dirait qu’il va me tuer tellement ses yeux lancent des éclairs. Il me fait peur… « ATTENTION !!! » Je n’ai même pas le temps de comprendre ce qu’il se passe. Je vois mon père se retourner brusquement vers la route, ma mère hurle, les pneus crissent sur le bitume, un camion klaxon et puis… plus rien.

Washington, hospital - janvier 2012
« Aouh… » J’ouvre difficilement les yeux, ma tête est lourde et je suis mal installée… et je ne suis pas chez moi, ce n’est pas ma chambre. Tout est si… blanc. Je relève la tête et me tourne sur le côté, mais… « Aie ! » Mes côtes me font terriblement mal. Et j’ai mal au cou. Que m’arrive-t-il ? Je me tourne un peu de l’autre côté, tant bien que mal. Je rêve ? Est-ce que c’est bien… Maya dans ce fauteuil ? Non pas possible… elle vit dans son Texas paumé maintenant. Je suis sûrement en train de rêver. Aller, si je ferme les yeux très fort et que je me concentre, je pourrais peut être… me réveiller… Je rouvre les yeux. Pff, ça n’a m’a même pas marché. Dans Matrix ils y arrivent… je crois. Je ne suis pas sûre. Je n’ai jamais vraiment compris ces films. Je soupire. Et pourquoi je suis dans ce lit ? Je veux rentrer à la maison, et voir maman. J’essaye de me redresser, de m’assoir au moins, mais j’ai tellement mal aux côtes. Un gémissement de douleur m’échappe. J’entends alors Maya faire du bruit. Je tourne la tête vers elle, et je la vois qui s’étire. Elle ouvre les yeux et me regarde distraitement, mal éveillée. « Skyler ? » Non, moi c’est Peach. « T’es réveillée enfin ? » Comment ça enfin ? « Bouge pas. » Comme si je pouvais… Qu’est-ce qu’elle fait ? Bah la voilà qui part. Merci de me dire ce que je fais ici ! Et maintenant elle revient… avec un médecin ? « Bonjour Skyler, comment te sens-tu aujourd’hui ? » Je le regarde avec les yeux grands ouverts. « Qu’est-ce que je fais ici ? » Il fronce légèrement les sourcils. « Quelle est la dernière chose dont tu te rappelles ? » Je ferme les yeux un instant en fronçant les sourcils. Puis je regarde Maya et le médecin à tour de rôle. « Hm… j’étais en voiture avec papa et maman… et hm… je ne suis pas bien sûre… il était en colère. » Je regarde Maya en prononçant ces derniers mots. Je me rappelle qu’il était en colère parce qu’on parlait de Maya, comme toujours… Je regarde mes mains que je tortille dans tous les sens. « Il ne regardait pas la route et… je ne suis pas sûre… je ne me rappelle pas… » Je relève la tête et je surprends le médecin et Maya échanger un regard. Elle a couché avec lui ou quoi ? Hm non, ce n’est pas un regard sexuel ça… Il a l’air… désolé… « Où sont mes parents ? » Maya tourne la tête vers la fenêtre et je vois ses yeux se remplir de larmes. Que se passe-t-il ? Le médecin s’approche de moi et d’une voix douce, me dit : « Skyler, je suis navré… mais tu as eu un accident de voiture… le choc, les a tué sur le coup… » J’ai les yeux et la bouche grande ouverte, je le fixe sans comprendre. « Non, non ils étaient vivants ! Papa conduisait la voiture, il est vivant ! Vous avez mal regardé ! » Il secoue la tête et me prend la main. « Écoute, les secours ont fait tout ce qu’ils… » Je retire ma main de la sienne et me bouche les oreilles aussi fort que je peux en secouant la tête et en fermant les yeux. « NON ! NON !! Je m’en fous des secours, de ce qu’ils ont fait !! J’veux mon père et ma mère !! JE LES VEUX !! Ramenez-les-moi !!! NE ME TOUCHEZ PAS !!! JE NE VOUS CROIS PAS !!! » Je sens alors des bras m’enlacer et doucement on me retire les mains de mes oreilles. « Sky… » Sans que je ne m’en rende compte, les larmes roulent sur mes joues. Maya me sert tout contre elle, doucement. J’enfouis mon visage dans son épaule et je me laisse aller... C’est forcément un cauchemar… Je ne veux pas que papa m’en veuille à jamais de l’avoir énervé… ! Je suis désolée papa, je t’aime si fort ! Si tu savais. Oh maman, tu me manques ! J’arrive pas à croire que vous soyez… non ce n’est pas possible… « Je suis là… » Sa voix est comme un murmure. Mais moi, c’est maman et papa que je veux…
Pasadena, maya's home - février 2012
« C’est quoi cet endroit ? Oh mon dieu ! Non mais t’as vu ça ? » Je pointe du doigt dans une direction bien précise. Cette ville n’est pas normale. Maya n’y prête même pas attention, elle a le sourire aux lèvres. « Non mais Maya ! Cette nana avait un caleçon sur la tête ! C’est quoi, le nouveau chapeau à la mode du Texas ? » Elle soupire mais semble amusée. « Y a rien de drôle ! A peine je sors de l’hôpital qu’on m’emmène dans un asile de fou ! JE VEUX RENTRER A LA MAISON ! » Je me prends une claque sur la jambe. « Non mais tu vas pas bien ?! » « Arrête de crier, je conduis. » Je m’enfonce dans mon siège, bras croisés, en boudant. Je déteste déjà cet endroit. De toute manière, moi je voulais rester à Washington. Je ne voulais pas quitter ma maison, ma chambre, celle de papa et maman, leur salon, la cuisine… Je tourne la tête vers la fenêtre et je m’essuie discrètement les yeux. Elle se gare quelques minutes plus tard en bas d’un immeuble, et avec un grand sourire m’indique de sortir. On a l’air totalement différentes… Maya, la grande et belle blonde, toute souriante. Et moi, la petite brune qui tire la tronche. On sort mes affaires de la voiture, et puis elle m’entraine jusqu’à l’étage où se trouve son appartement. Je soupire le temps qu’elle ouvre la porte. Plus je passe de temps dans cette ville, plus j’ai envie de m’en aller. Je sais que je ne suis là que depuis dix minutes, mais j’en ai déjà marre ! « Tadam ! » S’exclame Maya en entrant dans son petit appartement. Et petit, c’est bien le mot ! C’est minuscule ! « Mais… c’est un trou à rat ici ! » Je lâche mes valises dans l’entrée (mais comme l’entrée fait partie du salon… je les lâche en plein dans le passage). « Sérieusement, regarde-moi ça ! » Je vais au milieu de la pièce et tends les bras. « Là je suis dans le salon. » Je fais un pas de côté. « Et me voilà dans la chambre ! » Je regarde autour de moi, je détaille tout. « Et puis quelle chambre… waow un rideau de douche qui sépare le salon de la chambre. Et puis y a qu’un lit. Tu dors par terre je présume ? » Maya lève les yeux au ciel. Elle pousse mes affaires du pied et ferme la porte. « Cesse de te plaindre et range tes affaires. » « Où ça, chez le voisin ? » « Rooh… » Elle lève les bras au ciel et ouvre une porte. « Salle de bain et toilettes. » Et sur ce, elle y entre et ferme la porte derrière elle. Je me laisse tomber sur le lit en poussant un énorme soupire. Oh oui, ça va être super ici… Je crois que j’aurais dû insister pour aller au Nebraska…

Pasadena, university - octobre 2012
« Skyyyyyy, tu fais quoi aujourd’hui ? » « Je vais chasser le zombie, quelle question ! » Je regarde Maya en secouant la tête désespérément. Elle le fait exprès ou quoi ? Je fais quoi… non mais elle est sérieuse en plus ? « Je fais à la fac grosse débile ! T’as cru que j’allais me dorer la pilule, les doigts de pieds en éventail à la plage ? Je TE rappelle que TU m’as forcé et inscrite sans concession à la fac. Je suis OBLIGÉE d’y aller. En plus, j’ai histoire. Pas que j’aime pas, oh non j’adore ! Mais y a cet autre crétin qui va encore me raconter sa vie, et bon sang je m’en tamponne de sa vie ! » Maya me regarde sans bouger. Elle doit encore penser que je suis folle, j’ai l’habitude. « T’as tes règles ? » « NON. » J’ai juste mal dormi à cause de Maya. Et pourquoi ? Oh parce que môdame a préféré textoter une graaannnde partie de la nuit avec Elvis. Et elle m’a empêché de dormir. Parce que je le rappelle, ON VIT DANS UN PLACARD !!! Bref, quand je n’ai pas au minimum mes huit heures de sommeil (et encore c’est trop peu), je suis de mauvaise humeur. Et puis voir Maya toute pimpante ne me rend pas meilleure. Et savoir que je vais encore devoir supporter l’autre mongole me rend d’une humeur exécrable ! « Je te pique des fringues. » « Et pourquoi ? » « De toute façon c’était pas une question. Je te pique des fringues. » Elle va encore me jouer la carte de la grande sœur, blah blah blah. « Skyler… » « Pas le temps, je vais être en retard. » Elle le sait pourtant qu’il ne faut pas me parler quand je suis de mauvaise humeur. Je file dans la salle de bain pour enfiler cette jupe et ce tee-shirt qu’elle ne met presque jamais. Hm, ça a l’air de m’aller. Et puis je sais déjà quelles chaussures mettre avec ça. Bon pour le reste, pas besoin d’être super jolie, je ne vais qu’à la fac. Quand même, je me maquille un petit peu et puis je me coiffe (c’est surtout que sinon ce soir je vais avoir un paquet de nœuds dans les cheveux). « J’y vais Maya ! » « Et ton p’tit… » Trop tard, j’ai déjà claqué la porte derrière moi. Je mangerai en chemin, il y a un starbuck sur le chemin. Je toque à la porte d’en face pour voir si Sparrow est là/prêt à partir, ou non. Pas de réponses, bon ben tant pis. Il n’est pas très là en ce moment. Enfin, il vit sa vie quoi. Je me demande si son chat est encore en vie ? J’y pense, si ce soir je croise Elvis, je vais lui demander très gentiment (ordonner à coup de fouets) d’arrêter ses sms en pleine nuit. En plus Maya gloussait… glousser, c’est un truc de dindons ! Je m’achète un beignet sur le chemin et un jus d’orange, et je continue jusqu’à la fac.

C’est là que j’y retrouve Angel qui me saute dessus, commence à déballer un flot de paroles trop conséquent pour mon pauvre cerveau pas réveillé… et puis elle gigote trop. « Calme-toi, j’y comprends rien. » Le jus d’orange, des vitamines, oui j’en ai besoin. Surtout face à Angel. Bwaaah, j’ai envie de dormir moi. Je vais peut être bien piquer un petit somme en cours, moi… « J’ai passé une de ces nuits, Castiel, tu n’imagines même pas ! C’était, waow, sans mots ! » Elle m’intéresse, qu’est-ce qu’elle a fait ? Pas son boulot, parce qu’elle n’en parle pas comme ça. Hein ma Kendall, haha. Non je préfère largement ma Angel. Qui n’a rien d’un ange d’ailleurs… « T’as fait quoi ? » « Oh mon dieu, j’ai passé la nuit avec Andrew et c’était tellement… » « Oh non pas encore ?! » Les bras m’en tombent (ouais enfin façon de parler). « Tu avais dit que c’était la dernière fois… la dernière fois ! » « Ouais mais tu comprends… » « Pas vraiment non. » Elle secoue sa main, passe son bras autour de mes épaules en souriant. « Avec lui c’est bestial. » « JE VEUX PAS SAVOIR MERCI ! » J’ai amené mes mains à mes oreilles pour ne pas entendre ce qu’elle dit. Elle est chiée, elle peut pas coucher avec quelqu’un d’autre sérieux ? Il va encore venir se vanter auprès de moi, et je DÉTESTE ça ! Déjà que sa vie sexuelle à lui, je m’en fous complètement, mais celle qu’il a avec ma meilleure amie, je ne veux même pas en entendre parler. Je préfère un désert rempli de cactus comme image, que… eux. BEEEERK !! « T’as cours de quoi alors ? » Je soupire. « Histoire… » « Mais… t’aimes l’histoire, non ? » Je soupire encore, c’est là tout le drame de ma vie. Je ne peux même pas profiter de ce cours à cause de… « Ton mec. Il me pourrit la vie en histoire, il me colle et me raconte sa vie, et je m’en fous tu vois ? En plus il va venir se vanter de toi et lui, l’horreur. Je veux dire, ça intéresse qui hein ? Personne ! Il peut pas aller voir quelqu’un d’autre ? Comme ses amis ? Quoi que je doute qu’il en ait. Il m’énerve. » Angel m’attrape soudain par les épaules et me secoue comme une prune. « C’EST PAS MON MEC T’ES FOLLE !! OHLALA NON, NON, NON ET NON !! » J’arrive à me détacher d’elle, je repousse mes cheveux et la regarde comme si… bah comme si c’était Angel quoi. « Ok… d’accord. » On ne va pas aller la contredire sur cette histoire. Finalement on se sépare, chacune pour notre cours. Je lui donne la fin de mon beignet parce que j’ai plus faim, et je jette mon gobelet vide dans la poubelle tandis que j’entre dans la grande salle.

Et merde… il est là. Il aurait pu se faire porter pâle. Mais non, faut qu’il soit. Et le pire ? Il me fait un grand signe avec son grand sourire, non, tu rêves, je ne viendrais pas à côté de toi. Je l’ignore royalement et vais m’asseoir carrément beaucoup pas à côté de lui. Je pose mon sac, en sors mes affaires. Soit essentiellement de quoi prendre des notes. Même si souvent pendant mes cours je dessine… enfin, ça ne m’empêche pas d’écouter. Le seul truc qui m’empêche d’écouter c’est… « Hey milky way ! » … lui. Ouais c’est lui qui m’empêche d’écouter. Attends, Milky Way ? Voie Lacté ? Sérieusement ? Mon dieu… il fait des efforts d’innovation dis donc, youpi… Je ne suis vraiment pas d’humeur. Parfois j’ai des pulsions bizarres qui me poussent à faire des choses bizarres… Comme là. Je repousse mes cheveux d’un geste de la main, pose mon coude contre la table et agite ma main devant mon visage. « Pfou, il fait chaud tu ne trouves pas ? » Mon ton sonne tellement faux, et c’est tant mieux. « C’est parce que je suis là. » Oh range-le ton regard de tombeur. « Exactement. » Il va vraiment croire qu’il me fait de l’effet. « Tu étouffes l’atmosphère, tu ferais mieux de dégager très vite. » Aller, va-t-en. On n’a pas besoin de toi ici. Regarde, je ne m’occupe déjà plus de toi, je suis déjà plongée dans mon travail en attendant que le cours commence.
   

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Skyler Brennan

Skyler Brennan




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Féminin
◊ STATUT : célibataire, pourquoi ça changerait ?
◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Chez moi, dans mon appart que j'ai en coloc avec Ralph.
◊ AVATAR : lily collins
◊ CRÉDIT : avatar by shiya

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MessageSujet: Re: SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater   SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater EmptyJeu 20 Mar - 3:12

i'll be there for you

   

 
Pasadena, university - février 2013
Nouvel appartement, ce qui veut dire nouvelle chambre. Enfin pas seulement nouvelle chambre, mais plus MA CHAMBRE ! Je dois avouer que ça change la vie ! J’étais habituée à avoir ma chambre pour moi toute seule, avant. Quand papa et maman étaient… et bien, toujours là. Et que j’étais à Washington. Mais j’ai dû faire une croix sur tellement de choses après leur accident. Je n’aime pas tant me le rappeler. Surtout que c’est tout récent. Mais parmi ces choses, j’ai fait une croix sur ma chambre. Et même sur mon lit ! En fait, j’ai dû tout partager avec Maya. Retour au vieux temps, quand on se battait encore pour les mêmes jouets. Enfin… bon… il est d’usage de préciser qu’en fait je l’embêtais pour qu’elle joue avec moi, et que je voulais toujours ce qu’elle avait. Je voulais même lui ressembler. J’ai même demandé à devenir blonde un jour ! Après réflexion, mes parents ont bien fait de refuser… Le blond ne m’irait pas. Maya est une superbe belle blonde. Et moi je suis… brune. Maya c’est la Barbie. Moi je suis la poupée petite sœur ou copine qui accompagne, qui n’a pas de nom et qu’on ne veut même pas. Pour vrai ! Oh et maintenant, Wayne ce n’est pas Ken (beh non), lui c’est… non mais lui en fait il sort d’un autre monde. Probablement du Muppet Show. Mais alors qui est-il ? Euh… je l’ignore encore. Je n’ai pas trouvé de réponse pour l’instant. Enfin, tout ça pour en revenir au sujet principal : avoir une chambre, ça rocks ! J’ai fini de m’installer. Andrew m’a aidé. Pour les meubles surtout. Non parce qu’il est hors de question que je le laisse fouiller mes cartons ! Et si jamais il trouve des choses compromettantes sur moi ? NON ! NO WAY! Maya s’est marrée, et cette débile m’a sortit un truc comme « pas de bêtises ». Elle entend par quoi par pas de bêtises ? En plus, elle m’a fait son regard du genre je sais, mais en fait elle ne sait rien, et moi je ne sais pas de quoi elle parlait. Et Wayne s’est marré en plus. Ils tournent à quoi ? Non mais de toute façon, il a dû ramener certaines substances illicites de son monde des Muppet Show. Et ils en fument ou je ne sais pas, ou en mange comme dans Bébé mode d’emploi. Bref, ça ne tourne pas rond dans leur tête.

Enfin la matinée se termine et je peux aller manger. Je ne sais pas ce que j’ai en ce moment, ma concentration tombe totalement à plat. J’écoute mes cours d’une oreille distraite, pour ne pas dire que je ne les écoute pas. Je griffonne sur mes feuilles, et rien d’important ou de joli en plus. Je suis plutôt nulle en dessin de toute façon. Si encore Angel était là, je suis certaine qu’elle me trouverait une explication. Même loufoque, mais une explication sur le pourquoi du comment. Mais Angel est partie. Un matin elle m’a appelé pour m’annoncer surexcitée qu’elle était partie en année sabbatique. Bon… du moment qu’elle continue de me donner des nouvelles. C’est ce qui m’importe le plus. Mais elle me manque ma Angel. Et pour dire combien je suis distraite, je fais même des rêves très étranges. L’autre nuit, un mammouth m’attendait en bas de chez moi pour m’emmener à l’université. Un mammouth quoi ! Ça n’existe même plus ! Il était tout pelucheux en tout cas. J’imaginais leur poil plus… dru. Oui non mais, n’oublie pas que c’était un rêve ! Je divague très vite.

Je ne voulais pas… je vous jure que je ne voulais pas le jeter par terre. Enfin peut être un peu oui… mais je ne voulais pas qu’il se fasse mal ou qu’il finisse en monsieur patate. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. J’ai eu peur ! Et puis mes bras l’ont poussé. Je l’ai poussé. Il est tombé. Il s’est pris un plateau sur la tête. Je m’en veux. J’aurai rigolé en d’autres circonstances mais… il s’est énervé. Je déteste quand il s’énerve. Je n’aime pas quand les gens en général s’énervent. Mais Andrew, je ne sais pas… je n’aime vraiment pas ça. « Connard tu peux pas faire gaffe où tu marches ! Abrutit par l’alcool !! » Il se relève et commence à s’éloigner. « Je… je… » Mais ne pars pas ! Je ne voulais pas vraiment que tu tombes ! Et je ne voulais pas qu’on t’attaque à coups de plateau ! Ce n’était pas médité, je n’ai pas fait exprès ! Mais attends… ! « Non, non… » J’en oublie mon repas, je le suis. « Attends ! » Il pourrait m’attendre au moins ! Je sais qu’il m’a entendu, il a fait exprès de m’ignorer. Ça ne se fait pas ! Même si je l’ai poussé et que… il ne s’est pas fait mal au moins ?! Ah non parce que là je m’en voudrais encore plus ! Je ne veux blesser personne ! Oh non, si ça se trouve il a mal et il s’en va loin pour craquer ?! … Hm, non. Ce n’est pas le genre d’Andrew de craquer. Pas en pleurant. En plus, je l’ai déjà entendu se moquer de ceux ont la larme facile. Il les trouve cons, idiots et pathétiques. C’est sa façon de penser qui est idiote. Bon je dois quand même admettre que certains, on a envie de leur donner une bonne raison de pleurer, mais tout de même hein… Et puis qu’est-ce que je raconte ? On s’en fiche des gens qui pleurent, ou qui ne pleurent pas. On… on s’en fiche des gens tout simplement ! Là on s’occupe de… Andrew qui est partit ! Et il marche vite mince ! Et moi j’essaye de lui courir après pour le rattraper. En plus, je voudrai m’excuser. En fait, c’est essentiellement pour ça que je le rattrape. Que j’essaye de le rattraper. Pour m’excuser. Et si je ne le fais pas maintenant, je ne sais pas quand je pourrai. En plus… là je ne réfléchis pas vraiment, je suis partie derrière lui dans l’idée que je dois m’excuser parce que j’ai été stupide en le poussant et… et autant profiter que mon cerveau est en mode-off parce que quand je me mettrai à nouveau à réfléchir, je me dirai combien je suis stupide de courir après Andrew ! Courir après Andrew… sérieusement. Si ce matin on m’avait dit qu’aujourd’hui j’allais courir après Andrew… je crois que j’aurai foutu une claque au fou qui aurait sortit ça. J’aurai aussi demandé quel Andrew, mais je n’en connais qu’un… Pourtant étrange, Andrew est un prénom commun, c’est comme les Mike. Tout le monde connaît un Mike ! … je ne connais pas de Mike. Comment se fesse ? C’est étrange. Je ne connais pas de Mike, et je ne connais qu’un Andrew. Je vis dans un monde étrange.

En arrivant devant les toilettes, j’étais prête à y entrer super vite, en trombe et à hurler : « JE SUIS DÉSOLÉE !! ». Mais déjà ça aurait été insensé. Il m’aurait prise pour une folle. Je ne suis pas folle… ? Déjà qu’il me trouve… bizarre. Si en plus il en vient à me trouver folle… Enfin ce n’est surtout pas pour ça que je me suis arrêtée. C’est parce qu’un type en est sortit et m’a dévisagé en me voyant arriver là super vite, les cheveux totalement dans le visage. Il a fait une tête bizarre, mais n’a rien dit, il est partit. Ouais… bah vaut mieux, je n’aurai rien eu à dire. « – Et pourquoi courrez-vous ? – Euh, je sais pas, pour le fun ? » Oh mon dieu, si on me posait la question, il faudrait que je réponde que je coure après Andrew King. C’est la honte ! Enfin… je veux dire… parce que toutes les filles lui courent déjà après. Franchement, elles n’ont rien de plus intéressants à faire ? Oh puis ce n’est pas comme si j’allais croiser quelqu’un qui m’arrêterait pour me demander la raison de ma course. Dans les couloirs de l’université, on s’en fout un peu de pourquoi quelqu’un fait ça. On s’inquiète si on croise un suicidaire ou un meurtrier. Mais pas quand une fille coure comme une dératée. Pas que je courais comme une dératée, non, je glissais et j’avais du mal à ne pas tomber. Les converses, c’est vraiment trop nul, ça glisse. Je crois même que je m’en sortirais mieux en talons… et pourtant. Non le mieux, c’est encore d’enlever ses chaussures et de courir pieds nus.

« Andrew ? » Je toque à la porte. Bon c’est vrai que de l’appeler à travers la porte alors que je sais qu’il ne veut pas me répondre parce que je l’ai poussé… c’est stupide. Pas de l’avoir poussé, mais de l’appeler. Quoi que le pousser aussi c’est stupide. Et puis pourquoi est-ce que j’ai fait ça ? « T’es là ? » C’est con, ça c’est sur. Il était là, si près, si beau, si… proche. Et ses yeux bleus qui me regardaient… et c’est… je ne sais plus, j’ai oublié ma phrase. C’est de ta faute Cha, tu me perturbes, j’ai perdu ma phrase. « Andrew ? » Je soupire. Et si ça se trouve… si je ne l’avais pas poussé… je crois qu’il m’aurait… hm, et bien, embrassé… Mais non ! Je sais que ce n’est pas bien, parce qu’il préfère les pépettes à sportif et que je suis probablement juste une distraction passagère le temps de trouver bien mieux sur son chemin. De toute façon, ce n’est pas comme si j’avais une quelconque chance d’intéresser quelqu’un. Je ne suis pas comme Angel, vivante, qui ose dire bien haut ce qu’elle pense, belle, jolie… ou encore comme Maya, ou même Shalimar. Je suis juste… moi. Pauvre âme insignifiante, nulle, et qui pousse les gens par terre avant de leur courir après pour s’excuser. « Très bien… alors je vais entrer. » Qu’il en soit ainsi. Surtout je ferme les yeux. On ne sait pas ce qu’on pourrait croiser dans ces toilettes. Et puis c’est comment les toilettes des garçons ? Enfin, j’ai déjà vu des urinoirs, hein, faut pas croire que je suis stupide. Mais les toilettes là, dans l’université, celles des mecs, est-ce qu’elles ressemblent à celles des filles ? Mais ce n’est pas ça qui me fait peur. Je n’ai surtout pas envie de voir des garçons qui font pipi, ou… enfin, je préfère m’éviter de mauvaises surprises. Pas de cygne, pas de canard, pas de mauvaise surprise. « T’es là Andrew ? » Je ne vois pas où je vaaaiiiis… ! C’est quoi ça ? Ah, un mur. De l’autre côté alors. « Réponds parce que j’y vois rien. » Je pourrais aussi écarter deux doigts juste pour laisser apparaître un œil et jeter un coup d’œil, mais je sais comment ça se passe ! On fait ça, et c’est foutu, on tombe sur la pire des choses qui existe ! Bon je doute de croiser ici un clown, mais on n’est à l’abri de rien. Oui les clowns sont la pire invention de l’homme. Ils ne sont pas drôles, et ils font peur. Quitte à apprécier un clown, je préfère un clown triste, parce qu’il ne fera rien de stupide et de forcé.

Andrew où es-tu ? « Alloooo ? » Ça me fait penser au générique de Scoobidoo. Scoobidoo, bidoo, where are you… blablablabla. J’ai oublié la suite. Oh je l’ai entendu ! Enfin je crois que c’était lui… Non mais si c’était bien lui ! « Ah je t’ai entendu respirer ! T’es là, aller réponds ! » Je m’avance vers la source du bruit. Un peu vite peut-être. Mais je sais qu’il est là, je l’ai entendu. « Je suis désolée, écoute, je voulais pas… Aaaah ! » NON ÇA GLISSE ! J’ai bien essayé de me rattraper comme j’ai pu ! Mais je suis quand même partie en avant, et je me suis cognée contre… euh… et puis quand j’ai réalisé que j’avais bousculé Andrew… C’était trop tard. J’ai encore créé une catastrophe. « NON MAIS C’EST PAS VRAI ! » « Je suis désolée, tellement désolée ! » Ne m’en veux pas, je t’en prie… Je baisse la tête, fixe mes pieds. Je me sens mal. Et puis je regarde autour de moi, rapidement d’abord, mais comme je constate qu’il n’y a personne, je peux observer tranquillement les alentours. « P’tain t’es pas possible, t’es une vraie catastrophe tu l’sais ça ?! » Mais je n’ai pas fait exprès, ça glissait… « Je suis désolée… » « Ouais moi aussi ! » Je… Quoi ? De quoi est-il désolé ? C’est moi qui l’ai bousculé, pas le contraire, alors pourquoi il dit ça ? A moins que… était-ce sarcastique ? Oh… Je le regarde, il est vraiment trempé de partout. Il a raison… je suis une vraie catastrophe. « Attends, j’vais t’aider. » J’attrape des papiers et essayer de l’éponger, il a de l’eau partout. Et tout le monde sait que le jeans mouillé, ça colle, c’est lourd, c’est insupportable. Il faut bien que je me fasse pardonner ! Après l’avoir poussé par terre, et dans le lavabo, je dois au moins essayer de l’aider. Il est vraiment trempé, et j’ai beau taponné pour absorber l’eau, rien n’y fait quand même. Le jeans est une matière rude. Je le regarde, j’espère qu’il acceptera mes excuses. C’est quoi ce sourire ? Je me redresse, plus un mouvement, parfois je ne le comprends pas. Il râlait, et maintenant il sourit ? « T’arrête pas, c’est très agréable. » Qu’est-ce qu’il veut dire ? Et ce clin d’œil… Oh ! Non ! Quel… mais quel pervers ! Je me recule instantanément de plusieurs pas, mettant de la distance entre lui et moi. Ce n’est vraiment pas ce qu’il croit ! « C’est pas du tout… c’est pas… t’es vraiment nul ! » Je ne sais plus où me mettre, je n’ose même plus le regarder. Je lui lance les papiers que j’ai en main. Et je baisse la tête.

« J’te signale que c’est toi qui t’es jetée sur moi, dans un lieu à l’abri des regards. On peut continuer ailleurs s’tu veux. » Que… QUOI ?? J’ouvre grand les yeux, et la bouche aussi je crois. Mais non ! Mais non ! J’me suis pas jetée sur lui ! Il est malade ! Et d’ailleurs, je vais lui dire de ce pas ! Ou pas. « M’arrive toujours des emmerdes avec toi. » « Ça c’est faux ! » Je croise les bras et tourne la tête. Quel menteur celui-là ! Et puis, où est-il passé ? Qu’est-ce qu’il fabrique ? « Maintenant qu’t’es là tu vas m’aider. » Quoi, moi ? L’aider ? Mais… comment ? Aaaaah mais qu’est-ce qu’il fait ???? Il déboutonne sa chemise, il se déshabille, qu’est-ce qu’il fait ? Mais non faut pas faire ça ! « Tu peux m’aider ? » « Euh… » C'est-à-dire que je devrais probablement y aller, ce serait mieux, je pense et… « J’dois me sécher et j’ai comme l’impression qu’tu veux plus m’aider pour ça. » Le regard qu’il me lance me perturbe. Je baisse la tête. « C’qui est fort dommage. M’enfin soit. » Sans un regard direct pour lui, je m’avance doucement vers lui et prends la chemise qu’il me tend. Bon… euh, il faut l’étendre. Je lui tourne le dos, prenant grand soin de ne pas le regarder. « T’es pas obligée de regarder mais j’te préviens j’me désape alors pas d’effusion et surtout résiste à l’envie d’me sauter d’ssus, j’suis pas forcément d’humeur… » Hein ? Je tourne la tête pour le regarder. C’est pas que je veux le regarder lui, ah non ! Mais c’est comme quand on dit "ne te retourne pas mais…". Il a  dit qu’il se déshabille ? Je suis où là ? En plein rêve ? CAUCHEMAR ! Un cauchemar j’ai dit cauchemar ! Mais… J’ouvre grand les yeux. Il retire vraiment sans pantalon. Et en plus il le pose contre le séchoir. Et… Je penche légèrement la tête sur le côté. « Habitue toi car j’porte rarement plus pour dormir voir moins… » J’ouvre de nouveau les yeux en grand, et immédiatement je tourne la tête. Je ferme les yeux en posant ma main sur mon visage. Surtout, je dois penser à autre chose qu’à cette situation gênante. Pas d’Andrew en boxer tee-shirt, non, on l’oublie lui. On ne s’occupe pas du fait que même de dos il est séduisant et qu’il a un très… oh non !

J’ouvre les yeux, et j’ai un mouvement de recul. « Aie. » Je viens de me cogner contre le porte-serviette juste derrière moi. Je vois Andrew secouer la tête, genre désespéré. Je me retourne et… ce que je vois me glace le sang. Le porte-serviette vacille de gauche à droite, de droite à gauche, de nouveau de gauche à droite et oh mon dieu ! Je le regarde impuissante s’écraser contre les miroirs au dessus des lavabos. Je recule d’un pas, les mains devant ma bouche. Les miroirs ne mettent pas longtemps avant de vaciller à leur tour et de tomber au ralentit. « Attention !! » Je ne réfléchis même plus, j’attrape Andrew par le bras et le tire le plus loin possible de ce carnage. Juste avant que les miroirs ne s’effondrent à l’endroit précis où il se trouvait quelques secondes auparavant. Le bruit est assourdissant. Je ferme les yeux et pousse Andrew pour qu’il recule. Je crois qu’il s’est arrêté contre une des parois des cabines de wc. Je rouvre les yeux doucement pour observer le désastre. « Oh… » Et quand je crois avoir déjà causé le pire, les plombs sautent et toutes les lumières s’éteignent dans un PLOC retentissant. « Ah ! » Je sursaute et me réfugie dans les bras d’Andrew en agrippant son tee-shirt.

Comment… il a raison, je suis vraiment une catastrophe ambulante. Je… j’ai la guigne ! Et d’un coup je me rappelle qu’il a enlevé ses chaussures, et qu’il y a du verre partout. Il s’est peut être blessé ?! « Tu n’as rien ? » Je relève la tête, mais on n’y voit pas grand-chose ici. Seule la lumière du panneau "sortie de secours" éclaire légèrement la pièce d’un halo verdâtre. Et à quoi sert ce panneau ? Il n’y a qu’une porte ici, et c’est également la porte d’entrée. Je distingue à peine les traits d’Andrew. Et malgré tout, malgré le peu de lumière, je me sens rougir sous son regard. Je baisse la tête. Je suis toujours agrippée à son tee-shirt, et ses bras m’entourent me serrant contre lui. C’est que, je pourrai le lâcher, mais je crois que si je fais ça… je tombe. Je ne me sens pas très bien, peut être le choc d’avoir tout cassé ? Je suis comme le bouffon du roi, je casse tout, je ne fais que des bêtises. (Des bêtises quand t’es pas là.) J’ai un peu chaud aussi. « Hm, je… hm… » Je relève à nouveau la tête vers lui, ne sachant pas trop quoi dire. En fait, son regard m’hypnotise, me paralyse, me… fait totalement perdre la tête… Je me mords la lèvre. Il faut que je recule, que je sorte de là. En voilà une bonne initiative. C’est ce que je vais faire, bien.

Je me redresse, je me hisse sur la pointe des pieds, je ne l’ai pas lâché, j’ai trop peur de tomber… et puis, je crois que j’ai perdu la tête… Je pose mes lèvres contre les siennes en fermant les yeux. C’est ça, j’ai perdu la tête. J’ai de la fièvre, j’ai chaud. Et je suis en plein dans un rêve. Je suis la petite sirène, Ariel, je suis au fond de l’océan. Et là je vois une ombre à la surface, ronde, on dirait un… abricot, alors je remonte, je monte, je monte… Je me réveille peut être ? Andrew me sert contre lui, et m’embrasse à son tour. J’ai totalement arrêté de respirer. D’ailleurs, ça veut dire quoi respirer ? Je ne peux m’empêcher de repenser à la première fois qu’il m’a embrassé… À chaque fois l’un de nous est trempé. À chaque fois il est… presque déshabillé. Je m’accroche à lui, je me sens totalement faiblir au moment où sa langue entre en contact avec la mienne. Comment se fait-il qu’il me fasse me sentir comme ça ? Tellement… perdue en sa présence ? Il m’attire un peu plus contre lui. Qu’est-ce que ? Je romps notre baiser. « C’est quoi ça ? » « Quoi ? » « Et pourquoi t’as une voix bizarre ? » Y a un truc qui… qui gêne. Je me détache de lui. OH MON DIEU C’EST QUOI ÇA ???!! « Aaaah maaaiis… ! » Je me recule, et j’entends le verre craquer sous mes semelles. « C’était quoi ??! » Je suis pas folle, j’ai sentit un truc ! Je ferme les yeux et me passe la main sur le visage. Non ce n’était pas ce que je crois. Oh mon dieu c’était ça ! Aaah ! Je rouvre les yeux et je saute sur la porte des toilettes, pour l’ouvrir. Mais pourquoi ça ne veut pas s’ouvrir ? OUVRE-TOI SALE PORTE DE… « Merde ! » Oh bah ça alors… ! Je me retourne lentement vers Andrew, un air coupable peint sur le visage (heureusement qu’il fait noir) et… le loquet du verrou entre mes mains. « Oups… » « Oups ? OUPS ? T’as foutu quoi encore ?! » Et là, c’est probablement l’apothéose en fait. Je vois sa silhouette bouger, et j’entends un grand déchirement de tissu, juste en même temps. J’ouvre grand les yeux, d’horreur. Faites que ce ne soit pas son tee-shirt, oh pitié ! … Je suis vraiment la reine des gourdasses. Je l'entends alors hurler à la mort. « Oh l’abruti ! J’suis trop con ! Non mais sérieux ! C’est quoi ton problème ? Tu veux ma mort ou quoi ? Non mais si je te dégoute à ce point pourquoi tu… Tu m’fais chier ! Tu sais pas c’que tu veux ! T’es là tu m’allumes et la minute d’après tu me repousses ! PUTAIN ! Mais merde quoi ! Ah j’en ai marre ! Tu veux pas voir qu’tu m’plais ou quoi ? T’es une fille intelligente ou quoi ? Tu crois qu’un mec bande sans raison ? Pas moi en tout cas ! Je… Merde mais si tu veux m’achever prend un couteau ou j’en sais rien. Mais épargne moi ça, putain mais c’est pas vrai ! Pourquoi moi ? » Gros moment de silence. Je baisse la tête, me sentant terriblement mal et idiote. « Je… désolé. Aie. » C'est ce qui marqua le début de la fin...

ville, place - mois 2013/14
texte texte texte
 

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Dernière édition par Skyler Brennan le Lun 24 Mar - 15:10, édité 5 fois
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Emmealyn Grey

Emmealyn Grey



Féminin
◊ STATUT : techniquement mariée à un homme (pour lui sauver la vie en premier lieu) mais ça ne se cantonne pas qu'à ça puisqu'une belle brune lui fait les yeux doux.
◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : dans mon lit, intéressé ?
◊ AVATAR : dianna agron
◊ CRÉDIT : ocean.bird

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MessageSujet: Re: SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater   SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater EmptyJeu 20 Mar - 13:05

lily la sublime  SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater 2806429274 SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater 1084952798 SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater 2806429274 SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater 1084952798 SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater 2806429274 SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater 1084952798 SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater 2806429274 SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater 1084952798 SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater 2806429274 SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater 1084952798 SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater 2806429274 SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater 1084952798 SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater 2806429274 SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater 1084952798 bienvenue ici :D
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Andrew King

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SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater 64ib8g
Color my life with the chaos
of trouble.


Féminin
◊ STATUT : Compliqué, il fut un temps ou c'était simple mais on parle de moi. Et puis voilà qu'elle est de retour et l'autre n'aime pas ça. J'y suis pour rien moi, non mais de toute façon j'ai perdu mon pari, j'ai perdu une partie d'moi et je deviens franchement chiant là ! J'suis pas fait pour la monogamie.
◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Dans mon lit, surement avec l'autre chieuse ou alors ailleurs. Je suis un voyageur d'lit.
◊ AVATAR : Jake Abel ♥
◊ CRÉDIT : (c) TAZ. & Tumblr

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MessageSujet: Re: SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater   SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater EmptyJeu 20 Mar - 13:45

T'es moche & tu sens pas bon  Rolling Eyes 

Spoiler:
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Je ne suis pas fou ! Ma mère m'a fait passer des examens.
Dr Sheldon Cooper

Dr Sheldon Cooper





Masculin
◊ STATUT : en couple avec Alvin !
◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : je suis le grand manitou, je ne délivre pas mes recettes.
◊ AVATAR : Jim Parsons
◊ CRÉDIT : (c) catsoon & Tumblr

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MessageSujet: Re: SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater   SKYLER ♨ you fit me better than my favorite sweater EmptyLun 24 Mar - 18:27



tu es validée
Le verdict est tombé, j'ai bien réfléchi mais c'est ainsi... celui qui a été désigné comme étant ton mentor est... CHANDLER BING & SON 3e TÉTON ! Je sais ça t'enchante ! Moi je m'en fiche. Et voilà qu'Alvin est jaloux, je serais toi, je me méfierais des projections de noisettes... ! Maintenant que tu fais partit des nôtres, enfin surtout des leurs, je t'invite à faire tes demandes de rang, de logement, de ce que tu veux. Et tu vas aussi pouvoir te faire des amis. Moi je n'en ai pas besoin, je me suffis à moi-même. Et puis y a toujours Alvin. Et puis si il te manque quelqu'un, tu peux toujours aller lancer une annonce. Enfin eux, ils appellent ça scénarios.

Je crois que tout est dit, il est temps pour toi de voler de tes propres ailes (j'ai jamais compris pourquoi on dit ça) et de t'amuser comme le font tous les autres ! Bon jeu, et ne deviens pas trop fou ! Je suis la seule personne lucide ici... !
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