Sujet: Ce soir j'ai rencard... enfin j'avais rencard ! Ah ouais ? C'est con ! || SUZYCHOU ♥ Lun 26 Aoû - 16:24
Hey Chérie, il te reste encore des spaghettis ?
NEAL & SUZY
Je m’ennuie mais royalement. Je lève les yeux au ciel pour la trentième fois ? Ouais un truc du genre -peut être que c’est plus aller savoir je me fais tellement chier- pour dire que le temps est long. Pourquoi j’ai accepté cette rencontre ? Je suis sado-maso, il n’y a pas d’autres mots ! Non mais sérieusement, je n’ai pas besoin de cette foutu session. Je me fais chier, il se fait chier. Tout le monde se fait chier et lui s’en tire les poches pleins. Ça m’gave ! Non mais franchement pourquoi est-ce qu’elle s’entête à croire que j’ai besoin d’un psy. Je n’ai rien à lui dire. Absolument rien à lui dire. Je ne vais pas aller bien pour autant. Il croit quoi ? Une phrase magique et pouf mes histoires seront résolues. Il rêve ou quoi. Le magicien d’Oz n’existe pas, il faudrait que je le rappelle à Boo à l’occassion. Non mais sérieusement je ne suis pas taré comme la plupart des gens dans cette ville. Dans ce bled les gens sont plus que fous. Ils te sautent dessus pour parler -voir te raconter leur vie- pendant des heures ! Et toi t’as pas vraiment le choix, t’es obligé d’écouter. Enfin tu fais semblant d’écouter. Dans le fond si elles croient que je les écoute, elles se tirent les vers du nez ! Un truc du genre. Enfin bref ! Ah bah voilà ça fait mon vingtième bâillement. Il était temps. Lui non plus ne sait plus ou regarder. Il joue avec son stylo. Il me prend pour un patient difficile. Moi difficile ? Absolument pas. Je n’ai juste rien à lui dire. Je veux pas être ici. Je veux qu’on me foute la paix. Point à ligne. Fin de l’histoire. Je ne vois pas où est le problème ? Si les gens m’écoutaient un temps soit peu, ils me laisseraient en paix. Mais non ! Ce n’est soit disant pas bon pour mon moral. Je ne dois pas rester seul, dixit Boo et ses bouquins de psychologie-à deux francs six sous- J’ai le droit à plusieurs sessions par semaine. Je suis chanceux. « Neal si tu me parlais de cette charmante demoiselle que tu as rencontré il y a peu ? Ta tante me dit qu’elle a eu un impact sur toi. » Pardon ? Là il me captive. Je dis bien qu’il me captive mais pas pour longtemps. Je ne comprends pas où il veut en venir. Je ne suis pas idiot -loin de là- mais je vois pas le rapport entre ma session et mes rencontres. Insiste pas mon gars, je n’ai rien à dire, encore moins à te dire. Son stylo me soule par contre. Il peut pas tapoter sur autre chose. « J’vois pas d’quoi vous voulez parler. Désolé ! » Petit regard déplaisant et innocent. Il déteste quand je fais ça. Je lui cloue le bec à ce psy ! On ne peut pas m’avoir. Je suis supérieur à lui intellectuellement et psychologiquement. Franchement même moi je pourrais avoir les mêmes diplômes que lui, sans trop d’effort. Oui je suis doué et je l’avoue. Je me fais chier en cours depuis des générations. Je crois que j’aurais pu sauter des classes m’enfin bon ! On est pas là pour parler de moi. En temps normal, j’adore ça ! Là j’ai pas envie. « Je vois… La séance est fini, on se dit à la semaine prochaine. » Hop petit hochement de sourcil et d’épaule. Je remets ma capuche sur la tête. Les écouteurs sont en place. Là voilà ! Cause toujours tu ne m’intéresses guère.
J’arriverais à me venger de ses séances de psy ! Un jour ou l’autre. Ce soir pour la peine je… Oh mais que vois-je. C’est que ça m’a l’air intéressant ce qui se passe dans ce petit restaurant. Mon sourire s’agrandit. Et si je venais foutre la merde. Est-ce mon genre ? Pas du tout. Je décoche un petit sourire, tout en me mordant la lèvre inférieure. Aller c’est parti ! Que le jeu commence. Je me faufile dans le restaurant -plutôt la pizzeria-Elle ne m’a pas vu ! Alors comme ça elle a un rencard ! Bouh dommage ! La nana n’a plus qu’à rentrer pleurer. « Ma puce désolé je suis en retard ! J’ai galéré pour garer la voiture et puis t’as mère m’a appelé pour qu’on vienne manger dimanche midi. Elle m’a aussi dit de te dire de mettre la petite robe blanche avec le col rouge. Tu sais celle qui te fait un cul d’enfer. Ho pardon je manque à tous mes devoirs. » Je la tourne prêt de moi. Elle n’a pas le temps de comprendre que j’attire son visage prêt du mien. Je capture ses lèvres. Elle se laisse faire. Je crois que la surprise y est pour beaucoup. Je l’embrasse de façon… subjective. Je suis censé jouer un amoureux. Et puis autant lui donner envie. Je décale mes mains de son visage pour repasser mon bras autour de son cou. Je vois à sa tête qu’elle est toujours sur le cul. Ah je sais, je fais toujours cet effet ! Elle ouvre la bouche et la referme aussitôt. « Alors pupuce tu me présentes pas ton amie ? Charmante au passage. Tu as toujours le chic pour en trouver des canons. Tu lui as proposé ? » Je les regarde tour à tour. La blondinette en question ne sait plus ou se mettre. « Oh pardon elle a oublié de te dire qu’elle était en couple avec le génialissime que je suis ? Je me présente Neal et tu es ? »« Pas intéressé. Vous êtes dégoutant ! » «Oh bah non pars pas ! Les plans à trois c’est notre spécialité ! » Grand sourire et je serre ma p’tite rousse contre moi ! Elle commence à reprendre ses esprits ! Bon bah une blonde en moins ! Dégouté et dépité surtout ! Quel dommage ! Et moi j’ai bien rigolé ! Ah bah enfin Chitta se dégage de mon emprise ! Je crois qu’elle revient à la réalité. « Alors comme ça t’aimes les blondes ? Ça nous fait un point en commun mais bon celle là… moyen j’lui donne un six ! »
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Suzy D. Fitzgerald
Just us and our boys. ♥
◊ STATUT : cherche partenaire particulière. ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Dans mon lit. Ou dans celui d'une autre. ◊ AVATAR : Emma Stone ◊ CRÉDIT : mal
Sujet: Re: Ce soir j'ai rencard... enfin j'avais rencard ! Ah ouais ? C'est con ! || SUZYCHOU ♥ Ven 20 Sep - 0:30
Si un jour j'veux coucher avec toi, rappelle-moi de boire pour oublier.
NEAL & SUZY
« Ma puce désolé je suis en retard ! J’ai galéré pour garer la voiture et puis t’as mère m’a appelé pour qu’on vienne manger dimanche midi. Elle m’a aussi dit de te dire de mettre la petite robe blanche avec le col rouge. Tu sais celle qui te fait un cul d’enfer. Ho pardon je manque à tous mes devoirs. » Et voilà qu'on me roule un patin du tonnerre. J'aurais pas reconnu la voix de branleur décérébré, j'aurais pas su à qui j'avais à faire. « Alors pupuce tu me présentes pas ton amie ? Charmante au passage. Tu as toujours le chic pour en trouver des canons. Tu lui as proposé ? » PUTAIN! Pour une fois que tout se passait bien. Pas une seule boulette de la soirée, une nana canon, un cul à en faire se pâmer un ange... Pourquoi? Pourquoi moi? J'ai beau être sous le choc, j'enregistre tout. Quand je débarquerais chez lui dimanche midi avec ma robe blanche à col rouge qui moule mon cul (oh chance, vu ma garde robe trop imposante, j'ai ça), il va pas me faire chier. Il me haïra alors comme je le hais. Ce tas de crotte. En vrai, j'ai pas vraiment envie de jouer son amoureuse transie, mais si c'est le seul moyen que je trouve pour me venger en règle... Oh, croyez-moi, je ne vais pas me gêner. Il souffrira. Et s'il ne souffre pas assez, je lui arracherais le cœur à la petite cuillère. Pourquoi la petite cuillère? Parce que ça fait mal, banane! « Oh pardon elle a oublié de te dire qu’elle était en couple avec le génialissime que je suis ? Je me présente Neal et tu es ? »« Pas intéressé. Vous êtes dégoutant ! » Elle a pas tort. Lui? Génialissime? Les gens géniaux ne me violent pas la bouche. J'aurais pas du prendre une pizza légère. J'aurais du prendre un truc fromage-oignon. En même temps, c'est pas à lui que j'espérais rouler un patin. Jolie fille de mon coeur, pourquoi ai-je préservé ma bouche pour tes délicates lèvres alors que je vois ton splendide postérieur s'éloigner. «Oh bah non pars pas ! Les plans à trois c’est notre spécialité ! » J'en pleurerais presque. Un plan à trois, je serais pas contre, mais pas avec cette grosse tâche. Bon, tant pis, ce devait être une nana coincée. Avec une poly-amoureuse comme moi, ça n'aurait pas pu fonctionner. Je sais bien que je me mens, mais je me console comme je peux. Aucune excuse ne pourra me faire lui pardonner. Il ne souhaite pas être pardonné. Pas dans l'immédiat. Mais quand ma vengeance et ma colère s'abattront sur lui, il suppliera en pleurant comme un gosse.
Je me dégage des bras de l'autre abruti. Tiens, j'nous ai payé une bouteille et elle est à peine entamée. « Alors comme ça t’aimes les blondes ? Ça nous fait un point en commun mais bon celle là… moyen j’lui donne un six ! » « Un gus avec ta gueule et ta décence mérite à peine un deux. Et encore, c'est méchant pour les uns.» J'attrape la bouteille et boit au goulot. Ouais, j'ai bien besoin de boire pour oublier. Je m'arrête un instant. « Tu peux tellement pas te passer de moi qu'il faut que tu viennes monopoliser mes soirées? Je sais que tu fantasmes, mais faut pas croire que j'ai du temps à perdre avec toi tu sais. » Ouais, j'me la joue à la Neal. Version "jsuis bonne, toi-même tu sais". Et ça rend mieux avec moi, parce que c'est évident que j'ai raison. Sa technique est de m'empêcher de baiser avec des bonasses, de me mettre dans un état de détresse sexuelle pour que je me jette sur lui. J'préfère encore mon Fairy. C'est son petit nom. « Enfin bon, t'arrive à l'heure pour payer le diner. » Et j'attrape mon manteau pour me diriger vers la porte. Je cache sous mon manteau la bouteille donc je viens de vider la moitié au goulot. Si je sors avant lui, c'est lui qui devra payer. Je suis machiavélique. Jamais il ne pourra passer devant moi. Et s'il se fait embarquer par les flics parce qu'il ne peut pas payer, j'm'en porterais aussi bien. Il m'amusait la dernière fois, mais il est interdit de me briser mes coups. C'est la loi de chez Suzy. Je salue le serveur d'un mouvement de tête, souriante. « Mon fiancé vous attend pour l'addition. » Il veut jouer l'amoureux transi? Il jouera le fiancé. Il a pas le choix. Et je lui envoie le serveur parce que je voudrais pas qu'il puisse s'échapper. Ou qu'il s'échappe si il veut, mais la bouteille de vin est à moi. Mon précieux. Laissez moi noyer mon désarroi dans le mauvais vin italien si typique des pizzeria américaine.
Sujet: Re: Ce soir j'ai rencard... enfin j'avais rencard ! Ah ouais ? C'est con ! || SUZYCHOU ♥ Mar 24 Sep - 12:15
Hey Chérie, il te reste encore des spaghettis ?
NEAL & SUZY
D’après mon psy, j’aurais un problème avec mes émotions. D’après Boo, je me contiens et bientôt je vais exploser. D’après machin ou machine je vais mal. Je l’aurais pas demandé leurs avis. Je vais bien, enfin pas complètement mais je veux juste qu’on me foute la paix. J’crois pas que c’est beaucoup demandé. Okay j’ai tenté de me suicidé et je regrette beaucoup que l’opération n’est pas fonctionné. Je mérite pas d’être ici et encore moins dans cette ville merdique. Je me fais chier à chaque pas que je fais. Je ne suis plus l’ancien Neil. Lui aurait trouvé une occupation. Il aurait déjà sa bande de pote qui le respecterait. Que dis-je qui l’adulerait. Alors que le nouveau. Il veut juste rester dans son coin, écouteurs dans les oreilles et capuche sur la tête. Ouais je dois avoir l’air d’un clodo -sexy pour pas changer, vu que tous les styles me vont- mais à vrai dire j’en ai rien à foutre. Tout comme les commérages à mon sujet. Le p’tit Irlandais qui reste dans son coin. Combien me prenne pour un con. Tout ça parce que je ne parle pas. En même temps, je n’ai rien d’intéressant à leurs dire. Il suffit de voir le débit de stupidité que les nanas de mon projet sortent. Ce qu’ils font, je le sais déjà, je le connais, je l’ai emmagasiné depuis fort longtemps. Oui je m’ennuie en cours. Oui j’ai un QI supérieur à la moyenne. Et bien sûr que je m’en vante, enfin moins qu’avant. Il aurait souhaité que je reprenne son entreprise. Je ne sais pas même pas ce qu’elle devient. J’crois que j’ai eu un papier de l’avocat chargé de la succession ce matin. Il a encore une fois tenté de me joindre. Soit disant je suis prêt. Les avocats en ont marre d’attendre dans le vide. Ils veulent leurs argents. Ils veulent la tune d’mon paternel. Rien à foutre, ils attendront. Je veux pas savoir ce que mes parents m’ont laissé. A vrai dire, je veux rien savoir. Boo leur a dit que je n’étais pas prêt et qu’il fallait être patient. L’entreprise est gérée par le bras droit de mon père. Pas le père de Coleen, un autre. Il peut très bien gérer ça sans moi. Je veux pas retourner là bas. Enfin si… enfin c’est compliqué. Et pourquoi je pense à tout ce merdier. Il faut que je me change les idées. Et pour ça, rien de mieux que de faire chier ce p’tit cul. Je dois bien reconnaître que son p’tit cul est pas mal. D’ailleurs il me manque un peu sur mes photos. J’irais pas lui dire. Elle est tellement odieuse et superficielle. Ouais superficielle pour une nana qui bouffe comme un porc. Je dirais pas qu’elle est aussi superficielle que celle de ma classe mais elle a son truc. J’serais pas comment l’expliquer mais elle cache un truc. Ouais voilà, elle n’est pas nette ! La preuve, elle préfère la compagnie d’une blonde plutôt que de la mienne. Elle me l’aurait dit plus tôt, on aurait pu s’arranger. Je suis pas si chieur comme mec, les plans à me trois me dérangent pas. Enfin ça c’était avant… A présent, je sais pas. Je sais plus grand-chose. Faut que je me détente pour la soirée. Et rien de mieux que faire chier mon adversaire fétiche. J’aime l’emmerder et elle me le rend bien. Au moins avec elle, j’oublie un peu mes problèmes. Étrange quand on y repense. Le psy serait là, il voudrait savoir le pourquoi du comment. J’en sais rien. Faut pas croire qu’elle m’intéresse. Certainement pas. Elle est trop… basique ! Pas à mon étage. « Alors comme ça t’aimes les blondes ? Ça nous fait un point en commun mais bon celle là… moyen j’lui donne un six ! » « Un gus avec ta gueule et ta décence mérite à peine un deux. Et encore, c'est méchant pour les uns.» Mon petit sourire s’agrandit. Je ne dirais pas que ça m’avait manqué mais presque. Un chouillat. Elle est ce dont j’avais besoin ce soir. Décompresser et pas me prendre la tête. Enfin ça dépend dans quel sens. Et voilà qu’elle reprend sa petite tête de fouine. Que le jeu commence. « Tu peux tellement pas te passer de moi qu'il faut que tu viennes monopoliser mes soirées? Je sais que tu fantasmes, mais faut pas croire que j'ai du temps à perdre avec toi tu sais. » Je me pince les lèvres. Elle est pas mal dans son genre. Ouais un bon adversaire. Du répondant et de la technique. Je crois pas l’avoir poussé assez à bout. Du moins pas assez pour voir de quoi elle était capable -à l’exception de cette fontaine-, j’suis sûr qu’il y en a là-dessous.
« Pour être honnête, je t’ai vu ici avec la blonde et je me suis dit qu’il fallait que j’épargne ses souffrances. J’ai eu pitié d’elle et de toi. Non franchement tu la trouvais intéressante ? Elle est dans ma classe et laisse moi te dire que son QI ne vole pas haut. Tu aurais été vite déçue, sauf si tu aimes les fontaines et les gueulardes. Sa voix aigue tu l’aurais bien entendu et tes voisins aussi. Elle n’a pas une bonne réputation. Tu vois il m’arrive d’être gentil, j’te sauve ta soirée et ton coup. Fin si t’es tellement en manque, j’peux te dépanner. » Un petit clin d’œil de circonstance. Qu’elle m’avoue que le baiser que je lui ai donné ne lui ai fait aucun effet et je la croirais pas. Elle est tout de même restée bouche bée. Certes il y avait l’effet de surprise mais elle n’a pas mordu la langue ou repoussé l’être supérieur que je suis. Ce qui montre bien qu’elle a aimé. « Enfin bon, t'arrive à l'heure pour payer le diner. » Pardon ? Je la regarde prendre la bouteille, ainsi que le large. Elle est vraiment sérieuse là ? Et vas-y qu’elle se dandine vers la sortie. Elle cause même au serveur. Je me pince les lèvres une nouvelle fois, tout en levant les yeux au ciel. Elle est cinglée ! Fin le jeu a commencé après tout. J’ai lancé les hostilités. Tu veux jouer alors jouons. « Ma puce oublie pas que demain on va voir le médecin pour ton herpes génitale. J’te conseille d’y aller molo sur la boisson. » Et là gros blanc. Les clients me dévisagent ou plutôt dévisage ma partenaire qui me fait de gros yeux. Il faut dire que je l’ai dit bien haut et bien fort. Histoire que tout le monde nous entendent. Elle ne s’attendait pas à ça. Le serveur vient vers moi, me tendant la note au passage. « Ma fiancée a dû vous dire que je payais. Je le conçois mais c’est une clepto, la preuve elle vient de vous embarquez une bouteille, tout comme mon portefeuille. J’serais vous, je ferais plus attention. » Le serveur me regarde, puis regarde Suzy. Je me dirige vers elle. L’attrapant la taille. « Voyons chérie, le médecin t’a dit qu’il fallait que tu arrêtes. La dernière fois tu sais ce que tu as donné. » J’attrape la bouteille et la donne au cerveau. Récupérant SON portefeuille par la même occasion. Tu veux jouer ma jolie, on est deux. « Excusez-là, elle a un problème d’alcool. Et oui que voulez-vous, l’amour ne se contrôle pas. » Je la serre fermement contre moi. Les gens nous regardent étrangement. « J’suis sûr que vous avez vu pire que nous. Aller mon cœur soit gentille et excuse toi auprès du serveur. Lui en voulait pas, l’alcool fait des ravages chez elle, ça et ses petits problèmes… » Je pointe le bas. Je pense qu’il a compris. Je lui donne une petite claque sur son joli fessier au passage. Oui j’ai bien dit joli mais pas devant elle.
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Sujet: Re: Ce soir j'ai rencard... enfin j'avais rencard ! Ah ouais ? C'est con ! || SUZYCHOU ♥ Mar 24 Sep - 15:40
Si un jour j'veux coucher avec toi, rappelle-moi de boire pour oublier.
NEAL & SUZY
« Pour être honnête, je t’ai vu ici avec la blonde et je me suis dit qu’il fallait que j’épargne ses souffrances. J’ai eu pitié d’elle et de toi. Non franchement tu la trouvais intéressante ? Elle est dans ma classe et laisse moi te dire que son QI ne vole pas haut. Tu aurais été vite déçue, sauf si tu aimes les fontaines et les gueulardes. Sa voix aigue tu l’aurais bien entendu et tes voisins aussi. Elle n’a pas une bonne réputation. Tu vois il m’arrive d’être gentil, j’te sauve ta soirée et ton coup. Fin si t’es tellement en manque, j’peux te dépanner. » Je lui adresse un regard blasé. « C'était pas franchement son QI qui m'intéressait, et sa réputation, je m'en contrefous. » Ah, la réputation. Le cadet de mes soucis. Sinon, j'en serais morte à Monroe. Ma réputation à moi, elle surpasse toutes les autres. Enfin, à Pasadena, je suis encore une fille respectable. Je ne me retrouve pas encore à courir à poil dans les rues. C'était pas ma faute n'empêche, c'était un défi. Et j'suis pas du genre à me laisser faire moi. J'sais plus vraiment ce que j'ai gagné, mais j'suis sûr que ça valait le coup. Vu mon état au moment où je l'ai relevé, ça devait être un joint. Ou un space-cake. Les salauds, ils avaient du m'arnaquer en me vendant mes propres spacecakes. Si j'arrive un jour à me rappeler de cette soirée, j'irais me venger de ceux qui m'ont arnaquée! Ou bien je demanderais à Clem de s'en souvenir à ma place. Enfin, Clem, n'est pas là pour le moment. J'ai le droit à un idiot qui se croit irrésistible et m'a fait louper une super soirée avec une blondasse gueularde. Il m'a fait louper une soirée avec mon double. Franchement. « Enfin bon, t'arrive à l'heure pour payer le diner. » La vengeance est un plat qui se mange froid. Direction la sortie, avec ma bouteille et un mot au serveur pour qu'il aille le faire payer. « Ma puce oublie pas que demain on va voir le médecin pour ton herpes génitale. J’te conseille d’y aller molo sur la boisson. » Plus un mot. Je me retourne pour le fixer d'un air furieux alors que les clients me dévisagent. Oh, le salaud. Il veut vraiment jouer? Vraiment? Il ne viendra pas se plaindre après, j'espère. Quand j'aurais trouvé un bel homme musclé pour lui refaire sa face. Bon, moyenne d'âge? Suffisante. Je peux y aller. Mon air rageur fera l'affaire, pour une fiancée outragée. « Oui, celui que tu m'as refilé après m'avoir trompé le lendemain de nos fiançailles! » Et bim. C'est moi la pauvre victime, t'inquiètes. Le serveur va le voir avec la note quand je pense pouvoir toujours retomber sur mes pattes. C'est lui qu'on regarde comme s'il était le premier enfoiré de la terre. J'ai toujours joué à la perfection les donzelles éplorées.
Mais non, je ne peux pas crier encore victoire. Il sort quelque chose au serveur qui le regarde avant de poser son regard sur moi. Et le voilà qui s'approche. Bas les pattes sales rustres! Ah! Qu'est-ce que je déteste jouer aux amoureuses éperdues contre mon gré. « Voyons chérie, le médecin t’a dit qu’il fallait que tu arrêtes. La dernière fois tu sais ce que tu as donné. » IL ME VOLE MA BOUTEILLE! MA BOUTEILLE! Putain, il veut ma mort. Il veut SA mort. Parce que je vais le tuer. Je sais pas comment, mais je vais le tuer. Après lui avoir arraché un à un chaque cheveux de sa tête. Parce qu'il a l'air de trop les aimer, ça lui apprendra. Et puis après, la petite cuillère, le cœur, j'vous en ai déjà parlé. Dommage que je ne sois pas vraiment une sociopathe. Je suis sûre que ça pourrait être jouissif de mettre à exécution mes plans sadiques. « Excusez-là, elle a un problème d’alcool. Et oui que voulez-vous, l’amour ne se contrôle pas. » Et il me sert contre lui. « J’suis sûr que vous avez vu pire que nous. Aller mon cœur soit gentille et excuse toi auprès du serveur. Lui en voulait pas, l’alcool fait des ravages chez elle, ça et ses petits problèmes… » Et il me frappe les fesses. Je me dégage alors, l'air d'avoir du mal à quitter son étreinte, tremblante. J'ai le menton qui frémit, les larmes aux yeux. Un jour, je me lancerais dans la carrière d'actrice. J'ai toujours appris à jouer à la perfection quand il s'agissait de me tirer de situation embarrassante. Ou de les rendre encore pire. Mon talent aussi. Je tombe contre le torse du serveur. Pour m'excuser évidemment, mais ces muscles ne sont pas pour me déplaire. Allez, une scène. Pourrissons le repas de toutes ces bonnes gens qui mangent ici. J'men fous, j'en connais aucun. Le plaisir d'être nouvelle en ville. Dommage que ce soit aussi le cas de ce branleur asocial.
« Je... Je suis désolée monsieur... » Ma voix tremble, les sanglots sont présents, même Spielberg n'a jamais croisé une actrice aussi convaincante. « C'est depuis qu'il m'a laissée seule à l'autel la première fois qu'on a essayé de se marier. Il était partit avec une autre fille... » Je lève les yeux pour croiser le regard du serveur. Il y croit à fond. J'suis bonne. « Mais j'pouvais pas le quitter, ce sont mes parents qui veulent qu'on se marie! » Et voilà, je sens des larmes rouler sur mes joues. Avant, je devais penser à des trucs tristes, genre des chatons qu'on assassine, maintenant, ça vient tout seul, j'ai bien perfectionné ma technique. « Alors j'ai besoin de boire, pour oublier tout ça, et pour oublier qu'il profite de mon argent, l'argent de ma famille, et pour pouvoir coucher avec lui malgré... » Je le désigne d'un mouvement de menton. Ouais, malgré sa gueule en somme. Haha. « Ma pauvre enfant! » Un monsieur d'un certain âge s'est levé et vient de m'apporter un mouchoir. Je le remercie d'un sourire fragile. Et oui, je suis éplorée, j'ai du mal à sourire. « Je suis désolée, il vous règlera, je vais vous laisser tranquille... » Je lui colle mon chéquier dans les mains. L'argent n'est pas un problème pour moi, qu'il fasse un chèque à ma place. « Je suis désolée messieurs dames, je ne voulais pas gâcher votre diner... Vraiment désolée. » Un murmure de soutient, du moins c'est comme ça que je l'interprète et je m'enfuis vers la porte. Il pourra tenter de nier mes propos, de me traiter de folle, ils n'auront pas de raison de le croire plus que moi. En larme, mon sac contre moi, je fais une sortie sacrément théâtrale pour aller me moucher avec un bruit d'éléphant dehors. Ouais, genre j'suis délicate, mais tellement éplorée que mon image n'a plus guère d'importance pour moi.
Sujet: Re: Ce soir j'ai rencard... enfin j'avais rencard ! Ah ouais ? C'est con ! || SUZYCHOU ♥ Mar 24 Sep - 18:18
Hey Chérie, il te reste encore des spaghettis ?
NEAL & SUZY
D’habitude les gens ne rentrent pas dans mon jeu, ils ont bien trop peur. La preuve Boo contourne, elle me laisse pas le temps de jouer. Non elle ce qu’elle veut, c’est parlé ! Encore et encore. Qui a dit que je voulais parler ? Personne on est d’accord -enfin si on exclue le fameux psy, ma cousine, ma tante, sa sœur, mon oncle et ma meilleure amie, futilité en soi- donc je n’ai pas besoin de parlé. Je ne veux pas parler. Je veux absolument pas parler de tout ça. Je veux qu’on me laisse être méchant, menaçant et arrogant ! Un rôle qui me va à la perfection. Elle me laisse être tout ça. Bénéfique cette petite blonde. Finalement elle peut éventuellement me servir. Je n’ai pas encore décidé jusqu’à quand mais c’est un très bon adversaire. Me laisser payer ? Et puis quoi encore. Je préfère qu’on se fasse remarquer. D’un sens j’en ai rien à foutre vu que je connais personne. Et puis même si je connaissais du monde, j’en aurais rien à faire. Boo doit probablement connaître du monde. Les rumeurs lui reviendront vite aux oreilles. Parfois je me dis qu’elle a des espions dans la ville. Ils ont pour mission de me surveiller, vu qu’elle arrive toujours à savoir ce que je fais -je dis bien toujours même les choses cacher, elle le sait-, la preuve elle a su que j’avais fini dans une fontaine. Pourtant j’ai rien dit. En même temps, je me vois pas m’épancher de ma vie à ses côtés. Elle ne rêve que de ça. Que je parle. Plus précisément que je m’ouvre à elle. Futilité je n’arrête pas de dire. Je vais bien. Parfaitement bien. La preuve je me retrouve dans une situation qui m’amuse. « Oui, celui que tu m'as refilé après m'avoir trompé le lendemain de nos fiançailles! » Mon sourire se fait plus grand et je passe ma langue sur ma lèvre. Elle veut jouer. Elle aime jouer. Je le vois dans son regard. Je n’ai pas osé et pourtant. La preuve. Je l’aurais donc quitté devant l’hôtel. Je suis vraiment un enfoiré. Elle me donne le mauvais rôle, une nouvelle fois. Très bien. Puisque c’est ainsi. Je vais jouer l’enfoiré. Après tout je m’en fous de ma réputation. Je sais qui je suis et où je veux aller. Nulle part entre parenthèse mais bon ça personne le sait. Je n’ai plus de but dans la vie à part me laisser crever. Chose que j’ai dû mal. Suffit d’avoir Boo comme cousine pour comprendre pourquoi j’ai dû mal. Non pire, pourquoi je galère, m’enfin bref. Voilà mon ami le serveur qui me regarde avec un de ses regards, ceux qui vous font la morale -il a plutôt l’air d’un yorshire m’enfin- et qu’on doit craindre -pas ici-. « Ma fiancée a dû vous dire que je payais. Je le conçois mais c’est une clepto, la preuve elle vient de vous embarquez une bouteille, tout comme mon portefeuille. J’serais vous, je ferais plus attention. » Ah bah là il me comprend un peu mieux. Il nous regarde tour à tour. Ah oui je dois jouer mon rôle. Je dois récupérer ma fiancée. Aussi parfaitement chiante soit-elle. Alcoolique aussi au passage. Je m’approche d’elle. On dirait que j’ai la peste, tellement elle ne veut pas rester à mes côtés. Bah voyons chérie, si tu dois jouer le jeu fait-le à fond. « Voyons chérie, le médecin t’a dit qu’il fallait que tu arrêtes. La dernière fois tu sais ce que tu as donné. »Je récupère les objets sans grand difficulté. Elle se laisse gentiment faire. Bonne fifille. « Excusez-là, elle a un problème d’alcool. Et oui que voulez-vous, l’amour ne se contrôle pas. » Tu parles. Si je devais aimer une personne ça ne serait pas elle. Tout sauf ça. Ouais fin je suis méchant dans mes propos m’enfin bon. Moi méchant ? Juste réaliste. Tomber amoureux n’amène que des conneries. Rien de bon n’en ressort. « J’suis sûr que vous avez vu pire que nous. Aller mon cœur soit gentille et excuse toi auprès du serveur. Lui en voulait pas, l’alcool fait des ravages chez elle, ça et ses petits problèmes… » J’en profite au passage pour lui ploter les fesses. J’aime bien ferme et généreux. Comme je les aime. Elle a du potentiel finalement. N’allons pas lui dire. Elle risque de crier victoire, bien vite.
La suite des festivités continue. Pendant que le serveur ainsi que les clients nous dévisage, ma chère fiancée ici présente se prépare à jouer le rôle de sa vie. Je rêve ou elle pleure ? Non elle pleure réellement et se laisse tomber dans les bras du serveur -pas doué-. Elle attaque sa tirade. On dirait une scène d’un vieux drame shakespearien. Je lève les yeux au ciel. Et voilà. L’enfoiré le retour. Je suis le méchant dans l’histoire. Vas-y ça m’éclate. J’esquisse un petit sourire en voyant que les gens n’ont dieu que pour elle. C’est qu’elle est douée la p’tite. Je l’ai peut être sous estimée mais elle ne me connait pas -pas encore- et donc elle ne sait pas de quoi je suis capable. « Mais j'pouvais pas le quitter, ce sont mes parents qui veulent qu'on se marie! »What ? Je n’entends qu’un mot. Un seul reste ancré dans ma tête. J’en ai perdu le fil de mes pensées avec ce mot. Elle n’a pas dit ça. Je serre les poings. Je ne l’écoute plus. Je n’écoute plus rien. Elle me rejoue une scène. Enfin je crois. Parents… Pourquoi reviennent-ils sans cesse dans la discussion… Oui je suis coupable de leur mort. Oui je le sais. Et oui putain que j’aimerais les retrouver. Je bloque. Mon corps se pétrifie. Je pense que mon expression doit se lire sur mon visage. Je suis une statue. Je revois ma mère, la discussion qu’on a eu…
« Neal un jour toi aussi tu trouveras une charmante demoiselle. Et ce jour là, je serais la plus heureuse des mères/ » « Tss ! T’as fini, l’amour ça sert à rien. » « Tu dis ça seulement parce que tu es blessé. Tout le monde connait des peines de cœurs, elles sont plus faciles à gérer pour certains/ » « J’en ai rien à faire d’elle ! C’est qu’une salope ! Elle m’a trompé avec un mec d’bas étage ! J’mérite mieux. » Je balance mon téléphone à l’autre bout du lit. Je ne sais pas pourquoi ma mère est là. Encore moins pourquoi on a cette pathétique conversation. Je ne crois plus en l’amour. Elle n’était rien. Et n’est plus rien à présent à mes yeux. Tout comme sa sœur. C’est peut être dur pour Coleen, ça m’va tuer de plus la voir mais il l’faut. Toutes les mêmes. De toute façon c’est-elle la perdante. Elle vient de perdre Neal McGeary, n’importe quelle fille tuerait pour m’avoir rien qu’une soirée. Que je leurs accorde un peu de mon temps. Et elle, pff ! « Neal écoute moi ! Tu m’écoutes ? » « Oui je t’écoute mais / » « Non tu ne m’écoutes pas ! Un jour tu trouveras LA fille et me regarde pas comme ça, moi aussi à ton âge j’ai vécu une peine de cœur et puis/ » « Tu as rencontré papa et voilà j’suis arrivé. Fin de l’histoire. Youpi. » Je lève les yeux au ciel. Gerbant. Je sais pas ce qu’elle a trouvé à mon père. Soit disant il était jeune, beau et fort. Séduisant aussi. « Tu es bien le portrait craché de ton père à son âge.» What ? Je fronce les sourcils et regarde ma mère. C’est bien la première fois qu’elle me dit ça. « D’où t’as connu papa à mon âge ? J’croyais que tu l’avais connu plus tard ? » « Tu vois tu ne sais pas tout. Parfois la bonne personne se trouve sous tes yeux et tu le sais que bien plus tard. Laisse-moi te dire que ton père était un parfait crétin, exactement comme toi ! Il ne croyait plus en l’amour, pour lui ce n’était que futilité et perte de temps. Vous vous ressemblez bien plus que tu peux l’croire. Si tu prenais un peu d’temps pour parler avec lui. » Et voilà elle recommence. Je me tape la tête contre le mur. « Ça ne sert à rien et tu l’sais. » Elle souffle. J’aime pas la voir ainsi. J’aime pas lui faire du mal. « Fin… j’peux toujours essayer. » Et voilà elle sourit. J’préfère ça. « Et crois moi quand je te dis qu’un jour tu trouveras une fille et crois-moi qu’elle n’aura pas peur de te remettre à ta place. » « Ah parce que tu as remis papa à sa place ? » « Exactement ! » Là j’reste sans voix. Ma mère remettant mon père à sa place ? No way ! Et pourtant en la regardant on peut lire la fierté dans son regard, ses expressions parlent pour elle. Et bah putain !
« Vous devriez avoir honte. » Aie. La gifle me réveil. Hein quoi ? Je suis où ? Ah oui dans ce restaurant. Je sens sur ma joue, une larme. Je l’essuie vite fait bien fait. Il faut que je sorte d’ici et vite. Mes poings se resserrent, je suis en train d’étouffer. Il me faut de l’air. Je dévisage la mamy qui se trouve sous mes yeux. Je recule un instant, me prenant une plante au passage. Tous les regards sont braqués sur moi. Il faut que je me tire et vite. J’ai une boule dans la gorge qui va exploser. La porte. Je vois la porte. Je prends la porte et de l’air. Mes poumons respirent à nouveau. Je souffle un bon coup. Commence à marcher. Vers quoi ? Je n’en sais rien. J’ai besoin de me vider. « PUTAIIIN ! » Je donne un bon coup dans le premier truc que je vois. La fameuse poubelle finit sur la route. J’avance doucement, m’approchant d’un mur. Donnant un bon coup dedans. Je pose ma tête dessus. C’est froid. Ce qu’il me faut. Je revois le visage de ma mère. Celui de mon père… La déception sur son visage… Je ferme les yeux. Me racle la gorge. On se contient. « Bah alors mauvais joueur. » Cette voix, sa voix me fait sortir de mes rêveries. « Fiche moi la paix. » Ce n’est pas l’moment. Absolument pas le moment pour qu’elle vienne se la ramener. Je serre mes poings et tape de nouveau contre le mur. Pas un seul regard pour elle. Il faut que je me calme. Pense à autre chose. Oui mais quoi ? Tout me ramène à eux. Il faut qu’elle se tire et vite.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Suzy D. Fitzgerald
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◊ STATUT : cherche partenaire particulière. ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Dans mon lit. Ou dans celui d'une autre. ◊ AVATAR : Emma Stone ◊ CRÉDIT : mal
Sujet: Re: Ce soir j'ai rencard... enfin j'avais rencard ! Ah ouais ? C'est con ! || SUZYCHOU ♥ Mer 25 Sep - 14:35
Si un jour j'veux coucher avec toi, rappelle-moi de boire pour oublier.
NEAL & SUZY
Gagner aussi vite... Il y a quelque chose de louche, quelque chose que je ne comprends pas. Une petite voix, au fond de mon crâne, me crie de faire demi-tour. De voir ce qu'il en est de cet abruti. J'suis d'une bonté défrisante. Alors j'me faufile prêt de la fenêtre, j'attends qu'il sorte. Je jette un coup d’œil à l'intérieur tout de même. Ca pourrait être une de ces scénettes horribles qu'on raconte aux gens, de folie de masse, de ma faute. Ils pourraient être en train de le tabasser, à mort, à cout de serviettes en papier et de part de pizza. Tout ça pour mes beaux yeux. J'avoue, ce serait flippant. Tout le monde en conviendrait. Mais punaise, qu'est-ce que ce serait plaisant! Pas qu'il soit battu à mort hein, mais que mon jeu d'actrice soit d'une telle qualité que tous réagiraient avec une folie furieuse contre ce goujat qui traumatise sa pauvre fiancée. Sérieusement, il serait dès lors temps que je m'investisse dans la politique. Je pourrais conquérir le monde avec des armées de petits vieux fanatiques! Et une fois que je l'aurais conquis, bim, je règlerais les problèmes de faim dans le monde et de guerre, je tuerais tous les cons et j'installerais une anarchie peinarde. Ouais, mon programme politique est béton. Mais heureusement, malheureusement, je ne saurais pas vraiment le dire, rien de tout cela. Juste Neal qui est figé, comme un idiot, qui ne bouge pas. Honnêtement, j'ai pas trop fait gaffe à sa réaction pendant ma splendide prestation... Mais la prostration ne me paraît pas vraiment la bonne attitude pour se sortir de la merde... Enfin, moi je dis ça, je dis rien. Mais ya quand même une mamie qui vient de lui foutre une claque. Huhu. Mon souhait exaucé, merci Mamie. J'te le revaudrais! Je sais pas comment, mais bon...
Toujours est-il que ça semble réveiller l'autre idiot. Enfin, de ce que je vois hein. J'vous rappelle que je suis dehors. A l'attendre, comme une idiote. Mais c'est pas grave, j'ai plus de plans pour la soirée, grâce à lui. « PUTAIIIN ! » Et bim, voilà qu'une poubelle valse. Moi je le suis, tranquillement, en silence. Et bien dis donc, je ne sais pas vraiment ce qui lui arrive, mais il a vraiment pas l'air content. Peut-être n'est-il je pas habitué à perdre. T'inquiètes, j'vais l'habituer, il n'aura bientôt plus besoin de faire ses petites crises de nerf, ça lui passera. Et voilà qu'il frappe un pauvre mur innocent. C'est ma tête qu'il veut frapper peut-être? Non que l'idée soit totalement farfelue, les gens ont souvent envie de me frapper, mais j'ai comme un doute que tout cela soit de mon fait. Monsieur à vu quelque chose qu'il ne voulait pas voir? Monsieur connaissait quelque dans la salle? La mamie qui lui a collé une tarte était sa mamie? Allez savoir. Pas mon problème. « Bah alors mauvais joueur. » Un sourire sardonique sur les lèvres, il faut qu'il comprenne que quand on commence à me pourrir la vie, on en ressort jamais indemne. J'suis dangereuse comme nana. Pire que la mafia russe. Pire encore que la mafia mexicaine. Ouais, pire que les méchants de Machete aussi. « Fiche moi la paix. » Ah? Il a vraiment cru. Il s'en reprend à nouveau au mur sans m'accorder la moindre attention. « Oh, comme c'est mignon... » Moqueuse mais très amère aussi. Qu'il comprenne bien qu'il s'agit évidemment de me venger. On entend souvent dire que la vengeance est un plat qui se mange froid, mais je vais vous dire : la vengeance, c'est comme les pizzas. C'est très bon froid, mais si on peut l'avoir chaude, on rechigne pas le moins du monde. « Ya un principe qui veut que, si tu voulais que je te fiche la paix, fallait pas venir coller ta langue dans ma bouche au départ... » Dans le concept, c'est parfaitement ça. Il ne m'aurait pas brisé mon coup, au milieu de nulle part, j'lui aurais peut-être foutu la paix. Quoi que vu les circonstances de notre première rencontre, c'est vrai que le doute persiste. Je suis vraiment une grosse chieuse des fois. « C'est pas la peine de commencer maintenant à bouder comme un sale gosse. » La petite voix dans ma tête, oui, celle qui m'a fait l'attendre, est en train de me dire de la fermer. Je crois qu'elle a peur qui finisse par opter pour ma face plutôt que pour le mur. Plus confortable pour y foutre des coups, ça ne fait aucun doute. Le problème, c'est que je ne l'écoute qu'une fois sur deux, ladite voix. Foutre la paix à Neal n'est donc pas une solution envisageable. Et puis je sais me défendre. Je mords très bien. Même si j'ai pas forcément envie de me battre, je veux juste faire chier le monde. Il m'a mis d'humeur, il assume.
Sujet: Re: Ce soir j'ai rencard... enfin j'avais rencard ! Ah ouais ? C'est con ! || SUZYCHOU ♥ Mer 25 Sep - 18:07
Hey Chérie, il te reste encore des spaghettis ?
NEAL & SUZY
J’étouffe. Je sens mon cœur qui rate un battement, puis deux. Il faut que je sorte. Il faut que je sorte d’ici et vite. Je vois leurs regards sur moi. Je m’en fous d’eux. Enfin… J’ai plutôt l’impression d’être jugé… Comme quand les flics sont venus à la maison. Quand Barry m’a annoncé que leur voiture avait été retrouvée. J’ai d’abord cru à une blague et puis… Le drame. La prise de conscience. Les visages de ma famille, enfin si on peut appeler ça « famille » plutôt des connaissances. Des gens avide d’informations, ils viennent plus pour se faire remarquer. Pas une seule personne dans cette pièce ce jour là, ne me connaissait. Aucun n’aurait pu dire qu’elle était le parfum préféré de ma mère. Tout le monde ventait les mérites de mon paternel. Disant ô combien c’était un homme bon, loyal, un grand homme. Tu parles ! Combien ont vécu avec lui ? Pire encore, combien ont vécus dans son ombre. Aucun ! Tous des acteurs d’une scène pathétique. Le fils, digne héritier de l’empire qu’on vient « réconforter », la grand-mère qui ne s’est plus où donner de la tête. Et eux. Eux tels des vautours qui se sont jetés sur moi, en revenant du cimetière. Eux qui ne pensent qu’à leurs gueules. Eux qui m’ont balancés à la première occasion aux médias. Le fils de la grande société a tenté de suicidé, pire encore il aurait pu y arriver si on était pas venu juste à temps. Se faisant du fric sur mon dos, sur leurs dos. Qui leur a permis ? Et me voilà ici. Dans une ville que je déteste, avec une cousine qui… J’pourrais cracher sur Boo. J’pourrais mais dans l’fond elle c’qui m’reste. Seulement j’veux pas. J’veux pas de cette vie. J’veux rien. L’visage de ma mère reste là. Ancrée dans ma mémoire. J’ai été pitoyable, lamentable. Ils ne méritaient pas ça. Je le suis seul responsable. Tout ça c’est à cause de moi. Si j’avais pas fait mon fils égoïste, ils seraient encore là. Mon père me gueulerait dessus pour que je reprenne ma vie en main. Il me dirait que je dois me bouger les fesses, qu’à son âge il avait déjà fait les premières marches de son entreprise. Me rappelant que je suis rien sans lui, qu’une petite merde. Un fils à papa qui joue avec son argent. Ouais il n’a pas tort. Putain… Je me déteste. Je les déteste encore plus d’être parti sans moi. Ils avaient pas l’droit. Il aurait pas dû venir me chercher. Il aurait dû faire comme à son habitude, rester dans son fauteuil. Faire l’vieux et m’punir au levé du soleil. Il aurait jamais dû proposer de prendre la voiture, surtout pas par ce temps. Elle n’aurait pas dû l’accompagner. Ils auraient dû rester à la maison. J’aurais pas dû… Ma main donne un nouveau coup sur le mur. Je sens une larme qui glisse le long de ma joue. Je renifle un coup. J’ai mal à la main mais à vrai dire je ne sens pas vraiment la douleur. Elle est fictive par rapport à ce que je ressens à l’intérieur. Je me sens vide. Complètement vide. J’aimerais chasser ce visage. J’aimerais surtout être avec eux… « Ya un principe qui veut que, si tu voulais que je te fiche la paix, fallait pas venir coller ta langue dans ma bouche au départ... » Sa voix me sort un instant de mes pensées. Je ne prends pas la peine de la regarder. Je sens qu’elle est proche. Je crispe une nouvelle fois mon poing. Prêt à taper. Mon regard est fermé, j’ouvre un instant les yeux. Le mur est là. Ma main est abimée, je vois d’ici les écorchures. Je suis censé avoir mal. Mais rien. Absolument rien. Je pose mon front contre le mur. C’est froid. Ça me calme pas. Je suis à deux doigts d’exploser et elle… « C'est pas la peine de commencer maintenant à bouder comme un sale gosse. » Elle est toujours là. Elle veut pas m’foutre la paix. Putain elle veut quoi. Je serre la mâchoire. « Casse-toi. Tire-toi ! Oublie-moi ! » Mes mots sont froids, dur et je sais que je suis méchant. Je me recule un instant. Sans la regarder. Je veux pas qu’elle me voit. Je veux pas croiser son regard. Je veux qu’elle m’laisse seul. Putain… Je serre une nouvelle fois les poings. Mettant ma capuche sur la tête au passage… Non pitié… Laisse-le moi tranquille. « Avec ta capuche on dirait un voyou… » Laisse-le moi tranquille papa… Je plaque mes mains sur ma tête.
Putain… Je ferme les yeux. Je sens une présence à côté d’moi. Une nouvelle larme s’échappe. Je me rapproche du mur. Lui donnant un bon coup au passage. Cette fois ci je ressens la douleur. Je vois le sang qui dégouline le long de ma main. Je me crispe un instant. « Non mais t’es malade ! » Elle est toujours là ! Je pose mon front sur le mur. Je respire un bon coup. Je me racle la gorge et je pose enfin mon regard sur elle. « T’as pas compris ? Tire-toi ! Vas retrouver ta brailleuse, oublie-moi ! C’est bon ta gagné ! Casse-toi ! Tu veux quoi d’moi ? Oublie-moi ! Ouais jt’ai fait chier, ouais j’suis qu’un connard. Tu peux l’répéter à qui tu veux. J’en ai rien à foutre. J’en ai rien à foutre qu’on m’déteste, j’en ai rien à foutre d’passer pour un pauvre type qui trompe sa nana. J’en ai rien à foutre qu’on dise de moi que j’suis qu’un emmerdeur, un con, un chieur ou tout c’que tu veux ! Tu sais rien d’moi ! Tu sais rien d’ma vie ! Tu crois quoi ? Que j’suis qu’un gosse d’riche comme toi ! Car ouais désolé mais les gosses de riche, je les reconnais ! J’en étais un ! Alors arrête d’faire ta chieuse et fous moi la paix ! Tu veux savoir pourquoi j’te suivais à la fac ! Parce que j’aime les formes de ton visage, elles s’harmonisent avec mes cadres. Va pas croire qu’tu m’intéresses ou autre ! J’en ai rien à foutre d’tout ça ! J’veux juste qu’on m’foute la paix ! Toi, ma cousine, les filles, cette ville de merde ! J’veux pas être ici ! J’veux qu’on m’laisse crever ! Tu peux pas comprendre ! T’façon personne peut comprendre, aux yeux d’tous, j’suis que le pauvre p’tit Neal, l’fils qui a tenté de se suicidé. J’suis qu’un gosse à sauver. Vous savez rien ! RIEN ! Vous croyez savoir, vous pensez m’connaître mais qui sais réellement c’que j’ressens. Personne ! Pas même ma meilleure amie m’comprends. Cette vie est fade ! Pathétique et sans saveur ! Alors ouais je veux les retrouver car tout ça c’est entièrement ma faute ! MA faute ! Alors tu veux te comporter comme une gosse de riche, laisse-moi te dire que t’as d’la marge ! J’me suis comportée comme ça et ça m’a apporté quoi ? J’ai tué mes parents ! Heureuse ! » Je lui tiens tête. Je sens une nouvelle larme descendre le long de ma joue. Je l’essuie et tourne la tête. Mon regard est dur, froid et noir. Je respire un instant. Il faut que je parte. J’étouffe à nouveau. Je me retourne et tape une nouvelle fois contre l’mur. Il m’a rien. J’le sais bien mais là… D’avoir dit tout ça à voix haute. J’explose… Trop tard. Je me laisse tomber contre l’mur. Tapant une nouvelle fois dedans. Le sang s’étire d’partout. Je vois d’ici les tâches sur mon tee-shirt. Je baisse la tête. Je ferme les yeux. Je tente de récupérer mon calme… Peine perdu… Putain…
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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Sujet: Re: Ce soir j'ai rencard... enfin j'avais rencard ! Ah ouais ? C'est con ! || SUZYCHOU ♥ Jeu 3 Oct - 22:14
Si un jour j'veux coucher avec toi, rappelle-moi de boire pour oublier.
NEAL & SUZY
« Casse-toi. Tire-toi ! Oublie-moi ! » Si l'expression remuer le couteau dans la plaie a été inventée, c'est pour mon splendide cul. Ouais, pour moi quoi. Je dis toujours pour mon cul au lieu de pour moi. Pas que je me résume à mon magnifique postérieur, mais je pourrais! Enfin, l'idée est là, vous avez compris, l'expression, on peut revenir à nos moutons. Nos moutons, en l'occurence, c'est mon talent de remueuse de couteau in the wound. Sans parler du fait que je sois carrément bilingue, j'adore ça. Pas être bilingue, remuer les couteaux dans les plaies. Je sais qu'il est tard, mais on dirait sérieusement que votre cerveau fonctionne au ralenti. Ou c'est moi qui parle chinois? Vous pourriez faire un effort pour comprendre les langues étrangères. Bon, quand c'est moi qui parle, c'est juste une langue étrange, même pas une langue étrangère. D'abord. Bref, je suis la tortureuse parfaite. Je suis celle qui a inventé le supplice de l'arrachage de coeur à la petite cuillère. Bon, okay, je mens, c'est le shérif dans Robin des Bois : Prince des voleurs. Mais j'ai toujours été fan de ce concept. J'étais fan du film aussi d'ailleurs. Peut-être qu'à trop le regarder, c'est ça qui m'a dégradé le cerveau... Allez savoir, faudrait que je demande à un spécialiste du sadisme. Bref. J'aime remuer le couteau dans la plaie, et je m'apprête à le faire, mais monsieur ne m'en laisse pas l'occasion. BIM. Nouveau coup dans le mur. J'avoue que là, j'suis un brin consternée. « Non mais t’es malade ! » Pauvres petites pierres innocentes qui n'ont rien demandé à personne. Du moins, autant que moi je n'ai pas demandé à ce qu'il vienne me ruiner ma soirée pour faire son pauvre gosse malheureux une fois que j'arrive à y retrouver un peu de fun. Franchement. Là, c'est dans ma plaie que le couteau est remué Môssieur. Il pleure en plus. Bon, j'avoue, c'est pas tant pour les pierres que pour lui que je m'inquiète. Le voir dans cet état, j'm'y attendais franchement pas. Pour un peu, j'aurais envie d'essayer de faire quelque chose pour qu'il aille mieux. Pour un peu... Mais non, ça va, il sait me dissuader d'être quelqu'un de bien, ne vous en faites pas.
Son regard se pose sur moi et mon air légèrement inquiet disparait aussi vite. Il a toujours cet air de sale petit branleur, tout va bien du coupo. « T’as pas compris ? Tire-toi ! Vas retrouver ta brailleuse, oublie-moi ! C’est bon ta gagné ! Casse-toi ! Tu veux quoi d’moi ? Oublie-moi ! Ouais jt’ai fait chier, ouais j’suis qu’un connard. Tu peux l’répéter à qui tu veux. J’en ai rien à foutre. J’en ai rien à foutre qu’on m’déteste, j’en ai rien à foutre d’passer pour un pauvre type qui trompe sa nana. J’en ai rien à foutre qu’on dise de moi que j’suis qu’un emmerdeur, un con, un chieur ou tout c’que tu veux ! Tu sais rien d’moi ! Tu sais rien d’ma vie ! Tu crois quoi ? Que j’suis qu’un gosse d’riche comme toi ! Car ouais désolé mais les gosses de riche, je les reconnais ! J’en étais un ! Alors arrête d’faire ta chieuse et fous moi la paix ! Tu veux savoir pourquoi j’te suivais à la fac ! Parce que j’aime les formes de ton visage, elles s’harmonisent avec mes cadres. Va pas croire qu’tu m’intéresses ou autre ! J’en ai rien à foutre d’tout ça ! J’veux juste qu’on m’foute la paix ! Toi, ma cousine, les filles, cette ville de merde ! J’veux pas être ici ! J’veux qu’on m’laisse crever ! Tu peux pas comprendre ! T’façon personne peut comprendre, aux yeux d’tous, j’suis que le pauvre p’tit Neal, l’fils qui a tenté de se suicidé. J’suis qu’un gosse à sauver. Vous savez rien ! RIEN ! Vous croyez savoir, vous pensez m’connaître mais qui sais réellement c’que j’ressens. Personne ! Pas même ma meilleure amie m’comprends. Cette vie est fade ! Pathétique et sans saveur ! Alors ouais je veux les retrouver car tout ça c’est entièrement ma faute ! MA faute ! Alors tu veux te comporter comme une gosse de riche, laisse-moi te dire que t’as d’la marge ! J’me suis comportée comme ça et ça m’a apporté quoi ? J’ai tué mes parents ! Heureuse ! » Une larmichette lui échappe mais rien ne pourrait m'ôter mon petit sourire sarcastique. Ouais, son histoire est émouvante. Mon dieu, il a essayé de se suicider. Comme si c'était le seul au monde. C'est ce qu'on a toujours l'impression avec lui. Qu'il se regarde le trou du cul en permanence. Même pas le nombril, c'est pire encore, vous vous rendez compte?! Alors ce qu'il peut dire, je m'en balance TOTALEMENT. Oui, je suis une gosse de riche, mais non, j'suis pas un sale gosse comme il peut l'être. Oui j'ai fait des conneries, oui, mon père a sévi, mais non, j'lai pas buté. Et puis je l'adore, mon père. C'est comme un gros ours en peluche. Pas celui de Toy Story qui fait peur, non, un vrai nounours, gentil, bourru et tout doux. Je le regarde taper dans le mur. Encore. Allez, vas-y mon gros, fais-toi plaise. Si tu peux pas te suicider, tu te niques les mains, c'est ça le concept? Pauvre abruti. Il s'affale contre le mur. Et je me permet enfin de prendre la parole. « T’en fais pas, j'ai vite compris que tu t'en foutais qu'on t'insulte ou quoi que ce soit. Et c'est pour ça que je choisis de faire la seule chose qui t'emmerde atrocément en ce moment : rester là, avec toi, à te regarder être pitoyable. T'as beau dire que tu l'étais, t'es toujours qu'un sale gosse de riche prétentieux, j'en ai connu aussi, t'es pas le seul. J'men fous de te connaitre ou pas tu sais, j't'ai jamais vu comme un pauvre mec qu'a tenté de se suicider, et si tu es tellement désespéré qu'on te comprenne... » Mais non, ça ne s'entend pas du tout dans ma voix que je me fous de sa gueule. Au branleur incompris. Pauvre petite chose. « T'as qu'à dire aux gens ce que tu penses au lieu de les emmerder. C'est pas la vie qu'est pathétique, c'est toi. Tous les gosses de riche sont pas des pauvres cons, prend pas ton cas pour une généralité. » Toujours mon sourire juste méprisant comme il faut. Parce que je n'ai AUCUN respect pour lui en ce moment. Il a finit de se plaindre? Sa vie est horrible, j'y suis pour rien, qu'il aille se faire foutre. Et si ça manque de piment, j'vais lui coller du pili-pili dans le cul, il va pas comprendre sa douleur. On m'a toujours dit de pas m'en prendre aux handicapés, mais je ne supporte pas ce genre de comportement. Ce genre de gars qui se croit mieux que tout le monde parce que, oh malheur, il a buté ses parents. J'suis sûr qu'il se fait des idées qui plus est, il avait juste besoin d'ajouter du drama à sa vie, de chouiner un bon coup. De se suicider aussi. Il est ptêt triste, légitime, suicidaire, j'pourrais compatir. J'suis super sympa comme nana avec les gens qui vont pas bien, sauf quand ils me gâchent ma soirée. Et qu'ils me la gâchent pour venir ensuite me cracher à la gueule parce que j'ai du fric et que je fais ce que je veux de ma vie, et qu'il croit EN PLUS qu'il m'intéresse. Mais je m'en fous de sa gueule. J'étais bien avec ma blonde. Rah! Ce qu'il m'énerve. « D'ailleurs, compte pas te débarrasser de moi avant de rentrer chez toi. J'suis une sale teigne, en plus d'être une gosse de riche. » Ouais, je vais le raccompagner jusqu'à chez lui. Je vais pas le laisser seul, pleurer dignement. J'vais être là chaque seconde pour lui en foutre plein la gueule. Le couteau, la plaie... Vous comprenez maintenant, quand je vous dis que c'est fait pour moi. Je SUIS une plaie.
Sujet: Re: Ce soir j'ai rencard... enfin j'avais rencard ! Ah ouais ? C'est con ! || SUZYCHOU ♥ Dim 20 Oct - 15:39
Hey Chérie, il te reste encore des spaghettis ?
NEAL & SUZY
Elle est là. Elle a toujours été là. Elle ne m’a jamais quitté. Elle persiste et signe. Je sais qu’elle est là. Je la sens au plus profond de moi. Même quand je n’y songe pas, elle est là. Elle me rappelle constamment quel mec je suis. Quel connard j’ai pu être. Les choix que j’ai faits. Ceux que je n’ai pas osé faire. Elle me ronge pire elle me consume de l’intérieur. Je suis censé faire quoi ? On veut pas me laisser crever. Je suis épié sans arrêt. Boo me surveille, elle veille à chacun de mes gestes. Je pourrais le faire dans son dos. Me tirer d’ici. Je sais que si je voudrais réellement le faire, je pourrais. Ce n’est pas l’envie qui m’en manque. Seraient-ils fiers de moi ? L’ont-ils déjà été ? Tel est la question. La réponse ? Je l’aurais probablement jamais. Ça aurait dû être moi et non eux. Pourquoi la vie est une putain de salope. C’est le revers de mes actes ? Putain il aurait pu faire mieux, j’sais pas moi. Me punir moi et non eux. Ils ont rien demandé. Ils ont pas demandé à avoir un fils bon à rien. Incapable de suivre les règles. Toujours à chercher la merde et mettre les gens hors d’eux. Oui je suis qu’un idiot, un fils à papa. Du moins j’étais. Et elle est là pour me le rappeler. Pour me dire ô combien j’suis nul, égoïste, lâche et tous les synonymes du même genre. Ouais je capitule mais j’en ai marre. J’en ai marre d’être ici. J’en ai marre qu’on me rappelle sans cesse qui je suis et où je suis censé aller. Pourquoi on peut pas me laisser tranquillement dans mon coin. A croire que j’attire les foules. J’ai rien demandé. J’demande rien à vrai dire. J’ai pas demandé à cette personne de me retenir. J’ai pas demandé à ce médecin de m’envoyer ici. J’ai pas demandé à rester ici. Alors oui je pourrais recommencer, seulement je trouve pas le courage. Et oui la vie d’un lâche n’est pas si facile. Je pourrais. Le truc c’est qu’à l’inverse de la première fois, je ne ressens plus rien. Ma main est en sang mais je ressens rien. Je devrais hurler, me plaindre et surtout ressentir quelque chose mais non. J’suis vide. Bien sûr que mes yeux sont prêts à éclater mais hors de question de pleurer devant elle. Je n’avouerais pas ma victoire aussi facilement. Elle se croit où ? Surement sur son petit trône, princesse de quoi ? J’me le demande bien. Elle cherche quoi ? J’en sais rien et jm’en fous. J’sais même pas pourquoi je suis venu l’emmerder. Ouais c’était marrant au début et puis elle a dit ce mot. Pourquoi ce mot à un effet sur moi ? Pourquoi il a fallu que j’écoute ma tante. Pourquoi elle s’obstine à vouloir m’faire parler. Je vais très bien la preuve -mensonge mais on s’en fout- je n’ai pas besoin d’un psy à deux francs six sous. Ce que je veux à vrai dire ? Rien. Je veux rien et je n’attends rien. Je n’attends rien d’elle non plus. Je m’attends pas à ce qu’elle comprenne. Pourquoi faire ? Elle vit dans son monde. Là où tout n’est que mensonge et hypocrisie. Je le très bien puisque je vivais dans ce même monde. Elle est peut être différente mais à vrai dire je m’en fous. Elle fait partie de ces gens qui n’ont aucuns intérêts pour moi. Ouais elle passe bien sur la photo. Elle dégage quelque chose mais ça s’arrête là. Elle peut pas comprendre d’toute façon. Pourquoi j’ai dit ça ? J’en sais rien. Besoin d’évacuer. Parfois j’me contrôle pas. Bien souvent à vrai dire. « J'men fous de te connaitre ou pas tu sais, j't'ai jamais vu comme un pauvre mec qu'a tenté de se suicider, et si tu es tellement désespéré qu'on te comprenne... » Non mais elle est sérieuse ? Je l’écoute qu’à moitié. Pourquoi elle ne trace pas sa route. J’sais pas moi. Qu’elle aille retrouver sa blondasse qui hurle. Casse-toi. Elle n’est pas assez fière d’elle ? J’me suis écroulé. J’suis une loque. J’suis faible et elle en profite. Pauvre fille. Fin j’pense ça mais j’aurais sûrement fait la même chose. J’cogne ma tête contre le mur et serre les poings. Elle commence sérieusement à me gaver. « T'as qu'à dire aux gens ce que tu penses au lieu de les emmerder. C'est pas la vie qu'est pathétique, c'est toi. Tous les gosses de riche sont pas des pauvres cons, prend pas ton cas pour une généralité. » Et en plus j’ai l’droit à quoi ? Une analyse en direct ! Super ! Zen ! Garde le regard bas. Profil bas. Elle me cherche. Non tu ne répondras de rien. Tais-toi. Tu ne sortiras pas de tes gonds. Je ferme les yeux. Souffle un bon coup. Fais le vide dans ton esprit. Plus facile à dire qu’à faire. « D'ailleurs, compte pas te débarrasser de moi avant de rentrer chez toi. J'suis une sale teigne, en plus d'être une gosse de riche. » Elle en rajoute une couche. Trop c’est… Non ! Tu ne dis rien. « Cool. » Et voilà j’ai dit un mot. Plus fort que moi. Je sens son regard sur moi. Je pense pas qu’elle s’attendait à ça. Je me relève tranquillement. « L’truc c’est que j’ai pas b’soin d’toi pour rentrer. T’peux toujours m’suivre mais ça m’fait pas chier. Donc tu perds ton temps. Surtout quand on sait que la blonde habite à deux pas d’ici. Tu perdrais ton temps avec moi alors qu’tu peux tirer ton coup. A toi d’voir. » Self control Neal !! Oui je viens de craquer devant-elle mais je sais aussi me reprendre. J’remets bien ma capuche. Sors mes écouteurs. Mains dans les poches. La route n’est pas si longue pour regagner ce que je pourrais appeler « maison » J’sais pas si elle va m’suivre ou pas. A vrai dire jm’en fous.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Spoiler:
Pardon c'est nul
Suzy D. Fitzgerald
Just us and our boys. ♥
◊ STATUT : cherche partenaire particulière. ◊ TU DORS OÙ CE SOIR ? : Dans mon lit. Ou dans celui d'une autre. ◊ AVATAR : Emma Stone ◊ CRÉDIT : mal
Sujet: Re: Ce soir j'ai rencard... enfin j'avais rencard ! Ah ouais ? C'est con ! || SUZYCHOU ♥ Mar 12 Nov - 23:42
Si un jour j'veux coucher avec toi, rappelle-moi de boire pour oublier.
NEAL & SUZY
« Cool. » Je le regarde alors qu'il se relève tranquillement. Franchement, j'sais pas s'il a vraiment capté tout ce que je lui ai balancé. Ca en fait trop d'un coup pour son petit cerveau je pense. Il est plus habitué à s'écouter qu'à écouter les autres je pense, alors forcément, il est pas préparé à un tel changement. A moins que je sois une surdouée et que ma technique "je te dis que t'es un pauvre con" fonctionne. Et tadam, le voilà remis de ses émotions, sur pieds, et prêt à se battre! Enfin, inutile que je me fasse de faux espoirs hein. C'est dangereux pour la santé, les faux espoirs. Il a trop une tête de chieur pour me faire ce plaisir. « L’truc c’est que j’ai pas b’soin d’toi pour rentrer. T’peux toujours m’suivre mais ça m’fait pas chier. Donc tu perds ton temps. Surtout quand on sait que la blonde habite à deux pas d’ici. Tu perdrais ton temps avec moi alors qu’tu peux tirer ton coup. A toi d’voir. » Il remet sa capuche, ses écouteurs et se barre les mains dans la poche. Un rire m'échappe. La blonde. Comme s'il avait pas totalement gâché ma soirée. Ce n'était pas forcément nécessaire de me le rappeler, hein? Pas nécessaire de me faire savoir que j'avais un super rendez-vous avec un blonde splendide, et qu'il a tout foutu en l'air Comme si c'était facile de trouver des lesbiennes ou des bis dans cette ville de ploucs. Sérieux. On peut gâcher les coups des hétéros, pas les miens. J'allume une clope, la colle à mes lèvres et le suit en trottinant. Calmement. Le suivre pour rien.
Enfin, il croit que c'est pour rien. Ne le détrompons pas. Il ne faudrait pas que l'animal devienne méfiant et prévoit mes fourberies. On a rendez-vous dimanche. J'dois rencontrer la belle-famille. Qui se compose de qui? Je sais pas. Après tout, il a buté ses parents à ce que j'ai compris, alors bon. Allez savoir qui est la belle famille. Si ça se trouve il habite seul, ce serait la loose. Mais quand on arrive devant chez lui, j'me dis que c'est pas possible. Ce serait trop la loose de vivre seul dans une vraie baraque. Enfin, j'crois. Ça fait trop habitation familiale ça. Il doit avoir rejoint une partie de sa famille. franchement, j'men tamponne de ce qu'il fait de sa vie. Ce que je fais de la mienne ne l'inquiète pas plus. Je pose mon cul sur le muret devant chez lui pour finir ma clope. Il est rentré sans demander son reste. Qu'y puis-je si je le terrifie. Il sait qu'il ne peut pas m'emmerder sans réveiller le monstre en moi. Ou sûrement qu'il s'en fout. Il veut la paix. Aller pleurer en paix dans ses chiottes. Ou se toucher, après tout, il fait ce qu'il veut hein. J'men contre-fous. J'me contente de lever le nez pour fixer les étoiles. Enfin, on voit pas non plus beaucoup d'étoiles hein. On est en ville. Mais ça me passe le temps de regarder en l'air. Puis au bout d'une moment, je commence à me geler le cul sur ce mur en pierre. Time to go Suzy. Je note l'adresse sur le mémo de mon téléphone et je me barre d'un pas tranquille. J'avais prévu de finir la soirée bien plus tard que ça, croyez-moi... Du coup, j'suis pas franchement pressée.
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Sujet: Re: Ce soir j'ai rencard... enfin j'avais rencard ! Ah ouais ? C'est con ! || SUZYCHOU ♥
Ce soir j'ai rencard... enfin j'avais rencard ! Ah ouais ? C'est con ! || SUZYCHOU ♥