Hey l'asticot ! Tu veux un bonbon à la menthe ? Bah réponds d'abord à mes questions, c'est pour savoir si t'es fiable. Commence par me dire ton nom l'zigoto ! « Tu me reconnais pas ? Sérieux Alvin ! T'abuses ! Depuis le temps qu'on fricote ensemble toi et moi, là je suis choqué Aspen - t'en connais beaucoup ? J'espère pour toi que non , car il est unique comme moi quoi Mes parents n'étaient ivre quand ils ont choisis mon prénoms. Enfin ça c'est pas nouveau. Bref.- Zoé - L'prénom que je dois à je sais plus quoi mais en tout cas je le kiff !- & mon troisième prénom mais, que je peux pas mettre partout parce que ça fait trop long -genre- Jacqueline -tu te moques je te pète les dents !- FORMAN -tu connais pas ? Rentre chez toi ! - » La loose ! Ensuite, dis-moi comment les autres t'appellent. « Et comment que j'ose sortir avec un prénom comme ça ! Il a trop la classe à Dallas ! Cherche pas tu peux pas teste ! Tu crois qu'Alvin c'est mieux peut être ? Euh ... Non j'crois pas trop ! Alors repasse un autre jour quand ton prénom sera à ma hauteur. Mes amis les plus intimes me surnomment : Aspichou, Aspi, Aspirateur, asperge ... Forman ... La chieuse ... le truc qui vit chez moi ... - Un conseil à toi petit nouveau, m'appelle pas d'une façon hum .. que je n'apprécie guère. Ouais je suis chiante, si j'te connais pas. M'appelle pas. Ne fait pas ton mignon avec moi ! Seul les gens qui font partis de ma vie ont le droit de me surnommer comme ils le veulent. Tu veux m'appeler ta carotte et bien il faut qu'on se connaisse depuis plus de 3 mois. Et puis ceux qui me donnent les plus beaux surnoms, ce sont eux, ma famille, mes amours, ma vie. Maman... je pensais pas que j'aimerai autant être appelé ainsi. » Pauv' toi. Maintenant je veux savoir ta date de naissance, et lésine pas sur le lieu ! « Okay appelle moi comme ça, de toute façon pour moi t'es minus ! J'te jure c'est comme ça que je parle de toi. Demande à Alice si tu me crois pas. J'ai vu le jour à Pasadena, le 3 décembre 1984 Ce qui fait que je ne suis plus toute jeune pour mon âge. J'te rassure la locomotive fonctionne toujours aussi bien ! Pas besoin d'm&m's bleu ;). » T'es pas gâté toi. Et en plus bientôt retraité, t'es juste bon à jeter ! Bon alors, faut aussi que tu m'dises sur quoi t'es branché. « J'ai toujours aimé les hommes. J'ai une préférence pour les grands bruns au yeux clairs, avec un sourire charmeur. Ouais mais celui là c'est le mien. » Boooooring. C'est pas tout, dis-moi ce qu'il en est de tes relations. « Je ne suis plus disponible alors tente ta chance avec une autre. Je suis en couple et je dirais même plus je suis pacsè et nous avons fondé notre famille. » Heureusement pour les autres ! Par contre ta tête ne me parle pas, redis-moi depuis quand tu es là. « Je suis née ici mon grand. J'ai dû quitter la ville pendant un temps, environ dix ans mais j'y suis revenue à l'âge de seize ans. » J't'ai à l’œil, n'touche pas à mes noisettes ! Je trouverai toujours un moyen de te châtier. Tu deales quelle genre d'affaires déjà ? « Vendeuse. Et non je ne vends pas mes charmes malgré ce qu'on pourrait croire. » Qu'est-ce que je m'ennuie ici. Parle-moi un peu de toi. « Bouge Aspen ! « Bah en même temps tu veux que j’aille ou ? » Toi t'es pas objective, alors c'est moi qui vais dire tes qualités et tes défauts. « S’tu veux. J’me tais mais, bon hein !» Surtout tes défauts en fait... Je rigole, ça va ! Râle pas ! Alvin veut m'interroger, hein Alvin ? AH TU VOIS ! Il a compris que j'étais une star et que je aïe ! ALVIN ! Pourquoi tu me lances des noisettes, tu... Comment ça je parle trop ? Dis donc le rongeur, tu veux te fighter ? Attention hein ! Bon j'en étais où ? Ah oui, ton caractère Aspen... Oh ça va, arrêtes de grogner ! J'ai la parole, je fais ce que je veux. Doooonc. Aspen, Aspen, Aspen... Je peux vous la décrire comment ? Je pourrais vous dire qu'elle est timbrée, mais ça serait trop faible. Je peux pas vous décrire le taux de cinglerie qu'elle a dans la tête, je vous promets, Aspi c'est le genre de fille, vous la voyez, vous vous dîtes WOH ! c'est quoi ça ? Ce truc avec de longs cheveux bruns de la taille d'un minipouce ? Ce truc c'est Aspen, vous voyez. Mais faut pas vous fier à sa petite taille hein, cette fille, c'est un buldozer, elle défonce tout sur son chemin. Vous la faîtes chier ? Mon Dieu, j'aimerais pas être vous ! Non vraiment, méfiez-vous. En plus, elle mord. Si si, je vous jure. Vous me croyez pas ? Okey, faîtes le test hein. Mais là, vous avez l'impression que ma Aspi n'a que des défauts mais c'est faux. FAUX FAUX ! TRY AGAIN LOSER ! Mh, je me reconcentre. Oh, une photo de Mathéo... Ah merde, je m'égare. Non mais si vous verriez mon mari, vous comprendriez que je sois distraite, il est... AAH ! Aspen, me pince pas ! T'es folle ?! Ça fait mal. D'accord, d'accord, j'arrête de parler de McConnard ! J'en étais où ? Ah oui, le fait qu'Aspi n'a pas que des défauts. Je la charrie beaucoup, mais faut pas croire, c'est la femme de ma vie, cette nana-là ! J'aime bien l'explorer... :héhé:Sinon, Aspi c'est une fille géniale. Sincèrement. Elle est toujours là pour ses amis, elle est drôle, toujours prête à vous faire rire. Bon, elle parle beaucoup (mais moins que moi !), mais elle n'est pas spécialement méchante. C'est vrai qu'elle est un peu lunatique et névrosée, en plus d'être littéralement parano... Aspen, arrête ! T'es parano, c'est tout. Mais pour en revenir au sujet, Aspi c'est surtout une amie en or... Si elle n'avait pas été là pour moi, je serais morte à l'heure qu'il est. Sans déconner. Elle m'a aidé à tous les moments difficiles de ma vie, sans jamais me laisser tomber. Elle m'a donné son épaule quand je voulais pleurer, elle a séché mes larmes, patiemment, sans jamais s'énerver. Aspen ne le montre peut-être pas toujours mais elle est prête à tout pour ses amis. Même à regarder des comédies romantiques débiles toute la nuit alors qu'elle déteste ça, juste parce que sa meilleure amie est en déprime... C'est le genre de fille qui sait que vous allez mal avant même que vous ne le disiez et qui se ramène avec un pot de glace et un sourire pour vous consoler. Elle est géniale, il faut juste la connaître. Bon, c'est une emmerdeuse de première, demandez à Mathéo, il sera ravi de vous le dire ! Oui, Aspen est chiante, mais c'est ce qui fait son charme aussi. Elle est grande gueule aussi, ah ça, elle ne sait pas se taire. Elle donne toujours son avis sur tout, elle est franche et parfois ça fait mal. Elle est aussi très rancunière... Je vous le dis, ne la trahissez pas, parce qu'elle va vous en vouloir pendant des années. Elle a du mal à pardonner. Elle a aussi un énorme problème avec les garçons et l'amour, mais ça, c'est encore une autre histoire que je serais ravie de vous raconter si... Quoi ? Ah... Aspen veut reprendre la parole, elle en a marre que ce soit moi qui parle. Pourtant j'aime bien moi, Alvin, tu veux pas me poser d'autres questions ? Comment ça, mon temps de parole est écoulé ? Pff, INJUSTICE ! Pour résumer, je dirais que ma meilleure amie est drôle, intelligente (enfin des fois, j'en doute mouhahaha... ça va Aspi, je rigole, roh !), belle, populaire, adorable et très gentille. Mais elle est aussi impulsive (faîtes gaffe à pas vous prendre une tarte dans la gueule juste parce qu'elle est énervée !), frustrante, compliquée (ça rejoint son côté parano-psycho-névrosée !) et immature. Mais je ne la voudrais pas autrement... Au fond, Aspen Forman mérite qu'on la connaisse. C'est une fille bien, malgré son caractère de merde ! Je vous jure. » Ça envoie du lourd... ! Une dernière avant ton bonbon à la menthe, dis-moi qui se bat pour toi. « Choisissez un groupe ici et nous déterminerons s'il vous convient bien. » Ok, tiens le voilà ton bonbon à la menthe !
Question pour un champion !
Qui de la poule ou de l’œuf est venu en premier ?
Chez vous, impossible de dîner en famille sans ?
Dans votre sac de voyage, vous avez déjà rangé ?
Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un bureau ?
Le soir, vous vous détendez devant votre émission de télé préférée ?
La dernière fois que vous avez fait l'amour, c'était ?
dis-moi ce que tu caches sous ton tablier
pseudo : Toujours le même Je ne compte pas changer, j'aime mon pseudo et mon prénom aussi . présence : bah ça dépendra de mon net mais bon j'y suis, j'y reste. le secret d'alvin : il est fou amoureux de moi et veut qu'on aille vivre sur une île déserte juste tous les deux commentaire sur le forum : écrire ici. où l’as-tu découvert : hum.... j'ai envie d'un ananas pourtant j'aime pas ça, faut que j'arrête psych pfff, dis entre toi et moi, t'as bien une préférence parmi les admins ? bon moi j'voterais pour moi (Sheldon) et après Alvin, les quatre autres sont des proies trop faciles. On les met trop rapidement dans le lit, ils préfèrent leur vie remplie de pêchés que la science : Tyler .
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I'm an angel of the Lord. je sais, je te rend fou ♥
Aspen Z. Forman
You're the only one
The one person in my life i trust
C’est trop nul d’être un bébé ! J’aime pas moi. En plus les grands sont nuls, ils arrêtent pas de murmurer à l’oreille. Papa il dit que c’est parce que c’est un secret. Et bah les secrets, c’est trop nuls ! Moi je veux pas devenir grande, parce qu’après on me dira des secrets et je veux pas. En plus ça doit chatouiller de murmurer à l’oreille, quand Wayne il s’approche de moi en soufflant ça me chatouille. Il fait toujours ça pour m’embêter et parce que je suis une proie facile qu’il dit. C’est méchant un grand frère mais bon après il me donne un malabar et moi j’aime bien les malabars, je peux faire des bubulles. C’est marrant de faire une bubulle. « Aspen, Wayne, descendez les enfants. » Pourquoi qu’maman elle nous appelle. J’aime pas quand maman elle nous appelle comme ça. « C’est pas moi, c’est mini pouce. » Hein ? J’ai rien fait moi. « Non c’est po vrai ! C’toi qui a cassé l’assiette hier ! » Oup’s. Il fait les gros yeux Wayne. Il fallait pas que je le dise, c’est vrai. J’aurais pas mon bonbon. Tant pis, je lui piquerais quand même parce qu’il me revient de droit. C’est moi qui l’ait aidé à cacher l’assiette. En plus c’était celle que mamy a offert. « Je… Je m’occuperais de ça plus tard, votre père et moi avons quelque chose à vous annoncer. » Ah bah finalement ce n’est pas ça. Je préfère ça. Quoique non Wayne, il a pas l’air content. « Vous allez avoir un petit frère. » Un quoi ? « C’est quoi un pitit frère ? » « C’est un truc comme toi mais en version moi. » Hein ? J’ai pas compris. « Tu vas devenir une grande sœur ma chérie. » « Comme Wayne ? » « J’suis po une fille moi ! » « Alors pourquoi la dernière fois tu as mis les chaussures de maman ? » Re Oup’s ! Fallait pas le dire ça. « C’était pour jouer d’abord ! » « Les enfants ça suffit. » « Mais c’est.» « Et pourquoi qu’on peut pas avoir un petit moi ? » « Parce que le docteur il a dit que c’était un petit garçon. » « Le docteur il est nul ! Il va venir comment le pitit frère ? » Papa regarde maman et maman regarde papa. Ils se regardent toujours comme ça quand ils savent pas répondre à une de mes questions. Papa il dit que je pose toujours des questions bizarres ou compliquées, du coup il dit qu’il faut que j’aille la poser à maman. Et maman après elle sait pas comment me répondre et me dit d’aller voir papa. Et après moi j’en ai marre et du coup j’abandonne et je vais voir Wayne. Ouais parce que Wayne il sait tout d’abord. C’est le plus mieux des grands. Oui parce qu’il est grand, plus grand que moi Wayne.
Aujourd’hui, je vais voir le bébé. Pas moi mais l’autre. Le petit frère comme papa et maman ils disent. Oh un papillon. Je veux jouer avec lui. Papa il a dit de rester assis ici, en étant sage. Oui parce qu’il paraît que je suis pas sage. C’est pas vrai d’abord. J’ai rien fait moi, c’est Wayne qui veut toujours me mettre au défis. Et moi je suis pas une poule mouillée alors j’obéis. Et puis Wayne il m’dit toujours que je dois lui obéir parce qu’il est plus grand. Je ne fais que suivre les ordres. « Aspen, Wayne vous voulez voir le bébé ? » Et hop on saute de la chaise ! « Moi d’abord ! » « Pouce toi mini pouce ! C’est moi avant ! » Ah mais non mais c’est pas juste, en plus il me met sa main devant les yeux. Je peux rien voir. Il fait ça parce que je suis toute petite et c’est pour m’empêcher d’avancer. Pff ! Tricheur ! Je sais comment te contourner à présent. « Doucement les monstres, vous allez la voir. » « La ? T’as dit que c’était un petit frère. » « Il faut croire que le docteur c’est trompé. » Papa fait un grand sourire. Moi je comprends pas tout mais bon c’est pas grave. J’ai le droit d’aller sur le lit avec maman comme les dimanches matins. « Les enfants je vous présente Rory. » « C’est lui le petit frère ? » « C’est une petite fille comme toi ma puce. » « Comme moi de moi ? » Je regarde la petite chose. Elle est toute petite. Vraiment toute petite. « Maaaaaaais je suis pas aussi pitite que ça moi. » « Tu étais pareille autre fois. » « Et t’as pas beaucoup grandi depuis. » Wayne me fait des grimaces. L’est méchant parce que j’ai pris deux centimètres de plus ! C’est énooooooooooorme d’abord ! « Coucou bébé Rory moi c’est Aspen et je suis ta grande sœur. T’es toute petite mais toute mignonne. Bientôt toi et moi on pourra jouer ensemble. Tu vas être ma poupée. Tu vas voir toi et moi on va bien s’amuser. Et puis Wayne il sera tout seul. » Je tire la langue à Waynounet qui lève les yeux au ciel. Tralala. Moi j’ai un allié et pas toi.
« J’EN AI MARRE TU M’E/ » Maman n’arrête pas de crier sur papa. C’est vraiment pas marrant d’être un adulte. Wayne il dit qu’on va partir, il boude. Il veut pas partir. Il veut rester ici avec ses copains. Il boude encore plus du coup. C’est pas marrant quand il boude. Moi j’aime pas tout le monde est pas content. Personne ne sourit. Et bébé Rory pleure. « Chuuut. Quand il me prend dans ses bras, qu’il me parle tout bas, je vois la vie en rose… » Maman elle me chantait cette chanson quand j’étais petite. Elle me calmait toujours. Miracle bébé Rory se calme. Elle est trop mignonne ma poupée. Je peux tout lui faire. Depuis qu’elle est arrivée, plus rien n’est pareil à la maison. Normalement un bébé ça amène la joie, c’est ma copine Millie qui dit ça. Seulement là tout le monde boude ou fait la tête.« T’en fais pas, je serais toujours là moi ! » J’aime bien lui faire un câlin, elle me le rend toujours bien. Il faut se serrer les coudes. « Poupée. » « Non on joue pas à la poupée. C’est dans les cartons, on jouera dans la nouvelle maison. » Elle me fixe avec ses tout p’tits yeux. « Jouer, poupée. » « Tu veux qu’on joue ? » Elle hoche de la tête. Bon à quoi on peut jouer ? « Et si je te faisais une nouvelle coiffure. » Ni une, ni deux elle se précipite vers le lit pour me donner la brosse.« Couette-couette. » Et voilà elle sourit. C’est la seule qui ne boude pas dans cette maison. Moi je l’aime ma Rory, elle boude pas. Elle sourit tout le temps, elle est magique cette petite sœur. C’est ma mienne d’abord !
et puis je l'ai rencontré
« Pourquoi je devrais être blonde ? » « Parce que je suis une princesse et que tu dois être comme moi. Le brun ne me va pas. » Gnan ? Je regarde Alice qui me pose la perruque sur la tête. « Tu vois le blond te va si bien. » Elle me tourne et me montre le miroir. Erk ! « J’aime pas. » « Je te demande pas ton avis, bon à présent la robe. » Hein ? Ah non pas de robe. Elle me gratte la perruque, j’en veux pas moi. J’en profite qu’elle est le dos tournée pour balancer la perruque par la fenêtre. « Oh tiens, regarde celle si… Elle est où la perruque ? Aspi on a dit que nous aussi on était des jumelles et si tu enlèves ta perruque tu pourras plus être ma jumelle. Du coup on ne pourra pas faire comme Até et Callie. Ça va pas là. Je sais ! Je vais te teindre en blonde. » Pardon ? Hein ? Quoi ? J’ai peur là. Pourquoi elle s’approche de moi. Je la regarde avec de gros yeux bien ronds… Non elle ne va pas faire ça. « Aller tu vas voir ça va aller vite. » « C’est pas moi c’est l’oiseau et puis… Le blond me va pas ! » « Mais siiiii » Me touche pas ! Elle fait quoi avec les ciseaux, maman j’ai peur. « Me touche pas ! » « Mais… » « On a cas dire qu’on est des fausses jumelles et qu’on se ressemble pas. » Elle s’arrête et réfléchit. « Pas bête. J’aime l’idée. Tu vois ma sauvage quand tu veux. » Pfiiou. Je me laisse tomber sur mon lit. J’y ai échappé de peu là… « Par contre TU DOIS mettre une robe. » Ou pas… J’ai parlé trop vite. C’est ça de vouloir une princesse pour jumelle. Il faut toujours qu’elle mette des robes et moi j’aime pas les robes. Je préfère mes salopettes et mes shorts. « Pourquoi tu mets pas un short, c’est confortable et… » « Non, non nous ne sommes pas des garçons. Tu te dois d’être élégante. » Berk ! « Mini-moi ? » Je me relève en sursaut. J’ai bien entendu cette voix ? Il y en a qu’une au monde et il n’existe qu’une personne qui m’appelle comme ça. « C’est qui ? » « Mon frère ? » Je m’apprête à sortir quand Alice me bloque le passage. « Mais… pourquoi tu… » « On va commencer à piéger les gens maintenant. » Pas bête. « Ok mais tu dois mettre ça. » Je lui tends ma salopette fétiche. Elle grimace et se résout à la porter.« J’ai l’air… d’une sauvage. » « Parfait. » On ouvre la porte et elle descend pour aller sauter dans les bras de MON frère ! Elle va aller lui faire un câlin, ce n’est pas juste. En attendant je dois assister à la scène planqué moi. « Bonjour ô mon grand frère adoré que j’aime très beaucoup fort. » Pff ! Elle croit vraiment qu’il va gober ça ? Je n’ai jamais dit ça. Wayne la repose au sol et c’est là que nous perdons Alice… Elle est en train de bavé sur Waynounet. « Ce que tu es grand, beau, costaud. Épouse-moi. » Je me claque la figure. Ce n’est pas vrai. « Euh… T’es qui toi petite blonde assez flippante ? » « Je suis ta futur femme. » Ouais alors là c’est bon je dois intervenir. Je descends les rejoindre et là Waynounet me sourit. « Mini moi, t’as encore grandit. » Il m’attrape et me fait voler. Sous les yeux d’Alice, on dirait qu’elle vient de voir son prince charmant. Ouais parce qu’elle a la même tête quand elle regarde Cendrillon J’aime bien quand il me prend dans ses bras. Il finit par me reposer au sol à côté d’Alice. « C’est qui alors cette petite blonde ? » « Ma jumelle Alice. Tu sais jt’en ai parlé. » Il fait semblant de réfléchir ou alors il réfléchit vraiment. Je regarde Alice, qui n’a d’yeux que pour mon frère. Super ! Elle va m’en parler toute la soirée. Elle va insister pour rester dormir à la maison et demain elle ira voir Waynounet dans sa chambre. « Oui elle est folle si c’est ça qu’tu demandes. » « Quoi non mais… non c’est pas vrai. Ton frère ressemble à Henri. » Henri ? Je la regarde intriguer tout comme Waynounet. « Le prince de Cendrillon, suivez un peu. » Okay décidément elle a perdu la tête. La soirée va être longue, très longue.
C’est quoi ce bruit ? OH MON DIEU !!! Une souris. Je le savais que cette maison n’était pas nette, elle cache un truc. J’ai trouvé, des rongeurs ! Voilà pourquoi je dors mal. Je n’aime pas cette maison. Certes à présent j’ai Atéa et Alice dans ma vie mais ce n’est pas pareil. Ce n’est pas mon lit et encore moins ma maison. Papa a déménagé en plus. Il s’est installé avec sa nouvelle copine et sa nouvelle fille. Je les aime pas. Il est méchant. Il est méchant de nous faire ça. De toute façon c’est sa faute. « Aspi… aspi tu dors. » Ah bah non ce bruit ce n’est que Rory. « Non. » Pourquoi elle chuchote. Non pourquoi je chuchote. J’allume la veilleuse. « Je peux dormir avec toi ? » Encore ? Pas que ça me dérange mais depuis qu’on est arrivé ici, Rory n’arrive pas à dormir seule. Pas que ça me dérange, au contraire, j’arrive pas à dormir seule non plus. J’aime pas cette maison. « Dépêche avant que maman se réveille. » Elle bondit dans mon lit. Heureusement qu’elle est toute petite, comme moi dirait Wayne. Lui il boude toujours. « J’ai peur. » « De ? » « La nouvelle école demain. » Ah oui elle rentre au cp demain. Grande école. Trois ans qu’on est là et j’aime toujours pas être ici. Je sais pas… J’arrive pas à me sentir bien et je ne suis pas la seule. « Tu crois qu’ils m’aimeront ? » « Ils ont intérêt sinon je leur casse les dents. Et puis qui ne t’aimerais pas ? T’es formidable et puis tu es une princesse ! » Et ouais je rigole pas moi quand on s’en prend à ma famille. Non mais oh ! Le premier qui fait du mal à ma princesse, il se reçoit mon poing. Wayne veut pas que je me batte, enfin plus. Je dois donner l’exemple à Rory. Tu parles. C’est une mini moi, vrai de vrai ! Elle finira par cogner, c’est moi qui le dis. « Tu me chantes la bercaaaaaahhh ceuse » Ah oui, c’est vrai. « Demain on re-demandera à maman si on peut pas mettre ton lit ici. » Depuis le temps, elle devrait comprendre, que Rory n’aime pas sa chambre. « Quand tu me prends dans tes bras … » J’aime bien lui chanter cette chanson. Rory est un bon public, elle se blottit contre moi. « Je vois la vie en rose… »
« J’veux pas y aller. » « Aspen, discute pas » J’regarde ma mère attraper mes tenues et les mettre dans ma valise. « Mais maman ! J’ai plus six ans ! Pourquoi j’peux pas aller chez papa ? » « Ton père et moi avons décidé que s’était exactement ce qu’il te fallait. » « Quoi ? M’envoyer dans l’trou du cul du monde ? Tu veux dire TA décider et papa n’a rien ajouté. » J’me laisse tomber sur le lit. C’est bon l’message est reçu mon père veut pas d’moi pour les vacances. J’en ai marre. J’veux pas aller dans cette stupide colo moi ! J’veux aller voir Wayne ! Il va sans doute aller à New-york moi, aussi je veux m’amuser. « En plus j’déteste la moitié des filles qui y vont. » Toutes superficielles et sans intérêt ! Alice est partie en Europe cet été, veinarde ! J’pourrais toujours contempler ses cartes postales. « J’ai eu Victoria hier et Atéa va aussi aller… » Je me relève d’un coup. « C’est maintenant qu’tu l’dis ? » J’bondis hors de mon lit, il faut que j’aille la voir. « Aspen tu vas où ? » « Voir Até et mettre notre plan pour cette été sur pied. »« Et ta valise ? » J’hausse les épaules et fait un grand sourire à ma mère. « Tu t’en charges si bien, j’voudrais pas te ralentir. »
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Dernière édition par Aspen Z. Forman le Sam 8 Mar - 0:34, édité 16 fois
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Aspen Z. Forman
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C’est long… Très long. Je déteste les voyages en bus. En plus les filles n’arrêtent pas de chanter des chansons merdiques. Até et moi on s’regarde et on lève les yeux au ciel. Sérieux pourquoi on est venu là ? Ah oui on n’a pas eu l’choix. ENFIN ! On va descendre dans pas longtemps. Il était temps, j’en ai plus que marre. A présent c’est l’heure de faire ma ronde. Voyons voir le potentiel… OH MON DIEU ! « C’est qui le mec là bas ? » J’donne un coup de coude à Atéa en lui montrant le gars en question. « Notre pion je crois. » « DAM t’as vu ce canon ? » Respire Aspen. Récupère ton sac que te tends le chauffeur. Moche au passage. « Oh oui Aspi, oh oui je pense à la même chose que toi. » « Viens on va se présenter. » Pourquoi je tremble ? Plus on approche plus je sens l’excitation au fond d’moi. Pitié faites qu’il me regarde, qu’il me sourit. Wow ! Ce regard, mon dieu… qu’il est… pire que beau. « Salut les filles. Moi c’est Tyler je … » Cette voix… maman t’as eu raison de me forcer à venir ici. « Tu es un Dieu grec … » « Excuse ma meilleure amie mais, bon faut dire ce qu’il est ! T’es beau comme un dieu. » Reprenons le contrôle de la situation. Il passe sa main dans cheveux, j’aimerais être sa main. Il a l’air tout gêné, c’est adorable. « Euh … Merci bon c’est quoi vos prénoms. » « Tu peux m’appeler comme tu veux mon chou. » « Atéa ! Moi c’est Aspen Forman et là celle qui bave c’est Atéa Neverson. » « Très bien, vous êtes dans le bungalow quatre. » « Et le tiens c’est lequel ? » « Pas loin de vous les filles. » AAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! Il m’a fait un clin d’œil, IL M’A FAIT UN CLIN D’OEIL ! Je meurs. Ate me pousse pour qu’on avance vers notre bungalow. Je… J’ai beau faire sûr de moi devant lui, je suis toute chamboulée à l’intérieur de moi. Je me retourne pour regarder une nouvelle Tyler. Pfiiou… Il est incroyablement beau. [...] Je n’arrive pas à dormir. Il m’a regardé pendant le truc de présentation, je ne suis pas folle ? J’ai bien vu car un moment il a détourné le regard. Il semblait gêné que le je regarde. C’est plus fort que moi, je suis attirée par lui. J’ai besoin de le regarder et pourtant je le connais que depuis trois heures, quarante minutes et euh… Merde la montre que Wayne m’a offert ne fait pas les secondes. Dommage. J’ai l’air… pathétique. Oh mon dieu, je ressemble à toutes ses filles qu’on dit « jeune fille en fleur ». Ah mais non ! Hors de question que je devienne comme ça. J’suis pas comme ça et puis c’est plus fort que ce qu’elle dise de lui. Moi je veux apprendre à le connaître. Je… Je… j’ai été attiré par lui des notre premiers échanges et surtout quand il a posé ses yeux sur moi. Faut que j’en parle à Até. Elle ne doit pas dormir, je me penche pour regarder. Pourquoi j’ai choisi le lit du haut ? Ah oui car Até me fait peur la nuit. Elle serait capable de me faire le monstre et tout. J’vais la réveiller. Un, deux, trois ! « Até, tu le trouves pas sexy le pion ? » Je la secoue un peu. Réveille-toi. Elle sort même pas la tête de sous l’oreiller. « Pour la 47ème fois… SI ! T’as pas vu comment j’ai bavé sur lui au début ? Mais j’ai pas envie de perdre mon temps à lui courir après, il a déjà toutes les filles de la colo derrière lui. » « Oui mais moi j’suis pas comme toutes les autres ! Y’en a qu’une comme moi ! » « Encore heureux… » Hein quoi ? Ça veut dire quoi ça ? Et puis elle retourne sa tête dans son oreiller. J’en ai pas fini avec elle. Pourquoi elle dit ça et oh c’est pas l’heure de dormir. « Até, Até ! ATEEEEA TSIKY NEVERSON ! » Je la secoue comme une bouteille de Fanta. Je sais que ça fonctionne toujours avec elle. Magie quand tu opères. Je la vois se redresser, les cheveux devant les yeux. J’ose pas allumer mais je sais qu’elle me fait son regard de tueuse. Moi pas peur. « Quoi, ENCORE ? » « Tu veux bien m’aider ? » Je lui fais mon petit regard, celui dont elle ne peut résister. J’ai besoin d’elle et de son aide. « Si je dis oui, tu me laisses dormir ? » « Ouais ! » Si y a que ça pour lui faire plaisir. Pourquoi dormir on a toute la vie pour dormir. Là il faut qu’on mette notre plan … « C’est d’accord. Maintenant bonne nuit ! » Elle m’envoie hors de son lit à l’aide son postérieur. J’ai compris on parlera du plan demain. J’ai pas envie de remonté mon coucher. Je n’arriverais pas à dormir. Je le sais. J’ai le droit de me balader ? Y a pas mes parents et puis la mono dort déjà. C’est bon il ne va rien m’arriver. Tiens là, c’est parfait pour se poser. Il fait pas trop froid et la vue est assez sympa. Demain j’appellerais Wayne pour lui raconter. Déjà qu’il m’a dit dans deux mois je serais un vrai robin crusoé. Il rêve. « C’est interdit de se promener la nuit. » Je sursaute et me retourne. Il est là… avec sa lampe… qu’il éteint avant de s’avancer vers moi. « Aspen c’est ça ? » Il connait mon prénom ? MON DIEU IL CONNAIT MON PRÉNOM. « Oui. » « T’arrives pas à dormir ? » « Non pas vraiment… » J’pourrais lui dire que c’est sa faute. Ce qui est en parti vrai mais bon… Ma famille me manque. J’ose pas le regarder mais je sens qu’il prend place à côté d’moi. Je tourne délicatement la tête. « Tu vas l’dire aux autres ? » J’lui fais un petit regard, j’veux vraiment pas me faire punir des le premier jour. J’ai assez d’emmerde à la maison. Ils seraient bien trop contents d’apprendre que j’ai encore fait des siennes. J’entends d’ici ma mère « qu’est-ce qu’on va faire de toi Aspen ? » Je ne suis pas comme mes aînés et ça les agaces. J’suis pas stupide, je sais bien que cette colo est censé me donner du plomb dans la tête. « On va dire que ça sera notre secret, si tu m’dis pourquoi tu dors pas. » « Tu dors pas non plus. » Il me fait un p’tit sourire avant de regarder l’horizon. J’aime sa compagnie… Aussi étrange que sa soit, j’ai l’impression que j’peux déjà lui faire confiance. Je fixe le lac à mon tour et on reste là sans rien dire mais le silence n’est pas du tout gênant.
Pourquoi je stresse autant ? Il est quelle heure ? Encore dix minutes à attendre. « T’es sûr qu’elle est bien ma tenue ? » Até se retourne dans son lit sans même me regarder. « Oui. Pour la quarantième fois. » Je regarde une nouvelle fois l’heure. Je tiens plus. Je suis existée à l’idée de le voir. Les autres filles dorment. Tout comme les autres pions. Logique vu l’heure. Les filles qui étaient censées partager la chambre avec nous ont fuis. La raison ? Nous ne dormions pas assez tôt pour ses petites filles à papa. J’ai autre chose à faire de mes nuits. Comme par exemple aller retrouver Tyler à notre endroit. Oui on a un endroit à nous comme je le dis. Depuis la première soirée, ou il m’a trouvé dans ce petit coin prêt du lac. On s’y retrouve souvent. Au début, j’y allais comme ça, j’y suis pour rien si je n’arrive pas à dormir le soir. Et puis maintenant je ne veux pas rater nos petits rendez-vous. Il me dit que ce n’est pas ça. Qu’il vient là parce qu’il faut me surveiller. Tu parles. Il n’est pas obligé. Il pourrait très bien me balancer aux autres pions. Ce qu’il n’a jamais fait depuis le début. « Ate… » Je commence à jouer avec mes doigts. « Hum…Quoi ? » Oui je sais, j’te réveille. Je me rapproche d’elle, doucement car la bête est mauvaise une fois dans sa phase de sommeil. « Tu… Tu… non laisse tomber. » « Tu quoi Aspen ? Vas-tu finir tes phrases ? Je sais que tu stresses mais je t’ai dit qu’il s’intéressait à toi. Y a qu’toi qui l’vois pas. » M’ouais… J’y crois pas trop. Il est assez distant ces jours ci avec moi. « Va l’retrouver et laisse moi dormir. » J’tourne la tête pour regarder l’heure. Mince j’vais être en retard. Dernière vérification. Oui je suis jolie, j’adore cette robe. Até me dit qu’elle me va bien. Raison d’plus. Et s’il ne vient pas… C’est vrai… Il n’a pas voulu me prendre dans son équipe aujourd’hui. Et puis je le trouve distant ces derniers jours. Y a personne… ça commence bien. Zen Aspi ! Zen tu es peut être en avance. Pose-toi et regarde le lac. Faites qu’il vienne… Et voilà c’est la cinquantième fois que je me retrouve à souffler… Il ne viendra pas. Il a menti à Até, certes il ne lui a pas clairement dit qu’il s’intéressait à moi mais… Je… C’est quoi ce bruit, je me retourne aussitôt et je le vois. Mon sourire se fait plus grand. J’ai la boule au ventre et je sens mon cœur qui bat la chamade. J’ai l’impression de revivre. Il est là. « J’ai cru que tu viendrais pas… » « J’ai hésité… » Pourquoi il s’avance pas… « Pourquoi t’es venu alors ? » « Parce que je savais que tu serais là et c’est mon rôle de te surveiller. » Je m’approche de lui. Il ment ! Il n’a pas l’droit d’me faire ça, on a dit qu’ici on se disait toute la vérité. « Pourquoi tu me mens ? » « J’te mens pas, tu… tu devrais aller dormir. » « J’ai pas envie. » On part dans quelques jours. Je n’ai pas envie d’aller dormir, pas en sachant qu’il me vire. Je ne veux pas. « Aspen… » Il passe sa main dans ses cheveux, sans un regard pour moi. J’ai bien senti à sa voix que quelque chose ne va pas. « Pourquoi t’es méchant avec moi ? Pourquoi t’es si froid ? » « Va te coucher…. C’est un ordre. » Je … Je n’en crois pas mes oreilles. Il me laisse en plan. Il me laisse en plan en me disant ça. Il m’a dit ça et il se tire. Il n’a pas l’droit. Il ne va pas s’en tirer comme ça. Pourquoi il devient agressif et méchant d’un coup. Tout l’été il a été parfait avec moi. On se parlait pratiquement tous les soirs. Je suis bien moi avec lui. Alors pourquoi ce soir il me fait ça. Il est froid et distant. Il me regarde plus. Il... m’ignore depuis quelques jours et je n’aime pas ça. J’ai atrocement mal à la poitrine quand je vois qu’il détourne son regard. Tant pis pour lui, je le suis jusqu’à son bungalow. Une chance pour moi, il le partage avec personne. « Tyler ! » Il se retourne et me regarde. Je lui fais un petit sourire. Pitié laisse moi profiter de toi avant que l’été s’achève. « Aspen je … je peux pas … » « Pourquoi ? Je te plais pas ? » « Je suis ton pion et … et t’es plus jeune que moi. » « Ça me choque pas moi. » Je m’approche de lui, ne le quittant pas des yeux. Cette fois ci, il ne regarde pas ailleurs. Il me regarde moi. J’ai besoin d’être prêt de lui. J’ai besoin de lui. Je ne supporterais pas qu’on s’quitte ainsi, pas en froid. Pas comme ça. Pas après toute nos discussions. Wow… Il fait quoi. Je suis entrain de rêver ou il vient bien de m’attirer contre lui. Je n’ose pas le regarder. Si c’est un rêve je veux le savourer jusqu’au bout. Je ne veux pas en perdre une miette. Ses mains relèvent mon visage. Je me perds une nouvelle fois dans ses yeux et là… Ses lèvres se posent sur les miennes. Il est RÉELLEMENT ENTRAIN DE M’EMBRASSER. Je ne rêve pas. Je réponds à son baiser, capturant ses lèvres à mon tour. Transformant son baiser à la fois tendre et chaleureux en un baiser passionné et fougueux. Je me laisse complètement faire, il m’attire plus contre lui. Me serrant plus contre lui. Il m’entraîne dans son bungalow, nous sommes à l’abri des regards. Je m’en fiche que tout le monde puissent nous surprendre. Je suis heureuse, il m’embrasse, il me touche, il me caresse. Ses mains se posent sur ma chemise qu’il m’enlève en peu de temps. Je… Je ne sais pas vraiment quoi faire. Je me laisse guider. Il se recule. Quoi ? Qu’est-ce que j’ai fait ? Pourquoi il se recule ? Il pose ses mains sur mes joues et me lance un regard dont je ne peux résister. « T’es sûr ? » « Plus que sûr. » Je n’ai pas hésité. Oui j’ai confiance en toi et je sais qu’il serra doux et je sais que… que je suis entrain de tombée amoureuse de lui. Je veux que sa soit lui et personne d’autres. Il sourit, me serre de nouveau contre lui et capture mes lèvres. Je suis bien, vraiment bien.
Est-ce que s’était un rêve ? J’ai réellement passé la nuit avec lui ? Je n’ose pas ouvrir les yeux et s’il n’est plus là ? Et si tout ceci n’était qu’un rêve. Pourtant il le faut bien. C’est quoi ça ? Son réveil… Ce qui veut dire que je n’ai pas rêvé… Je bouge doucement, remontant le duvet sur moi, en profitant pour me serrer plus contre lui. Son bras m’encercle, il éteint son réveil et me serre contre lui. Me recollant contre lui. La chaleur de son corps m’avait manqué. Il dépose un baiser sur mon front et moi je souris. « Bonjour. » J’ouvre délicatement les yeux. Je me perds direct dans ses yeux. Il me regarde et sourit. Je n’ose pas bouger. Ma tête est contre la sienne, posé sur son bras. Sa main est dans mes cheveux, l’autre dans le bas de mon dos. Me maintenant contre lui. On partage un lit d’une personne et le pauvre il se retrouve coller contre le mur et moi coller à lui. Ceci n’est pas dérangeant. « T’as bien dormi ? » Il est si gentil avec moi. « Peu et toi. » Il faut dire que cette nuit était particulière… Il a été parfait dans tous les sens. Je ne pouvais pas rêver mieux. Très doux et patient. J’étais stressée, y a de quoi, il a plus d’expérience que moi. Pourtant il est resté gentil et compréhensif. Il n’a rien attendu de moi, il voulait mon bonheur tout le long. Me demandant si ça allait, si je n’avais pas mal. Je ne pouvais pas rêver mieux. « Pareil, t’es belle quand tu dors. » Et voilà, je me sens rougir. « Arrête je dois être moche, j’ressemble plus à rien. » Pourquoi il sourit ? Je rêve ou il se moque de moi. « C’est pas drôle, je dois faire peur. » « Faux. T’es belle. » Je suis… gênée. Je ne sais pas quoi dire. Il s’approche et m’embrasse. J’aime ses baisers. Je ne m’en lasse pas. Il ré embrasse mon front. « Tu sais que… j’vais devoir y aller… fin… j’veux pas que… » « Je sais. » Je m’approche de lui et l’embrasse une nouvelle fois. Je veux profiter au maximum. Je récupère mes sous vêtements. J’enfile mon shorty et cherche mon soutif. Je garde son tee-shirt, j’ai son odeur sur moi. « Tu… tu crois que j’peux le garder ? » Il sourit et s’approche de moi. « Si tu le montres pas à tout l’monde… » Mon sourire se fait plus grand. Je me mets sur la pointe des pieds et dépose un bisou sur ses lèvres. « Tu sais que si tu continues comme ça, j’vais pas pouvoir te laisser filer ? » Je me mords la lèvre inférieure. « Et si s’était mon intention ? » Je le défis du regard. Je le regarde se rhabiller, je le préfère sans moi … « Tu sais bien que… si j’pourrais on resterait là mais… » Je vois bien qu’il est gêné, je baisse ma tête.« Tu peux pas et j’vais te mettre en retard. » J’attrape ma robe ainsi que chemise et mes chaussures. Il regarde les alentours. « La voie est libre. » Je m’apprête à partir quand je me sens revenir en arrière. Je fais volte face et me retrouve dans ses bras. « T’as oublié ça. » Il me prend dans ses bras et m’embrasse d’une façon… J’ai l’impression de ne plus pouvoir respirer. Quand il me repose. Je ne sais plus ou je dois aller. Gauche ou droite ? Ah oui là bas, je dois aller là bas. Faut que je raconte ça à Até… Pour l’instant je suis sur mon nuage et j’ai pas envie d’y redescendre.
et sa fin ...
« Aspen ? Aspen ? ASPEN !!! » Hein quoi ? « Hein ? Quoi ? Oui tes chaussures te vont bien. » « Aspen ! J’parle pas de mes chaussures mais j’te demande si tu peux me passer la calculette ! » Pourquoi elle est agressive d’un coup. Je lui donne ma calculette. « T’es d’mauvais poil ou quoi ? » « Non j’en ai marre, t’es dans la lune, t’écoutes plus rien. T’es... » « Amoureuse ?! » Elle dit rien, et lève les yeux au ciel. « Ecoute Aspi. Tu sais que je t’aime mais… lui ne t’aimes pas de la même façon… Votre relation… » « Até arrête. Si c’est pour me dire ça, c’est pas la peine. » Je ferme mon cahier et commence à ranger ma trousse. « Aspen il a quatre ans de plus que toi ! Il en a rien à faire de toi, il veut juste s’amuser. Excusez-moi d’être aussi méchante mais votre relation est vouée à l’échec. Regarde tout ce que tu fais pour lui. C’est toujours toi. Il fait jamais rien lui… TU dois toujours faire ce qu’IL DIT ! » « C’est faux. » Depuis que je suis avec Tyler officieusement car personne doit être au courant. Je veux pas qu’il lui arrive des problèmes à cause de moi. Alors oui on se voit en cachette et souvent dans son studio et alors ? Ca ne me gêne pas moi. J’ai besoin de lui. Elle ne peut pas comprendre, elle n’est pas amoureuse. Elle sait pas c’que sait ! « J’rentre chez moi. » « Tu vois des qu’on parle de ton précieux Tyler, tu veux rien entendre. Tu te fermes et tu fuis. » « Je l’aime, tu peux comprendre ça. » Ne t’énerve pas Aspen. Ne t’énerve pas. « Aspen… je sais que tu l’aimes. Je le sais mais est-ce que tu es sûr que lui t’aimes… » « J’suis en retard. » « Tu vas le voir ? » Je réponds rien. J’ai pas envie et puis elle sait que je dois le voir. On est mercredi. Notre journée. Rien que d’y penser, je souris. « Aspen… J’veux pas qu’on s’engueule mais… J’veux pas te voir souffrir. » Je souffle et lui fait un sourire. Je lui fais un bisou, j’aime pas m’engueuler avec elle. « A demain. » Habituellement je l’aurais appelé ce soir mais là… Je sais qu’elle ne veut pas. Je referme la porte de sa chambre à contre cœur. Je n’aime pas qu’on s’engueule… Ce qui est de plus en plus fréquent depuis que je suis avec Tyler. Cet été, elle ne disait rien, elle m’a même aidé et là… Depuis que je suis avec lui, c’est différent. Il a quitté sa vie pour moi. Il est bien venu faire ses études ici pour qu’on soit ensemble. Peut être pas officiellement mais c’est tout comme. Elle sait que j’ai besoin de lui, que ce n’est pas qu’une amourette de vacance. J’ai réellement besoin de lui dans ma vie. Je l’aime. Je suis amoureuse pour la première fois de ma vie et ce n’est pas futile ou faux. Des que j’le vois mon cœur s’accélère, j’ai des papillons dans le ventre. Je frissonne quand il me touche et puis… Il m’excite complètement mais bon ça c’est qu’un bonus. « Excusez-moi Mademoiselle… » Hein quoi ? J’étais tellement partie dans mes pensées que je n’ai pas reconnu le son de sa voix. Je me retourne et sourit. Je ne peux me retenir de lui sauter dans les bras. Il me réception et me serre contre lui. Je sais qu’il y a des limites à ne pas dépasser. Je ne peux pas l’embrasser, pas dans la rue… Surtout pas ici, sachant que j’habite juste en face. Pourtant j’ai envie. Il me repose au sol. « Tu m’as manqué. » « Toi aussi. » Il hésite un instant avant d’me prendre la main et puis finalement il passe sa main autour de mes épaules et me dirige vers sa voiture. Je n’aime pas quand il fait ça… Pourtant j’ai pas l’choix. Et si Até avait raison… J’monte dans sa voiture, sans un mot. Il s’avance vers moi pour m’embrasser mais je tourne la tête. « Ca va pas ? » Non ça ne va pas. J’en ai marre de cette situation enfin non mais… « Aspen, regarde-moi. » « Est-ce que c’est vrai tout ça ? » « Tout quoi ? » Je le regarde, il n’a pas l’air de comprendre. « Nous. » « Aspen soit plus clair … J’te suis plus là. J’ai fait quelque chose de mal ? » Il s’approche de moi, passe sa main sous mon menton pour que je le regarde. « Non fin oui fin… Juste que j’pense à ce qu’Até.. » « J’me disais bien. Putain Aspen ! » Il tape violemment son volant. Je… Je déteste quand il fait ça. « Pourquoi tu la crois toujours, tu m’fais pas confiance à la fin ? A chaque fois elle se met entre nous. Tu l’vois pas ? » « Je… C’est ma meilleure amie. » « Oui et je sors pas avec elle mais avec toi. Elle est probablement jalouse, elle veut nous faire rompre c’est tout. Arrête de la croire, ça … » Je… je me sens mal. Je sais plus qui croire. Lui ou Até ? Tous les deux sont importants dans ma vie mais… Pourquoi il me regarde plus. « Tyler je… » Il se retourne et me regarde. « Je t’aime Aspen. » Je… Je reste sans voix. Il me l’avait déjà écrit mais pas encore dit… Mon sourire se fait plus grand, je dois avoir l’air d’une idiote. J’en ai rien à foutre qu’on puisse nous voir à cet instant précis tout ce dont j’ai envie c’est de l’embrassée. Je plaque mes mains sur ses joues et l’embrasse amoureusement avant de poser mon front sur le sien. « Je t’aime aussi. » Je souris comme une abrutie. Oui je l’aime et l’entendre me le dire me réchauffe le cœur. Je ne fais pas une erreur, il m’aime et il est sincère avec moi. Je me remets à ma place tout en souriant comme une débile certes mais une débile amoureuse. Il me sourit à son tour avant de démarrer. Je dois impérativement le dire à Até pour lui prouver qu’elle se trompe ! Il m’aime !
Six mois ! Six mois que je vis le parfait bonheur, enfin parfait c’est un bien grand mot… On ne peut pas se voir en publique, ils nous arrivent de nous engueuler. Comme tous les couples, c’est ce qu’Alice n’arrête pas de me dire. D’après elle, c’est normal on s’aime et on doit casser notre routine. C’est bien la seule à m’encourager dans ma relation. La seule à croire en nous, plus que j’y crois. J’ai mes petits coups de blues par moment mais il sait me rassurer. Tyler trouve toujours les mots pour me calme et m’apaiser. Il me redonne toujours le sourire même après une engueulade. J’aime rarement qu’on se dispute, je me sens toujours mal après. Les réconciliations sont mieux certes mais ce n’est pas ce que je préfère. Surtout quand il me reproche de trop écouter Até… J’y peux rien, c’est ma meilleure amie. Elle sera toujours là pour moi malgré qu’on ne soit pas du même avis, je sais qu’elle sera toujours là. La preuve à chaque dispute que j’ai avec Tyler, elle est là pour m’écouter. Malgré qu’elle ne le supporte pas. Elle s’y fera avec le temps, elle verra qu’il m’aime et qu’il est sincère. Ce n’est qu’une question de temps. Ils s’entendaient bien cet été pourquoi pas continuer pour cette nouvelle année. Bon aller dernière vérification. On a rendez-vous dans une demi-heure faut pas que je sois en retard. Il a dit qu’il voulait me parler et que s’était important. J’ai hâte. La dernière fois qu’il m’a dit ça, s’était pour me faire une surprise pour mon anniversaire. « Maman j’y vais. » « Aspen rentre pas tard. » « J’dors chez Alice. » « Aspen… » Je l’entends plus, je suis déjà sur mon nuage qui va mener à lui. Oui j’ai menti à ma mère. Je suis bien obligée si je veux dormir avec lui. Je ne vais pas lui dire « je dors chez mon copain. » sans suivra les éternelles questions. Que sa soit d’elle ou de mon père et bien sûr de Wayne. Je le vois d’ici rappliquer de NY pour me questionner au sujet de mon « mec ». Il voudra le voir et le questionner. Tout comme Tum. Je les aime mais ils sont…trop protecteurs avec moi. Et puis surtout, ils n’approuveraient pas notre relation. Personne n’approuve. J’en ai marre qu’on me dise qu’il est trop vieux pour moi. L’amour ça ne se contrôle pas. Je sais que je l’aime et c’est suffisant. Alice est de mon côté et je sais que malgré tout Atéa est contente que je sois heureuse. Elle n’approuve pas mais elle veut mon bonheur et si c’est avec lui elle ne dira rien. Merde active Aspen ou tu vas louper ton bus et ensuite tu seras en retard pour ta surprise. J’aime ses surprises. D’ailleurs celle du nouvel an m’a bien fait plaisir. Je ne m’attendais pas à le voir débarquer à minuit. Il était à Pasadena tout comme moi. Merci papa d’avoir accepté que je vienne pour les vacances de noël. Et il a débarque à la fenêtre de ma chambre. Il a d’ailleurs faillir se faire prendre de justesse par ma sœur. Un peu trop pompette pour tout assimiler. J’lui ai dit le lendemain qu’elle a rêvé. Moi levé aussi tard dans la nuit ? Impossible. Pourtant se fut le cas et quelle nuit… Bref je m’égare. Pour changer, à chaque fois que je pense à lui, c’est plus fort que je ne cesse de repenser à toutes ces intentions. Campus universitaire me voilà. Je sais que je ne suis pas comme ces nanas… Canons et qui doivent lui tourner autour sans arrêt. Je lui fais confiance… je lui fais confiance. Les gars sont pas mal mais je n’ai d’yeux que pour un. Ce qui est bien c’est que sur son campus, on peut presque se comporter normalement. Personne ne nous connait. Personne ne sait mon âge. Et c’est parfait. Je peux lui prendre la main et l’embrasser. Il fait toujours attention… Par moment j’ai l’impression qu’il a honte et puis la minute d’après je réalise… J’oublie notre différence d’âge et surtout qu’aux yeux de la loi, il fait du détournement de mineur. Faux puisque je suis toujours consentante et plus que consentante… « Tyler c’est moiiii. » Oui je rentre et fais comme chez moi. Il ne m’a pas donné un double pour rien et une fois de plus ça prouve bien qu’entre nous c’est du sérieux. « Tyler.. » Pas d’réponse. Ça surprise doit vraiment être intéressante. J’enlève ma veste et la dépose sur le canapé. « Tyl… Ah bah t’es là. Tu te cachais ? » Je m’avance vers lui avec un petit sourire assez coquin, je dois bien l’avouer. Je m’apprête à l’embrasser mais il me repousse… « Tyler… » Je fronce les sourcils, je comprends pas là… Je m’approche de lui pour le prendre par la taille… Il se détache de moi… « Tyler… parle moi… qu’est-ce qu’il y a … » Là je dois bien avouer que je suis perdue… Il évite mon regard. Je n’aime vraiment pas ça. « Tyler ! Tyler ! Merde mais regarde-moi… » Je l’attrape par le bras pour le forcer à me regarder. « Qu’est-ce que j’ai fais ? Qu’est-ce qu’il y a ? Je… Je comprends pas … t’as dit que tu voulais me parler et je.. » Oh non… tout s’assimile dans ma tête. Le fameux message que les garçons ou filles envoient dans les films justes avant… « Non me dis pas… Non t’as pas l’droit… » Une fois de plus il se retourne et n’ose plus me regarder. La voix commence à trembler tout comme le reste de mon corps. Non ne pleure pas Aspen. C’est… une blague, oui voilà. « Tyler, je t’en pris parle moi… » Je l’entends souffler, il repose sa tasse et me fait face. Je déteste ce regard. Il est froid… « Tyler… je… » « Je te quitte Aspen. » Voilà… Il l’avait dit. Sans baisser son regard. Sans une larme. Il me l’annonçait comme ça… Froidement et simplement. « Tyler… si… si.. c’est une blague elle n’est pas drôle. » Non c’est pas possible. Il n’a pas le droit de faire ça. De nous faire ça. Je m’avance, lui prenant les bras. « Tyler non… » « Toi et moi c’est fini… » « Je… T’as pas l’droit, t’avais promis ! Tu as dit que tu m’aimais … Je… Je… Qu’est-ce que j’ai fait… » Je ne peux contenir mes larmes. J’arrive pas à trouver mes phrases. J’ai terriblement mal… Je… Je suffoque… « Tyler… je t’en pris, dis moi… regarde moi… » Il ne me regarde plus. Il ne me parle plus. Il me tourne le dos. C’est comme ça… Je tremble de partout. J’ai mal… « Tyler… je t’aime… pourquoi ? Pourquoi tu m’fais ça… t’avais promis… » « Aspen… Va-t-en. » Il est encore plus froid qu’au début. Il me regarde même pas. Lâche… Il m’annonce ça et me regarde même pas. Je suis entrain de mourir sur place et il s’en moque… Je dois partir puisque c’est ce qu’il veut. Il ne veut plus de moi… « Tyler… » Je le supplie une dernière fois… Pitié reviens sur tes propos. Dis-moi que c’est une erreur. Il ne bouge pas. J’attrape la première chose qui me passe sous la main. Son vase. Parfait. Je lui envoie, il l’évite de justesse. Il ne se retourne pas… J’attrape mes affaires et me précipite vers la porte. J’veux plus être ici. Je pourrais m’arrêter mais j’en ai pas envie. Je continue de courir et de pleurer. J’ai mal… Horriblement mal…Le temps n’a plus d’importance à ce moment précis. Je continue de courir jusqu’à voir la maison. Je rentre comme un ouragan dans la maison. Me précipite dans ma chambre. « Aspen… » J’entends ma mère qui monte, je ferme à clef. Je n’ai pas envie de la voir. Je me laisse tomber contre ma porte. Je tremble de partout. Je respire plus… « Aspen ma chérie… » « VA-T-EN » J’hurle tout ce que j’ai au fond de moi. Je n’ai pas envie de la voir, pas maintenant… Je viens d’avoir le cœur brisé et je n’ai pas envie de lui parler. Je sais qu’elle va appeler Até et c’est la seule que je veux voir… Je recroqueville mes jambes sous mon menton et pose ma tête à l’intérieur de mes bras. Me laissant aller. J’ai mal… Pourquoi…Je l’aime. Je veux qu’il me dise que s’était une erreur… Tyler revient…
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Dernière édition par Aspen Z. Forman le Ven 21 Fév - 23:34, édité 5 fois
I'm an angel of the Lord. je sais, je te rend fou ♥
Aspen Z. Forman
You're the only one
The one person in my life i trust
Et voilà la chanson se finit. Je garde mes genoux contre ma poitrine. Mon regard est perdu, je fixe un point dans la pièce. J’attrape la télécommande et remet la chanson… Notre chanson. Je sais que je ne devrais plus repenser à lui, à notre histoire. Le temps est passé depuis, il a effacé quelques séquelles mais je ne peux pas complètement l’oublier. C’est impossible. Je l’aimerais toute ma vie… Je ne peux pas l’oublier en un claquement de doigt. Au moins je compense ma peine en sortant avec d’autres… Ils ne seront jamais lui mais bon… C’est une façon de ne plus tombée amoureuse. J’en ai fini avec l’amour. C’est terminé, game over. « Oh non ! Encore cette musique et puis ouvre moi ces volets. Tu ne vas pas rester dans le noir toute ta vie. Après tu vas te transformer en vampire… » Alice ou plutôt la tornade entre dans ma chambre et bouge tout. Elle ouvre mes volets, coupe la musique et continue de parler. A vrai dire, je l’écoute d’une oreille. C’est toujours le même rituel, fenêtre, engueulade, musique. Merde, j’ai le droit de déprimé. « Aspen ! » « Quoi ? » « Bouge-toi. » « Non j’suis bien là. Et puis la soirée n’est pas tout d’suite. » « Parce que tu comptes y aller ? » « Y aura bien un mec qui voudra d’moi. » Ma voix est dépourvu d’émotion. Je l’entends souffler. « Aspi, écoute… tu sais que j’t’aime mais là ça peut plus continuer comme ça. » Elle se pose à côté d’moi et me regarder. De ses yeux si adorable, elle me fait un regard compatissant. « Il n’était pas ton John Smith, d’abord il n’était pas blond et puis ce n’était pas un marin. » Elle hausse les épaules et sourit. Je vois bien qu’elle veut me faire sourire. Ce qui marche puisque j’esquisse un sourire. « Ah j’aime ça. Non mais sérieusement, je sais que tu as mal … » « Non tu sais pas. » Oui je suis méchante mais j’en ai marre qu’on me dise « je sais », elles ne savent pas. Elles n’ont pas encore rencontrées leur premier amour. Elles sont encore pures de tous les côtés et moi j’passe pour la traînée. Ça m’va, j’accepte ce rôle. « Aspen… je déteste te voir comme ça. Il n’était pas fait pour toi. Ce n’était pas celui qu’il te fallait. Crois-moi que je souhaitais de tout mon cœur que votre histoire dure. Pour moi vous étiez fait pour être ensemble, je voyais tes yeux pétiller quand on parlait de lui. Je te voyais heureuse et ça me manque. Ce n’était pas écrit dans le script ! Il n’avait pas à te quitter mais s’il la fait c’est qu’il était bête et que ce n’est pas lui ton prince. » Je tourne ma tête vers Alice. Je l’adore, je ne sais pas ce que je ferais sans elle mais là… « Alice les princes n’existent pas et encore moins le véritable amour ! » Elle ouvre la bouche puis la referme. Je vois bien qu’elle cherche quoi dire. Elle s’offusque. M’attrape les mains et me regarde d’un regard rempli de compassion. Bientôt j’vais lui faire pitié. « Aspen ! Ne dis pas ça, un jour tu rencontreras un garçon qui t’aimeras pour ce que tu es. Tu as mal, tu souffres mais n’arrêtes pas de croire en l’amour. C’est… c’est si beau et magnifique et pur ! C’est ce pourquoi l’homme est conçu. Croire en l’amour, le vrai, celui qui te prend aux tripes. On a tous besoin d’amour et surtout toi ! Oui toi, Aspen Forman, tu a besoin de retrouve un véritable amour. Un jour, tu auras un amour de sauveteur… Je sais que pour toi, ceci n’est pas fini ! Tu auras beaucoup de belles histoires d’amours ! C’est obligé, tu es si belle, intelligente, tu as tout à offrir un homme. Il sera chanceux le prochain d’avoir ton amour. C’est un cadeau. Protège ton petit capitale, aspi protège LE ! Arrête de sortir avec tous ses mecs de lycée. Ils ne t’apporteront rien et ça ne va pas le faire revenir. Re protège ton petit Capitale ! Garde-le au chaud !!! C’EST PRÉCIEUX ! » Elle me secoue et me regarde étrangement… Je me recule. « Euh… Alice… » « Te décourage pas Aspen, tu veaux le coup d’attendre et d’être aimé. » Ouais c’est clair elle a perdu la tête. Elle me prend dans ses bras. Je me laisse consoler, j’ai besoin de geste tendre, elle n’a pas tort mais… Je veux plus tomber dans le piège de l’amour. C’est fini.
« Aspen ! J’ai besoin de ton aide machiavélique ! » « Toujours à ton service. » Elle m’intéresse, je la regarde tomber sur mon lit. « Tu sais l’abruti avec qui je suis en sciences. » « Vouep ! » « Il veut pas m’aider. Fin il veut que je fasse mon boulot toute seule ! » « Et tu lui as dit que tu faisais jamais ça ? » « Oui et il n’a rien voulu entendre. Aide-moi. » Pas besoin de me supplier, je ferais n’importe quoi pour elle ! Bon il nous faut un plan pour nous venger. Il m’énerve déjà avec sa tête alors si en plus il remballe ma petite femme d’amour ! Il va prendre cher ! […] « T’es sûre que ça va marcher ? » « Est-ce que mes plans tombent à l’eau ? » « J’dois vraiment répondre à ça ? » « Alice ! » « Oui c’est bon j’y vais. » Je la regarde décamper en direction de son binôme. M’installant à ma place. Merde l’autre rouquine me fait un drôle de regard. « Oh j’adore ta robe. » « Ouais moi aussi c’est pour ça que je l’ai mise ce matin. » Je me retourne et regarde Alice en action ! Elle a toujours été douée pour manipuler les gens ! Encore plus les mecs. « Dis Aspen… » Je me retourne pour examiner l’autre nunuche. Qu’est-ce qu’elle me veut encore. Pourquoi elle me regarde comme ça. Elle est fan de moi ou quoi ? « Quoi ? » Oui elle m’exaspère et alors ? « T’es amie avec Jason… » « Rêve ! » Non mais j’y crois pas ! Encore une qui veut draguer mon meilleur ami et puis quoi encore ! Je me retourne et vois le sourire machiavélique d’Alice. Tout en me faisant un pouce en l’air ! Ça fonctionne super !
Aspen tu déchires, t’es canon ! Ouais je sais moi-même ! Si avec ça il ne me mange pas dans la main je ne comprends pas. Dernier coup d’oeil dans le miroir et direction le boulet de science. Que le jeu commence, en plus j’aime pas perdre dommage pour toi. Tout est ok, je referme mon casier et me dirige vers l’autre. Je sens les regards sur moi et j’adore ça ! Normal en même temps ! Qui n’aimerait pas ça ? Je fais des clins d’œil par-ci par-là et me dirige vers ma cible. « Salut Léo. » Je m’appuie contre le casier voisin. Il me regarde et fait son tomber son bouquin. Ah l’effet que je fais aux mecs… Toujours le même, je vois dans son regard qu’il en revient pas que je lui parle. « Euh… salu… t » Je me mords la lèvre inférieure et lui fais un sourire. En mode provocatrice. « Dis tu viens toujours samedi à la fête ? » Il tremble, c’est marrant, il est chou pour un puceau ! Je m’approche de lui un peu plus. Tout à l’heure il va s’évanouir. « Oui ! » « Chouette on pourra s’amuser. Si tu savais comme j'ai hâte d'y être. » Je m’approche de lui, lui fait un bisou sur la joue et ébouriffe ces cheveux. Faisant demi-tour pour qu’il admire ma silhouette. Je me dépêche d’aller dans les WC ! Je dois me rincer ! Erk !
« Aspen t’es C-A-N-O-N » Je regarde Atéa et souris ! Bon en même temps c’est vrai quoi, je suis canon il faut avouer ce qui est vrai. « Tu t’es pas regardée ma poule. Tu vas le faire baver le McCorner. » « C’est fait exprès ! » Je visualise la salle, c’est vrai que cette fête est pas mal. Cette nana a le dont d’organiser de bonnes soirées, faut dire avec la tune de ses parents, y a pas de mal.J'aurais pu en faire des comme ça si mes parents n'avaient pas divorcé et qu'ils n'avaient pas dépensé leur fric dans leurs entreprises. J’ai plutôt bien réussi… J’suis populaire, sexy, j’ai les mecs que je veux et les notes me ressemblent. J’ai une collection de chaussure à faire fantasmer n’importe quel maniaque. Je replace une mèche de cheveux. Bon elle arrive quand. « Mon dieu tu as vu Ethan ! » « J’te vois venir, d’ailleurs vous en êtes où ? » « Là on est genre en pause, depuis il rampe mais il sera bientôt récompenser. » « T’es pas possible. » « Je sais mais je profite de ma jeunesse. » « Oh mon dieu regarde ce mec là bas. C’te honte ! » Je me retourne et un grand sourire machiavélique se dessine sur mon visage. « Ça a fonctionnnééééééééééééé » Alice me fonce dessus sans que j’ai le temps de comprendre quoi que ce soit. Tout le monde se retourne sur lui, faut dire qu’il ne passe pas inaperçu. Il est déguisé en quoi en plus ? En moine ou quoi ? « Prête pour la suite. » Je regarde Alice. Genre moi pas prête et puis quoi encore ? « Oh que oui, tiens toi prête. » « Oui capitaine, j’ai pris mon appareil photo. » « Encore heureux. » Je réajuste mon bustier et me retourne. Il va venir à moi, je le sais ! Ah MJ en fond sonore. « Tada ! » « T’es sûr que ça va tenir ? » « Écoute t’as pas de gros seins mais, si tu bouges pas ça devrait le faire. » Je me laisse faire et voilà qu’Alice me pelote devant tout le monde, enfin on est à moitié cachées tout de même. Atéa lève les yeux au ciel, son verre à la main. « Vous craignez pas de dépasser les limites ? Il vous a fait quoi ce pauvre mec ? » Alice et moi regardons Atéa. « Il a pas voulu faire mon /son devoir. » On se regarde et on explose de rire. J’adore quand on dit les choses en même temps. Le gibier s’approche et Alice s’éloigne rejoindre son français. Je sais qu’elle va me surveiller. Atéa lève les yeux et s’en va. C’est maintenant qu’on va s’amuser. « Salut Aspen… Et dis t’es pas déguisée… » Je me retourne et le regarde ! Merde Aspen retiens toi de rire ! « Oh t’as pas eu le mot ? » « Euh… Non ! » « Finalement Mindy a annulé l’idée du déguisement. C’est nul car j’avais la tenue de… » « Padmé ! » Vive la Geek Attitude ! « Oui voilà en bikini en or et tout. » « Tu es très jolie comme ça. » « Merci. Aller viens on va danser. » Qu’est-ce qu’il faut pas que je fasse ! C’est bien il est tellement hypnotisé par ma beauté qu’il ne dit rien. Ethan me regarde au loin, je vois qu’il ne pige rien. Comme d’habitude en même temps. Y a des muscles mais rien dans le cerveau. On danse youpi ! On dirait un pingouin. J’en profite pour regarder Ethan au loin ! Souffre mon vieux, tu vas ramper pour me récupérer ! L’enfoiré ! Il va voir cette salope ! Très bien ! Que le plan continue. « T’as soif ? » « Euh. » « Viens. » Je me demande s’il a déjà but, à mon avis non ! Je lui tends un verre, bon pour moi ce n’est pas le premier de la soirée. Ethan me provoque ! L’enfoiré ! S’il se tape cette nana ! Grr !
J’attrape Léo par la main et l’emmène à l’écart. Je l’ai déjà bien chauffé sur la piste de danse et au bar. L’embrassant devant Ethan ! Elle me croyait pas capable d’aller jusqu’au bout ? Moi pas capable et puis quoi encore. J’ai eu le temps de voir Alice se diriger vers la fameuse chambre. Me levant ses pouces en l’air pour dire que l’heure de la vengeance a sonné ! Je le pousse dans la chambre, enlevant sa cape. Il ne bronche pas, au contraire il se laisse faire. Le poussant contre le lit. Fermant les stores au passage. Je sais qu’elle est dans le placard. Je me retiens de rire. « Passons aux choses sérieuses. » Je m’avance vers lui, tentatrice jusqu’au bout. Me positionnant sur lui. Je sens d’ici Alice qui me sort, espèce de catin tu les aguiches tous pareil ! Et blablabla. Déboutonnant sa chemise, ainsi que sa ceinture. Le voilà en caleçon, il est aussi répugnant le corps nu qu’habillé ! Berk ! Il va me falloir un sacré verre après ! Aspen c’est pour Alice que tu fais ça ! « Enlève ton caleçon et ensuite je te ferais un striptease… » Il s’exécute, balançant ses fringues prêt de la porte du placard. Je commence à me dandiner, il est excité ! Berk ! Il croit vraiment que je vais coucher avec lui ? C’est pire que se taper un thon ! Je me recule doucement vers le placard. Prête à donner un bon coup dans la porte. Un… Deux… Trois ! « YAAAAAH !!! » Je m’écarte pour attraper ses affaires pendant qu’Alice prend des photos tout en ouvrant tout. Faut qu’il soit vu, sinon ce n’est pas drôle. Je l’attrape par la main et on se met à courir. Mortes de rire en direction du salon. Je passe les affaires à Alice et je me fais attraper au passage. « Oh charmant. » Ethan me serre bien contre lui. « Refais plus jamais ça. » « Je t’ai manqué mon chou ?! » Il me serre un peu plus et m’embrasse avec une telle intensité ! Il va me faire décoller. Il a peut être rien dans le cerveau mais, bon dieu il a de la chance d’être un bon coup. Calée sur ses genoux, je regarde notre Geek sortir un coussin le protégeant. Tout le monde se moque de lui, moi la première. Il me regarde, limite choqué, il a envie de pleurer. Je me colle un peu plus contre Ethan, qui a posé ses mains sur mes fesses ainsi que sur mon torse. Il le regarde l’air de dire, tu peux rêver. « T’as vraiment cru que j’allais coucher avec un Looser comme toi ? » « Aller tire-toi espèce de Geek » Je rigole une nouvelle fois. Voyant Alice qui revient à la fête voir son petit français ! Ah j’adore quand un plan se déroule sans accroc !
Love sucks
Ah j’en ai marre. Putain de casier de merde dans ce lycée qui m’fait chier. Ça m’soule. Putain, putain putain ! « Tu sais c’est pas comme ça qui va s’ouvrir. » Aller un crétin de plus. Super. J’préfère même pas le regarder. Je les connais les mecs, tous les mêmes. Il va vouloir m’aider, me faire son sourire de loveur. Après il va vouloir m’inviter à boire un verre car il est trop fauché et qu’il doit réparer sa moto ce weekend ! C’est bon je les connais les excuses, tout comme je les connais les mecs. Il faut dire que j’utilise les mêmes arguments. « Merci mais j’me débrouille parfaitement bien toute seule. » « On dirait pas. » Il fait quoi là, non mais je rêve. Il donne un coup dans mon casier et l’autre comme par magie il s’ouvre. « Voilà miss. C’est un vieux, il faut savoir le manier. » « J’paris que tu sais toi ? » Je range mon bouquin de maths ainsi que mon livre de français. Je lui tourne la tête pour lui faire un sourire. T’es mignon mais bouge, tu me prives de mon oxygène. « Exacte, c’était mon ancien casier. » Intéressant. Je lève les yeux au ciel tellement c’est passionnant ! « T’es nouvelle toi ici. » « Perspicace. » Je referme le casier et me retourne vers ce Danny Zucco de seconde zone. Je dois bien avouer qu’il a un petit charme mais bon, j’ai connu mieux. Les filles me manquent. Je hais encore plus mes parents de m’infliger ça. « Si t’as besoin d’un guide, j’suis le meilleur. » Sérieusement ? Je m’apprêtais à partir mais finalement il est assez marrant. « Oh c’est vrai ? Tu ferais ça pour moi ? Je sais pas quoi dire, ah si ! T’as pas mieux comme phrase ? Me dis pas que t’emballes les nanas avec ce genre de phrase ? Sinon pour la visite, j’passerais mon tour, j’connais cette ville comme ma poche. Hélas non j’suis pas nouvelle, désolé Roméo. Une autre fois. » Je lui fais un clin d’œil et le laisse en plan. Il est marrant mais pas mon type. « Au fait moi c’est Steven. » Je me retourne et sourit. « Enchanté Carter. » Il me regarde intriguer. Oui moi aussi je sais des choses, bon je vais me la jouer médium. Juste qu’il y avait écrit « Carter » sur son casier. Ce qui m’a donné un indice sur son prénom ou nom.
« ASPEN ZOE FORMAN ! » Je souffle et lève les yeux au ciel. Mon père a le don d’exagère la situation, n’importe quelle situation. J’me retrouve dans cette ville toute seule, bon j'ai toujours ma princesse mais c'est différent. Tu parles d’une bonne idée, déjà quatre mois que je suis soit disant de retour à Pasadena. Soit disant c’était mon idée, tu parles je n’ai pas eu l’choix. Ma mère m’a expédie chez mon père sans même me consulter. Je devenais incontrôlable d’après elle… Tu parles. Ce n’est pas en séparant de mes amies et de ma ville que je vais m’améliorer. « Quoi ? » J’passe devant mon père, ouvre le frigo et attrape la brique de lait. Que je bois sans verre bien sûr. La vaisselle n’est pas mon point fort, je dois bien le reconnaître. « Tu… tu peux pas prendre un verre comme tout l’monde. » Je lève les yeux au ciel. Il comprend vite que ça ne sert à rien de discuter avec moi. Il perd son temps avec moi, nous le savons tous les deux. Il n’est jamais là, il a juste promis à maman qu’il arriverait à tirer le meilleur de moi. Tu parles. « Je peux savoir ce que c’est ? » « Du papier ? » Je lui fais un petit sourire, bah quoi il me montre une feuille. Pas d’précision. Moi insolente ? Pas du tout. Je déteste être ici. « Aspen ! Tu étais censée étudier cette année et tes résultats du premier trimestre son catastrophique. Pour le peu de fois ou tu es en cours. Je ne sais vraiment pas ce qu’on va faire de toi. Tu peux pas prendre modèle sur ta sœur ? Ou ton frère ? Grandit un peu. Tu comptes faire quoi de ta vie plus tard ? » Et voilà ! L’éternelle question. Que vas-tu faire de ton avenir. Je n’en sais rien et j’ai pas envie de savoir. Il fut un temps ou je savais ce que je voulais faire. Je savais parfaitement quel cursus j’allais prendre et ou l’étudier. Oui j’avais organisé mon avenir. Hors les choses changent et c’est bien connu que la vie est une salope. J’préfère la sauter avant qu’elle me saute une nouvelle fois. « J’en sais rien, peut être que j’finirais Stripteaseuse. Il parait qu’on peut s’faire un max de fric. T’en dis quoi ? » Je lui fais mon plus beau sourire et le voilà qu’il souffle. Je l’énerve, ça tombe bien lui aussi. « C’est pas l’tout mais je sors. » « Tu vas où ? On est en pleine semaine. » « Des copains organisent une fête, m’attend pas. » Je n’attends pas son autorisation, comme si j’avais besoin de ça. J’attrape ma veste et part en direction de la voiture. J’ai peut être pas les filles mais j’ai trouvé de nouvelles partenaire de chasse, qui ne remplaceront jamais ma Até et ma Alice. Elles me manquent. Normalement je les vois demain. Alice débarque pour les vacances et on parlera via msn avec Até. Qui ne peut pas venir à cause de son mec qui n’est pas son mec. Dire que je rate ça. « T’es pas au courant. » « Quoi ? » « Dylan sort avec tu sais qui ce soir ? » J’regarde Bernie, intriguée, de quoi elle me parle. Wino qui est au volant hausse les épaules pour me montrer qu’elle n’est point au courant de ce qu’elle raconte. « Rhooo ! Bon Carter sort avec Dylan ce soir et de ce que j’ai entendu... ça va y aller au cinéma… T’as compris là où il te faut un dessin ? » Je… « C’est cool c’est bien pour lui. » « Bah voyons, tu vas pas nous l’faire à nous. » Deux paires d’yeux se posent sur moi. Quoi ça veut dire quoi ça ? C’est bon quoi je m’en fous de Carter. S’il veut cette garce de Dylan qu’il aille la sauter, j’en ai strictement rien à foutre. « Parait que c’est un mauvais coup d’toute façon. » « Jalouse. » « Tu l’veux vraiment pas ? » « Quoi ? Me battre pour lui ? Non j’en ai pas envie et puis j’arrête pas d’vous dire que j’veux pas m’mettre en couple et encore moins… » « Tomber amoureuse ! On sait ! » Ah je déteste quand elles parlent à l’unisson. Surtout qu’elles peuvent parler, elles ne sont guères mieux que moi en matière d’hommes. Bernie a une sainte horreur de l’engagement et Wino et bien c’est Wino elle prendrait n’importe quel mec du moment qu’il lui parle de Johnny Depp. « Il sait pas c’qu’il perd. » M’ouais… J’en sais rien. Carter peut se faire qui il veut… mais elle ! Il tombe bien bas, demain je vais lui faire la misère à cette blondasse décoloré !
Mon dieu mais qu’est-ce que je fais là… Ce n’est pas possible... Non ! C’est impossible. Tourne pas la tête. Trop tard. Il est bel et bien là. Ah ! Pourquoi j’ai craqué. Je suis faible… Surtout face à lui. Je dois partir d’ici et vite. « Tu pars déjà ? » « Plus jamais ! » « C’est déjà c’que t’as dit la dernière fois. » Il m’fait chier. Il n’a pas tort, c’est déjà la troisième fois que j’atterris dans son lit… Pauvre de moi. J’attrape mon haut et l’enfile. Je le vois se redresser et me fixer. Il en profite pour bien me reluquer. « Dernière fois c’est sûr et plus que sûr. » Pourquoi il me regarde comme ça ? Et puis il est où mon jeans. Bordel, je ne retrouve rien ici. Il ne peut pas ranger comme tout l’monde. C’est quoi ça ? Un soutif… Super et ce n’est pas l’mien. Je balance l’objet en question loin de moi. Très loin. Une couleur horrible en plus. J’comprends pas comment des filles peuvent porter ça. « J’te rassure c’est pas à moi. » Je me retourne et lui fais une petite grimace. Quoi, pourquoi il sourit comme ça ? Il m’énerve. Qu’est-ce qu’il fait ? Pourquoi il lève les draps. « J’sais de quoi t’as réellement besoin. » Oh non ! Non ! Je n’en ai pas besoin. J’ai besoin de mon pantalon, voilà c’est ça. Je veux mon pantalon et puis c’est tout. Je l’entends tapoter contre le lit. Il m’appelle tel un chien en plus. Enfoiré ! « Pourquoi tu résistes, j’sais que t’en meurs d’envie. » Connard ! Je me retourne et fait une petite moue. Fais chier. « Tu m’soules. » Je finis par regagner le lit. Il m’attrape par la taille et me fait tourner pour repasser au dessus de moi. Ce mec m’énerve autant qu’il m’attire. Ce qui ne m’était pas arrivée depuis très longtemps. J’ai peut être besoin de ça au final …
C’est qui elle… Oh mon dieu ! Non mais… Connard ! Il va m’entendre et pas qu’un peu. Il est sérieux là ? Il vient à peine d’me quitter et l’voilà déjà avec une blondasse. Putain mais quel connard ! Il va prendre cher, fini ! J’en ai marre là. « Encore toi ? » « Connard ! » Je le pousse. Je veux voir cette salope. « Alors vas-y s’était comment ? » J’examine la pièce. Ils étaient où ? Sur l’canapé ? Oh non sa chambre, il aime les emmener dans sa chambre. Le connaissant il a dû leur faire un numéro et PAF ! Elle a craqué ! « De quoi tu parles ? » Monsieur fait l’innocent et celui qui est au courant de rien. Ça ne prend pas avec moi ! Pas d’ça. « Je l’ai vu sortir d’ici ! » Quoi ? Pourquoi il sourit ? Connard, il s’fout d’ma gueule. Je m’approche de lui. « Menteur ! C’était bien ? Tu t’es éclaté ? » Et vas-y qu’il continue de se foutre de ma gueule. Triple connard, je le déteste. C’était la dernière fois. Je m’apprête à lui donner un coup dans son épaule mais il choppe mon bras. « Lâche-moi. » Il ne veut pas. J’ai beau me débattre, il me lâche pas, au contraire il me ramène prêt de lui. Non mais j’hallucine, s’il croit que… Il m’embrasse… J’avais oublié combien il embrassait bien. Je le repousse. « Non tu… tu… » Je passe ma main sur ma lèvre. Il m’énerve, il m’a prise au dépourvu. Il a l’air satisfait de lui. « T’es mignonne quand t’es jalouse. » Pardon… Je… Non… Oh puis merde à quoi bon. Il le sait et si je nie il va s’foutre encore plus de ma gueule. Je croise les bras, signe que j’attends la suite. « S’tu veux tout savoir c’était ma demi sœur et non un plan cul. Tu m’satisfait aussi étrange que sa soit. » Sa demi sœur ? M’ouais acceptable mais j’me sens tâche. J’ai piqué une crise pour rien. « J’le savais. » Il se marre. Non mais j’hallucine il se moque de moi. J’suis censée dire quoi ? Je n’aime pas cette situation. « Aussi étrange que ça puisse paraître j’ai pas envie qu’tu vois d’autres nanas… » Et voilà monsieur sourit encore, c’est bon je m’enfonce. « J’rêve ou tu m’demandes d’être ton mec ? » Euh… Bonne question. J’lui demande ou pas ? Je commence à jouer avec mes doigts, signe que je suis en hésitation et en stresse. « Pourquoi pas ? » Je ne baisse pas les yeux. Je le défis du regard, il va dire non. Je le sens. Ce n’est pas son genre, tout comme moi. J’ai dit plus de relation et là… « Fin j’sais que tu tiendras pas donc bon… » Pourquoi j’ai dit ça ? Parce que j’le veux vraiment rien pour qu’moi… J’en ai marre de supporter les regards que ses chiennes en chaleur lui font. J’en peux plus. Alors oui je veux qu’on soit exclusif et qu’il soit à moi … Je… « Ok. » Hein ? Je.. Quoi ? « Ok pourquoi exactement ? Tu sais ce que ça veut dire ? Tu vas devoir me supporter genre tout l’temps et j’serais pas toujours de bonne humeur. Tu pourras pas échapper à une engueulade en m’amadouant avec du sexe bien que ça fonctionne… Bref ! Tu sais que tu pourras pas coucher avec une autre nana, que j’te ferais la misère si tu me trompes. Que j’la tuerais en premier et puis toi juste après. Que j’te traquerais si tu me brises le cœur et crois moi tu n’aimeras pas ça. Je serais chiante, fin pire que d’habitude et puis j’serais pas toujours à mon avantage et… » Il m’attrape le visage et m’embrasse. J’dois prendre ça pour un oui ? Je passe mes bras autour de son cou. Il me soulève doucement. Je dois bien avouer que je me laisse faire. J’encercle mes jambes autour de sa taille. Il me soulève comme une plume. Je relâche ses lèvres. « Ça ne fonctionnera pas toujours… » Il sourit et capture de nouveau mes lèvres… J’crois bien que j’viens de me mettre en couple avec Carter…
« Aspen … décroche s’il te plait, il faut qu’on parle… Aspen laisse moi au moins t’expliquer. Je t’en pris. C’est pas c’que tu crois… » BIP BIP
Rien que le son de sa voix me fait du mal, je ne prends même pas le temps d’écouter le message. Effaçant son message. Je balance mon téléphone aussi loin que moi et m’effondre, une nouvelle fois. Repliant mes jambes contre mon corps. Je tremble de partout, je ne peux stopper les larmes et surtout. J’ai mal… Tellement mal, je me sens sale, je me sens perdue et je me sens mal. J’ai l’impression qu’on me plante un couteau dans le ventre. A ce moment précis, je me déteste d’être aussi faible… Je me recroqueville encore plus. Depuis hier j’ignore tout le monde y compris lui et surtout lui. Il m’appelle mais je ne décroche pas. Atéa me cherche partout mais elle ne me trouvera pas tout de suite. Je ne veux pas parler, je veux juste qu’on me laisse souffrir. Je ne veux pas rester ici… Je… Je trouve assez de force pour me hisser jusqu’à la salle de bain. Je sais qu’il planque ça quelque part par là, bingo… J’attrape la lame et me laisse glisser contre la porte. J’ai besoin… Des nouvelles larmes arrivent lorsque la lame entre en contact de ma peau… J’ai mal, terriblement mal mais pas autant que ce que je ressens à l’intérieur de moi… Je continue plus en profondeur, le sang coule et je me sens peu à peu défaillir. Plus sa coule et plus je me sens bien. Je pose ma tête contre le rebord de la baignoire, attrapant les premiers cachets qui se trouvent dans le tiroir juste en face de mes yeux. J’avale me relevant pour prendre de l’eau mais je ne tiens pas debout, je me sens faible et mes yeux se ferment doucement… doucement je me sens partir. J’ai froid mais j’ai moins mal. Mon cœur commence à se détendre, je souffle et me laisse guider par mon corps… J’entends un bruit trop loin, je me concentre sur son visage… Fermant les yeux et laissant évacuer mes larmes…
Je n’arrive pas à y croire, comment il a pu me faire ça. Nous faire ça… Non mai quel connard. Comment j’ai pu être assez conne pour ne rien voir. « Aspen ? » Je relève la tête et regarde Alice, elle vient de rentrer dans ma chambre. Enfin techniquement la chambre qu’elle m’a donné lors de son arrivée à Pasadena. « Tu… parle moi Aspen, tu sais j’suis sûr que c’est une erreur et puis… » « Et puis quoi ? Y a pas d’erreur, il a sauté cette nana, il a eu ce gosse et moi j’ai rien n’avoir à faire dedans. Y a pas de place pour moi dans sa vie. J’sais même pas pourquoi j’ai cru qu’il y en aurait et même qu’il puisse exister un nous. Comment j’ai pu croire qu’il changerait hein ? Donc non tu vois y a rien à dire ou redire, tout a été dit ! » « Aspen… » « J’aimerais être seule Atéa… » Je suis assez froide mais je ne veux pas en parler. Y a plus rien à dire… Je ne veux pas parler de Carter, encore moins de notre séparation. Je ne veux plus parler de lui, je veux juste l’oublier. Pourquoi à chaque fois que j’ouvre mon cœur, on le brise ? Pourquoi suis-je si stupide ? Je m’étais pourtant interdite de retomber amoureuse ! L’amour n’est pas fait pour moi.« Aspen… je suis là… » Je la regarde même pas mais je sens son regard, un regard de pitié. Un regard qui dit « parle-moi », je ne veux pas. Désolé Alice… Je sais que tu es là pour moi mais je ne peux pas. Je préfère me replier sur moi-même, c’est bien mieux. Mes yeux se ferment et je me laisse aller à mes rêveries. Aussi étrange que ça puisse paraître, un souvenir me revient en mémoire… Pourquoi celui là ? Je n’en sais rien, je tente de l’effacer mais il revient. Le fait d’y repenser me fait du mal, c’est un souvenir qui est censé rester dans la boîte. Il ne doit pas ressortir, il doit rester là ou je l’ai enfermé. Pourtant plus je le lâche, plus je tente de ne pas le faire remonter. Il revient… à quoi bon se battre ? Je ferme les yeux et me laisse propulser par ce rêve, ce souvenir qui me réchauffe…
J’ai froid… Tellement froid, je me blottis encore plus dans mon duvet, remontant la couverture qu’Atéa m’a donné sur moi. J’ai soif mais l’eau est trop loin. Je tremble de partout mes yeux se ferment doucement. J’aurais dû accepter le cachet qu’Até voulait me donner. Ce n’est pas grave, j’ai juste besoin de dormir un peu. Je remonte un peu plus les duvets contre moi. Remontant mes genoux contre mon torse. Wayne m’a dit que lorsqu’on avait froid on devait se mettre en boule et en sous vêtements afin de garder la chaleur. C’est ce que j’ai fait mais ça n’a pas l’air de prendre… « Aspen ? Aspen ? » J’ouvre doucement les yeux, au son de mon prénom, j’ai envie de sourire en voyant son visage au dessus de moi. Sauf que j’en ai pas la force. « Aspi ça n’a pas l’air d’allé » « J’ai… froid. » Il pose ma main sur mon front, en temps normalement j’aurais sauté au plafond mais là… je referme mes yeux. « T’es brulante ! Je vais t’emmener à l’infirmerie et prévenir tes parents. » « Non… » Pas mes parents. Ça ne servirait à rien et je ne veux pas rentrer chez moi. Trop tôt. Je veux encore voir son visage. Il est bien la seule raison pour que je reste ici. « Aspen… » « Ça va aller mieux demain promis... » Je n’ai pas le force de parler normalement. Je susurre les mots, tout en tentant de garder les yeux ouvert. « Tu peux pas rester ici, tu vas contaminer tout le monde et euh… » Il fait quoi ? Pourquoi la terre bouge. Je suis entrain de rêver ou il me porte contre lui. Je sens ses mains sous mon corps. Ce qui nous sépare, le duvet. Je me blottis contre lui, posant ma tête sur son torse. Je ferme les yeux et pose mes mains sur mon torse. Tentant par tous les moyens de me réchauffer. Je ré ouvre les yeux doucement et je constate que je ne suis pas dans mon bungalow. Il m’a… emmené dans le sien… Il m’a dépose sur un lit, dans son bungalow, peut être sur le sien… Si c’est un rêve, je n’ai pas envie qu’il se termine. « J’ai été te chercher ça… L’infirmière n’est pas là ce weekend… Je… fin t’en fais pas je suis là. » Il aurait pu demander à une des pionnes de s’occuper de moi pourtant il est là devant moi. « Tiens prends ça. » Il me tend des cachets, et m’aide à me relever, je passe un bras hors du duvet et attrape les cachets, je les mets direct dans ma bouche. Il me tend la bouteille d’eau, j’ai tellement soif que je bois à ne plus m’arrêter. « T’as une sacrée descente. Bon repose toi, je vais rester là si tu as besoin. » Je repose ma tête sur l’oreiller et le regarde. Il reste là, pour moi ou pour son devoir ? Il fait ça pour moi ? Il reste là pour moi, mes yeux se ferment à mi clos, j’ai du mal à voir son visage. « J’ai froid… Dis-je en tremblant. Je n’arrive toujours pas à me réchauffer. Pourtant je suis emmitouflée dans mon duvet, j’ai une couette sur moi mais rien n’à faire. Je me sens soulever et je le sens de faufiler à côté de moi. Je dois surement rêver pourtant quand j’ouvre les yeux, il est juste là à me tenir dans ses bras. Frottant mon dos malgré les deux épaisseurs. Je me sens blottie un peu plus dans mon duvet et me sert contre lui. Je ne veux pas que ce rêve s’arrête. « Repose-toi à présent. » « Merci… » Finis-je par dire d’une voix à peine audible. Merci de t’occuper de moi, je me laisse entraîner par mes rêveries…
« Some people laugh, some people cry.Some people live, some people die » Hum… C’est quoi ça… Mon téléphone… Il est où ? Ah là. Je ne connais pas ce numéro. Je décroche ou pas ? Voyons voir l’inconnu qui a osé me déranger pendant mon moment rien qu’à moi. Certes c’est un vieux souvenir et qui n’est pas prêt de se reformer. Qui me fait souffrir à chaque fois que j’y repense mais c’est tout ce que j’ai… « Allô ? » J’attends qu’un son sort mais rien… C’est une blague ou quoi ? J’insisterais bien mais je ne suis pas d’humeur, soit la personne parle, soit elle va s’faire foutre. « Si c’est une blague, c’est vraiment pas drôle. » Je vais raccrocher, j’entends une respiration mais toujours aucun son. Ce n’est pas possible, qui est l’ordure qui me fait ça. Si c’est Carter… Non il ne m’appellerait pas d’un autre numéro juste pour me parler… Et puis on s’est tout dit… « Aspen ? » Je… Non ce n’est pas possible… Je reconnaitrais cette voix entre mille. Je suis incapable de bouger, mon cœur a raté un battement, mon sang se glace. J’ai même l’impression que le temps c’est arrêté et pourtant j’entends un tic tac en fond sonore. Seulement il est loin, très loin. Je tiens le téléphone, restant là, fixant le mur. Incapable de faire un mouvement… Ce n’est pas possible. Je suis entrain de rêver, je vais me réveiller. C’est une blague… « NON ! S’te plait ! Ne raccroche pas, je… » Il lit dans mes pensées en plus ou quoi ? Je meurs d’envie de raccrocher mais j’en suis incapable, à vrai dire je suis incapable de faire quoique se soit. Je suis… « Donne-moi dix minutes ! Dix minutes, c’est tout ce que je te demande. S’il te plait, Aspi… » Oh non, il n’a pas osé… Je ferme les yeux et reprend mon souffle. Me pinçant le bras pour voir si c’est bien un rêve, hélas ce n’est pas un rêve, il est bel et bien là entrain de me parler. Réagis Aspen et vite. « Je t’en donne cinq. » Il fut un temps ou je lui en aurais donné plus, je lui aurais donné tout ce que j’aurais pu. Là non. Je l’entends souffler, je ne sais pas si c’est bon signe. Il a l’air de chercher ces mots. « Bien. Cinq minutes. Je t’appelle parce que je pense que je te dois pas mal d’explications et… » « Tu te fous de moi ? Ca fait huit ans Tyler ! Huit ans ! Et tu vas me les donner que maintenant ?! C’est une blague ? » Action, réaction. Je ne lui ai pas laissé le temps de répliquer. Il se fout de moi ou quoi, j’en ai bien l’impression. Pourquoi est-ce que j’ai décroché. « Mieux vaut tard que jamais. » Là c’est clair il se moque de moi. Je ne sais pas ce qui me retient de lui raccrocher au nez. Ah oui, j’en suis incapable. J’en meurs d’envie mais mon cerveau n’est pas connecté à mes muscles. Je me demande comment j’arrive à parler, surement la rage qui m’aide… On va dire ça. « Nan mais tu n’peux pas débarquer comme ça ! D’ailleurs, pourquoi j’te donnerai cinq minutes ? Est-ce que tu les mérites même ?! » Un nouveau soupire. Bien je vais pouvoir raccrocher ou pas… « J’ai été con ok ? J’ai merdé sur toute la ligne ! Je t’ai déçue, je t’ai blessée et j’ai donné raison à Atéa. Le truc, c’est que j’ai eu tort du début à la fin ! J’ai fait l’erreur d’en parler à mes meilleurs amis, j’pensais qu’ils me soutiendraient. Sauf que bah, ça pas été totalement le cas et Elliott a réussi à me monter la tête. Il disait que tu serais mieux sans moi, que tu devais trouver un gars de ton âge, que de toute façon, je finirai par te déchirer le cœur, que je n’étais pas assez stable pour toi… Et il a eu raison de moi. Parce que la seule pensée que je puisse te faire autant de mal m’était insupportable. Alors j’ai pris les devants et j’ai tout arrêté et… » « Et tu m’as brisée de le cœur ! Comme quoi tu l’auras fait quand même ! Et puis d’abord, tu viens me dire ça comme ça, que t’as fait une erreur, mais qu’est-ce qui me prouve que ce que tu dis est vrai et que tu te payes pas ma tête encore une fois ?! » Retiens toi Aspen. Tu ne craqueras plus pour lui. Rappelle-toi, la promesse que tu t’es fait. Il n’a pas le droit de revenir et de chambouler ta vie. Malgré tout j’arrive à trouver l’énergie de lui parler ou plutôt de lui crier dessus. J’en ai besoin, sinon je sens que je vais craquer. Il n’a pas choisi son bon moment pour revenir dans ma vie… Ou alors… Non ne pense pas à ça. « Tu crois vraiment que je me serais fait chier à trouver ton numéro et à t’appeler en pleine nuit en direct de l’hôtel de Pasadena si j’me foutais de toi ? » « Attends parce que t’es à Pasadena là ? » « Oui, j’suis au Pearl Hotel. » WOW ! Minute il est en ville. Oh non c’est encore pire que tout. Je commence à me détendre mais je frisonne de partout. Il est ici ! En ville ! A moins de dix minutes de moi. Ici à Pasadena… Tyler est ici. Il est là et il m’appelle. Il est ici et il m’appelle ! Tyler est en ville… « Tes cinq minutes… » « …sont écoulées, je sais. J’ai besoin de te voir. » « Non. » « S’il te plait Aspen. Je t’en supplie ! Ça fait huit ans. Accepte au moins de me revoir une fois ! Rien qu’une fois ! Après, si tu décides que tu ne veux plus jamais me croiser, je repartirais pour Bloomington et je m’arrangerai pour que tu n’ais plus jamais à te rappeler de moi. Juste cette fois, dis oui. J’te supplie à genoux ! » Je me mords la lèvre, me raclant la gorge au passage. Je suis censée dire quoi ? Dans le fond, j’en ai envie mais non ! Non je ne dois pas le voir. Je sais ce qui risque de se passer en le voyant. Non. « Quelle chambre ? » « 204. » Je raccroche illico. Merde ! Qu’est-ce que j’ai fait. Je viens… Non ! Je n’irais pas. Hors de question. Je me suis promis à moi-même de ne pas le voir avant de… Oui mais il est en ville et il veut me voir… Non non et encore non ! Je vais rester ici sous ma couette à me regarder un bon film d’horreur. Oui voilà ! Parfait. « Some people laugh, some people cry.Some people live, some people die » Oh non…
Mais qu’est-ce que je fais là ! J’avais dit non et comme une idiote me voilà devant cette porte. T’as encore le temps de faire demi-tour… Trop tard. Ce n’est pas vrai ça. Pourquoi mon cerveau et mes gestes ne sont pas coordonnées ! J’ai dit demi-tour pas frappe. Non, non et encore non, je peux toujours partir. Pourquoi je suis venue ? Ah oui, il m’a téléphoné… Me rappelant que j’avais idiote de me mettre en couple avec lui. Pensant qu’il allait changer, qu’on pourrait… Stop ! Il faut que j’arrête de penser à ça. Je ne dois plus penser à lui mais pourquoi je suis là ? Tyler veut me voir. Oui voilà c’est ça ! Sauf que je n’aurais pas dû venir, je ne la sens pas cette « confrontation ». Je …Trop tard. Je pose mes yeux sur lui… On se ressaisit. Il est… changé… Il fait quoi là ? Pourquoi il ne dit rien ? Pourquoi il me fixe comme ça ? Ah oui je sais ! Il est entrain d’admirer la marchandise qu’il a perdu, j’aurais pu être moins « sexy » mais il fallait que je lui montre ce qu’il avait perdu. Qu’il regarde ce qu’il a loupé. HUIT ANS ! Ce n’est pas rien. « Merci d’avoir accepté de venir. Entre. » Pourquoi il me remercie, j’ai failli ne pas venir. Il peut remercier Carter de m’avoir appelé. La question à présent : est-ce que je veux rentrer ? Si je rentre c’est que je prends le risque qu’il se passe un truc ou pas. Si je ne rentre pas, je prends le risque de repartir et de le laisser… Faut que j’arrête de me poser des questions. Est-ce qu’il y a du monde avec lui ? « Non, je ne veux pas entrer. Tu as dit que tu voulais me voir, je suis là. » Oui voilà ! Il faut que je reste sur cette position. Confiance et pas du tout hésitante. Il fait quoi là ? Pourquoi il me tend la main ? « S’il te plait. » Deux options s’offrent à moi. La première j’accepte sa main et j’entre, la deuxième je la saisis pas et je me tire. Ou bien troisième option j’entre sans son aide. Ce que je suis en train de faire à l’instant. Ignorant sa main, ainsi que lui. Je n’ai plus besoin de toi Tyler. J’ai grandis. Je regarde la chambre, sympa. Il n’y a pas de valise, ce qui veut dire qu’il est là pour une courte durée… Très courte. On ne se fait pas de film. Reste focaliser sur tes objectifs. Ou pas… Je rêve ou.. Ok ! Tout s’explique à présent, il est ivre… Bon sang ! Mais qu’est-ce qui m’a pris de venir ici. Tourne la tête et reprend toi. « Pourquoi tu voulais me voir ? » Tu veux quoi Tyler ? Me tuer ? M’achever encore plus qu’il y a huit ans ? Vas-y j’attends ton explication. « Parce que je sais que tu as pas mal de questions et que la moindre des choses serait que j’y réponde. » Pipo, baratin. Je lève les yeux au ciel. Non mai c’est tout ce qu’il a trouvé à me dire ? « Tout ce que tu m’as dit par téléphone, admettons que j’te crois. Pourquoi ? Pourquoi est-ce que tu ne me l’as pas dit comme ça, y a huit ans ?! » Je vois à ça tête qu’il ne s’attendait pas à cette question. Il a beau avoir changé, muri, ces expressions sont toujours les mêmes. Il doit bien avoir au fond de lui le Tyler que j’ai connu. Oui mais lequel ? Celui qui m’a rendu heureuse ou celui qui m’a brisé le cœur ? « Si je te l’avais expliqué, est-ce que tu m’aurais laissé partir ? » Bien sûr que non. Je me serais battue pour toi, pour nous. J’ai toujours voulu que lui… Il le sait et je le sais. Je détourne mon regard, c’est trop… dur et je ne veux pas qu’il voit qu’il me connait encore… « Tu m’aurais retenu et j’aurai cédé parce que tout ce que je voulais c’était être avec toi. » Toucher. Je n’ai pas besoin de le regarder pour voir qu’il me connait dans le fond. Je le déteste de me connaitre si bien, de nous connaître si bien. Il ne peut pas… AH ! Mais pourquoi je suis venue ? Pas pour me souvenir de ça. Je… Je peux encore partir. Oui voilà. Je n’ai qu’à quitter la pièce et… je n’aurais pas mes réponses. Volte face. Je serre mes points et le regarde assez durement. « Alors pourquoi est-ce que tu m’as quitté si tu ne le voulais pas ? Pourquoi est-ce que t’as écouté ton pote là ?! POURQUOI ?! Pourquoi Tyler ? » C’est cette réponse que j’ai besoin… Je sais pas pourquoi mais j’ai l’impression que je l’aurais jamais… Il cherche ces mots. « J’ai fait une erreur, j’en suis conscient. » Qu’est-ce que je disais. Je perds mon temps, il m’a demandé de venir pour juste flatter son égo. Voir ce qu’il avait perdu ou je ne sais quoi. Il n’avait pas l’intention de me dire la vérité ou de répondre à mes questions. Je n’aurais pas dû venir. J’ai encore le temps de partir. Je lui tourne le dos et m’apprête à partir mais je l’entends souffler et se relever. On ne craque pas. « Non ! J’en ai fait deux ! La première a été de te dire de partir et la seconde de ne pas essayer de te récupérer. » Je fixe la porte. Non il n’a pas… Oui il la dit. Je ferme les yeux et me reprend, me raclant la gorge au passage. Sachant l’envie de pleurer, je peux me contrôler. Je me suis promise de ne plus pleurer pour lui, du moins pas en sa présence. Je peux tenir cette promesse. Juste celle là… Je me retourne et fonce vers lui. Le temps qu’il réalise, je suis déjà entrain de taper son torse. « T’as pas l’droit de me dire ça ! Tu n’as pas idée de ce que tu m’as fait subir ! Tu étais mon premier Tyler ! Mon premier amour, ma première fois… Tu étais le premier ! Et tu es parti ! Tu es parti sans même t’expliquer ! Je ne savais rien et tu m’as complètement anéantie ! J’me suis repassée nos moments en boucle cherchant ce que j’avais fait de mal ! Et puis finalement, j’ai compris ! J’ai compris qu’Atéa avait raison ! Que tu n’en avais rien à faire de moi, que tu voulais juste t’amuser, que je ne représentais strictement rien ! » Je baisse mon visage, non Aspen. Tu ne craqueras pas. Je ferme les yeux, reprend mon souffle. Inspire, expire. Oui voilà. On se contrôle. Je vois son visage qui cherche à capter mon regard. J’ai besoin détourné, ses yeux cherchent les miens… Je finis par m’y plonger… Il tient mes poignets, ce qui m’empêche de partir. Je me perds complètement dans ses yeux. Je sens que je vais le regretter… « C’est faux ! Atéa n’a jamais eu raison à mon sujet ! Oui… Oui, je t’ai quitté mais pas parce que tu avais fait quelque chose de mal ou parce que je m’en foutais de toi ! Tu dis que j’ai été ton premier mais toi aussi ! Tu as été la première fille à compter autant pour moi ! Je t’ai blessée, je le sais mais après ça, je ne pouvais plus me regarder en face ! Combien de fois, j’ai été te voir à la sortie des cours caché dans ma voiture, juste pour pouvoir t’apercevoir ?! Pendant combien de temps, j’ai fait la gueule à Elliott parce que ce qu’il m’avait imposé de faire me tuait à petit feu ?! J’avais besoin de toi mais j’avais fait un choix et je ne voulais pas en rajouter une couche en te disant : pardon Aspen, je me suis trompé, viens on va cher moi. Comment est-ce que j’aurai pu faire ça ?! Et puis je savais très bien que tu ne me ferais plus confiance après ça ! C’était simplement irréparable ! Alors oui, j’ai choisis la facilité, mais je n’avais pas le choix ! » Je me détache de lui. S’en est trop pour moi… Beaucoup trop. Le passé vient de m’exploser à la face. Me remémorant notre rupture, ses yeux… la froideur dans ses mots lorsqu’il m’a annoncé qu’il me quittait. TOUT ! Me revient, j’ai envie de m’enfuir et de me laisser aller… Ces mots ne m’aident pas, il me déstabilise encore plus. J’ai... Je… Je lui envoie mon poing dans la figure, continuant à m’acharner sur lui. Je lui en veux, je t’en veux de m’avoir fait subir ça… De m’avoir quitté et de revenir maintenant pour m’annoncé ça ! Tu n’avais pas le droit... Je pourrais le dire à l’oral mais à quoi sa sert. Il finit par m’attraper et me blottir contre lui. Non pas ça… « Aspen… » Non il n’y a plus d’Aspen, finit le temps ou d’un simple câlin tu arrivais à ma calmer. Je ferme les yeux, non je ne veux pas pleurer… « Je te demande pardon. »Trop tard… Une goutte sort de mon œil, je ferme les yeux et me racle la gorge. Non pas ça. Je sens la chaleur de son corps et je cesse de me débattre. Me calmant… Il finit par me lâcher… Je reprends mes esprits, me détache de lui… Il faut que, je… La bouteille. Oui voilà c’est ça. Je finis par reprendre ma position en face de lui. « Tu le penses vraiment ? » « Oui. » Je bois une nouvelle gorgée et lui passe la bouteille. Je le fixe toujours. Aspen réfléchit et vite. « Tu disais que tu m’aimais, Ty… T’avais pas le droit de me quitter comme ça. » « Je sais… et je t’aimais. Je t’aimais plus que tout. » Je remonte mon regard et voilà... Ce que je redoutais depuis le début arrive. On se regarde, plus rien ne compte à ce moment là. Je me perds dans ses yeux. « Prouve-le. » Il me regarde un instant, me tend la bouteille et là… Le temps pourrait s’arrêter, l’hôtel pourrait prendre feu que je m’en ficherais complètement. Il pose ses lèvres sur les miennes et commence à m’embrasser… Son baiser me fait toujours le même effet… Je le repousse pas au contraire, je lui rends son baisser passant mes bras autour de son cou. Me délectant de ses lèvres, de sa chaleur. Je m’arrête un instant, il me faut du courage tout de même et il n’y a que l’alcool pour me réconforter sur le fait que je ne fasse pas une erreur… Easy Girl ! Tu ne comptes pas finir bourré non plus. Je finis par lâcher la bouteille et reprendre là ou je m’étais arrêtée, je me recolle contre lui, passant une main dans son cou et l’embrassant assez fougueusement. Il ne se décolle pas, me soulève par la taille et me dirige vers le lit…
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Dernière édition par Aspen Z. Forman le Ven 21 Fév - 23:23, édité 5 fois
I'm an angel of the Lord. je sais, je te rend fou ♥
Aspen Z. Forman
You're the only one
The one person in my life i trust
« Tu peux pas comprendre et tu peux pas accepter...»
On recommence à 0
Je les regarde tous un par un. Lasse de tout ça. Ils répètent les mêmes gestes, les mêmes paroles depuis deux jours. Ils me font tous les mêmes sourires, regards. Ils entrent puis sortent, vivent leurs vies et puis reviennent. Ils veulent m’aider mais pourquoi ? Aucun d’eux ne peut me comprendre, pas même moi j’arrive à me comprendre. Je reste là sur ma chaise, inerte, je n’ai pas parlé depuis deux jours. Je n’ai pas bougé depuis deux jours. Je ne ressens rien. Je n’ai pas envie de pleuré pourtant tout le monde attend de moi que je pleure. Que je parle. Que je me confie. Que je dise ce que je ressens. Je n’en ai pas envie. Je suis lasse de tout ça. Je fixe un point et ça me va. Alice se prépare, elle répète une fois de plus les mêmes gestes. Je l’entends parler, me parler mais c’est loin. Trop loin pour que j’y prête attention. Une silhouette vient de rentrer dans l’appartement. Familière et importante dans ma vie. Il s’approche d’Alice pour lui parler. Je les vois me regarder. Je les vois se parler. Je les vois reprendre leurs gestes. Il est élégant. Il est là prêt de moi. Je peux sentir son souffle dans ma nuque. Ses lèvres se déposent sur mon front et pourtant je ne bouge pas. Il s'accroupie pour remettre mes cheveux en place. Mon regard est toujours pareil. Je le vois faire, je le sens faire mais je suis là sans être là. Je suis loin. Trop loin d’eux. J’ai l’impression de me voir, d’assister à cette scène. D’être spectateur de tout ça. Il me parle. Il tente de me convaincre pour la énième fois de m’habiller. Du moins c’est ce que je présume. De ce que je vois, il se tient devant moi, me parlant, il est vêtu de noir. Une couleur qui ne lui va pas. Le bleu est sa couleur, elle le met en valeur. Ses yeux ressortent et son regard est encore plus beau. Plus transperçant. J’assiste à tout ça de ma place. Je la vois s’avancer, lui parler. Je reste là sur ma chaise, fixant mon point. Je n’ai pas envie d’ouvrir la bouche. Je n’ai pas envie de m’habiller. J’ai tout simplement pas envie d’y aller. Pourquoi faire ? Je ne veux pas être un pion, je ne veux pas faire parti de cette mascarade. Je veux rester là. Loin de tout. Loin de cette réalité. Je suis tellement bien ici à les regarder s’apprêter. Il me lève et me porte vers la chambre. Il est fort, assez pour nous deux. Il encaisse depuis des jours tout ça et ne dit rien. Il se plaint pas. Il est là. Je comprends toujours pas pourquoi. Je lui apporte rien. Je reste inerte depuis deux jours. Je suis un légume. Je me vois me décomposer d’heures en heures, de jours en jours. Ils veulent me sortir de là. Seulement à quoi bon. Je suis bien ici. Loin de ces regards, de cette compassion. Je ne veux pas de tout ça. Je ne veux pas parler de ce que je ressens. Je veux qu’on me laisse tranquille. Qu’on m’oublie… Je n’ai rien d’exceptionnelle et je le constate à présent. Durant des années il attendait qu’une chose de moi : que je grandisse. Il n’a jamais été fier de moi comme il l’a été pour Rory ou Wayne et Sara. Je ne suis pas eux et je le serais jamais. Je lui ai fait voir de toutes les couleurs. J’ai été égoïste, mauvaise et méchante avec lui. Je n’ai jamais eu ce lien qu’ils ont avec lui. Je n’ai jamais été proches d’aucuns des deux. J’ai toujours vécu dans mon monde, je me suis coupée moi-même d’eux. C’est tellement plus facile. Plus simple à vivre. Je passais des coups de fils pour savoir comment ils allaient, prendre des nouvelles. Je me sentais moins coupable de vivre ma vie. Je me sentais moins mauvais en allant le voir bien que j’étais là sans être là. Je pourrais regretter tout ça. Dire que j’aimerais avoir une machine à remonter le temps et récupérer tout le temps qu’on a pas eue. Pouvoir instaurer une relation entre lui et moi. Seulement j’en ai pas envie et c’est ça qui est le plus monstrueux. Je suis un monstre. Il passe ses mains sur mes joues et son regard me transperce. Il me dit une phrase. Il me dit des choses que j’arrive pas à comprendre. Je ferme les yeux et me tourne. Serrant ma couverture contre moi. Me mettant en boule. J’aimerais que les larmes viennent. J’aimerais être normal. Ressentir quelques choses en ce moment. Ses mains sont toujours présentes, elle me réchauffe. Il m’apaise sans le savoir. Il m’apporte tellement et je suis incapable de lui rendre l’appareil. Je suis lasse d’être si inutile que sa soit pour lui, pour elle ou pour eux. Je suis ce qu’il a toujours dit de moi : une incapable, une bonne à rien. Il avait raison dans le fond. Je suis juste triste qu’il soit parti avec cette opinion de moi. J’aurais pu, si je l’avais vraiment voulu lui faire changer d’avis. J’aurais pu lui montrer que je pouvais être une autre personne. Une bonne. Trop tard…
C’est l’heure. Mes yeux s’ouvrent de nouveau. J’ai dû m’endormir. Comment je sais que c’est l’heure ? Il vient de me réveiller, doucement et délicatement. Il ne veut pas que je rate, il dit qu’on m’attend. Qui ? Ma famille ? Et pourquoi ? Pour parader, pour montrer ma peine, pour montrer que je souffre ? Sans façon. Alice est déjà partie, elle a mis ma tenue sur le lit. Je me relève tant bien que mal, pose mon regard dans le sien. Il me dit à nouveau qu’il est là. Qu’il va me chercher un verre d’eau, que je dois aussi manger. Qu’il me laisse m’habiller. Je fixe la tenue. Noir. Une couleur que je déteste. Je relève la couverture et sort de mon lit. Cette fois si, je me sens présente dans mon corps malgré que je me voie me rendre dans ma penderie. L’ouvrir et poser mes yeux sur mes affaires. Je ne porterais pas ça. Ce n’est pas moi. Je m’y refuse. S’ils veulent que j’y aille, j’irais mais pas ainsi. Je veux être moi… Mes yeux se posent sur cette robe. J’attrape le cintre et la regarde sous tous les angles. Je me revois le jour ou je l’ai acheté, c’était un jour de solde. Alice tenait absolument à se trouver une nouvelle tenue pour l’ouverture de sa boutique. Elle voulait à tout prix se trouver la tenue parfaite, elle m’avait traîné au centre commercial. Je ne refuse jamais une sortie là-bas. Après avoir cherché pendant des heures sa tenue on a finit dans cette petite boutique ou cette robe m’est apparue. Elle était là sur le présentoir, je me souviens l’avoir directement remarqué. Ne voyant qu’elle. Je n’ai pas regardé le prix, je me suis juste contentée de l’admirer comme je le fais là. Elle dégage quelque chose et j’aime ça. Je la pose sur mes affaires. Enlevant mon pull à contre cœur. Je me sentais au chaud et à l’abri sous lui. Là je me sens nue, littéralement. Je ne veux pas qu’on me voit ainsi. J’enfile la robe et n’ose même pas me regarder dans le miroir. D’habitude c’est une chose que j’aime faire. Pas par narcissisme ou flatterie. Juste pour prendre confiance et pour voir de quoi j’ai l’air. Comme n’importe qui. On ressent tous ce besoin, celui de se sentir bien et beau. Mon pied pousse mes affaires qui s’en vont se camoufler sous mes affaires. Je me ressemble pas. Habituellement j’aurais passé des heures dans la salle de bain, je me serais apprêtée. Je me serais faite belle. Là j’ai pas envie. J’ai juste envie d’être moi. Je sors de ma chambre. Il se retourne, sans doute alerter par le bruit. Lequel ? Celui que je viens de faire en ouvrant la commode, je cherche une paire de chaussure. Il me fixe. Il hésite un moment avant de dire quelque chose et puis finalement il me dit ces mots. Ceux qu’on aime entendre en tant normal. Ceux qui font du bien, qui glorifie notre égo. Je ne les relève pas. Je me contente de continuer ma recherche comme s’il n’était pas là alors que sa présente m’entoure. Je me sens mal de lui faire subir ça. Une fois de plus : je suis un monstre. Il est si adorable et bienveillant avec moi et je me comporte comme une sauvage. Ses mains finissent par entourer ma taille. Je me sens bien. J’ai envie qu’on reste là, il doit le lire dans mes yeux puisqu’il me dit qu’il aimerait bien mais que je dois y aller. Que je le regretterais. Je n’ai pas le cœur à le contredire. Je n’ai pas l’envie d’ouvrir la bouche. Je n’ai envie de rien. Je finis de mettre ma chaussure, il me passe mon impair sur le dos et me prend par la main. Comme il l’a fait pour m’emmener à mon premier jour de maternelle…
Encore un regard, encore une embrassade. J’ai envie d’être loin. Sa main se blottit contre la mienne. Je me sens mieux. Je serre sa main. J’ai envie de m’en aller mais je ne peux pas. Je n’ai pas le droit. Je dois rester là car je suis sa fille. Je fais parti de la famille en deuil. Je dois saluer ces gens qui sont venus lui dire au revoir. Ces gens qui l’aimaient tant, ces gens qui le respectaient. Ces gens qui l’admiraient. Tout le contraire de moi. Le monstre en moi a envie de sortir. D’hurler ou de courir. Je ne me sens pas à ma place. J’étouffe de plus en plus. Je serre sa main. Je veux partir. Je tourne la tête pour le regarder. J’implore son regard de m’emmener loin. Très loin. Qu’il me kidnappe et que l’on parte loin de tout ça. Loin de tout ce bordel. Il me serre mes petits doigts et je ferme les yeux. Je vois bien à son regard qu’il ne le fera pas. Il restera là, prêt de moi. Je sens une autre présence à ma gauche. Celle de Sara qui passe sa main dans la mienne. Je relève mes yeux vers elle et je vois ses yeux. Ils sont embués de larme. Je me sens mal. Pourquoi je ne suis pas comme elle ? Pourquoi je n’ai pas les yeux prêts à exploser. Pourquoi je ne peux pas me comporter normalement ? Ils sont tous en noir. Ils sont tous tristes. Et moi je fais tâche. Je porte une couleur qui me remarque. Je l’ai voulu et je l’assume. Je reflète ce que je suis : un monstre d’égoïste. Je devrais pleurer. Je devrais être triste. Je devrais avoir besoin qu’on me réconforte. Je devrais être comme toutes ces personnes qu’on voit lors de ces moments. Et pourtant j’en suis loin. J’ai envie de m’éclipsé. Je ne peux pas. Je peux tout simplement rien faire. Je suis prisonnière. Ils me tiennent, me maintiennent avec la réalité. Ils me font face à tout ça. J’ai envie de prendre mes jambes à mon cou et d’aller ailleurs. Où ? Je n’en sais rien. Je veux juste partir. Et là je me revois assistant à tout ça. Je me vois reculer et lâcher leurs mains. Je me vois les regarder tour à tour et leur tourner le dos. Je me vois courir et gravir les marches. Je me vois m’arrêter un instant en haut des escaliers pour reprendre ma respiration. J’ai envie d’enlever cette tenue. De la faire brûler. Elle me consume.
Là. Voilà j’suis bien installée. « T’es toujours là ? » « Oui, oui. » Ah j’aime sa voix. Non en faite j’aime tout chez lui. J’attrape mes grosses chaussettes. « Tu devrais dormir. » M’ouais… plus facile à dire qu’à faire. J’y arrive pas. Il est pas là et…« WHOOO » « Tu vois t’es fatigué ! Et m’dis pas l’contraire. » Grr ! « Non mais non j’baille justement comme ça. » « Aspen ! Tu devrais dormir. » Et hop chaussette sont mises. On se remet bien comme il faut dans le lit. Télécommande : Check. J’vais mettre le téléphone sur l’oreiller c’est comme s’il était là. « Saison 9 de Scrubs à moi. » « Tu m’écoutes pas ? » « Si bien sûr que si mais tu sais bien que j’dors pas si t’es pas là et puis j’arrive pas à dormir. » Je l’imagine d’ici, il doit sans doute lever les yeux au ciel. « T’as encore beaucoup d’copie à corriger ? » « Ouep, pas mal et laisse moi te dire que c’est un ramassis d’connerie. A croire qu’ils écoutent pas en cours. » « En même temps vu le prof, j’écouterais pas non plus, j’aurais autre chose à faire. » C’qui est vrai. Suffit de le voir pour comprendre mais bon y a que moi qui est l’droit de regarder. « Tu leur as dit à ces jeunes filles en fleur que tu étais pris ? » Et voilà qu’il se marre. Quoi ? C’est pas drôle. « Aspen » « Quoi ? J’fais des progrès t’as vu, je m’énerve pas, j’dis ça calmement même si l’idée qu’une te regarde trop me/ » « Tu vas pas tuer toutes les filles qui me regardent ? Et puis ce sont mes élèves. » Et je dois prendre sur moi-même. Je lui ai promis et puis ces pilules… « J’te dis que ces médocs me rendent chèvre ? » « Oui hier et avant-hier mais c’est pour ton bien. »Ou pas. J’ai l’impression d’être… plus moi-même. Trop calme et j’aime pas ça. Oh tiens ! Zach Braff est vachement sexy quoique Dave… Hum… On se cale mieux. Ah j’ai l’pied qui gratte. « Au fait t’as repris rendez-vous ? » Ah ! Non… J’marmonne et oh je sais ! Je vais me faire une natte. « Aspen ! Tu sais qu’tu dois prendre rendez-vous, il te l’a dit. » Je souffle sur mes cheveux. « Tu m’écoutes au moins ? » Ah shit ! Merde la mèche est partie. Viens là toi. Aspen téléphone ! Pas maintenant, je veux pas parler du psy, des médocs et tous les autres trucs. J’en parle assez tous les jours. « Aspi c’est pour toi que j’fais ça. » Ah voilà c’est beaucoup mieux. « Je sais mais j’aime pas en parler tu l’sais bien. Demain on dort ensemble ? J’arrive pas à m’concentrer et puis j’suis morte. » « Ah tu vois ! » « Quoi ? Non mais c’est pas pareil, je sais que je vais pas dormir. Et puis… » « Dors ! » Non. En plus j’ai faim. « Qu’est-ce que tu fabriques encore ? » « Rien je prends à manger. » J’ai l’droit de manger tout d’même ? Et voilà qu’il souffle. Pire que… Je secoue la tête pour ne pas penser à ça et tout ce qui va avec. « Tu peux pas arrêter ? » « Quoi ? » J’ai rien fait. « Demain tu… » « Tu me berceras et j’abuserais d’toi. » Voilà un sujet que j’aime mieux. En plus je l’entends rire.« Dis. » « Quoi ? » Je joue avec ma sucette. « Tu crois que… Non oublie. » Pourquoi j’parle de ça. « Aspen. » « Non oublie mauvaise idée. » En plus je l’empêche de faire ses copies. « Tu veux que j’te laisse ? T’as du boulot ? » « J’veux qu’tu dormes mais j’sais qu’tu vas pas l’faire alors j’préfère t’entendre car là au moins j’sais qu’tu vas t’endormir. » Mignon. Ah j’aimerais tellement qu’il soit là. J’pourrais me blottir contre lui. Bon il faut que je… Ah et puis j’arrête pas de bailler. J’ai envie de lui demandé s’il pense qu’un jour je serais « normal » … Depuis… Non on pense pas à ça. J’aime pas penser à ça. Il faut que je pense à autre chose. Ils sont content déjà je mange, je dors un peu, je sors pas pour autant ou alors pour voir les gens qui m’intéressent. « Tantôt j’ai vu Thayer, il m’a appris à faire des capucinos. » Lui est une personne intéressante et étrangement il me comprend. J’aime ça. Pas besoin de parler avec lui. Juste… la simplicité des gestes. Il a besoin de moi tout comme j’ai besoin d’avancé et il est là. « Après il a jonglé avec les oranges et puis sa sœur est arrivée. Une vraie pipelette. Pire qu’Alice, t’imagines ? » J’ai l’impression de causé dans le vide. « Et puis après bien sûr il m’a embarqué dans l’arrière boutique et/ » « Je t’écoute j’ai juste… » « Quoi ? » « Rien. J’pensais c’est tout. » Oh… j’aime pas l’ton de sa voix. « Et à quoi ? » « Au faite que j’le connaisse pas et que vous voyez pas mal en ce moment mais… » « Il m’aide jte l’ai dit. » « Oui je sais et j’ai rien dit. J’aimerais juste en savoir plus sur lui c’est tout et le connaître. T’arrêtes pas d’m’en parler en ce moment. J’ai l’droit de me poser des questions, non ? » « Oui oui enfin oui mais… bah oui » C’est moi ou je perds le cours de mes pensées ? Non tu les perds ! C’est bien c’que j’me disais. « J’disais quoi ? » « Que demain tu prendrais rendez-vous. » Grr ! « Non j’disais pas ça. » « Ah bon ? J’croyais. » Pff ! Non mais s’il croit !!! Ah non mais j’arrive même pas à ressentir de la colère ou de… « Je hais ses pilules ! » Et voilà qu’il sourit ! Je sais qu’il sourit parce qu’il fait ce petit son tout mignon et tout… AHHH ! Ça m’énerve.
et on perd tout...
Respire. Ce n’est pas la première fois. Expire à présent. Tu peux le faire. Ce n’était pas prévu mais… Jules n’était pas prévu non plus. Tout va bien se passer. Il n’y a pas de raison. « C’est moi. Y a quelqu’un ? » Respire. Expire. Ce n’est rien. Tu peux le faire. Et voilà son magnifique sourire m’apparaît. Bon sang, ce que j’aime ce sourire même après quatre ans… Déjà quatre ans de vie commune. Quatre ans qu’on est de nouveau ensemble. Quatre ans que c’est nous contre le reste du monde. Quatre ans que je suis heureuse. « Bonsoir vous. » Et me voilà propulser dans ses bras. Ses lèvres contre les miennes. J’adore. Je fonds. « Alors tu as réfléchi ? Keynes t’irais bien, tu le sais et je le sais. » Ah oui j’avais oublié ça. « Tyler tu sais ce que je pense de tout ça et puis notre situation me convient. Je sais que tu aimerais que je sois ta femme aux yeux de la loi mais/ » « Je sais j’ai déjà été marié et tu n’aimes pas le fait de passer en seconde position mais je ne perds pas espoir qu’un jour tu portes toi aussi mon nom comme Jules. » Il arrive à me faire dans n’importe quelle situation. « Tiens d’ailleurs il est où ? » « Chez mon frère. » Il me regarde étrangement, son regard se porte un peu plus sur moi et son sourire coquin ne tarde pas à arriver. « Soirée à deux ? » Respire. « Je suis enceinte. » Il me regarde un instant. « Tyler ? » Je lui souris. J’adore toujours ses réactions, à chaque fois que je lui annonce une nouvelle, il reste stoïque pendant quelques minutes. « Tu es… mais… C’EST MERVEILLEUX !!! » Houla. Non pas ça. Trop tard. Je ne peux pas lui dire non. Il me fait tourner la tête, au sens large comme au sens figuré. « Tu le sais depuis quand ? » « J’ai quelques semaines de retard, j’ai fait plusieurs tests pour être sûr et… » « Fantastique. » « Oui mais on vient d’acheter la maison et puis/ » Il me laisse pas finir ma phrase et m’embrasse. « Jules n’était pas prévu et regarde. C’est un second miracle. Un second miracle. Tout va bien se passer. » Je me blottis de nouveau contre lui. Bon sang il arrivera toujours à trouver les mots pour me calmer. « On va avoir un bébé. » « Et cette fois je sens que je vais avoir une mini toi. » Ses yeux sont remplis de joie. J’aime le voir ainsi. Un bébé… Un deuxième bébé, qui aurait cru que cette nouvelle me ferait du bien.
« Madame Keynes ? » Hein ? C’est une blague. Mince ma chaussure. Ou est-ce que j’ai mis ma chaussure. Et puis il faut que je me dépêche. « Oui, enfin non on est pas marié mais oui tout comme. Que puis-je pour vous ? » Si c’est encore une histoire de calendrier, je n’ai pas le temps. Il faut que j’aille chercher Lily à la crèche. Aller voir Alice pour récupérer les gâteaux. Je dois récupérer mes robes au pressing. « Madame c’est au sujet de votre frère. » Mon frère ? Je comprends pas. « Euh oui… enfin il n’est pas là mais je vois pas en quoi je.. » « Madame vous… Votre frère a eu un accident de voiture. » Pardon ? Non ça doit être une blague. « Il est à l’hôpital ? » « Madame » « Arrêtez avec vos madame et venez s’en au fait ! Qu’est-ce qui se passe ? » Pourquoi est-ce qu’il me regarde ainsi ? On croirait qu’il a vu un mort. « Votre frère n’a pas survécu ainsi que … » « NON ! » C’est impossible ! « Jules ! Non, je vous interdis de dire ce que vous comptez dire. Dites-moi que je dois aller récupérer mon fils à l’hôpital. » « Madame. » « ARRÊTEZ AVEC CA !!! » Je… Non pas ça… non c’est une blague… Je ne peux pas… Je dois aller à l’hôpital.
Hey … ça fait un moment que je suis venue… je suis désolé pour ça mais tu me connais… Toi et moi n’avons jamais eu un rapport père, fille… Pas comme Tyler avec Lily… Tu les verrais… Il donnerait n’importe quoi pour voir un sourire s’afficher sur son visage. Je ne sais pas… Tant de chose ce sont passés. J’arrive pas à comprendre. Pourquoi ? Tout re-devenez bien dans ma vie, j’avais trouvé un sens, j’avais trouvé une famille et puis… Rien. Je me retrouve sans rien. Pourquoi ? Je sais que j’ai Lily et Tyler… Je sais que je dois me battre pour eux mais… Je ne sais pas si j’ai encore cette force en moi. C’est lui qui m’a aidé à remonter la pente après toi… Ce sont eux qui m’ont donnés une raison de vivre à nouveau. De profiter de la vie. D’oublier le monstre que j’étais et que j’ai toujours en moi. Il est juste enfoui. Je l’ai tué durant toutes ses années et voilà qu’il ressort… J’ai peur… Si peur de tout perdre. Je vois mon monde s’effondrer… Je ne sais pas quoi faire. Je suis perdue. Je… Je… Pourquoi ? Pourquoi nous ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi là ? Je… Qu’est-ce qu’on a fait pour … Je ne peux même pas dire ses mots. Je ne veux pas. Je … Il n’y a aucun livre qui nous prépare à ça. Comment on peut continuer à vivre quand on vient de perdre son enfant… Comment ? Ce n’est pas … non ce n’est pas ça la vie… Aucuns parents ne… Pourquoi … J’aimerai une explication mais… je perds espoir que tout redevienne normal… c’est juste impossible… Je n’ai plus la force de rien… Je peux plus…
CODES BY CATSOON
Je ne suis pas fou ! Ma mère m'a fait passer des examens.
Dr Sheldon Cooper
◊ STATUT : en couple avec Alvin ! ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : je suis le grand manitou, je ne délivre pas mes recettes. ◊ AVATAR : Jim Parsons ◊ CRÉDIT : (c) catsoon & Tumblr
Sujet: Re: Love is the answer Ven 14 Mar - 11:19
tu es validée
Le verdict est tombé, j'ai bien réfléchi mais c'est ainsi... celle qui a été désignée comme étant ton mentor est... MONICA GELLER & SON BALAI ! Je sais ça t'enchante ! Moi je m'en fiche. Et voilà qu'Alvin est jaloux, je serais toi, je me méfierais des projections de noisettes... ! Maintenant que tu fais partit des nôtres, enfin surtout des leurs, je t'invite à faire tes demandes de rang, de logement, de ce que tu veux. Et tu vas aussi pouvoir te faire des amis. Moi je n'en ai pas besoin, je me suffis à moi-même. Et puis y a toujours Alvin. Et puis si il te manque quelqu'un, tu peux toujours aller lancer une annonce. Enfin eux, ils appellent ça scénarios.
Je crois que tout est dit, il est temps pour toi de voler de tes propres ailes (j'ai jamais compris pourquoi on dit ça) et de t'amuser comme le font tous les autres ! Bon jeu, et ne deviens pas trop fou ! Je suis la seule personne lucide ici... !