Sujet: sixtine ◭ sweet dreams are made of this. Dim 2 Mar - 23:04
barbara "barbie" sixtine flanery
« feat. charlotte orgasmique free »
Hey l'asticot ! Tu veux un bonbon à la menthe ? Bah réponds d'abord à mes questions, c'est pour savoir si t'es fiable. Commence par me dire ton nom l'zigoto ! « mon nom de famille c'est Flanery, c'est celui de ma mère, je suis pas hyper fière de le porter, j'voudrais bien me marier ou pouvoir en changer, mais que ça soit mon père ou ma mère malheureusement c'est tout les deux des êtres bien pourri comme il faut ; attend déjà ma mère elle m'appelle BARBARA, comme la Barbie ouais, à la base son nom c'est Barbara... putain si c'est pas la loose totale ça ? on est d'accord hein ? Du coup j'utilise mon second prénom depuis super longtemps et c'est SIXTINE ! » La loose ! Ensuite, dis-moi comment les autres t'appellent. « Six' ou Barbie ; oui c'est chiant Barbie, mais bon, y'a que le drôle d'oiseau qui m'appelle comme ça du coup ça va je râle pas trop parce que bon, je l'aime quand même vachement » Pauv' toi. Maintenant je veux savoir ta date de naissance, et lésine pas sur le lieu ! « 13 mars 1988 à Kingston, Jamaïque » T'es pas gâté toi. Et en plus bientôt retraité, t'es juste bon à jeter ! Bon alors, faut aussi que tu m'dises sur quoi t'es branché. « les mecs à plume. ouais enfin surtout les mecs. » Boooooring. C'est pas tout, dis-moi ce qu'il en est de tes relations. « tu veux savoir si y'a un mec dans mon lit ou dans ma vie ? y'a un homme dans ma vie, il est beau, tout tatoué et super gentil. mais c'est un drôle d'oiseau un peu. » Heureusement pour les autres ! Par contre ta tête ne me parle pas, redis-moi depuis quand tu es là. « presque un an et demi maintenant. » J't'ai à l’œil, n'touche pas à mes noisettes ! Je trouverai toujours un moyen de te châtier. Tu deales quelle genre d'affaires déjà ? « animatrice de la radio locale de 6h à 9h. » Qu'est-ce que je m'ennuie ici. Parle-moi un peu de toi. « oh, déjà une chose, je déteste parler de moi, qu'on me mette en avant, c'est un peu pour ça que l'animation à la radio me plait, on entend ma voix mais on ne me voit pas et c'est une chose que j'apprécie, j'vais te dire Alvin, je déteste l'attention, je suis quelqu'un de discret. je n'irais sans doute pas vers les gens de manière générale mais quand une personne vient vers moi je l'accepte à bras ouvert. je devrais sans doute être détruite avec la vie pérave que j'ai eu mais j'accepte que les gens entrent de ma vie en prenant le risque qu'ils la détruisent comme on détruit une fourmilière d'un coup de pied uc. » Ça envoie du lourd... ! Une dernière avant ton bonbon à la menthe, dis-moi qui se bat pour toi. « PHOEBE BUFFAY & sa guitare. » Ok, tiens le voilà ton bonbon à la menthe !
Question pour un champion !
Le principe est simple, il suffit de rajouter "checked" au code de la réponse de votre choix. Par exemple : INPUT type="checkbox" name="choix1" value="1" checked
Qui de la poule ou de l’œuf est venu en premier ?
Chez vous, impossible de dîner en famille sans ?
Dans votre sac de voyage, vous avez déjà rangé ?
Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un bureau ?
Le soir, vous vous détendez devant votre émission de télé préférée ?
La dernière fois que vous avez fait l'amour, c'était ?
dis-moi ce que tu caches sous ton tablier
pseudo : nana(bite). présence : 4/7. le secret d'alvin : il est pas piscivore ou un truc comme ça? commentaire sur le forum : c'est toujours joli chatta !. où l’as-tu découvert : grâce à pandora. pfff, dis entre toi et moi, t'as bien une préférence parmi les admins ? bon moi j'voterais pour moi (Sheldon) et après Alvin, les quatre autres sont des proies trop faciles. On les met trop rapidement dans le lit, ils préfèrent leur vie remplie de pêchés que la science : alors là franchement je saurais jamais choisir !
CODES BY CATSOON
Dernière édition par B. Sixtine Flanery le Dim 16 Mar - 20:38, édité 5 fois
SIXTINE don't fix me, i'm not broken.
B. Sixtine Flanery
Sujet: Re: sixtine ◭ sweet dreams are made of this. Dim 2 Mar - 23:05
i'll be there for you
❝ J'aimerais redevenir une enfant parfois. Parce qu'il faut l'admettre, un genou éraflé fait toujours moins mal qu'un cœur brisé. ❞
◭ sinon, t'en penses quoi de mon dessin ?
Grandir dans un environnement stable. Qu'est-ce que cela veut dire ? Grandir avec son père, sa mère et peut-être, un frère ou un sœur. Eh bien, cela veut dire que je n'ai pas grandis dans un environnement stable. Selon ma mère, mon père est partit avant que je ne ressemble à un petit haricot. Il était bien au courant que ma mère était enceinte mais n'a pas souhaité m'élever, se jugeant trop jeune et peu apte à subvenir au besoin d'une famille. Dans un sens, je ne peux pas lui en vouloir. Mais c'est pas toujours facile de ne pas avoir de père. C'est pas toujours facile d'avoir une mère seule, épuisée, blessée, meurtrie. C'est pas facile à 9 ans de comprendre que sa mère boit pour oublier. Qu'elle n'a pas le droit de vous frapper aussi fort simplement parce que ça la défoule. Et puis c'est pas facile d'être seule. Vous avez vite peur qu'on vous abandonne.
« Comment ça s'est passé aujourd'hui ? » A neuf ans, je suis très lucide, plus que ma mère. Pourtant, aujourd'hui elle semble dans un bon jour, on dirait qu'elle n'est pas saoule. Mais à neuf ans on ne sait jamais trop quoi répondre à cette question. Surtout qu'à cet âge là, les enfants se font rarement des cadeaux entre eux. Et qui ne sait pas que je n'ai pas de père pour m'accueillir chaque soir lorsqu'elle rentre chez moi ? Qui ne sait pas que je ne connais pas les délices d'une tendresse paternel ? « Comme d'habitude. Louis m'a dit que j'étais nulle parce que je n'avais pas de père. » Ma mère commence à s'approcher, tendant les bras vers moi. Farouche, je m'éloigne. Et je vois quelque chose se briser dans ses yeux, mais je n'identifie pas ce qu'il se passe tout de suite. Parce que je ne comprends pas, ou ne veut plus comprendre ma mère, seule, qui boit, qui fait semblant de s'intéresser à moi. « Je suis certaine que si ton père savait ce que tu es devenue, il regretterait et serait avec nous aujourd'hui.» Je pose mon sac sur la table, j'ai envie de renouer le contact avec cette mère absente, mais je ne peux pas. « Je m'en fiche de ça. Je lui ai dit que je préférais ne pas avoir de père qu'un père qui me cogne dessus. » Comme je vous l'expliquais, à cet âge là, les enfants ne se font pas de cadeau entre eux. C'est à cet instant que ma mère se rend compte de la morsure sur mon épaule et mon œil légèrement enflé. Comme si c'était la première fois que je rentrais à la maison avec quelques bleus. Comme si c'était la première fois qu'elle en voyait sur moi. COMME SI ELLE NE M'EN AVAIT JAMAIS FAIT. « Tu t'es battue ? Oh Sixtine...» Je me met automatiquement à pleurer. L'absence de mon père se fait beaucoup trop lourde pour mon petit coeur. Je voudrais qu'il soit là, qu'il me dise que je suis merveilleuse, que je suis belle, qu'il m'achète une nouvelle robe, qu'il me caresse le front pour m'aider à m'endormir, qu'il me protège d'une chute à vélo. Mais il n'est pas là. Et il y a cette femme, saoule la plupart du temps, avec la gifle un peu trop facile, la voix qui s'élève trop vite lorsque quelque chose la contrarie. Et puis personne, personne pour me rappeler que j'existe. Je me rend compte qu'au final, je suis comme Louis. Sauf que je n'ai pas de mère qui tente de me protéger, parce que la seule personne qui le pourrait et celle qui me cogne dessus, un peu trop facilement. « Tu crois qu'un jour, il voudra me voir ? » Ma voix est suppliante, apeurée, tellement touchante que ma mère n'ose pas me dire la vérité, le fond de sa pensée. « Bien sûr, il reviendra, s'excusera et nous vivrons heureux, pour toujours. » Mensonge.
Il n'y avait rien d'anormal chez moi. J'étais simplement un peu plus solitaire et rêveuse que la plupart de mes camarades. J'avais besoin de faire les choses à mon rythme. En vérité, j'avais l'impression du haut de mes 12 ans d'avoir tous compris à la vie. J'étais un esprit libre dans un corps de petite fille, un électron libre. Je rêvais que les choses soient faites à ma manière. Je grandissais en ayant l'impression de ne pas avoir de maître. J'étais libre de faire mes propres choix, mes propres erreurs. Farouchement indépendante parce que personne n'a daigné m'accorder d'importance. Et pourtant terrorisée par l'abandon.
◭ j'avais oublié que j'avais un père.
Et puis un jour on s'est rappelé de mon existence. On s'est rappelé qu'une petite chose fragile vivait avec cette femme alcoolique. Et mon père s'est soudainement rappelé que nous avions des gênes en commun. Il tombait bien, comme une fleur, se rappelant de mon existence au moment pile où j'allais être retiré à ma mère pour mauvais traitement. A présent, il était marié, avec une situation stable et pouvait si je le désirais répondre à mes besoins, notamment en matière d'argent. Et puis, j'étais sa fille, il voulait me connaitre, savoir quelle personne j'étais devenue sans lui, si je lui ressemblais. Sur le plan physique, j'étais indéniablement sa fille. J'avais exactement les mêmes yeux d'un gris métallisé. La forme de son visage, était plus carré, mais on y retrouvait des traits communs. Et a peu de choses près, je possédais la même bouche que lui, la sienne étant légèrement plus grande, mais avec les mêmes lèvres fines et naturellement rose. Mais caractériellement, lui ressemblais-je ?
Je vais rencontrer sa famille. Avec mon œil au beurre noir et ma bouche qui commence à peine à cicatriser du dernier coup. Le coup de la trahison. « Alors, Sixtine voici Molly et son fils, Hadrien, il vient d'avoir 17 ans et il va te montrer ta chambre, dans cinq minutes. » Je ne suis pas à l'aise face à ces trois personnes qui me fixent. Un chat vient s'enrouler dans mes jambes et je le prends tendrement dans mes bras, en lui caressant doucement la tête. Mais les trois éternuements significatifs de mon allergie me prenent et j'effraie le vieux chat. « Et voici, Floyd, le chat. » J'adresse un sourire gêné à mon père. Le chat saute de mes bras et je peux donc attraper ma valise d'une main et remonter mon sac en bandoulière de l'autre. « Bienvenue Sixtine, j'espère que tu seras bien avec nous. » Hadrien me prend la valise des mains, sans un mot. « Merci madame. » La femme éclate de rire. « Appelle-moi Molly ! » Je lui adresse un nouveau sourire gêné et suis Hadrien qui part d'un pas décidé vers ma chambre. Il pousse la porte et j'ai un petit cri d'horreur. Des froufrous et du rose, beaucoup trop, partout. J'ai 15 ans. « Oh mon dieu, il a cru que j'avais sept ans ou quoi ? » Je m'autorise cette critique, malgré moi. « Je lui ai bien dit que ça ne te plairait pas ... Très jolie tes cheveux, c'est naturel ? » Question stupide. Je passe ma main dans mes cheveux, touchant les pointes roses, rougissant du compliment. « Ça a l'air d'être naturel ? » Je me retourne alors, il est tout proche de moi. Quelques centimètres nous séparent. « Pas faux ... Je t'emmènerais en ville pour qu'on choisisse autre chose pour ta chambre. Installe-toi bien. » Le climat entre nous est posé. Comment aurait-il pu en être autrement ? Les choses ne vont pas être simple s'il m'impose sans cesse son air de je-m'en-foutiste, s'il me drague ouvertement, s'il respire aussi près de mon visage. « Tu ... Je ... Merci. » Un sourire presque carnassier se plaque sur les lèvres d'Hadrien. Comme s'il voyait quelque chose que moi, je ne voyais pas.
Mon caractère n'était pas le même que celui de mon père. Son absence et ma mère avait fait de moi une petite fille libre, mais replié sur elle-même. Sourde au main tendu et à l'amour. Pourtant, à son contact j'avais appris à me radoucir. Les choses me paraissaient plus belle maintenant que j'avais ce qui ressemblait à une famille typique. Le petit électron libre que j'étais laissa tomber le masque. Tout l'optimisme et la bonne humeur dont mon père savait faire preuve me revint en pleine figure et cela me fit beaucoup de bien. Mais les choses merveilleuses ne durent qu'un temps quand Dieu à décider que vous aurez une vie pourri comme il le faut.
◭ eh Dieu, je t'ai fait quoi pour que tu me détestes autant ?
Il se glisse doucement dans ma chambre. Je gémis. J'ai peur. Je sais. Il s'approche de mon lit, je fais semblant de dormir mais il pose la main sur ma bouche « Chuuuuuuut... » Je le hais. Je le déteste. Mais il est là et sa main se glisse déjà sous ma chemise. « Je t'ai manqué ? » Je tente vainement de me défendre. Je n'aime pas ça. Je ne l'aime pas lui. Et non, il ne m'a pas manqué. « Tu pourrais au moins répondre... » Il ricane légèrement, sa main toujours sur ma bouche. Je serre les jambes. D'un geste rapide ses doigts glisse le long de mes cuisses. « Joue pas à l'idiote. » D'un coup de genoux, il écarte mes cuisses. Je m'agite, parce que c'est trop. « Très bien, tu l'auras voulu. » D'une main il retire son caleçon. Les larmes me montent aux yeux lorsque je n'ai même pas le temps de crier lorsque sa main et remplacer par son membre pour me faire taire. Il prend un plaisir immense, je le sais. Il gémit. Je ne sais plus si c'est parce que je suis soumise à lui ou parce qu'il apprécie. Ses mains se posent sur ma tête, j'ai envie de vomir. La porte s'ouvre à la volée et la mère d'Hadrien nous regarde. Je fond en larme. « C'est pas ce que tu crois maman... » Je me précipite dehors, incapable de mettre un nom sur ce que l'on m'a fait. Je n'ai pas envie de qualifier ça. « Sixtine, qu'est-ce qu'il se passe ? » Mon père caresse doucement ma tête. « Il se passe que je l'ai surprise en train de faire une fellation à Hadrien. » Je suis incapable de parler, je pleure encore et encore. « C'est vrai ? » Je tremble de tout mon corps. « Il m'a forcé. C'est pas la première fois qu'il me force à lui faire des choses. Je veux pas. Je veux plus. Sauve-moi, s'il te plait. » Je le supplie du regard... il reste là, impuissant. Je le déteste aussi. Je m'écarte de lui, d'eux et je remonte dans ma chambre. Je prend le strict minimum et quand je descend, mon père me tend de l'argent. « C'est tout ce que je peux faire. » Une dernière larme roule sur ma joue. « Tu es le père le plus méprisable du monde. » Et je claque la porte.
Dire que jusqu'à mes 16 ans ma vie a été foireuse serait un doux et bel euphémisme. Vie de merde.
❝ J'étais sur la route, toute la sainte journée, je n'ai pas vu le doute en toi s'immiscer. ❞
◭ une autre ville, encore et encore.
100ème JOUR
Après un quatre mois à sillonner les routes, j'ai enfin réussi à atteindre Bombay. J'ai finis par m'y faire à ce voyage, et j'ai décidée de le prendre comme un cadeau qui va me permettre d'élargir mes horizons, plutôt que de voir ça comme un calvaire et une punition, comme un exil que je m'inflige à moi-même. Malgré tout, j'aurais vraiment aimée partir de mon plein gré, décidé que ce voyage serait bon pour moi, pas simplement pour fuir. Ici, les couleurs sont vives et joyeuses, les odeurs d'épices embaumes chaque parcelles du territoire, et les gens sont tellement généreux malgré leur pauvreté. C'est comme ça que je l'ai rêvée l'Inde, et c'est comme ça qu'elle se dépeint sous mes yeux. J'hallucine totalement. J'ai décidé de faire l'impasse sur mon passé.
400ème JOUR
Une fois j'ai écris ici que partir pour fuir était stupide. Je pense aujourd'hui que ça aurait été une grosse erreur si je m'étais réellement écouter, si j'avais voulu rester et combattre mes démons. J'apprends tellement au quotidien, au contact des gens. En fait, quand on dit que les voyages te forgent, c'est tellement vrai. J'ai l'impression d'avoir changer, j'ai tellement grandis en si peu de temps.
522ème JOUR
Aujourd'hui je suis au Népal (qui en passant est tellement beau que j'aurais pu mourir en regardant les paysages.) pour aller dans les campagnes Chinoises. Et moi qui pensait avoir déjà vu des gens abîmés par la vie, parce qu'ils passent leur temps à travailler, je me suis bien plantée. Là-bas, les paysans se lèvent à l'aube et se couche au coucher du soleil. Et ils ne se plaignent pas, et travaille sans relâche. Et le PIRE dans toute cette histoire, c'est qu'il t'accueille comme si tu étais membre de leur famille. Et malgré la barrière de la langue, ils ont tout fait pour que je sois à l'aise. J'ai trouver ça magnifique. J'ai envie de rester ici quelques temps, mais je ne sais pas trop si j'irais en Mongolie ou au Tibet ensemble.
639 ème JOUR
Avant d'aller au Tibet j'ai décidé de faire un beau détour par la Thaïlande, j'ai mangé chez l'habitant et fumé un peu d'herbe avec eux, c'était assez amusant. Là-bas, c'est presque normal de terminer un repas par un joint.
842ème JOUR
Je ne sais pas quoi dire sur le Tibet. C'est encore plus merveilleux que ce que je m'imaginais. Je vois encore ses enfants courir entre mes jambes. Je n'oublierais jamais cette femme, qui m'a accueillit chez elle comme sa propre fille, pour la première fois, j'ai eu l'impression d'avoir une mère. Les habitants m'ont même offert des drapeaux de prières à emmener partout avec moi. Chaque soir je les sors religieusement de mon sac et tout en les posant entre mes jambes, je pris. Ou je parle à Bouddha, c'est extrêmement reposant.
1460éme JOUR
La Mongolie était absolument magnifique. Les gens sont incroyables à vivre dans leur costume traditionnel. Je n'ai pas pu emporter avec moi celui qu'ils m'avaient confectionné car mine de rien, il pèse assez lourd. Mais je garde tout cela dans mes souvenirs. Aujourd'hui, cela fait 4 ans jour pour jour que je suis partie de Kingston et pourtant je n'ai jamais été aussi proche de l'endroit où je suis née. En effet, je suis à Buenos Aires et je viens d'y fêter le jour de l'an. Avant, je suis allez un peu au Chili j'adore ce pays, les paysages sauvages sont tellement extraordinaire que j'en avais le souffle coupé. J'ai fêter mes 21 ans dans un petit café à Santiago. Et puis il y a Shiloh, et on est ensemble depuis trois semaines.
1806ème JOUR
Je n'ai pas eu le courage de dire aurevoir à Shiloh avant de quitter Buenos Aires mais il savait que je partirais comme ça, un jour. Après deux petits mois de relation, j'avais peur de m'être attaché à lui, un peu trop. Mais je me rend compte que je vis plutôt bien la chose. La route est la seule chose qui compte dans ma vie aujourd'hui. Avant d'attérir ici, à Rio, j'ai fais un petit détour par Sao Paulo.
2039ème JOUR
Le Pérou est magnifique. Parfait. Indescriptible. Ce n'est pas le Tibet, mais je crois que c'est mon second pays préférés du monde. J'ai passé beaucoup de temps à La Paz, 200 jours je crois, le temps de vraiment visiter. C'était merveilleux.
2500ème JOUR
Je viens de fêter mes 23 ans. En 500 jours j'ai eu le temps de visiter pas mal de petits villages dans différents pays. Le contact avec l'habitant a vraiment quelque chose de magique. Je me sens tellement bien quand je suis sur la route. J'ai tellement trainé en Amérique du Sud, que du coup, J'y suis resté plus d'une année entière. Je m'en rends plus compte, la notion du temps m'a complètement échappé. Tout ce que je sais, c'est que j'ai fêter mes 23 ans à Johanesbourg. J'ai même reçu une carte de la part de Shiloh avec qui je correspond de temps en temps, il est vraiment adorable, mais je dois couper les ponts avec lui, alors je pense arrêter de lui écrire des lettres.
3196ème JOUR
Actuellement, je suis en plein désert du Nevada, et la Jeep bouge tellement que je me demande vraiment comment je fais pour réussir à écrire quelque chose de lisible. J'ai décidé qu'après l'Afrique je ferais un petit tour aux Etat-Unis, et me voilà. Je me rend compte qu'avec tout ce que je vis, je pense de moins en moins à Hadrien, mon père ou ma mère. Pourtant je me rend aussi compte que cela affecte ma vie de tout les jours. J'ai du mal à aller vers les gens, demander des choses m'est difficile et parfois je rate beaucoup d'occasion de faire des choses géniales !
3262ème JOUR
J'ai déjà vu Los Angeles, et un bon morceau de la côte Californienne. Actuellement, on traverse je traverse le Nevada (je vais voir Las Vegaaas !) je ferais un petit break d'une semaine dans les Montagnes rocheuses entre l'Utah et le Colorado. Ensuite, je couperais par le Texas et je traverserais tout, en faisant un détour par Chicago pour rejoindre les Grands Lac. Ensuite, j'irais au Canada.
3650ème JOUR
Je n'ai absolument aucune idée de pourquoi je suis ici. Pasadena avant ça ne me disait rien du tout. Et aujourd'hui je suis là. Ce soir j'ai décidé que j'allais aller voir un petit concert d'un groupe local. 10 ans jour pour jour que j'ai quitté Kingston et j'ai l'impression que la route me lasse. Qui sait, peut-être que Pasadena est la ville qu'il me faut pour me poser enfin ?
◭ pose tes valises, tu me donnes le tournis.
3789ème JOUR
C'est la dernière fois que j'écris dans un page de journal. Je suis lassée d'écrire, de relater ma vie plutôt que de la vivre. Zazou est juste dans la pièce à côté. Je ne lui ai jamais montré ses gros livres noirs que j'entasse dans un carton. Oh je lui parle de mes voyages, mais j'ai l'impression que c'est tellement superficiel lorsque j'en parle. Un jour je lui confierais tout ses petits bouquins pour qu'il sache vraiment ce que je ressens. Mais pour l'instant, je veux profiter de la chaleur de ses bras. Du cocon d'amour et de douceur qu'il m'offre tout en m'assurant que c'est moi qui le sauve. Je ne veux plus lui mentir sur l'affreuse cicatrice que j'ai sur l'omoplate et que ma mère m'a faite. J'ai envie qu'il m'aime encore plus fort, qu'il sache tout de moi. J'ai envie que ça dur toute la vie.
❝ Dripping with alchemy, shiver stop shivering, the glitter's all wet, you're all chrome. ❞
◭ parfois j'ai l'impression d'être comme un aimant avec toi... ou d'avoir vécu cette histoire d'amour dans une autre vie, mille et une fois, sans jamais m'en lasser.
Il est là, et puis il n'est plus là. Parfois je me retrouve en Zazou, cette facilité à disparaitre. Je l'ai fais 100 fois lorsque je n'étais plus capable de rester dans une ville. Pouf, du jour au lendemain, je n'étais plus. Et Zazou est un peu comme ça. Il est avec vous et quelques secondes plus tard, c'est comme s'il n'avait jamais été près de vous. Pourtant je sens encore ses doigts sur mes épaules, son parfum qui s'accroche à mes vêtements (ou peut-être est-ce que parce que j'ai cette manie de porter le sien, pour l'avoir toujours avec moi). Mais il était là, je sens encore sa présence chaude et rassurante comme la lueur d'une bougie quand il fait nuit ou que l'on vient de couper l'électricité. Je le cherche dans la foule, me hissant sur la pointe des pieds en espérant l'apercevoir. Mais il n'est plus là. Alors je porte mon cocktail à ma bouche et je ne bouge plus, je reste un peu silencieuse. Les autres se sont écartés. C'est une sensation bizarre, je me retrouve seule, au milieu de ce bar, je croise les jambes puis finalement me glisse à une table, posant la bière de Zazou face à moi. Je joue avec l'étiquette, laissant toute la sérénité que j'avais ressentis lorsqu'il était collé à moi s'évanouir dans l'air comme la fumée de cigarette. Et puis tout à coup, il est à nouveau là. Mais quelque chose ne va pas. Je le sens. Parfois j'ai l'impression d'avoir vécu cette histoire d'amour cent fois dans d'autres vies tellement lire en Zazou m'est facile. Pourtant je ne me lasse pas de cette amour. Mes sourcils se froncent alors que l'air de rien, il attrapa sa bière. « T'inquiètes pas, tout va bien. » Je refoule l'envie soudaine qui me prend de ne plus vouloir savoir, de poser ma main sur la sienne et de lui sourire hypocritement. Je n'en fait rien. « Pourquoi tu me mens ? » Sans doute est-ce plus facile. Mais je ne peux pas, je suis incapable de rester là, de faire semblant de ne pas le connaitre. Il n'est pas un illustre inconnu qui pourrait que cacher quelque chose. Parce que rien ne s'est fait au fil du temps, je n'ai pas appris à déchiffrer les expressions de son visage. J'ai su, tout de suite. « C'est juste Mad qui est de retour à Pasadena, je l'ai vu de loin dans le bar alors j'suis allé lui parler. Ça m'a fait bizarre. » J'essaye de rester naturelle, mais il me connait par coeur lui aussi. L'univers tangue autour de moi, comme une mer en furie qui se déchaine. Je suis une bouée de sauvetage dans l'océan tumultueux de la vie amoureuse de Zazou. « Mais ne t'inquiètes pas Barbie, elle s'est barrée en me gueulant dessus, je ne devrais pas la revoir de si tôt. Alors trinquons. Au moins, maintenant, je suis sûr qu'elle est encore en vie. » Une pensée furtive et immonde me traverse l'esprit, elle me donne presque envie de vomir tellement je me dégoute moi-même. Moi, je préfererais que Mad soit morte, parce qu'ainsi, peut-être qu'elle sortirait du couple que je forme avec Zazou. Et j'ai beau savoir que c'est terrible de penser ça, cette pensée m'effleure. Comme pour me faire pardonner, je lui adresse un sourire et je me fis au fait qu'il m'appelle Barbie, je peux avoir confiance en lui, je dois continuer d'avoir confiance en lui. J'accepte le baiser rapide qu'il me vole et me délecte de savoir que je suis la seule. Ou du moins, c'est ce que j'espère. « On va boire avec les autres ? » Je reprend cette attitude idiote que j'ai toujours, je parle lorsqu'on m'adresse la parole, je me colle à Zazou et me noie dans le cocon d'amour débordant qu'il m'offre à chaque fois que sa main est dans la mienne, que son parfum s'accroche et se mêle au mien. Je n'ai jamais osé demander la place que Mad avait dans leur existence à tous et au final, je ne sais plus si je veux savoir. Alors je suis là, silencieuse, j'écoute, me délecte et attend que le temps passe.
Le truc c’est que je ne veux pas que Zazou parte. Je ne veux pas qu’il s’en aille et qu’il rencontre plein de fille fragile qu’il aura envie de sauver. Parce qu’il est comme ça lui, s’il voit une fille mal en point, tel un preux chevalier il va voler à son secours. Et moi je n’ai pas envie qu’il sauve quelqu’un d’autre. Bien sûr, c’est égoïste. Et j’en ai furieusement bien conscience. Mais le truc c’est qu’il va me manquer surtout. Sans lui, j’ai l’impression que je vais être seule au monde. Cela fait un an que j’habite Pasadena et pourtant je n’ai pas l’impression d’avoir d’ami. Je parle un peu à la famille de Zazou quand j’y suis obligée mais sans lui je suis certaine que ça sera différent. Pourquoi est-ce qu’il faut que je sois aussi dépendante de lui ?
CODES BY CATSOON
Dernière édition par B. Sixtine Flanery le Dim 16 Mar - 20:24, édité 3 fois
X. "Zazou" S. Bing
Honey I'm on fire I feel it everywhere
Nothing scares me anymore
The bird & the band
◊ STATUT : le couple, c'est bien aussi. Mais des fois, ça devient compliqué. ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Chez moi, parce qu'on est toujours bien, chez soi, non? ◊ AVATAR : Josh Beech ◊ CRÉDIT : Anaelle
Sujet: Re: sixtine ◭ sweet dreams are made of this. Dim 2 Mar - 23:54
J'suis contente que tu restes! Il va y avoir quelques modifications dans la vie de Zazou, si tu veux, je te ferais un topo par Mp? (en résumé : il a plus tout à fait la même famille, et il abandonne le tatouage pour être musicien pro, il vient de signer avec une maison de disque!)
Rory Z. Forman
◊ STATUT : je t'en pose moi des questions ? ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Je sais pas trop. Chez Aspen si elle a besoin de moi. Je Link si j'ai besoin de lui. (et non pas besoin dans ce sens là !) ◊ AVATAR : Lucy Kate Hale ◊ CRÉDIT : Jewel
Sujet: Re: sixtine ◭ sweet dreams are made of this. Lun 3 Mar - 0:03
Je suis trop contente que tu restes (on avait trop peur avec Zazou que tu nous abandonnes alors que t'es trop une sixtine parfaite !! ) Promis je réponds à notre rp avec Mad bientôt Et d'ailleurs comme l'a dit Zazou il y a des modifications dans sa famille du coup faudra qu'on voit ensemble pour un lien avec ma Emma qui est la nouvelle soeur de Zazou (et Abby un scénario qui est la petite soeur )
SIXTINE don't fix me, i'm not broken.
B. Sixtine Flanery
Sujet: Re: sixtine ◭ sweet dreams are made of this. Lun 3 Mar - 19:38
zazou j'allais te mpotter de toute façon pour savoir comment on fait donc je te mpotte quand même
rory c'est gentil ! vous me faites trop de gentil compliment à chaque fois alors que je suis trop peu active je trouve pas de soucis pour le rp, tu sais avec la nouvelle version et les changements on pourrait même se mettre d'accord pour dire comment ça s'est fini et en reprendre un autre avec les nouveaux évènements? et pas de problème pour les liens, il m'en faut car en fait je n'ai que vous deux (et quelqu'un d'autre mais je me souviens plus et je sais pas si c'est encore d'actualité )
Smart is the new sexy
Sara A. Lewis
◊ STATUT : Célibataire ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Chez moi, dans mon lit sous ma couette ◊ AVATAR : Minka (lovely) Kelly ◊ CRÉDIT : avatar et gifs by me
Sujet: Re: sixtine ◭ sweet dreams are made of this. Mar 18 Mar - 23:22
Merci de rester parmi nous ça fait vraiment plaisir . J'aime tellement la couleur des cheveux de Charlotte sur l'image dans ta signature . J'ai une légère obsession avec le rose, je veux en mettre partout, c'est un problème . Bon courage pour ta fiche .J'oubliais le plus important rebienvenue a la maison
A. "Cappie" Carmichael
◊ STATUT : je suis aussi célibataire que la patatoe solitaire au milieu d'ta portion d'frites chez mcdo. ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : dans mon lit. ◊ AVATAR : daniel sharman ♥ ◊ CRÉDIT : hersunshine (avatar)
Sujet: Re: sixtine ◭ sweet dreams are made of this. Sam 22 Mar - 12:20
Coucou toi. Mais si je ne m'abuse, tu as fini ta fiche (manque juste la partie "Question pour un champion") ! Tiens nous au courant si tu souhaites un délai.
SIXTINE don't fix me, i'm not broken.
B. Sixtine Flanery
Sujet: Re: sixtine ◭ sweet dreams are made of this. Mar 25 Mar - 19:18
En fait j'ai un problème, j'arrive absolument pas à remplir le partie "question pour un champion" ; les codes me rendent chèvre
je vais peut-être rajouter un petit bout d'histoire pour raconter le point de vue actuel de sixtine sur sa relation avec zazou tout ça
Dernière édition par B. Sixtine Flanery le Mar 25 Mar - 19:23, édité 1 fois
Andrew King
Color my life with the chaos
of trouble.
◊ STATUT : Compliqué, il fut un temps ou c'était simple mais on parle de moi. Et puis voilà qu'elle est de retour et l'autre n'aime pas ça. J'y suis pour rien moi, non mais de toute façon j'ai perdu mon pari, j'ai perdu une partie d'moi et je deviens franchement chiant là ! J'suis pas fait pour la monogamie. ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Dans mon lit, surement avec l'autre chieuse ou alors ailleurs. Je suis un voyageur d'lit. ◊ AVATAR : Jake Abel ♥ ◊ CRÉDIT : (c) TAZ. & Tumblr
Sujet: Re: sixtine ◭ sweet dreams are made of this. Mar 25 Mar - 19:21
no sushi, envoie moi tes rép par mp et je te fais ça
Je ne suis pas fou ! Ma mère m'a fait passer des examens.
Dr Sheldon Cooper
◊ STATUT : en couple avec Alvin ! ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : je suis le grand manitou, je ne délivre pas mes recettes. ◊ AVATAR : Jim Parsons ◊ CRÉDIT : (c) catsoon & Tumblr
Sujet: Re: sixtine ◭ sweet dreams are made of this. Sam 29 Mar - 1:33
tu es validée
Le verdict est tombé, j'ai bien réfléchi mais c'est ainsi... celles qui ont été désignées comme étant tes mentors sont... PHOEBE BUFFAY & SA GUITARE ! Je sais ça t'enchante ! Moi je m'en fiche. Et voilà qu'Alvin est jaloux, je serais toi, je me méfierais des projections de noisettes... ! Maintenant que tu fais partit des nôtres, enfin surtout des leurs, je t'invite à faire tes demandes de rang, de logement, de ce que tu veux. Et tu vas aussi pouvoir te faire des amis. Moi je n'en ai pas besoin, je me suffis à moi-même. Et puis y a toujours Alvin. Et puis si il te manque quelqu'un, tu peux toujours aller lancer une annonce. Enfin eux, ils appellent ça scénarios.
Je crois que tout est dit, il est temps pour toi de voler de tes propres ailes (j'ai jamais compris pourquoi on dit ça) et de t'amuser comme le font tous les autres ! Bon jeu, et ne deviens pas trop fou ! Je suis la seule personne lucide ici... !
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Sujet: Re: sixtine ◭ sweet dreams are made of this.