Sometimes I try to be normal but it gets boring so I go back to being me.
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Clémentine M. Barkley
◊ STATUT : je suis pour la libérté mon cher ami ! ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Avec ma Rocket o/ ◊ AVATAR : Sasha Pivovarova ◊ CRÉDIT : RAINBOWSMILE
Sujet: Sometimes I try to be normal but it gets boring so I go back to being me. Mar 28 Jan - 0:41
Clémentine Mandy Barkley
« feat. Sasha Pivovarova »
Hey l'asticot ! Tu veux un bonbon à la menthe ? Bah réponds d'abord à mes questions, c'est pour savoir si t'es fiable. Commence par me dire ton nom l'zigoto ! «Je t’en pose des question moi hein ?! Petit curieux ! T’es pas de la police au moins ? Ou un détective privé envoyé par ma mère pour me ramener sur le droit chemin ? Remarque j’ai jamais entendu parler d’un détective avec une gueule de rongeur donc…. Et puis j’aime bien les secret alors accroche toi bien parce que mon petit nom c’est : Clémentine Mandy Barkley » La loose ! Ensuite, dis-moi comment les autres t'appellent. « Généralement j’évite la partie Mandy, parce que foncièrement c’est assez laid… D’ailleurs j’ai plutôt tendance à m’arrêter à Clem’ c’est plus court, ça évite les malentendus, tout ça, tout ça… Et pour ce qui est des autres surnoms vous pouvez toujours vous tester, vous me faites même pas peur d’abord ! Oh et bien sûr, il y a aussi Blondie pour les intimes mais jusqu’à ce jour je n’ai jamais été suffisamment intime avec personne d’autre que Rocket, si vous voyez ce que je veux dire ! Et non ça n’a rien de sexuel ! Donc pour vous, pas de Blondie jusqu’à nouvel ordre.» Pauv' toi. Maintenant je veux savoir ta date de naissance, et lésine pas sur le lieu ! « C’est que vous êtes bien curieux mon jeune ami ! Je suis née à Monroe en Louisianne Et l’heureux évènement c’est produit le 7 mars 1989 » T'es pas gâté toi. Et en plus bientôt retraité, t'es juste bon à jeter ! Bon alors, faut aussi que tu m'dises sur quoi t'es branché. « Soyons honnête, de toi à moi, du moment que ça peut me faire passer un bon moment, je suis pas très regardante sur le genre si tu vois ce que je veux dire…» Boooooring. C'est pas tout, dis-moi ce qu'il en est de tes relations. « Si la question est de savoir si je suis la femme d’une seule personne alors… et bien la réponse est non. Quoi que je me considère un peu en partenariat domestique avec Rocket, mais elle est pas du genre possessive, mon lit est ouvert ! » Heureusement pour les autres ! Par contre ta tête ne me parle pas, redis-moi depuis quand tu es là. « Je viens de débarquer, moi, ma gueule d’ange et mon paquet de cigarette on est là depuis quoi… six heures ?! » J't'ai à l’œil, n'touche pas à mes noisettes ! Je trouverai toujours un moyen de te châtier. Tu deales quelle genre d'affaires déjà ? « Être formidable ça compte comme occupation ?» Qu'est-ce que je m'ennuie ici. Parle-moi un peu de toi. «Je suis ce genre de fille. Mais si tu sais, complètement folle, vulgaire, franche, grande gueule, sarcastique, dépravé, je-m’en-foutiste, drôle, énergique, chiante (ça c’est pas moi qui le dit, c’est les autres, ils sont jaloux je crois), trop sûr de moi pour mon propre bien, sociable, joyeuse, et plein d’autre truc formidable mais je vais pas tout dévoiler maintenant ça gâcherait le plaisir non ? » Ça envoie du lourd... ! Une dernière avant ton bonbon à la menthe, dis-moi qui se bat pour toi. « Phoebe parce que merde ! elle chante « tu pues le chat » et son pote Joey il est cool aussi mais honnêtement, il est un peu trop con pour sa propre survie. » Ok, tiens le voilà ton bonbon à la menthe !
Question pour un champion !
Qui de la poule ou de l’œuf est venu en premier ?
Chez vous, impossible de dîner en famille sans ?
Dans votre sac de voyage, vous avez déjà rangé ?
Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un bureau ?
Le soir, vous vous détendez devant votre émission de télé préférée ?
La dernière fois que vous avez fait l'amour, c'était ?
dis-moi ce que tu caches sous ton tablier
pseudo : Marmotte présence : je hante les lieuxle secret d'alvin : flavorsplash commentaire sur le forum : C'est ma maison où l’as-tu découvert : toujours plus la moindre idée !!pfff, dis entre toi et moi, t'as bien une préférence parmi les admins ? bon moi j'voterais pour moi (Sheldon) et après Alvin, les quatre autres sont des proies trop faciles. On les met trop rapidement dans le lit, ils préfèrent leur vie remplie de pêchés que la science : et toujours pas de favoritisme
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Dernière édition par Clémentine M. Barkley le Lun 17 Fév - 22:58, édité 1 fois
Clémentine M. Barkley
◊ STATUT : je suis pour la libérté mon cher ami ! ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Avec ma Rocket o/ ◊ AVATAR : Sasha Pivovarova ◊ CRÉDIT : RAINBOWSMILE
Sujet: Re: Sometimes I try to be normal but it gets boring so I go back to being me. Mar 28 Jan - 0:50
Je suis une cartésienne désabusée, je pense donc je suis mais je m'en fous
« ... Parti faire un tour d’Europe avec son copain, elle nous l’a présenté au début du mois, un garçon charmant, ils sont partis tout les deux en amoureux histoire de décompresser avant leur rentrée... » Une heure, montre en main, qu’ils sont partis sur le sujet. Notez je peux les comprendre, Naomi est une source de conversation inépuisable, avec elle ma mère peut aborder tous les sujets sans aucune honte. Si sa vie amoureuse avec le parfait Jérémie ne vous intéresse pas, elle pourra toujours rebondir sur ses études de droit où elle a finit major de promo ou alors sur son voyage humanitaire au Burkina. Si c’est pas formidable tout ça ! Pour ma part je regarde fixement le mur en essayant de ne pas perdre le compte. Du buffet à la porte il y a exactement cent cinquante quatre fleurs rouges. Je laisse échapper un profond soupir de découragement. Je déteste le dimanche, je déteste les repas de familles, je déteste cette immonde tapisserie. « Et toi Clémentine ? Un projet d’avenir ? » Et nous y voila. Je me tourne vers ma grand-mère un sourire angélique accroché au coin des lèvres. « dealeuse ou maquerelle, j’hésite encore… » « Clémentine ! » Cri horrifié de ma mère. Malgré le temps ma connerie l’a choc toujours autant. C’est rassurant dans un sens, il y a des valeurs sûr dans la vie. Aucun sens de l’humour dans cette famille. Sauf chez le petit dernier bien sur. Mon frangin se cache le nez dans son écharpe mais personne n’est dupe. Les tressautements de ses épaules plaident coupable. Regard noir de la génitrice qui ne sait plus qui de ses enfants viser de ses yeux destructeurs. Ah si seulement Naomi était là ! Mais pas de chance môman, il ne te reste que la ratée et le gamin. « Je vais fumer une clope. J’t’en offre une Tom Pouce ? » « Clémentine ! » Tellement prévisible. Un seul mot de ma part et je la fais sortir de ses gongs. « C’est une blague maman… haha, humour, rigolade » elle n’a pas l’air de comprendre, tant pis. J’hausse les épaules, nonchalante. Je me lève et contourne la chaise de mon frère en lui tapotant la tête. « Quand tu sera plus grand » Je sors de la pièce, rassurée de savoir tout les regards braqués sur moi. Une sortie remarquable c’est tout ce qui compte.
Assis sur le perron je regarde la rue. Monroe dans toute sa splendeur. Le vide attractif universel, le néant évènementiel. Je peux encore m’estimer heureuse d’avoir vu un chat changer de trottoir. Je tire une latte, trouvant un infime moment de distraction dans la contemplation du tabac se consumant. C’est la triste réalité : je m’ennuie. La porte se referme dans mon dos. Je reconnais les talons qui claquent. Ma mère s’assoit à mes côtés, le dos droit, les mains sur les genoux, le regard fixé sur le même désert que moi. « Je ne te comprends pas Clémentine. Je ne sais plus quoi faire. » J’aimerais lui dire que c’est pas sa faute. C’est la vérité elle n’y est pour rien. Peut-être seulement de m’avoir fait naitre avec un égo trop grand. Mais aller expliquer ça à votre mère, vous ?! Alors je ne dis rien. On reste là, toutes les deux, comme des connes, à admirer la rue où il ne se passe rien, où il ne se passera rien. Des fois j’ai l’impression qu’on est deux étrangères l’une pour l’autre. Pourtant on habite ensemble, elle me prépare le petit déjeuner, me soigne quand je suis malade, a des élans de tendresse quand elle me voit rentrer, trempée par la pluie et me prend dans ses bras. Elle m’aime. Malgré tout. Je l’aime aussi. Mais nous ne nous connaissons plus. Deux étrangères animées par un amour filial qui les dépasse. J’ai du mal à croire que cette femme, si distinguée, ait un jour parcouru l’Europe avec comme simple bagage un sac à dos, s’arrêtant dans tous les festivals pour trainer dans la boue et aimer des inconnus le temps d’un soir. Elle est bien loin ta jeunesse maman. Elle, elle a du mal à croire qu’une éducation similaire ait pu lui donner deux enfants si diamétralement différents. Incompréhension mutuelle qui s’arrangera peut-être avec le temps. Y parait qu’avec la fin de l’adolescence les relations conflictuelles avec les parents s’amenuisent. Peut-être que je deviendrais sage. Peut-être que je me rangerais, aurais des enfants, un chien, un chat, une maison en banlieue. Peut-être que je comprendrais pourquoi ma mère à tout laissé tomber pour s’installer à Monroe. J’espère que non. J’espère ne jamais faire ces choix qui vous enferment dans une routine éternelle. Pourtant ma mère est heureuse, plus ou moins heureuse. Enfin je crois. Je suis la seule personne que je connaisse qui arrive à lui enlever son sourire. Parfois ça me rend triste. Le reste du temps ? J’en suis plutôt fière. Sa main s’étire vers ma cigarette, je la lui tends et la regarde l’amener à ses lèvres. Elle est belle ma mère avec ses cheveux impeccablement coiffés et la fumée qui s’échappe de sa bouche. Elle est belle et je trouve ça triste qu’elle ne soit rien d’autre que ma mère. Des fois je me dis que sans nous, elle aurait peut-être eu une autre vie, choisit un autre chemin. Elle serait restée cette amazone fière que j’ai aperçue sur les photos, celle qui lève le poing et rit aux éclats. Aujourd’hui elle ressemble à un cheval sauvage mis en cage. Cintrée dans ses habits trop étroits, tirée à quatre épingles, elle s’empêche d’être libre. J’aimerais lui demander pourquoi. Je ne le fais pas. Il n’y a sans doute pas de réponse. Elle tourne la tête, capte mon regard qui l’observe, rive ses pupilles aux miennes. Elle attend une réponse, une explication. « Tu te rappelles quand je me suis cassé les deux bras ? » « Quand tu avais six ans ? Difficile de l’oublier ! » Elle secoue la tête, amusée par se souvenir. « Pourquoi tu y penses ? » Parce que c’est là que tout à commencé maman. C’était mon anniversaire. Jour extraordinaire et pourtant on ne peut plus banal. La directrice de l’école avait convoqué mes parents. Ce n’était pas pour moi, c’était pour Naomi. Elle s’ennuyait en cours, c’était trop facile, elle risquait de décroché et de ne plus trouver de motivation à venir s’assoir sur les bancs de l’école Elle leur a demandé de réfléchir au fait qu’elle passe en classe supérieure. Mes parents n’ont pas arrêté d’en parler pendant tout le repas. Mais c’était mon jour, je devais être le centre de l’attention. Je suis montée en haut de l’arbre. J’avais pas le droit, vraiment pas le droit, mais cette fois-ci personne ne m’a arrêté. Je suis tombée. Pour le coup mes parents se sont assez vite focalisés sur mon cas. Une nuit au urgence, deux plâtres, trois points de suture. C’est ce jour là que j’ai compris que je n’avais pas deux-cents-mille moyens de rivaliser avec ma sœur. Vous savez, je suis loin d’être conne. Je pourrais même, sans doute, être brillante. Mais je ne pourrais jamais être meilleure que ma sœur. Elle a gagné ce droit en naissant avant moi. Alors même si j’avais les meilleures notes de l’univers, même si j’étais aimable, souriante, politiquement correcte, je ne serais jamais que la digne petit sœur de Naomi. Elle a déjà tout fait à la perfection, en empruntant la même voie, je ne serais qu’une pâle copie. Le rôle n’est pas pour moi. Dans un sens mes parents ne s’en sortent pas trop mal, si je n’étais pas tombée de cet arbre à six ans, il m’aurait peut-être retrouvé plus tard entrain de me scarifier. La dépression, c’est un autre moyen d’attirer l’attention. Sauf que me casser les deux bras m’a suffi. Je ne suis pas faite pour la douleur, tout comme je ne suis pas faite pour passer inaperçu. Je vous l’avais dit : un trop grand égo. Si je ne peux pas exceller, je serais une ratée. Ce n’est pas à cause d’un manque d’amour. Mes parents n’ont jamais fait de favoritisme, ils nous ont aimés tous les trois avec la même force. Ce ne sont pas leur acte le problème. Je suis la seconde point barre. Au moyen-âge les cadets devenaient religieux à notre époque moderne ils deviennent délinquant juvénile. Enfin pas tout à fait. Je ne suis pas un mauvais bougre comme on dit. Je fume, je bois, je couche à droite et à gauche, je suis insolente, un peu rebelle, indisciplinée, je ne m’intéresse à rien, je traine avec des gens comme moi, des gens sans avenir. Je suis l’archétype de la lycéenne qui se cherche. Je ne me cherche pas, je n’ai rien à trouver. Dans un sens ce n’est pas vraiment à moi que je veux prouver quelque chose, c’est aux autres. Ne pas être ce que les autres voudraient que je sois. Putain d’orgueil. Je fous ma vie en l’air pour ne pas qu’on me confonde avec ma sœur. Peut-être que dans dix ans, quand je serais caissière, femme de ménage ou encore nourrisse et que je devrais me lever tous les jours pour faire un boulot qui me débecte histoire de pas crever de faim, je m’dirais que j’ai fait une connerie. Mais à l’heure actuelle ma vie me convient. Peut-être parce que je n’en attends pas grand-chose. Juste de voir de quoi demain sera fait. C’est ça, je crois, qui désespère tant ma mère, elle me trouve apathique et blasée. Combien de fois m’a-t-elle dit que j’avais le regard d’un poison mort échoué sur la berge ! Les événements glissent sur moi avec indolence. Elle préfèrerait que je sois une vraie salope dans un sens, une petite conne prétentieuse qui pense que le monde lui appartient et qui se détruit avec grandeur. Ouais que je fasse tout péter mais au moins que j’y mette de la conviction. Elle voudrait que quelque chose me touche. Je ne juge pas les gens, je ne juge pas les fait, j’accepte tout. Les joies du nihilisme. Voila, je suis une petite conne sans prétention, une pseudo rebelle à deux balles, une adolescente à problème sans problème. Pas étonnant que tout ça la dépasse. Je ne me comprends pas toujours moi-même. Je sors une nouvelle cigarette de mon paquet et recommence à regarder la rue. Pourquoi je pense à mon sixième anniversaire ? « Pour rien. » ça serait trop long à expliquer, trop long à raconter. Je ne suis pas sur que j’ai envie qu’elle comprenne. Je suis ce que je suis. Je ne changerais pas. Avoir une pauvre explication à la con n’aidera pas ma mère. Alors je ferme ma gueule. Je fume. Je regard la rue. Ma mère me regarde. Situation sans issu. « Je me demande comment on en est arrivé là. A ne même plus réussir à parler. » « Y parait que c’est l’adolescence qui veut ça. » « C’est pas l’adolescence Clémentine. C’était déjà là avant que ta foutue crise ne commence. » « p’t-être bien. » Ma mère pouffe légèrement dans sa main. Je la regarde, surprise. J’arrive pas à comprendre ce qui l’a fait rire dans cette conversation. J’attends, elle finira bien par m’expliquer. Ou pas. C’est pas très grave. « T’es pas capable d’avoir une conversation normale avec les gens mais tu es la seule personne qui supporte mon père avoue que c’est assez ironique. » A Papy Joe. Je souris à mon tours. C’est qu’on s’est bien trouvé lui et moi. Il fait encore plus honte à la famille que ma petite personne, à la différence que lui on le comprend un peu et d’une certaine façon on lui pardonne. Il est cinglé, complètement barge. C’est à cause de la guerre. Il a fait le Viêtnam vous comprenez ? ça lui à complètement retourné le cerveau. Maintenant, il est vieux, fou, et agri. Un sacré personnage. Il y a deux ans que ma mère l’a fait mettre en maison de retraite. Je la comprends d’un certain côté il était plus capable de vivre seul, juste avant qu’elle prenne cette décision, elle était passé le voir. Il avait laissé le gaz allumé. Pour peu qu’il ait soudain eu envi de fumer… BOUM… plus de papy Joe et plus d’immeuble non plus d’ailleurs. Mais lui, il comprend pas. Il lui en veut beaucoup. Il refuse catégoriquement de lui parler et quand elle vient quand même le voir il passe un temps hallucinant à l’insulte. Croyez moi, il connait un nombre de juron qui vous laisserait sans voix. Je crois que ça le soulage. Le seul problème c’est qu’il est comme ça avec tout le monde. Une vrai teigne. Sauf avec moi. Je pense que c’est parce qu’il s’est rendu compte que j’en avais rien à foutre d’être traitée comme une moins que rien. Maintenant quand je viens le voir, il passe une bonne partie de son temps à râler contre tous ceux qui l’entourent. Moi ça me fait rire. Il me parle de sa vie aussi de temps en temps. C’est assez intéressant. C’est la seule chose pour laquelle ma mère m’est vraiment reconnaissante. Que je m’occupe de son père malade parce qu’elle ne peut plus le faire. En fait, je crois que beaucoup de personnes m’en sont reconnaissantes, à commencer par les infirmières et les aides soignants qui me voit arriver tous les week-ends tel le messie venu leur accordé quelque minute de répit. « Je suis pas sur qu’on puisse appeler mes conversations avec grand-père, des conversations normales. C’est p’t-être pour ça qu’on s’entend bien. » « Il n’empêche que tu pourrais faire un effort avec les autres aussi. Si tu supporte ce vieil acariâtre tu dois bien être capable de te montrer civiliser avec le reste de la population ! » Voila la pause est terminée. Finit la rigolade. Sauf que je n’ai toujours pas plus envi de m’expliquer. Grand-père Joe me fait rire, les autres m’ennuient. Point. Il n’y a pas grand-chose à ajouter. « Faut croire que non » « Clémentine ! Est-ce que tu te rends seulement compte de l’image que tu offre à ton frère ?! » Mon frère. C’est vrai que des fois je le plains le pauvre. C’est qu’on a déjà pris tous les rôles, Naomi et moi. Elle l’intello, moi la ratée. Il lui reste quoi à lui ? Le fait d’être le petit dernier et d’être un mec. Le seul mec en fait. Ça lui donne déjà un statut particulier en soit. Pas sur que ça lui suffise cela étant. Je dois bien reconnaitre que dans toute cette histoire c’est bien lui le seul problème, le seul qui m’importe. il n’a que deux ans de moins que moi, mais je l’aime bien ce petit, j’aimerais pas qu’il foute sa vie en l’air. S’il prend la même voie que moi, il ne peut le faire qu’en pire et tout ça risque de très vite dégénérer. J’espère juste qu’il va se montrer plus malin que moi et qu’il suivra l’exemple de Naomi. En un peu moins prude, snob et pétasse ça serait bien. Mais tout ce qu’il compte vraiment c’est qu’il ne finisse pas mort d’overdose dans une ruelle pour avoir trop voulu jouer au dur. Ma cigarette vient de se finir de se consumer dans ma main, je laisse tomber le mégot avant de me remettre sur mes pieds. Doucement je viens embrasser la tête de ma mère. « t’inquiètes pas, je l’ai à l’œil le gamin » et puis je la laisse là, à réfléchir sur cette absence de conversation que nous venons d’avoir. C’est pas la première et certainement pas la dernière de nos confrontations. Je n’ai plus envi d’y penser. Je rentre dans la maison et rejoins le salon comme si de rien n’était. Les autres font de même. Ils le font toujours. Oublié mes pauvres petites provocations à deux balles.
C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme...
« Faut que j’te parle » Ma sœur me jette à peine un regard mais il s’avère être plus efficace que n’importe quel sous texte. « J’ai pas vraiment le temps Clémentine » phrase courte qui, dans le langage Naomi, se traduit par « va voir ailleurs si j’y suis ». « Oh vraiment ! Tu en consacre pourtant tellement à tes autres sœurs ! Je vais finir par croire que tu fais tu favoritisme chérie. » Sourire angélique. Ses autres sœurs, entendez bien sûr les jolies bimbos de sa confrérie étudiante. Ma sœur ce génie. Comme quoi l’intelligence n’est pas toujours là où on le croit. Enfin je m’égards. Un soupir, des yeux magnifiques levés vers le ciel et voila enfin que j’ai toute son attention. « Qu’est ce que tu veux Clémentine ? A part cracher sur mes fréquentations » « Oh tout de suite les grands mots ! Si tu veux tout savoir, y en a certaines sur qui je cracherais pas si tu vois ce que je veux dire… » Zeta Beta Zeta, je pourrais presque en faire mon supermarché personnel. C’est pas les filles les plus malignes de la planète mais niveau plastique elles ont pas trop à se plaindre. Le tout est de ne pas être obligé de leur parler trop longtemps. Une fois j’ai fait l’erreur de… Ouais pas le sujet, je sais. Ma sœur pince les lèvres avant de me faire un sourire ultra white. Je crois qu’elle s’entraine pour sa future carrière politique. Toujours être aimable même quand on a clairement envie de frapper sur quelque chose ou, en l’occurrence, sur quelqu’un. Ils lui apprennent ça dans sa maison pour Barbie peroxydée, et je dois reconnaitre qu’elle est plutôt douée. C’est ma sœur vous savez et malgré tout nos différents, je la connais plutôt bien. Par exemple je sais que derrière ses jolies dents blanches, elle a clairement envie de me dire « reste loin, très loin de mes amies, j’ai une image à préserver ». C’est pas tant le fait que j’aime autant les filles que les garçons qui la dérange, c’est juste que… Je suis moi. Pas vraiment la partie de la famille qu’elle préfère exposer. Un peu trop hors limite, vulgaire, barge, infréquentable. Ce sont ses termes. Et encore seulement dans ses bons jours. Depuis que je suis à l’université, son but ultime est de faire oublier au reste du monde qu’elle et moi partageons le même ADN. Pas facile. Surtout parce que j’adore me rappeler à son bon souvenir. Faire rager ma sœur c’est presque jouissif. Elle me rappelle étrangement ma mère. Toutes les deux si parfaite, propre sur elles, bien sous tout rapport. Toutes les deux incapable de maintenir la façade en place quand je suis dans les parages. Un don du ciel que j’ai obtenue à la naissance. Croyez moi, certains tuerais pour être à ma place. « Qu’est ce que tu veux Clémentine ? » Articuler chaque syllabe pour être sûr que j’enregistre bien l’information. Ma sœur déteste se répéter. Sait-on jamais que je sois vraiment débile, elle préfère prendre ses précautions. « Ton aide. » Elle me regarde. Septique. La dernière fois que je lui ai demandé de l’aide, j’avais quatre ans. Je n’arrivais pas à lasser mes chaussures. « De l’aide pour quoi ? Qu’est ce que t’as fait ? Ça implique la police ? » Oui y a pas à dire, elle a toujours eu une grande estime de moi. « Tu peux même pas envisager trente secondes que ça concerne… je sais pas moi… un garçon ? » « Clémentine, à douze ans tu savais déjà parfaitement gérer les garçons alors non, je ne peux pas envisager ça, donc… » Pas faux. A douze ans le principe était de leur montrer que j’étais capable de pisser debout aussi bien qu’eux et que le foot américain c’était à ma portée. Après j’ai grandi. Mais je n’ai pas vraiment rencontré de sérieux problèmes avec les garçons depuis. Ma sœur non plus ne me connait pas si mal que ça finalement. « Ok, ça ne concerne ni un garçon, ni la police. J’ai juste besoin que tu… t’occupes des relations diplomatiques avec les parents… » « relation diplomatique à quel sujet ? » « J’arrête. » Elle ne comprend pas de quoi je parle. Normale. Elle ne peut même pas envisager ce que je vais lui dire. Trop différent de ça conception du monde. Mais elle sait que je vais finir par l’éclairer sur le sujet alors d’un vague signe de la tête, elle me presse de continuer. « Tout ça, la fac, Monroe, tout. Je démissionne. J’me casse. Et comme je te libère du dur poids de devoir me supporter dans le paysage, je me suis dis que tu pourrais peut-être… t’occuper d’amener doucement les parents à accepter cette idée. » « Suzy ? » Merde. Elle me connait vraiment bien. Bien sûr Suzy. Qui d’autre ? Ma BBF. Le citron de ma téquila. La glace de mon whisky. Le chocolat de ma glace à la menthe. La fille qu’on a envoyé à des années lumières de Monroe, en partie pour l’éloigner de moi. Deux mois putains. Deux mois que son paternel l’a exilé à Pasadena et moi je commence à être sérieusement en manque de connerie. Je veux mon raille de coke. Mon raille de Rocket. « Ouais. Suzy. » « Sérieusement Clém’, tu vas abandonner tes études pour cette fille ? Pour aller la rejoindre ? Merde Clém’ le Texas et la Louisiannes c’est pas le bout du monde, tu peux pas attendre les vacances comme toute personne normale ?» Clém’ ? Ma sœur ne m’appelle jamais Clém’. Pas depuis des années en tout cas. Elle prend toujours son ton guindé de miss parfaite et m’appelle Clémentine comme si elle avait peur que j’oublie mon nom en entier. Si elle le fait c’est qu’elle s’inquiète. Elle a jamais été une très grande fan de Sarah. L’une des rares personnes à ne pas considérer que, du duo, c’était moi qui avais la mauvaise influence. Pourtant je suis sûr qu’elle rêve de me voir quitter son université. Pas toujours facile d’être ma sœur. Mais elle l’est tout de même. Elle ne veut pas que je gâche ma vie comme je ne veux pas que notre frère gâche la sienne. Sauf que, bien sûr, je ne la gâche pas. Je choisis juste des chemins qui ne sont pas les siens. « Tu sais bien que je ne suis pas une personne normale ! » « je déconne pas Clém’ ! Tu vas faire quoi ?! » « Je sais pas trop » Regard appuyé qui exprime toute sa désapprobation. « Je sais pas encore. Je trouverais bien. Ça a toujours marché, tu sais… l’improvisation. » Bien sûr elle ne le sait pas. A douze ans quand je montrais au garçon que je faisais de meilleur placage qu’eux, ma sœur, elle, planifiait son parfait mariage avec son parfait futur mari. On ne vit pas dans le même monde, elle et moi. « Arrête Nao, tu sais parfaitement que si j’ai commencé les études universitaires c’est uniquement à cause de Suzy. J’en ai rien à foutre moi des cours, j’y suis allée parce qu’elle y allait c’est tout. Et maintenant qu’elle est plus là… ben je vois pas l’intérêt de continuer. Je passe plus de temps à dormir en amphi qu’à prendre des notes. » « Et avoir un diplôme ? Non ça non plus ça ne t’intéresse pas ? » « Honnêtement ?… Non, pas des masses non. Je sais pas ce que je veux faire de ma vie Nao. Et ça me va très bien comme ça. Je sais pas moi… considère que je fais une année sabbatique. Tu pourras toujours exposer ça comme ça aux parents. » Elle pousse un soupir. Je gagne. Comme toujours. « Je pourrais pas te faire changer d’avis de toute façon ? » Elle m’offre un demi sourire. Elle m’aime bien quand même dans le fond. Même si elle le cache bien. « Nop. Tu t’occuperas des parents pour moi ? » « Tu m’en devras une en échange. » « Tout ce que tu veux ma petite sœurette chérie d’amour ! » « n’en fait pas trop tu veux, on pourrait nous entendre. » un éclat de rire chacune. Une accolade. « Fais attention à toi Clém’, si personne n’est la pour te surveiller tu vas encore faire que des bêtises » « tu as déjà vu quelqu’un m’empêcher de faire des bêtises ? » Voila tout est dis. Je m’en vais. Je quitte cette ville dans laquelle je n’ai de toute manière plus d’attache. J’aime ma famille, là n’est pas la question. Mais comme l’a dit Naomi : le Texas et la Louisianne ce n’est pas le bout du monde. Je reviendrais les voir pour Thanksgiving. Maintenant il n’y a plus que moi, ma voiture toute déglinguée, mon paquet de clopes, et une pile de CD suffisamment haute pour me faire tenir jusqu’au Texas. Attention Pasadena, me voila.
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Abu Dwight
WHAT THE HELL ?!?
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Sujet: Re: Sometimes I try to be normal but it gets boring so I go back to being me. Mar 28 Jan - 13:46
Clementine, mon petit fruit d'amour, qui est aussi l'appellation de ma poitrine mais bon ce n'est qu'un détail En soit j'aime pas le prénom Clemence, mais Clementine ce n'est pas pareil, on est d'accord ? Et lui je l'aime et puis de toute façon c'est toi qui la joue Tu peux que me faire aimer ce prénom. Enfin si je l'avais pas aimé mais comme ce n'est pas le vas. Tout le monde suit ? Non parce que je commence à moi même me perdre ça va être beau tantôt les cours
Tu sais que je suis pas censée t'aimer ? Oui Abu est une fille Laisser moi mettre un E si j'en ai envie ! Oui tu le sais, vu que tu es en admiration devant mon Neal Avoue tu l'aimes T'es pas la seule en même temps Non mais tu vas prendre Robbie aka meilleur ami de moi dont on a pas de prénom ? Ou alors vous gardez celui du scénario ? ? Non mais je suis relié à toi par tous les moyens On me retrouve partout J'ai dit à Claire qu'il va bientôt falloir que je fasse un arbre, comme pour mon cours de syntaxe, sur tout mes liens. Mes persos s’entremêlent un peu partout avec les votre ou pas Et elle m'a dit oui avec des petits dessins, ça peut être marrant ? A méditer
Bon tout ça pour dire que Clem et bah je l'aime c'est tout de même ton premier perso de Chatta, oui le premier ! Mad ne compte pas, tu était venue avant ! Je n'oublie rien, et surtout pas une histoire comme ça ! Tout ça pour dire que je vais adorer te détester et que j'aime ce perso
Clémentine M. Barkley
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Sujet: Re: Sometimes I try to be normal but it gets boring so I go back to being me. Mar 28 Jan - 15:19
(J'ai pris la résolution de changer de compte pour te répondre finalement )
Et oui Clémence et Clémentine ça n'a rien à voir !! Clémentine je sais pas du tout pourquoi j'adore ce prénom alors que d'habitude j'aime plutôt les prénoms court mais là... Non mais en plus ça lui va trop bien comme nom !!
Mais pourquoi Abu il aimerait pas Clem Y a déjà assez de Neal qui est méchant et qui l'aime pas sans raison !! Non mais c'est vrai ! Il est juste tout ronchon le Neal ! Clem, elle lui a jamais rien fait ! Elle le trouve même fun dans sa mauvaise humeur parce que c'est d'autant plus drôle de le faire chier
Haha comment t'as trop peur que Suzette et Clem elles finissent ensemble ! Mais je ne peux pas te dire ce que l'avenir leur réservera à tout ce petit groupe C'est pas vraiment comme si Suzy et Clem était du genre à rester longtemps avec la même personne donc bon... ça se trouve c'est Clem et Neal qui finiront ensemble Et puis pour le petit Sheenan, moi j'aime bien Aaron comme prénom mais après je crois bien qu'on l'avait choisi au pif donc si vraiment il convient pas, je crois parler au nom de Claire et moi en disant qu'il peut être changé
Non mais c'est clair !! les liens se recoupent trop ! à ce demander comment on va faire ! Non mais c'est vrai regard : déjà Rory et Emma elles sont obligé de se connaitre. Et à mon avis Rory et Clem ça va pas tarder non plus. Mes persos ont trop de lien en commun entre eux pour pas se connaitre obligatoirement Du coup je pense que je vais leur inventer des relations et que je parlerais de mes différents compte dans mes rps Et du coup c'est claire qu'il faudrait un petit schéma pour si retrouver dans les liens En même temps c'est pas notre faute on a trop d'imagination !! Nos perso ils roox trop, c'est normale que je viens te demander des liens avec tout mes comptes pour tout tes persos du coup
Et tout cas je suis contente qu'elle plaise ma petite Clem parce que je suis trop fan d'elle, c'est le juste milieu entre Mad et Rory
Abu Dwight
WHAT THE HELL ?!?
◊ STATUT : Error ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Toujours ici ◊ AVATAR : Sam Claflin ◊ CRÉDIT : (c) Ruthless
Sujet: Re: Sometimes I try to be normal but it gets boring so I go back to being me. Mar 28 Jan - 18:51
J'ai pris la résolution de te répondre avec le même compte partout Tout en bouffant mes bébés beignets. Bah oui j'y suis toujours et oui je ne t'ai pas encore envoyé la photo. don't worry j'ai pris une photo avec la boîte pleine.
Mais mais... POURQUOI ABU T'AIME PAS le saligot, il décide tout seul, non mais oh ! C'est pas la saison des kiwis, on décide pas de ce qu'on veut faire dans mon cerveau comme ça et puis quoi encore Non mais y a que Neal qui ne t'aimes pas, j'allais dire Link Il est partout celui là Il s'introduit partout dans mon cerveau Et puis laisse mon Neal tranquille, ses parents sont morts, compatis bon sang d'bonsoir
Ouais non mais non Clem & Neal ensemble LA bonne blague de l'année. Non il va mieux avec Suzie mais elle le sait pas encore tout comme lui Non mais j'aime ne pas savoir comment se carré amoureux va se terminer. Bon on en est pas encore à l'amour MAIS ce n'est pas loin Il va falloir une décennie avant que Neal (j'allais encore mettre Link) se rende compte qu'il est amoureux Imagine ?! Elle sera ridée ou morte à voir Vous aimez le prénom Rider ? Comme ça j'ai pas à changé tout pour Link Oui j'ai la flemme et alors
Ce qui me fait penser que tu n'as pas de lien avec Sweeney, je sais plus où on en parle mais c'est dit ! Prouver. Nous avons pas de lien ensemble Mon pirate ne te plait pas hein ? C'est ça ! Shame on you Non mais on va faire un joulie arbre, intitulé "la famille Chatta" Et on verra nos liens entre nous. Moi Aspi & Elliot se connaissent, y a qui encore ? Aspi & Link Aspi elle connait tout le monde C'est mon réseau d'info
Le juste milieu ? Hum... Rory est bien atteinte de son côté Bon Emma est pire
Je ne suis pas fou ! Ma mère m'a fait passer des examens.
Dr Sheldon Cooper
◊ STATUT : en couple avec Alvin ! ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : je suis le grand manitou, je ne délivre pas mes recettes. ◊ AVATAR : Jim Parsons ◊ CRÉDIT : (c) catsoon & Tumblr
Sujet: Re: Sometimes I try to be normal but it gets boring so I go back to being me. Ven 14 Mar - 10:47
tu es validée
Le verdict est tombé, j'ai bien réfléchi mais c'est ainsi... celles qui ont été désignées comme étant tes mentors sont... PHOEBE BUFFAY & SA GUITARE ! Je sais ça t'enchante ! Moi je m'en fiche. Et voilà qu'Alvin est jaloux, je serais toi, je me méfierais des projections de noisettes... ! Maintenant que tu fais partit des nôtres, enfin surtout des leurs, je t'invite à faire tes demandes de rang, de logement, de ce que tu veux. Et tu vas aussi pouvoir te faire des amis. Moi je n'en ai pas besoin, je me suffis à moi-même. Et puis y a toujours Alvin. Et puis si il te manque quelqu'un, tu peux toujours aller lancer une annonce. Enfin eux, ils appellent ça scénarios.
Je crois que tout est dit, il est temps pour toi de voler de tes propres ailes (j'ai jamais compris pourquoi on dit ça) et de t'amuser comme le font tous les autres ! Bon jeu, et ne deviens pas trop fou ! Je suis la seule personne lucide ici... !
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Sujet: Re: Sometimes I try to be normal but it gets boring so I go back to being me.
Sometimes I try to be normal but it gets boring so I go back to being me.